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Billy Wilder

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Billy Wilder
Gloria Swanson et Billy Wilder vers 1950.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Samuel Wilder
Nationalité
Autrichienne
Américaine(à partir de 1934)
Formation
Activités
Période d'activité
Fratrie
Autres informations
Membre de
Writers Guild of America West(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Golden Globe du meilleur réalisateur (Le Poison ;Boulevard du crépuscule)( et)
Palme d'or (Le Poison)()
Oscar du meilleur réalisateur (Le Poison ;La Garçonnière)( et)
Oscar du meilleur scénario adapté (Le Poison)()
Oscar du meilleur scénario original (Boulevard du crépuscule ;La Garçonnière)( et)
Golden Globe du meilleur scénario (Sabrina)()
British Academy Film Award du meilleur film (La Garçonnière)()
Oscar du meilleur film (La Garçonnière)()
AFI Life Achievement Award()
Prix Kennedy()
Lifetime Achievement Award des Prix du cinéma européen()
Berliner Bär()
Médaille Goethe()
Academy Fellowship()
Grand officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne()
Citoyen d'honneur de Vienne()
Commandeur d'or de l'ordre du Mérite autrichien
National Board of Review Award du meilleur film
Étoile du Hollywood Walk of Fame
Directors Guild of America Award
National Medal of Arts
David di Donatello du meilleur réalisateur étrangerVoir et modifier les données sur Wikidata
Films notables
Œuvres principales

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Samuel Wilder, ditBilly Wilder, est unréalisateur,producteur etscénaristeautrichien defilms noirs et de comédies, né le àSucha (actuellePologne, à l'époque dans l'Empire austro-hongrois enGalicie) et mort le àBeverly Hills (Californie,États-Unis)[1].

Billy Wilder est l'une des figures les plus importantes ducinéma américain duXXe siècle, notamment des années 1950 et 1960. Quatre de ses films sont présents dans leTop 100 de l'American Film Institute, tout comme pourAlfred Hitchcock etStanley Kubrick. Il a dirigé quatorze acteurs différents ayant été nommés auxOscars. Dans le classement du magazineSight & Sound, il figure à la septième place des plus grands réalisateurs[2]. Billy Wilder a obtenu l'AFI Life Achievement Award en 1986, prix remis par l'American Film Institute une fois par an à un acteur ou réalisateur ayant une carrière remarquable.

Maître incontesté de la comédie américaine des années 1950 et 1960, Billy Wilder a su imposer un style moraliste et caustique. Il a abordé des thèmes polémiques dans ses films comiques et tenté de s’opposer à l'opinion dominante ainsi qu’aupuritanisme anglo-saxon. Il a exercé ses talents non seulement dans descomédies, mais aussi dans desfilms noirs ouhistoriques.

Biographie

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Premières années

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Issu d'une famillejuive autrichienne, Samuel Wilder, du prénom de son grand-père maternel, naît dans une petite ville de l'Empire austro-hongrois dans l'actuellePologne[3]. Il est tout jeune lorsque la famille s'installe à Vienne, où lui et son frère Wilhelm font leurs études primaires et secondaires[3]. Son père rêve de le voir devenir avocat ou médecin[3] mais il quitte rapidement l'université et opte pour une carrière de journaliste. Sa mère a fait un séjour aux États-Unis et était fascinée parBilly the Kid ou lesBuffalo BillWild West Shows[4], ce qui explique le surnom familial de Billy qu'il adopte ensuite à la place de son prénom officiel, Samuel[5].

Débuts professionnels

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Billy Wilder travaille pour un journal viennois, où il est chargé d'articles sur le sport, de faits-divers, et commence également à rédiger des critiques sur les spectacles, notamment le cinéma[3]. En 1926[3], il s'établit àBerlin où il survit un temps en jouant legigolo[6] ou le danseur mondain à l'hôtel Eden[3], tout en commençant à écrire des récits et des ébauches d'histoires. Il collabore à un journal allemand local,Berliner Zeitung am Mittag[3], puis untabloïd pour lesquels il rédige des articles mais aussi des nouvelles et desromans-feuilleton à succès, généralement policiers ou burlesques. Ses enquêtes le mettent en contact avec des milieux et des personnes variés et l'amènent à se familiariser avec une diversité de décors et de personnages que l'on retrouve plus tard dans ses films[3].

C'est l'époque du cinéma muet. Il travaille, souvent commenègre pour des scénaristes à succès et collabore avec d'autres professionnels du cinéma, notammentFred Zinnemann, alors opérateur, etRobert Siodmak. Le succès d'une de ces œuvres,Les Hommes le dimanche (1930) lui vaut de signer un contrat avec l'Universum Film AG en1929. Il gagne bien sa vie et commence à collectionner des œuvres d'art contemporain, notamment des meubles signésMies van der Rohe[3].

Exil

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Son frère, Wilhelm, s'installe aux États-Unis dans le courant desannées 1920[3]. L'arrivée d'Adolf Hitler au pouvoir le contraint à son tour à l'exil. Billy Wilder séjourne d'abord àParis, à l'hôtel Ansonia,rue de Saïgon (où vécurent de nombreux exilés allemands et autrichiens)[7], où il vit chichement et fréquente un milieu d'expatriés allemands qui compteFranz Waxman,Friedrich Hollaender ouPeter Lorre[3]. Il coréalise avecAlexandre Esway un film avecDanielle Darrieux (dont c'est déjà, à dix-sept ans, le huitième film), etPierre Mingand :Mauvaise Graine.Joe May, un metteur en scène allemand, emporte un de ses scénarios à Hollywood et réussit à le placer en studio. Il contacte alors Wilder et lui demande de le rejoindre. Celui-ci obtient un visa de tourisme et s'embarque sur l'Aquitania pour les États-Unis, où la perspective d'une guerre le persuade de s'établir[3]. Il ne reverra jamais sa mère[8].

Carrière hollywoodienne

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Billy Wilder sait à peine parler l'anglais et part. Néanmoins, il assimile la langue rapidement. Il écrit beaucoup de nouvelles qu'il fait traduire de l'allemand et réussit à en vendre aux studios de cinéma. Grâce à cette activité et ses contacts (dontPeter Lorre avec qui il partage un temps un appartement), il réussit à percer àHollywood[9] et signe un contrat avec laParamount Pictures. Il travaille cinq jours et demi par semaine, rédige des scénarios originaux ou retravaille les textes d'autres scénaristes[3].

En1938, il entame avecCharles Brackett un partenariat prolifique qui débouche sur plusieurs classiques de la comédie américaine, dontLa Huitième Femme de Barbe-Bleue (1938) etNinotchka (1939) d'Ernst Lubitsch, autre immigréallemand qu'il considère toute sa vie comme son « seul Dieu »[5]. Lorsque la Paramount fait appel àGary Cooper pour donner la réplique àIngrid Bergman dansPour qui sonne le glas, Wilder et Brackett servent de monnaie d'échange et se retrouvent au service du producteurSamuel Goldwyn[3]. Ils écrivent alors le scénario deBoule de feu (1941) et son remakeSi bémol et Fa dièse deHoward Hawks. Wilder retourne ensuite travailler au sein de la Paramount. Il rêve de passer à la mise en scène mais la répartition du travail dans l'industrie du cinéma américain et le poids des syndicats professionnels empêchent les scénaristes de réaliser leurs propres scripts[10]. Wilder se retrouve alors dans une situation similaire à celle dePreston Sturges etJoseph L. Mankiewicz[10].

Assurance sur la mort (1944).

Après une âpre négociation avec la Paramount et le producteurArthur Hornblow Jr., il est autorisé à mettre en scèneUniformes et Jupons courts (1942), suivi desCinq Secrets du désert (1943)[10]. Avec la double casquette de réalisateur et de scénariste qu'il garde désormais de manière définitive, il signe un troisième long métrage coécrit avecRaymond Chandler :Assurance sur la mort (1944), adapté deJames M. Cain, qui est sa première grande réussite et un modèle defilm noir.

Dans l'immédiat après-guerre, Billy Wilder accepte de servir pendant cinq mois au sein de l'armée américaine dans la mission d'accompagner la reconstruction du cinéma et du théâtre allemands, essentiellement pour les dénazifier. Il lui est notamment demandé de raccourcir et mettre en forme la première version du premier documentaire à montrer la découverte descamps de concentration nazis, baptiséDeath Mills[11],[12].

« Les pessimistes se sont retrouvés à Hollywood, et les optimistes à Auschwitz »

— Billy Wilder, Et tout le reste est folie - Mémoires

À partir de1942,Charles Brackett produit plusieurs de ses films :Les Cinq Secrets du désert,Le Poison (1945), récompensé par quatre Oscars dont ceux dumeilleur film, dumeilleur réalisateur et dumeilleur scénario adapté, qui traite de l'alcoolisme etBoulevard du crépuscule (1950)Oscar du meilleur scénario original avecGloria Swanson star du cinéma muet. Ce film scelle la fin de la collaboration de Wilder avec Brackett. Dès lors, Wilder devient producteur de la plupart de ses œuvres.

Le cinéma de Billy Wilder devient plus caustique et cynique : il tourne notammentLe Gouffre aux chimères (1951), son film préféré[13].

Jack Lemmon etShirley MacLaine dans le filmLa Garçonnière (1960).

En 1957, il entame une collaboration prolifique avec le scénaristeI. A. L. Diamond et leur entente est telle que les deux hommes travaillent ensemble sur une dizaine de films et livrent au passage quelques classiques parmi lesquelsCertains l'aiment chaud (1959) etLa Garçonnière (1960), couronné par cinqOscars dont ceux dumeilleur film, dumeilleur réalisateur etmeilleur scénario original.

Il dirige égalementMarilyn Monroe dansSept Ans de réflexion (1955) et dansCertains l'aiment chaud où elle a pour partenairesJack Lemmon etTony Curtis. Billy Wilder tourne ses derniers films en Europe, commeAlfred Hitchcock, et prend sa retraite en1981.

Acteur fétiche

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De 1959 à 1981 Billy Wilder réalisa sept films avec son acteur féticheJack Lemmon :Certains l'aiment chaud,La Garçonnière,Irma la Douce,La Grande Combine,Avanti!,Spéciale Première,Victor la gaffe.

Outre Jack Lemmon, le réalisateur collabora à de multiples reprises avecWilliam Holden (quatre films),Walter Matthau (trois films) ou encoreMarilyn Monroe,Audrey Hepburn etShirley MacLaine (deux films).

Mort

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Pierre tombale de Billy Wilder auWestwood Memorial.

Billy Wilder est mort d'unepneumonie le àBeverly Hills enCalifornie auxÉtats-Unis[1].

Style

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Maître incontesté de la comédie américaine dans lesannées 1950 et1960[14], le cinéaste a su imposer son style demoraliste et decaricaturiste corrosif, grâce à des scénarios d'une grande efficacité marqués par l'empreinte d'Ernst Lubitsch et illustrés par des mises en scène soignées et fluides, qui opèrent une véritable « radiographie de la société » de son temps[15].

Wilder a évoqué, dans ses films comiques, des sujets polémiques et cherchait à aller à l'encontre des discours dominants et du puritanisme anglo-saxons : l'adultère et ses tentations (Sept Ans de réflexion,Avanti!), le travestissement (Uniformes et Jupons courts,Certains l'aiment chaud,Un, deux, trois), l'amour à trois et la prédation masculine (Sabrina,Ariane), la prostitution et la fidélité (Embrasse-moi, idiot) dans lequel il pourfend leCode Hays, l'humiliation en entreprise (La Garçonnière) ou encore lemarché noir et la corruption des militaires américains dans l'Allemagne d'après 1945 (La Scandaleuse de Berlin). Derrière une tonalité légère, ses personnages sont souvent sombres, manipulateurs et cyniques.

Il soigne particulièrement la chute de ses films, et certaines sont devenues célèbres :« Personne n'est parfait »[16],« Tais-toi et donne »[17],« Embrasse-moi, idiot » dans le film du même nom.

Son talent ne se limite pas à la comédie, il excelle également dans lefilm noir[18] ou encore dans le film à costume[19].

Même si une partie de la critique le jugeait meilleur scénariste que metteur en scène[20] et voyait en ses réalisations l'antithèse des audaces visuelles ou narratives et des prouesses techniques d'unAlfred Hitchcock et d'unOrson Welles[10], il semble que certains de ses films commeAssurance sur la mort etBoulevard du crépuscule (Sunset Boulevard) le réhabilitent aujourd'hui comme un créateur d'images hors pair[21].

Le succès de ses films auprès d’un large public lui a permis de rester l’un des rares cinéastes véritablement indépendants à Hollywood où il se plaisait à apporter sa touche européenne, affirmant :

« Il y a une phrase deRenoir sur la différence entre les réalisateurs européens et les réalisateurs américains, par exemple entreLubitsch,Wyler,Siodmak,Zinnemann,Sirk et moi d'un côté, etFord ouHawks de l'autre : en Amérique, tout marche comme sur des rails, alors que les films européens comportent toujours de charmants détours inattendus[22]. »

Filmographie

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Comme réalisateur

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Comme scénariste

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Comme producteur

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Deuxième assistant-réalisateur

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Récompenses et distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Notes et références

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  1. a etb« Mort de Billy Wilder, réalisateur américain »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  2. « BFI | Sight & Sound | Top Ten Poll 2002 - The Directors' Top Ten Directors », surold.bfi.org.uk(consulté le)
  3. abcdefghijklm etnMichel Ciment, « Entretien avec Billy Wilder »,Positif,no 269,‎,p. 15-28.
  4. (en) Gene D. Phillips,Some Like It Wilder: The Life and Controversial Films of Billy Wilder,University Press of Kentucky,(lire en ligne),p. 2.
  5. a etbBiographie de Billy Wilder surCommeaucinéma.com.
  6. (en) Glenn Hopp,Billy Wilder : The Cinema of Wit 1906-2002,Taschen,(lire en ligne),p. 10.
  7. (en) Steven Bach,Marlen Dietrich : Live and legend, Minneapolis / Londres, University of Minnesota Press(ISBN 978-0-8166-7584-5,lire en ligne).
  8. Éric Neuhoff, « Billy Wilder, le poil à gratter de Hollywood »,Le Figaro, supplément Le Figaro et vous,‎ 26-27 mars 2022,p. 31(lire en ligne).
  9. « Billy Wilder (Biography) » (biographie), surl'Internet Movie Database.
  10. abc etdJeanTulard,Dictionnaire du cinéma : les réalisateurs, Paris,R. Laffont,coll. « Bouquins »,, 944 p., Nouv. éd. rev. et actualisée(ISBN 978-2-221-08189-1,OCLC 767535899),p. 919.
  11. (en) Glenn Hopp,Billy Wilder : The Cinema of Wit 1906-2002, Taschen,(ISBN 9783822815953,lire en ligne),p. 58.
  12. « Death Mills (Billy Wilder, 1945) », surcinematheque.fr(consulté le).
  13. « Billy Wilder » (fiche bio), surAllociné.
  14. « Billy Wilder - coffret DVD », surcritikat.com(consulté le).
  15. Mathieu Macheret,article « Billy Wilder »,Cinémathèque française à l'occasion de la rétrospective Billy Wilder du 3 janvier au 8 février 2019.
  16. « Nobody's perfect » dansCertains l'aiment chaud.
  17. DansLa Garçonnière.
  18. Il suscite entre autres l'admiration d'Alfred Hitchcock qui déclare :

    « DepuisDouble Indemnity, les deux mots les plus importants à Hollywood sont Billy Wilder. »

  19. Cf.La Vie privée de Sherlock Holmes.
  20. « Billy Wilder », surcinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr(consulté le).
  21. « Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard) », surcritikat.com(consulté le).
  22. John Constantine, « Critique du filmAvanti! », surDVD Classik,(consulté le).
  23. Le film fut tourné enCalifornie et près deNew York, mais aussi en France, à l’aérodrome de Guyancourt, au lieu du Bourget en mai 1927.
  24. « aeromovies.fr ».

Voir aussi

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Bibliographie

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En anglais

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  • Charlotte Chandler,Nobody's Perfect. Billy Wilder. A Personal Biography, New York, Schuster & Schuster, 2002
  • Daniel Hermsdorf,Billy Wilder. Filme - Motive - Kontroverses, Bochum, Paragon-Verlag, 2006
  • Glenn Hopp et Paul Duncan,Billy Wilder, Cologne / New York,Taschen, 2003
  • Joseph McBride,Billy Wilder. Dancing of the Edge,Columbia University Press, 2021
  • Ed Sikov,On Sunset Boulevard. The Life and Times of Billy Wilder, New York, Hyperion, 1999
  • Maurice Zolotow,Billy Wilder in Hollywood, Pompton Plains, Limelight Editions, 2004

En français

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Fiction

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Documentaire

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  • Clara et Julia Kuperberg,Billy Wilder, la perfection hollywoodienne,Arte, 2023.

Liens externes

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