L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF detype 1[Note 4] :
lesterrils 84 et 205 d'Hénin-Beaumont. Ce site, situé au cœur du bassin minier, est situé au carrefour des communes de Billy-Montigny,Rouvroy et Hénin-Beaumont. Il est constitué de deux terrils (84 et 205) reliés par un fossé alimenté par les eaux de ruissellement[14] ;
leterril 104 - 10 sud deCourrières. Ce terril, de taille réduite, est constitué deschistes rouges et noirs[15].
Au, Billy-Montigny est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant67 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 6],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7],[18]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (97,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (84,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), mines, décharges et chantiers (4,6 %),terres arables (2,5 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
En 2021, le nombre total delogements dans la commune était de 3 707, alors qu'il était de 3 622 en 2015 et de 3 526 en 2010[Insee 1], soit une progression du nombre total de logements de 5,1 % depuis 2010.
Parmi ces 3 707 logements, 89,8 % étaient desrésidences principales, (soit 3 328 logements), 0,7 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 74,1 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 25,3 % desappartements[Insee 2].
Sur les 3 328 résidences principales, 42,1 % sont occupées par des propriétaires, 56,2 % par des locataires et 1,7 % par des personnes logées gratuitement[Insee 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Billy-Montigny en 2021 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) par rapport au département (6,5 %) et à la France entière (9,7 %) ainsi que d'une proportion de logements vacants (9,5 %) supérieure à celle du département (7,3 %) et de la France entière (8,1 %).
La ville de Billy-Montigny est desservie par l'ancienneroute nationale 43 qui relieDouai,Hénin-Beaumont,Lens etBéthune[22], qui maintenant est déclassée en route communale, à cause du parallélisme avec l'autoroute A21. Dans la commune, une intersection relie la nationale 43 à la route départementale 46 qui relieCourrières àRouvroy. Grâce à cette route départementale, la ville est rapidement reliée à l'A21 par la sortie 15. Elle permet de rejoindre les autoroutesA26 etA1.
Lagare de Billy-Montigny a été construite en1859 en même temps que laligne Lens - Ostricourt. La gare était l’embranchement entre les chemins de fer des mines. Ainsi laCompagnie des chemins de fer du Nord transférait la marchandise sur leurs trains car tous les trains provenant des mines y amenaient leur production. Elle fut également la gare la plus importante de la régionNord-Pas-de-Calais par le tonnage des marchandises transportées. Malgré les deux guerres, la gare ne fut jamais détruite et garde depuis un siècle et demi les mêmes caractéristiques[23].
De nos jours, la gare est desservie par laSNCF grâce auxTER Nord-Pas-de-Calais. Sur 25 lignes classiques, deux passent par la gare de Billy-Montigny, ce sont les lignes 13 et 21. Elles relient respectivementLens àLille à une fréquence de 27 trains par jour et Lens àDouai-Valenciennes à une fréquence de 23 trains par jour[24],[25]. La gare de Billy-Montigny est juste un point d'arrêt, car lagare de Lens se situe à quelques kilomètres et récupère la majorité des voyageurs.
Billy-Montigny est desservie, comme 114 communes du département, par lesbus urbain et interurbain Tadao. Deux lignes commerciales traversent la ville. En l'occurrence la ligne buLLe, ligne principale du réseau avec 1,1 million de voyageurs pour 2007[26], qui relieLiévin via lagare de Lens à lazone commerciale de Noyelles-Godault en traversant par la RN43, et la ligne 18, qui relie les mêmes endroits mais en passant par les rues du centre de Billy-Montigny[27].
Le nom de la localité est attesté sous les formesBilly en 1070,Bili en 1088,Billi en 1097,Billi en 1141-1142,Bylly en 1330,Billy-vers-Hénin en 1331,Billy-en-Escrebieu en 1517,Billy-en-Gohelle en 1753,Billy-Montigny auXVIIIe siècle[29],[30],Billy en 1793 puisBilly-Montigny[1].
Au temps gallo-romain, la ville s'appela Billiacum[31]. Vers l'an360, la ville ainsi que la plupart de l'Artois se font évangéliser par saint Martin, un ancien légionnaire et aux alentours de l'an500, Billiacum cesse d'être tributaire àRome[32].
La ville changea de nom pour Billy-en-Gohelle en 1720 puis Billy-les-Hénin en 1744[31]. Enfin en 1789, lorsque l'État français réunit l'Artois, leBoulonnais et leCalaisis pour former lePas-de-Calais, Billy-les-Hénin changea de nom pour devenir Billy-Montigny[31]. L'année suivante, Billy-Montigny devint une commune du canton de Lens[33].
Le[34], Jacques Mathieu et son équipe de mineurs découvrent une veine de charbon très faible àFresnes-sur-Escaut dans la propriété de Nicolas Désaubois.
Le gisement houiller était exploité dans ledépartement du Nord depuis plus d'un siècle ; mais des recherches enArtois étaient restées vaines, en raison d'un changement d'orientation des veines.
En 1841, la découverte de charbon àOignies lors du forage destiné à unpuits artésien fait comprendre que la veine de charbon se prolonge bien dans lePas-de-Calais, mais dans la direction du nord-ouest.
Des recherches furent alors entreprises de façon systématique, et en 1849, Charles Matthieu, transfuge de laCompagnie des mines d'Anzin, découvre du charbon àCourrières. La politique duSecond Empire est alors de limiter la taille des concessions, afin qu'elles soient en concurrence entre elles : l'exploitation de ce gisement houiller est donc réparti entre 10 sociétés, dont laCompagnie des mines de Courrières, créée en 1852[35].En 1880, la production de charbon des nouvelles compagnies du Pas-de-Calais dépasse celle des compagnies historiques du Nord.
Lafosseno 2 est exploitée à Billy-Montigny à partir de 1856[35]. La compagnie installe ses grands bureaux et ses ateliers centraux à Billy-Montigny, à proximité de cette fosse.
Le samedi, un « coup de poussière » d'une rare violence ravage en quelques secondes 110 kilomètres de galeries communes aux trois fosses et situées sur les territoires de Billy-Montigny (fosseno 2 dite Auguste Lavaurs),Méricourt (fosseno 3 dite Lavaleresse),Noyelles-sous-Lens etSallaumines (fosseno 4 - 11 dite Sainte-Barbe). Pris au piège, la plupart des ouvriers sont morts asphyxiés ou brûlés par les nuées ardentes de gaz toxiques. En fin de journée, seulement576 mineurs arrivent à s'échapper de la catastrophe. Sur les 1 099 tués, 114 habitaient les corons de Billy-Montigny[36].
La gestion de la crise par la compagnie minière est particulièrement mal vécue par les mineurs et par leurs familles. La compagnie est accusée d'avoir fait passer la sécurité des mineurs après la protection des infrastructures en particulier en prenant la décision de murer les galeries et d'inverser l'aérage pour extraire la fumée et étouffer l'incendie au lieu de faciliter le travail des sauveteurs en leur envoyant de l'air frais.La polémique enfle avec l'arrêt précoce des recherches, abandonnées dès le 14 mars. Or, le 30 mars, soit 20 jours après l'explosion, 13 mineurs ressortent de la fosseno 2 ayant réussi à retrouver le jour par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres.
La catastrophe a un retentissement important dans la population, et déclenche une grève des mineurs qui s'étend à tout le bassin houiller du Nord-Pas-de-Calais. Cette grève dure52 jours et connaît des affrontements violents[35]
À partir de 1910, la compagnie des mines fait massivement appel à l'immigration, de mineurswestphaliens etpolonais, puis de travailleurskabyles ; plusieurs centaines d'entre eux s'installent à Billy-Montigny[37]. Perçus comme des briseurs de grève et acceptant des salaires peu élevés, ils rencontrent l'hostilité de la population[38].
La fosseno 2 cesse d'extraire en 1938. Le chevalement est démonté pour être remonté sur le puitsno 17 de lafosseno 9 - 17 à Harnes. Il ne reste rien de cette fosse en 2011, à l'exception de l'avenue qui porte son nom et de la plaque matérialisant l'emplacement du puits dans la Zone Eurobilly. La fosse 10, quant à elle, fermera en 1953, les chevalements seront abattus en 1956. Entre les années 1960 et 1990, l'imposant terril conique de la Fosse 10 est exploité, il ne reste que son assise actuellement. Il subsiste en revanche quelques bâtiments aux ateliers centraux (Eurobilly), en grande partie abandonnés, les Grands Bureaux des Mines de Courrières et quelques bâtiments à lafosseno 10 - 20. Les cités minières sont également conservées, principalement la cité 10, qui est inscrite sur la liste dupatrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2012.
Pendant toute laPremière Guerre mondiale, Billy-Montigny est très proche de la ligne de front, et subit les conséquences des combats et mouvements de troupe. En 1917, après labataille de Vimy, les fosses des mines de Courrières sont détruites et les galeries inondées par l'armée allemande[35].
Au lendemain de la guerre, la ville doit compter avec la présence de travailleurs chinois (Travailleurs chinois pendant la Première guerre mondiale en France) lesquels, vivant dans des conditions difficiles, lors des premiers mois de 1919, détruisent les maisons abîmées par le conflit, voire intactes, pour en récupérer le bois (portes, fenêtres, planchers) pour se chauffer, ou commettent des larcins, ce qui exaspère la population longtemps sans résultat[39].
La ville reçoit au lendemain de la Première Guerre mondiale lacroix de guerre 1914-1918, récompensant l’attitude résistante de la population pendant l’occupation allemande[40],[41]. Lareconstruction sera cependant assez rapide malgré l'ampleur des dégâts : elle est achevée en 1925, et la compagnie des mines de Courrières devient à cette date la première compagnie minière française[35].
Tout comme le reste dubassin minier, Billy-Montigny est occupée par l'Allemagne nazie. Elle fait partie de la zone d'administration militaire allemande.
Comme l'ensemble du bassin minier, la commune est fortement impliquée dans les grèves de 1947 etcelle de 1948. Et même doublement, puisque c'est à Billy-Montigny que les organisations d'obédiencecommuniste organisent, les 21-22 mai 1949, un congrès pour l'amnistie desmineurs condamnés oulicenciés pour fait de grève lors de lagrève d'octobre-novembre 1948[44].
Si la commune favorise lePCF au niveau municipal, elle constitue une terre d'extrême droite au niveau national.
Lors du premier tour des élections législatives de 2024, la ville vote à 59,41 % pourBruno Clavet, duRassemblement national (un score de 7 points supérieur à celui que le député obtient dans toute latroisième circonscription du Pas-de-Calais). Aux élections européennes de 2024, la commune hisse la liste du RN à la première place, avec 58,18 % des suffrages, très largement devant toutes les autres listes, dont aucune ne dépasse les 9 %. En 2022,Marine Le Pen y obtient 51,27 % au premier tour de l'élection présidentielle, et 72,01 % au second tour (un score nettement supérieur à la moyenne nationale). En 2017, la même candidate obtenait 45,96 % au premier tour de la présidentielle, et 66,42 % au second.
En 2002, la commune placeJean-Marie Le Pen en tête des suffrages du premier tour de l'élection présidentielle, avec 23,02 % des voix, mais favoriseJacques Chirac au second, qui récolte 74,64% des suffrages exprimés contre le candidatfrontiste. En 2007, la commune relègueJean-Marie Le Pen à la quatrième place du premier tour de l'élection présidentielle, et placeNicolas Sarkozy en première position avec 33,63% des voix. Au second tour, la commune favorise le candidat de l'UMP, avec 63,35 % des voix, contreSégolène Royal (36,65 % des voix). Cinq ans plus tard, la commune retire son soutien àNicolas Sarkozy : le président de la République n'y récolte alors plus que 38,76 % des votes, contre 61,24 % àFrançois Hollande. Au premier tour du scrutin, la commune avait placéMarine Le Pen en tête des suffrages, avec 32,79 %, devantFrançois Hollande (24,28 %), Jean-Luc Mélenchon (19,02 %) et Nicolas Sarkozy (15,37 %)[45].
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de lazone B.
Elle administre uneécole maternelle (Louise-Michel), uneécole élémentaire (Robert-Doisneau) et deuxécoles primaires (Suzanne-Lanoy et Voltaire). L'école Romain Roland, qui ne gérait déjà plus que les deux dernières années de cours élémentaire, est fermée depuis le milieu des années 2010.Le département gère le collège David-Marcelle. La région n'y gère pas de lycée. Les plus proches sont sur la commune voisine d'Hénin-Beaumont et àLens[56].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].
En 2022, la commune comptait 8 027 habitants[Note 9], en évolution de −1,7 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 42,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 876 hommes pour 4 291 femmes, soit un taux de 52,54 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[63]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,5
3,5
75-89 ans
8,7
11,8
60-74 ans
13,2
18,3
45-59 ans
17,9
21,2
30-44 ans
19,0
20,5
15-29 ans
18,8
24,1
0-14 ans
21,0
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[64]
Le 19 juin 1927, le stade de lacompagnie des mines de Courrières est inauguré. Il est renommé en hommage à Paul Guerre, en 1931[68]. Une salle de sport y est construite à proximité en 1956, est rénovée en 1988 et cette même année prend le nom de salle Paul-Éluard. En 1980, la halle Juliot-Curie ouvre ses portes[68]. Après l'incendie du 22 mai 2005 de la salle de sport du collège David-Marcelle[69], une nouvelle salle de sport a été construite dès 2007. Inauguré en 2008, le complexe sportif porte le nom d'Otello Troni, ancien maire de la commune[68]. En novembre 2024, la piscine Louis Aragon située rue Jean Lurcat ferme, remplacée par le Centre Aquatique Louis Aragon[70], construit sur le site de l'ancienne école élémentaire Romain Roland.
Le quotidien régionalLa Voix du Nord publie une édition locale pour la communaupole de Lens-Liévin.
Les programmes de la radioRBM 99.6, radio associative, sont émis depuis Billy-Montigny[71]. Les habitants de Billy-Montigny reçoivent également, outre certaines stations de radio nationales, les programmes deNostalgie Lens et de Chérie FM « Haut de France »[72]. Elle reçoit également des radios régionales comme Fréquence Horizon,Metropolys,Contact etMona FM.
La ville est couverte par les programmes deFrance 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de laTNT. Elle reçoit également la chaîne régionaleWéo.
En 2021, la commune compte 3 147 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 7 467 personnes[Insee 6].
Lerevenu fiscal médian par ménage, letaux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :
le taux de pauvreté des ménages de la commune est de30 %, de18,4 % au niveau du département et de14,9 % au niveau de la métropole[Insee 9],[Insee 10],[Insee 11] ;
la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de32 %, de44,1 % au niveau du département et de53,4 % au niveau de la métropole[Insee 6],[Insee 7],[Insee 8].
En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 151 personnes, parmi lesquelles on compte 67,3 % d'actifs (54,7 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 32,7 % d'inactifs[Note 11],[Insee 12]. En 2021, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département et supérieur à celui de la France métropolitaine.
Sur ces 2 837 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 359 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[Insee 17]. Pour se rendre au travail, 82,3 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 8,3 % lestransports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues motorisé, à vélo ou à pied et 1,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 18].
350 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2022 à Billy-Montigny[Note 12],[Insee 19],[Insee 20].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
350
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
16
4,6 %
(5,3 %)
Construction
41
11,7 %
(11,7 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
115
32,9 %
(22,5 %)
Information et communication
6
1,7 %
(3,6 %)
Activités financières et d'assurance
13
3,7 %
(5,3 %)
Activités immobilières
8
2,3 %
(5,7 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
37
10,6 %
(20,2 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
66
18,9 %
(15,8 %)
Autres activités de services
48
13,7 %
(9,9 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,9 % du nombre total d'établissements de la commune (115 sur les 350 entreprises implantées à Billy-Montigny), contre 22,5 % au niveau départemental, et le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien avec 10,6 % du nombre total d'établissements de la commune est inférieur à celui du département (20,2 %)[Insee 20].
Le parcours des rescapés : à l'occasion du centième anniversaire de la catastrophe de 1906, lacommunaupole de Lens-Liévin a aménagé un « parcours des rescapés » entre lanécropole deMéricourt, lieu qui abrite dans unefosse commune les corps de 272 mineurs non identifiés, et l'emplacement de l'ancienne fosse de 2 de Billy-Montigny où 13 survivants ont rejoint le jour, 17 jours après l'arrêt des recherches. Cet aménagement d'un kilomètre de long comprend 21 bornes métalliques sur lesquelles sont relatés le quotidien et les événements qui suivirent en surface et la survie des rescapés en sous face. La création de cet aménagement a été conçu par Territoires, Sites et Cités-paysagistes, Vrignaud Nicolas & Louazon Jean-Marc - scénographes.
Lafosseno 10 - 20 : depuis sa fermeture en 1954, la fosse a conservé un grand nombre de bâtiments. La salle des machines, le poste électrique, la salle des bains-douches des mineurs, la baraque à outils, l'atelier, le magasin et les bureaux sont encore visibles.
D'or à l'arbre sinople senestré d'un lion de sable, armé et lampassé de gueules rampant contre le fût ; à la bordure d'argent chargée de huit mouchetures d'hermine de sable[75].
Projet:Communes de France, dont le but est de permettre d'avoir un ensemble d'articles homogènes et possédant les informations minimales pour chaque commune de France.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai,Hénin-Beaumont,Lens,Liévin) et63 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Auguste de Loisne,Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris,, 499 p.(lire en ligne surGallica),p. 52.
↑« Billy-Montigny : ça ne passe pas au premier tour pour un Bruno Troni « confiant » : En 2008, à Billy-Montigny, il y avait trois listes et Bruno Troni avait été élu au premier tour. Mais cette fois, le Front National s’est invité dans le scrutin. « C’était forcément plus compliqué », commente le maire communiste sortant. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Billy-Montigny : victoire de Bruno Troni mais le FN pourrait déposer un recours : Drôle d’alliance d’entre deux tours à Billy-Montigny. Une entente entre le maire sortant PC et le candidat UMP qui perd son étiquette en rejoignant la liste de son adversaire. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Julien Chabrout, « Billy-Montigny : Bruno Troni intronisé maire par le conseil, le FN chahuté »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).