Profitant ces dernières décennies du développement de l'agglomération bastiaise, elle fait office de banlieue et constitue aujourd'hui la cinquième commune la plus peuplée de l'île.
Biguglia est située sur la façade orientale de laCorse, à près de 5 km au sud de l'agglomérationbastiaise dont elle fait aujourd'hui partie. Elle se trouve dans le pays du « deçà des Monts », la partie septentrionale et orientale de l'île dite « Corse schisteuse ».
le secteur oriental, une terre de culture composée d'une partie de la richeplaine de la Marana, une zone de terrains sédimentaires duQuaternaire, séparée de lamer Tyrrhénienne par l'étang de Biguglia et le cordon lagunaire ;
le secteur central dit « collinaire », entre les deux précédents où s'est développée une forte urbanisation.
Outre la ligne de crête précitée, les autres limites de la commune sont les suivantes :
à l'est, c'est la façade maritime de la commune qui va deTumbulu biancu jusqu'au nord du lotissementU Stagnu (Borgu) ;
au sud, les limites partent du lotissementU Stagnu en droite ligne à l'ouest par-dessus l'étang et la presqu'île de San Damiano, au sud de l'émissaire du ruisseau Pietre Turchini, puis vont vers le pont de Pietre Turchine àCampo Vallone, coupant laT 11 ex-RN 193, le ruisseau de Figaretto au sud d'Ortale, remontent vers le nord avec le ruisseau de Tendigliola affluent duBevinco, une infime partie de ce dernier, le ruisseau de Sant' Andrea, le Monte Alzitano sous lequel le ruisseau prend sa source, et terminent la boucle au rocher de Pastricciola.
La rivièreBevinco (en corseBivincu), principal cours d'eau de la commune qui la traverse dès la sortie dudéfilé du Lancone, a son émissaire dans l'étang de Biguglia. Au cours de cette traversée, le Bevinco reçoit les eaux de deux affluents : le ruisseau de Petrelle[1] et le ruisseau de Ficabruna. Le ruisseau de Guadone[2] qui nait sur la commune d'Oletta, grossi par le ruisseau de Bonmartino[3], se jette directement dans l'étang.
Compte tenu de la sécheresse en période estivale et des vents parfois violents, la végétation est soumise à de grands risques d'incendies.Le manteau végétal est différent en fonction du terrain. En raison de sa configuration ou par rapport à l'ex-RN 193, toutes deux orientées dans un axe nord-sud, le territoire communal peut être découpé en cinq zones verticales ci-dessous, de la plus haute à la plus basse :
zone dominant le village jusqu'à la ligne de crête, habillée de pelouses sommitales et de maquis ;
zone urbanisée jusqu'à la route T 11 comportant quelques bosquets composés majoritairement de chênes verts et de chênes lièges, alternant avec un maquis épais, parfois impénétrable ;
zone de plaine entre la route T 11 et l'étang de Biguglia, ne comportant que des terrains agricoles exploités ;
zone lagunaire protégée, avec des roselières en bordure d'étang ;
zone littorale partiellement urbanisée, couverte d'un maquis bas avec pins maritimes et chênes lièges.
Le territoire de la commune est traversé dans la plaine par laT 11 en 2 × 2 voies, ex RN 193 reliantBastia au nord àAjaccio au sud. ÀCasatorra, pour supprimer un « point noir » du trafic routier au sud de l'agglomération bastiaise, un mini-tunnel a été ouvert à la circulation pour supprimer un carrefour, dans la nuit du 14 au. L'accès au village se fait principalement depuis des routes partant des ronds-points de Ceppe et de Casatorra.La zone industrielle qui se situe à Tragone, au sud de la commune et les diverses zones d'activités artisanales et commerciales sont situées de part et d'autre de la route T 11.
Le village de Biguglia est desservie par laligne de Bastia à Ajaccio desCFC. Il est doté d'unegare en bordure de laRN 193, 2x2 voies au sud de la commune. Il est aussi desservie par le service suburbain : Bastia -Casamozza qui comporte 20 stations intermédiaires sur une vingtaine de kilomètres. Trois de ces arrêts sont situés sur la commune :Casatorra,Ceppe etTragone.
Routier de voyageurs
Une ligne de transports publics de voyageurs par autocars relie Biguglia àBastia viaFuriani. Durant la période estivale, une navette est mise en place reliant Biguglia aux plages de la Marana.
Au, Biguglia est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[5].Elle appartient à l'unité urbaine de Bastia[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[6],[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[7]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
La commune, bordée par lamer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (30,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (35,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (26 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), eaux maritimes (15,4 %), zones urbanisées (12,3 %), prairies (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %), zones humides côtières (4,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Vue sur le sud de l'agglomération bastiaise depuis la Piazza di l'Olmu.
Le village fut une résidence épiscopale, ensuite une résidence des gouverneurs génois, puis le chef-lieu de la Corse aragonaise sousVincentello d'Istria auMoyen Âge, Biguglia fut un village construit dès les premiers temps sur un éperon rocheux, « en balcon » au-dessus de la plaine, pour voir venir l'envahisseur, mais aussi pour s'éloigner de la zone humide littorale et le paludisme qu'il engendrait à l'époque. Ses vieilles maisons à hautes façades, construites en étages, sont encore couvertes delauzes. Leur accès se fait par des escaliers en pierres. S'y trouvent de remarquables fontaines. La morphologie du site et le schéma « en éventail » du bourg au pied du château a été imposé par le relief.
Le hameau d'Ortale se trouve à l'extrême sud de la commune. Il possède une petite chapelle Santa Catarina. Il est desservi par la route D 82 qui relie laplaine de la Marana au Nebbio via lecol San Stefano. Ortale est situé au-dessus d'une vaste zone d'activité, regroupant autour du giratoire dit du « Numéro Quatre » sur la 2×2 voiesBastia -Vescovato, la zone industrielle de Tragone, la zone industrielle de Puerettone et celle des Chênes, les deux dernières sont sur la commune deBorgo.
Quelques détails sur les commencements de Biguglia sont fournis parGiovanni della Grossa[14]. Dans sa chronique, il a écrit :« Mariana, leNebbio et une partie de la pieve d'Orto, après avoir repris le régime populaire, se firent une guerre fort vive, et une cause futile fit encore naître des inimitiés entre la pieve deRosolo[Note 4], celle de Nebbio et une partie de la pieve d'Orto. Ces inimitiés s'envenimèrent tellement dans tous ces pays que le sang coula et qu'il périt, tant d'une part que de l'autre, plus de cent hommes. Les gens du Nebbio vivaient ainsi en état de guerre avec ceux d'Orto et de Mariana ; ils avaient pour chef Orlando de Pietra all'arretta, homme d'un courage indomptable. Les hommes d'Orto et de Mariana avaient à leur tête Giovanni de Bagnaja, qui ne le cédait à son adversaire ni en noblesse ni en valeur. Bagnaja se trouvait au-dessous de l'endroit où est aujourd'hui la route deBorgo, village qui à ce moment n'existait pas encore. » Ce Giovanni, afin d'opposer à Orlando une barrière solide, fit construire un château à Biguglia, où un village commença dès lors à se former. [...] « Le territoire compris entre Lavasina et la montée de Canavaggia reconnaissait l'autorité de Giovanni, auquel les habitants donnèrent spontanément le titre de seigneur, dans une assemblée générale qu'ils tinrent à Ficareto ; aussi ce territoire s'appela-t-il encore longtemps après terra Bagnaninca -Abbé Letteron ».
« Biguglia est l'une des plus importantes forteresses du nord de l'île auxXIIIe-XIVe siècle. C'est la seule que Luchetto Doria[Note 5] assiège en 1289 et où il s'installe pour recevoir les serments de fidélité des seigneurs de la région. »
Le castello de Biguglia (42° 37′ 36″ N, 9° 25′ 06″ E) était à l'époque l'un des plus importants châteaux du fait de sa position stratégique et militaire optimale pour le contrôle de l'espace. Il commandait une petite marine.
Giovanni della Grossa ne dit pas en quelle année a été construit le château ou forteresse de Biguglia.
Le document le plus ancien où il est fait mention de Biguglia, date du. C'est un acte par lequel Alberto et d'autres seigneursBagnaninchi font allégeance à larépublique de Pise et lui font hommage de toutes les terres qu'ils possèdent.« Ils reconnaissent que leurs pères et leurs ancêtres ont toujours possédé, à titre de fief concédé par la commune de Pise, et au nom de ladite commune, le château de Biguglia et ses dépendances - Abbé Letteron ». Cette pièce permet de présumer que le château de Biguglia fut construit, au plus tard, au début duXIIIe siècle.
1289 - Le 13 août dans le château de Biguglia, Roberto,châtelain de Rostino jure fidélité à Luchetto Doria. Deux jours après il rompt le pacte de fidélité ce qui conduit à l'incendie du castrum de Rostino.
1358 -Sambucucciu d'Alandu et Francesco d'Évisa dirigent une révolte populaire et chassent de leurs fiefs les seigneurs. La forteresse de Biguglia est utilisée comme siège de justice. Tous leurs châteaux sont démolis, excepté six[Note 6].
Vers 1362 lesGénois commencèrent à s'intéresser à la possession de Biguglia. La forteresse abrita la première résidence des gouverneurs génois de l'île : le gouverneur Tiridano della Torre s'y établit. Biguglia fut pendant près de deux décennies la résidence des gouverneurs génois avant son transfert dans la fondation voisine deBastia vers 1380. À partir de cette époque les divers seigneurs ou gouverneurs qui voulurent soumettre la Corse à leur autorité, regardèrent comme indispensable la conquête de cette place.
1372 - Après la prise de Biguglia par les Corses révoltés conduits parArrigo della Rocca qui s'y fait proclamer comte de Corse, lesGénois se retirèrent au nord où ils construisirent un château fort (bastiglia) qui devintBastia.
1378, lesmaonesi acquièrent l'île en fief. Ils s'engagent à reprendre possession des châteaux qui ne sont plus occupés par les Génois et à dépenser 40 000 lires en trois ans pour leur restauration. C'est probablement dans le réaménagement de la place forte de Biguglia, la construction de la tour de plan rectangulaire[4] .
1380 - Alberto De Bagnaia et des citoyens de Biguglia construisent un hôpital et unedomus près du chemin qui relie le castrum et l'étang et l'offrent à l'abbaye de la Gorgone[4].
1413 - Un litige oppose lacommunitate etuniversitate deBelgodere de la pieve d'Orto et le monastère de la Gorgone pour la possession de l'île de l'étang de Biguglia[4].
1442 ou 1443 - Les habitants ducastrum de Biguglia obtiennent de l'évêque de Mariana un grand nombre de franchises de ses droits féodaux.
Vincentello d'Istria, proclamé comte de Corse à Biguglia, vice-roi de Corse et chevalier de la couronne d'Aragon, en fit le chef-lieu de la Corse, alors placée par le pape sous l'autorité duRoi d'Aragon. Au mois de janvier 1434[Note 7], c'est-à-dire l'année même où il fut décapité, il aurait fait avec les habitants de Biguglia une convention sans doute faut-il lire en 1432 ou 1433.
Simoneda Mare et ses alliés (l'évêque d'Aléria et tous les Caporaux du « deçà des monts ») rejoignent Biguglia. Les habitants lui livrèrent le bourg et quelques jours après il prit possession du château, moyennant cinq cents écus.
1444 - Le papeEugène IV envoie Monaldo de Terni en qualité de commissaire, avec environ soixante soldats, pour prendre possession de la Corse au nom de l'Église et chasser les Génois. Une convention est conclue, pendant le siège même de Biguglia mené par Monaldo, entre le commissaire papal et les habitants de la place. Les deux parties s'engagent à respecter les stipulations dès que la place se sera rendue, raconte Giovanni della Grossa.
Les Génois vendirent à Eugène IV, pour trois cents écus, la ville de Bastia qu'ils tenaient encore.« Le Pape envoya alors en Corse des troupes commandées par Bonaldo Paradisi. Ce général débarqua dans le port deSanta Severa avec quatorze mille hommes. Les Cap-Corsins allèrent à sa rencontre et lui jurèrent fidélité. II reçut ensuite la soumission de Biguglia. » - Abbé Letteron ».
1445, Giacomo de Gaete, évêque dePotenza, est nommé Commissaire en remplacement de Monaldo vaincu sous les murs deCalvi par les fils de Renuccio. Le 25 juillet, aussitôt après son arrivée en Corse, il confirma les franchises de Biguglia.
1448 - Le papeNicolas V, de nationalité génoise, nomma Lodovico de Campofregoso gouverneur et seigneur de la Corse, et donna des ordres pour que toutes les forteresses que leroi d'Aragon occupait lui fussent remises.
1463 - Tommasino de Campofregoso possédait plusieurs places fortes, entre autres celle de Biguglia, que la famine avait contrainte de se rendre après quatre mois de siège. Le 13 mars, il faisait avec les habitants de Biguglia une convention.
De 1464 à 1479 - La Corse a été soumise auduc de Milan pendant quinze ans.
1483 - L'île repasse sous le gouvernement de Saint Georges. En vainGiovan Paolo di Leca et Rinuccio de Leca (père deRaffè di Leca) voulurent prolonger la lutte contre l'Office, le gouverneur Ambroggio di Nero, qui poussait l'énergie jusqu'à la cruauté, brisait en 1489 toute résistance. Une foule de châteaux furent alors détruits, entre autres celui de Biguglia.
De nos jours subsistent des ruines du castello de Biguglia : des remparts avec trous de boulins et deux tours de dimensions différentes, une tour rectangulaire et une tour circulaire de 2,7 m de diamètre, deux citernes d'une capacité supérieure à 50 m3 occupant une, le rez-de-chaussée de la tour, l'autre aménagée dans une cavité rocheuse sous le donjon, et surmontées d'une voûte[4].
Orto était une pieve qui comptait environ 1 700 habitants vers 1520. Elle avait pour lieux habités :Biguglia, Foriani, la Corbaia, Soverta, Belgoder, la Vetrice, la Bastia.
Vers la fin du même siècle, l'historien Filippini écrivait que les religieux avaient à peu près abandonné le couvent fondé par Vincentello d'Istria.
La statue de Vincentello d'Istria a été inaugurée le 20 novembre 2009 au rond-point de Ceppe sur laRN 193. Elle a une hauteur de 3,20 mètres et a été réalisée par le sculpteurCesare Rabiti.
Vincentello d'Istria a donné son nom au groupe scolaire de Biguglia.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2022, la commune comptait 7 638 habitants[Note 8], en évolution de −3,86 % par rapport à 2016 (Haute-Corse : +5,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La cité médiévale de Biguglia comportait plusieurs édifices religieux. Beaucoup sont depuis longtemps ruinés, d'autres disparus comme l'ancienne chapelle San Damiano qui se trouvait sur la presqu'île éponyme dans l'étang de Biguglia. On retrouve dans une maison à l'extrémité de la presqu'île, des matériaux romans en réemploi, provenant de l'ancienne chapelle.
Cette chapelle ruinée se trouve au nord de la commune. Elle est légèrement en contrebas de l'église piévane Santa Maria construite à près de 1,2 km distanceorthodromique à l'O-NO sur la commune deFuriani.
En 1986, en collaboration avec la FAGEC (Fédération d'Associations et Groupements pour les Études Corses), laLégion a entrepris de redresser un pan de mur de la chapelle. Les travaux ont été arrêtés par manque de crédits. Les pierres rassemblées par les militaires à l'intérieur et à l'extérieur des murs attendent des jours meilleurs.
Dans un rapport portant sur l'intérêt présenté par cette carrière, il est écrit :
« Le marbre consiste en une roche serpentineuse d'un beau vert entremêlé de filons blancs la couleur du marbre est vraiment belle et sa dureté assez forte sans être excessive... »
— Doniol ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées 1865
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bastia comprend une ville-centre et six communes de banlieue.
↑Rosoli était une pieve d'environ 600 habitants vers 1520. Elle avait pour lieux habités :Valdecalle, la Fussaggia, Proneta, Rutali, Olmeta, Rozzoli, lo Torreno, lo Piovano, la Prelesca - A.-D. Monti inÉléments pour un dictionnaire des noms propres - ADECEC Cervioni".
↑En 1289, Luchetto Doria est envoyé dans l'île par larépublique de Gênes, accompagné d'une redoutable armée, avec le titre de vicaire général de la Commune. Il a pour mission de soumettre les seigneurs insulaires.
↑« La date que donne Banchero est évidemment fausse, parce que, comme on le verra tout à l'heure, plusieurs des signataires de cette Convention étaient déjà révoltés contre Vincentello en 1433 - Abbé Letteron ».
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.