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Bignan

47° 52′ 48″ nord, 2° 46′ 23″ ouest
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirBignan (homonymie).

Bignan
Bignan
L'allée couverte de Kergonfalz.
Blason de Bignan
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementMorbihan
ArrondissementPontivy
IntercommunalitéCentre Morbihan Communauté
Maire
Mandat
Chantal Bihoës
2020-2026
Code postal56500
Code commune56017
Démographie
GentiléBignanais
Population
municipale
2 750 hab.(2022en évolution de −1,33 % par rapport à 2016)
Densité60 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 52′ 48″ nord, 2° 46′ 23″ ouest
AltitudeMin. 53 m
Max. 181 
m
Superficie45,84 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Moréac
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Bignan
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Bignan
Géolocalisation sur la carte :Morbihan
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Bignan
Géolocalisation sur la carte :Bretagne (région administrative)
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Bignan
Liens
Site webhttp://www.pays-st-jean.com/bignan/
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Bignan[biɲɑ̃] est unecommune française, située dans ledépartement duMorbihan enrégionBretagne.

Lechâteau de Kerguéhennec, parfois surnommé le « Versailles breton », est l'un des lieux les plus visités sur la commune.

Géographie

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Situation

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Carte de Bignan et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes deBignan
MoréacSaint-AllouestreBuléon
Locminé
Moustoir-Ac
BignanGuéhenno
ColpoSaint-Jean-Brévelay


La commune est située dans lesLandes de Lanvaux. Bien que limitrophe de Locminé, la commune de Bignan était située dans lecanton de Saint-Jean-Brévelay et, depuis la réforme administrative de 2014, se trouve dans lecanton de Moréac.

Relief et hydrographie

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Vaste commune de forme presque rectangulaire (la longueur étant dans le sens est-ouest)? Bignan a un relief assez accidenté : les points les plus élevés dufinage communal, autour de 180 mètres d'altitude, se trouvent dans la partie sud-ouest de la commune (181 mètres entre Roscornec et Fondrenn, 179 mètres au nord de la Ville aux Vents) ; le point le plus bas (53 mètres) est dans l'angle sud-est du territoire communal, à laconfluence du ruisseau de Trébimoël avec laClaie. Le bourg est vers 120 mètres d'altitude. Unescarpement très marqué, regardant vers le sud, haut d'une soixantaine de mètres, va de Cohcastel à Kergunu et domine l'extrême sud du territoire communal, de part et d'autre du hameau de Bezo, dont l'altitude est d'à peine une centaine de mètres.

Carte duréseau hydrographique de Bignan.

Le cours d'eau principal de la commune est laClaie, un affluent derive droite de l'Oust et qui traverse la partie nord-est de la commune, alimentant l'étang de Kerguéhennec (un site de pêche[1]), puis sert pour partie de limite orientale de la commune, la séparant de celle deSaint-Jean-Brévelay. Plusieurs de ses affluents de rive droite concernent Bignan : le ruisseau de Kermeno, qui plus enaval porte le nom de ruisseau de Keriolas, sert de limite nord à la commune, la séparant de celle deSaint-Allouestre et le ruisseau de Trébimoël (qui porte le nom de ruisseau du Pont Ruyen dans sa partieamont) sert de limite sud à la commune, la séparant de celles deColpo et Saint-Jean-Brévelay. Un affluent du ruisseau de Trébimoël, le ruisseau de Kergeurh, sert de limite à la partie sud-ouest de la commune, la séparant de celle deMoustoir-Ac. Enfin leTarun (rivière affluente de l'Ével etsous-affluente duBlavet) et son affluent le ruisseau du Megouët servent de limite nord-ouest à la commune, séparant Bignan deLocminé.

  • L'étang de Kerguéhennec.
    L'étang de Kerguéhennec.
  • Les étangs de Kerguéhennec.
    Les étangs de Kerguéhennec.

Climat

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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie desclimats de la France qui compte alors huit grands types de climats enmétropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie parMétéo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour lesprécipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

Avec lechangement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par laDirection générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Lastation météorologique deMétéo-France installée sur la commune et mise en service en 1997 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records BIGNAN (56) -alt : 112 m47° 53′ 00″ N, 2° 43′ 42″ O
Statistiques établies sur la période 1997-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1997 au 04-01-2022
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)3,23,14,25,48,811,112,612,610,38,75,53,17,4
Température moyenne (°C)66,58,210,213,616,417,91815,812,68,8611,7
Température maximale moyenne (°C)8,89,812,31518,421,623,123,521,216,512,18,916
Record de froid (°C)
date du record
−8
07.01.09
−8,5
11.02.12
−8,3
01.03.05
−3,9
11.04.03
−1,4
02.05.21
1,8
01.06.06
5,4
29.07.15
4,4
31.08.03
1,5
29.09.07
−4,5
30.10.1997
−5,9
29.11.10
−7
29.12.05
−8,5
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
27.01.03
21,6
27.02.19
23,2
30.03.21
27,8
15.04.15
30,1
30.05.03
34,2
22.06.03
35,9
19.07.16
38,2
09.08.03
31,5
07.09.16
28,5
02.10.11
20,1
01.11.15
15,7
19.12.15
38,2
2003
Précipitations (mm)118,674,682,581,267,348,556,25858,6121,8120,3123,21 010,8
Source :« Fiche 56017003 »[PDF], surdonneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Transports

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Bignan est desservi principalement par la D 1, qui vient côté sud-est de Saint-Jean-Brévelay où elle débute (la D 778, ancienneRN 778, la relie àMeucon et audelà, via la D 767, ancienneRN 167, àVannes) ; la D1 se poursuit en direction du nord-ouest vers Locminé etGuémené-sur-Scorff. La D 11, qui vient aussi côté sud de Saint-Jean-Brévelay, traverse la partie orientale de la commune et se dirige côté nord en direction deRohan viaSaint-Allouestre.

Bignan n'a pas de desserte ferroviaire ; elle fut desservie par la gare desChemins de fer du Morbihan deLocminé pendant la période d'ouverture (1902-1947) de ce réseau ferroviaire. Lagare TGV la plus proche est celle deVannes.

Paysages et habitat

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Bignan présente un paysage agraire traditionnel debocage avec unhabitat dispersé en écarts formés de hameaux (appelés localement "villages") et fermes isolées. Commune éloignée des grands centres urbains, la commune a conservé son caractère rural, même si le bourg a beaucoup grossi depuis lesTrente Glorieuses avec la construction de lotissements principalement à l'est du bourg traditionnel, le reste de la commune échappant à larurbanisation sauf à proximité immédiate de Locminé où le centre commercial de Kerforho, situé en périphérie de l'agglomération de Locminé, se trouve sur le territoire communal de Bignan.

Le bois de Kermeno est le bois le plus étendu de la commune : il se trouve dans sa partie nord.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Bignan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupationPourcentageSuperficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu3,5 %160
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques0,2 %11
Extraction de matériaux0,6 %29
Terres arables hors périmètres d'irrigation44,2 %2035
Prairies et autres surfaces toujours en herbe19,6 %900
Systèmes culturaux et parcellaires complexes16,2 %745
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants2,1 %85
Forêts de feuillus8,3 %382
Forêts de conifères2,8 %127
Forêts mélangées2,6 %119
Source :Corine Land Cover[13]

Toponymie

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Carte de la limite linguistique entre les languesbretonne etgallèse en 1886 (parPaul Sébillot).

Les formes les plus anciennes de Bignan, qui soient connues, ne remontent pas au-delà duXVe siècle. On trouve, dans les archives desRohan, Bingnen en 1421, Buignen en 1428[14] et Bignen en 1461. Cette paroisse relevait en effet autrefois dudoyenné dePorhoët, fief des seigneurs de Rohan. La signification de ce toponyme est obscure. Plusieurs hypothèses existent[15] :

  • unBeg (soitBeg-Hent- soitBeg-nein : bout du chemin ou de Naizin) mais la nasalisation du breton semble s’y opposer ;
  • une origine similaire (« petiteBéthanie »)[16] auxBeignon etBignac despays Gallo et charentais ce qui lui donnerait une origine gallo-romaine ;
  • une origine bretonne via le termeBedun signifiant bouleau qui se ditbeg beu aujourd'hui, on trouve effectivement un lieu-dit, le Bézo, qui pourrait le confirmer (bézo = bouleaux) ;
  • une idée de hauteur basée sur les radicaux celtiques benn (Benian) et penn = hauteur (rapprochement avecpign : pignein (monter). Le bourg est en effet situé sur une hauteur.

Histoire

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Bignan. Grande-Rue.

Préhistoire

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On a trouvé à Bignan en 1906 des vestiges de l'époqueacheuléenne et des vestiges d'habitats de l'âge du fer[17].

Antiquité

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Selon François-Marie Cayot-Délandre, qui écrit en 1847, les restes d'uncamp romain (« un fossé de 750 mètres de longueur, bordé par un parapet haut de 4 mètres et large de 15 mètres, accompagné de douves profondes ») se trouve à proximité des villages du Petit-Clesio et de Kerviguenno et non loin du tracé de lavoie romaine qui allait deDarioritum (Vannes) àCorseul. Il écrit aussi que la tradition orale affirmait que ceretranchement aurait servi lors de conflits armés opposant au Moyen-Âge un seigneur de Kermeno auxmoines rouges qui avaient leur couvent à l'emplacement actuel du bourg de Bignan[18].

Moyen-Âge

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Bignan a probablement été une paroisse primitive qui aurait englobéSaint-Jean-Brévelay,Colpo et la moitié sud deGuéhenno[19].

Guillaume de Bignan aurait participé en 1252 à la fondation de l'Abbaye de Prières enBilliers. Les Templiers auraient eu plusieurs établissements sur le territoire de Bignan, dont la chapelle de la Trinité[20].

Bignan forma une petitevicomté possédée successivement par les familles de Trébimoel, de Molac, de la Chapelle, de Rosmadec et de Rohan-Chabot[20].

Selon unaveu de 1471, Bignan était, au sein de laVicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[21].

Temps modernes

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Quatrechapellenies (Saint-Pierre, Notre-Dame de Trébimoël et Saint-Blaise, Notre-Dame des Rochers [à Kerguéhennec] et Notre-Dame de Beaulieu) et sixfrairies (le Bourg, la Trinité, Sainte-Susanne, le Bézo, les Fontaines et Colpo) existaient à Bignan[20].

Carte de Cassini de la paroisse de Bignan (1789).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bignan en 1778 :

« Bignan ; vicomté ; à 5lieues au Nord deVannes, sonévêché, sasubdélégation et sonressort ; et à 17 lieues trois quarts deRennes. On y compte 2 500 communiants[Note 4]. Lacure est à l'Ordinaire. M. leduc de Rohan en estSeigneur. La rivière de Loc baigne ce territoire qui forme un pays plat si vous exceptez quelques vallons. On y voit des terres enlabeur fertiles en grains de toutes espèces, quelques prairies, des taillis et deslandes en quantité. Les maisons nobles sont Guéhennec, avechaute-justice, qui ressortit àPontivi ; et Trélaimoet, aussi haute-justice, qui ressortit au même siège[22]. »

Révolution française

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LerecteurPierre Nourry, qui a fait reconstruire l'église paroissiale, l'ancienne étant trop vétuste, à partir de 1787 (les travaux furent interrompus par la Révolution, mais reprirent ensuite), est élumaire de Bignan en 1790 ; maisprêtre réfractaire, il doit s'exiler en Espagne pendant laTerreur, tout en restant en contact par lettres avec ses paroissiens qu'il retrouve un temps après leConcordat, avant d'être nommé prêtre de lacathédrale de Vannes[23].

Bignan se soulève pour la première fois en 1793 au passage d'un détachement de Lorient qui se rendait à Baud[24].

Bignan fut un centre très actif dechouannerie à partir de 1794 par l'action dePierre Guillemot, dit « le roi de Bignan », lieutenant deGeorges Cadoudal[25],[26]. Sa première action d'éclat date du un détachement de 80 soldats républicains escortait l'abbé Leclerc,vicaire àSaint-Jean-Brévelay,prêtre réfractaire, qu'ils conduisaient devant le tribunal. À la hauteur du Bois de Collédo (enGuéhenno) 30 hommes que Pierre Guillemot commandait, tendirent une embuscade et délivrèrent le prêtre[27].

Article détaillé :Pierre Guillemot.

Le 12 brumaire an III () l'agent national deJosselin écrit auComité de salut public que « les municipalités deCruguel,Plumelec,Saint-Jean, Bignan,Buléon,Radenac,Pleugriffet,Réguiny etCredin ne peuvent plus faire exécuter les lois, ni ordonner les réquisitions des grains, fourrage et charrons. Les brigands|chouans] rôdent dans ces communes et les en empêchent. Ils menacent tous les individus qui désireraient y obtempérer de les assassiner eux et leurs familles et d'incendie leur domicile »[28].

En 1795 les bandes armées deGeorges Cadoudal,Lemercier et Pierre Guillemot refusent de reconnaître les chefs qui leur sont envoyés, au nom des princes, parJoseph de Puisaye et leConseil royal du Morbihan. Elles sommentBoulanvilliers de se rallier à leurs chefs. Dans toute la région de Bignan les hommes de 15 à 50 ans rejoignent les insurgés et les femmes confectionnent leurs vêtements[24].

Lechâteau de Kerguéhennec, parfois surnommé le « Versailles breton », servit d'entrepôt auxchouans pour soustraire les récoltes à la loi de réquisition des grains appliquée par l'administration républicaine[29],[30].

Entre 1789 et 1803, unefraternité laïque dominicaine, le "Tiers-Ordre de Saint-Dominique" dudiocèse de Vannes, recrutait de nombreux membres dans la région, principalement àGrand-Champ (24 membres cités), Bignan (15 membres) etMoustoir-Ac (13 membres)[31].

En 1800, Pierre Guillemot fait fusiller 36 soldats républicains surpris alors qu'ils convoyaient des grains[24].

LeXIXe siècle

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Bonaparte, alorsPremier Consul, demande le 15 prairial an XI ( à son ministre de la justiceRégnier de demander des renseignements sur les maires et curés de Bignan et des communes voisines, « ainsi que sur la situation de l'esprit public de ces communes et ceux des habitants qui pourraient être soupçonnés » de correspondre avecGeorges Cadoudal[32].

Jules Simon décrit Bignan vers 1830 : « On fait un assez grand commerce dechanvre et debestiaux, de sorte qu'il y a là une demi-douzaine de gros marchands, moitié paysans, moitié bourgeois, qui ne vont qu'à la première messe le dimanche, et qui passent, non sans raison, pour des bleus [républicains] enragés » et évoque Auguste de Brossard, maire entre 1826 et 1830, « qui s'était signalé, dès la première année de son administration, en refusant de marcher derrière ledais, avec sonécharpe, à la procession de laFête-Dieu »[33].

Les trois frères Nayl[34], deSaint-Allouestre, arrêtés alors qu'ils se cachaient dans une hutte de charbonniers, furent condamnés à mort pour l'assassinat en 1830 d'Auguste de Brossard, maire de Bignan, lors de laChouannerie de 1832 par laCour d'assises de Vannes ; le véritable coupable étant ensuite découvert, ils furent défendus parJules Simon afin d'être officiellement reconnus innocents[35].

Mathurin Mandard[Note 5], originaire de Bignan, fut un chef de bande pendant laChouannerie de 1832.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Bignan en 1843 :

« Bignan, commune formée de l'ancienneparoisse de ce nom ; aujourd'huisuccursale ; chef-lieu de perception ; brigade de gendarmerie à pied ; une autre à Château-Vaissières (...). Principaux villages : Kersalouse, Le Reste, Treuliec, Kergueur, Kerfloch, le Mené, Guerigan, Mermerlan, Tyhuelcoat, Penhouet, Lenvaud, Kerguinec, Kerliec, Kerhouzai, Kerhour, La Ferrifère, Kercado, le bas Penderf, le Roc'h, Kerleu, Kerichen, Loublay, Cornehouet, Elisen, Langoulhervé, Kerferhant, le Mené. Superficie totale 5 457 hectares 98 ares, dont (...) terres labourables 1 923 ha, prés et pâturages 480 ha, bois 458 ha, vergers et jardins 122 ha,landes et incultes 2 327 ha, étangs 7 ha (...).Moulins à vent de Roch, de Saint-René, de Kerdaniel ;à eau de Roch, de Kerauffray, de Keriolas, de Haris. Châteaux de Kerdaniel, de Beaulieu, de Kerguéhennec. Il y afoire le 6 mai, ou le lendemain si ce jour est férié. Géologie :schistes micacés dans le nord. On parle lebreton[36]. »

Le "Tiers-Ordre de Saint-Dominique" poursuivit ses activités dans la paroisse de Bignan entre 1815 et 1862, y exerçant une forte influence et étant pour partie à l'origine de la fondation de laCongrégation des Filles de Jésus, projetée à la fin duXVIIIe siècle parPierre Nourry, alors curé de Bignan, et fondée par son successeur Yves-Marie Coëffic en 1834[37]. Au nombre de 10 lors de leur installation en 1834 dans le couvent qu'on venait de leur bâtir à Bignan, les religieuses de la "Congrégation des Filles de Jésus", appelées alors aussi "Sœurs de Bignan", étaient en 1860 lorsqu'elles quittèrent Bignan pour s'installer àPlumelin dans un lieu rebaptisé "Kermaria", au nombre de 138 (dont 50converses), plus une trentaine denovices, réparties dans 22 établissements[38].

Article détaillé :Filles de Jésus (de Kermaria).

Pierre-Marie Robino, laboureur à Kergarido en Bignan, participa à laGuerre de Crimée[39].

Le, après avoir déjeuné àColpo chez laprincesse Baciocchi, le cortège impérial (Napoléon III etEugénie de Montijo) traverse Bignan, où unarc de triomphe est orné des instruments et des produits de l'agriculture ; il porte l'inscription suivante : "Vivent l'Empereur et l'Impératrice longtemps ! Vive l'Empire toujours !"[40].

La création de la commune deColpo en 1864, pour partie au détriment de Bignan, fait passer la superficie de la commune de Bignan de 5 458 hectares à 4 583 hectares[20].

En 1882, lecomte de Lanjuinais, maire de Bignan, fut révoqué (mais réélu ensuite) en raison de son opposition auxlois Jules Ferry de 1881 et 1882 sur l'enseignement primaire[41].

Un congrès de l'Union régionaliste bretonne se tint à Bignan le[42]. La même année ouvre à Bignan unbureau télégraphique[43]

LeXXe siècle

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La Belle Époque

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En décembre 1902 un violent incendie détruisit au bourg de Bignan sept maisons couvertes dechaume[44].

La majorité des habitants parlentbreton. L'abbé Jérôme Buléon[45],recteur de Bignan, estime en 1902 que dans sa paroisse une quarantaine de personnes comprennent le français ; il assure pour celles-ci une prédication spéciale en français dans une chapelle[46]. Lecuré de Bignan voit son traitement[47] suspendu en janvier 1903 pour avoir prêché et enseigné le catéchisme enbreton[48].

L'inventaire des biens d'église qui devait avoir lieu à Bignan le ne put être effectué, le curé et les paroissiens refusant de donner la clef de l'église au percepteur de Saint-Jean-Brévelay, lequel n'insista pas malgré la présence d'un peloton de dragons et de quelques gendarmes. « Un grand drap ortuaure est tendu devant la porte principale. Un groupe d'hommes a passé la nuit dans l'église de peur d'une surprise »[49].

Le la pièce de théâtreBoëh er Goed ("La voix du sang"), de l'abbé Le Bayon, vicaire dans la paroisse, déjà jouée à Sainte-Anne-d'Auray, est jouée à Bignan devant une foule nombreuse[50]. La troupe de théatre populaire en breton de Bignan était alors active : elle avait par exemple déjà donné des représentations duMystère de Nicolazic à Sainte-Anne-d'Auray les 25 et[51] ; elle joue aussi en 1912Ar en hent de Vethleem ("En route vers Bethléem"), notamment à Sainte-Anne-d'Auray[52] ; etc..

La Première Guerre mondiale

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Lemonument aux morts de Bignan porte les noms de 149 soldatsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale : parmi eux trois au moins sont morts sur le front belge (Jean Dréano àMaissin et Albert Moisan àRossignol, tous les deux dès le et Henri Le Quentrec àPoperinghe le) ; 4 au moins (Joachim Cadoret, François Le Corvic, Allain Le Quentrec et Félix Le Turnier) sont morts alors qu'ils étaient en captivité enAllemagne; un au moins (Jacques Suillaud[53]) est un marin disparu en mer ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[54].

L'Entre-deux-guerres

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En 1927, l'école chrétienne de garçons de Bignan avait 72 élèves, celle des filles 124 élèves alors que l'école laïque de garçons avait 18 élèves et celle des filles sept élèves[55].

  • Le calvaire du bourg de Bignan vers 1920 (carte postale).
    Lecalvaire du bourg de Bignan vers 1920 (carte postale).
  • La "Grande Rue" de Bignan vers 1925.
    La "Grande Rue" de Bignan vers 1925.
  • La "troupe bretonne" de Bignan vers 1925 (carte postale).
    La "troupe bretonne" de Bignan vers 1925 (carte postale).
  • La Place de l'Église vers 1933 (carte postale).
    La Place de l'Église vers 1933 (carte postale).

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Bignan porte les noms de 12 personnes mortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale, plusieurs d'entre elles étant desrésistants comme Ben Ghali, Henri Jegat, d'autres étant des victimes civiles comme Aimé Jegoux, d'autres des soldats[54].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Trois soldats originaires de Bignan (Georges Le Barzic, A. Quilleré et H. Roger) sont morts pour la France pendant laguerre d'Algérie[54].

En 1961 Bernard Lhériau crée unabattoir de poulets à Bignan, qui est racheté en 1965 par le groupeDuquesne-Purina, qui ajoute en 1975 un atelier de découpe de dindes ; des cadres de l'entreprise rachètent celle-ci en 1981, puis celle-ci est rachetée tour à tour parCoopagri Bretagne en 1990, "France Volaille" en 1992 et legroupe Bourgoin en 1995, ce dernier rachat s'accompagnant de la création d'un nouvel atelier de découpe de dindes destinées à l'exportation et prend le nom de "groupe Ronsard" ; en 1998 cette société est rachetée par Coopagri Bretagne, société qui décide la construction d'un nouvel atelier de découpe de poulets en 2001 (ce qui en fait alors la deuxième plus grande usine de volailles de France[56]); en 2020 l'usine passe sous le contrôle d'Eureden, issu de la fusion de Coopagri Bretagne avecGroupe D'Aucy[57].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 Pierre Nourry Recteur de Bignan.
1793 Mathurin Le Roch[Note 6] Juge de paix. Officier public.
17961797Pierre Le Goff[Note 7] Fabricien en 1778. Capitainechouan (lieutenant dePierre Guillemot).
17971800Augustin Vally[Note 8] Greffier de justice de paix. Officier public.
18001808Jean Le Corvic[Note 9]  
18081814Louis Daniel[Note 10] Cultivateur.
18141814Jean Le Quentrec[Note 11] Cultivateur. Adjoint faisant fonction de maire entre mai et octobre 1814.
18141826Guillaume Gillet[Note 12] Cultivateur à Kerlayec. Ancienchouan.
18261830Auguste de Brossard[Note 13] Notaire.Conseiller général. Destitué parCharles X de sa fonction de maire peu avant la Révolution desTrois Glorieuses. Assassiné par des Chouans.
18301832Lamour  
18331834Joseph Robin[Note 14] Cultivateur. Seulement adjoint au maire.
18341844Yves Marie Conan[Note 15] Cultivateur à Kergan.
18441846Joseph Rallier  
18461848Yves Marie Conan Déjà maire de 1833 à 1844.
18481861Charles Le Brazidec[Note 16] Adjoint au maire suppléant le maire en 1846 et 1847. Cultivateur.
18611871René Le Brazidec[Note 17] Fils de Charles Le Brazidec, maire précédent. Cultivateur.
18711875Guillaume Marie Gillet[Note 18] Cultivateur.
18751877Pierre Marie Cadoret[Note 19] Cultivateur.
18771878Pierre Caro[Note 20] Laboureur.
18791881Joachim Guillemet[Note 21] Cultivateur.
18811916Paul-Henri LanjuinaisMonarchisteOfficier decavalerie
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1933 Joseph Thiboult[Note 22]  
vers 1941 M. Le Guével  
1945 ?mars 1959M. Kerdat  
mars 195921 mars 1971Jean Thomas[Note 23]DVD-UNRNotaire
21 mars 197128 janvier 1979
(décès)
Jean Daniel[Note 24] Retraité
4 mars 1979[58]22 mars 1981
(démission)
Henri Mahéas  
22 mars 1981[59]16 mars 2008Henri-Michel Kersuzan[Note 25],[60]DVD-UMPRetraité civil
Conseiller général de Saint-Jean-Brévelay(1998 → 2011)
16 mars 200827 mai 2020Louis Morio[Note 26]SERetraité de l'enseignement
27 mai 2020En coursChantal Bihoès[61],[62]DVD[62]Aide-médico psychologique, ancienne adjointe
3e vice-présidenteCentre Morbihan Communauté(2021 → )

Économie

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Unparc éolien de deux mâts est installé sur le territoire de la commune depuis 2009. L'entreprise InnoVent qui en est propriétaire l'utilise en 2015 comme support d'unprêt participatif ouvert au public[63].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[65].

En 2022, la commune comptait 2 750 habitants[Note 27], en évolution de −1,33 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 8912 8952 8622 5702 8223 0003 0063 0853 081
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
3 0633 0092 6282 5092 5612 7032 6992 7452 756
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
2 7872 7702 6432 3912 4732 5072 4082 2832 095
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
2 0612 0672 2272 4462 5672 5462 5312 5492 723
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
2 7842 7742 750------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puisInsee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Langue bretonne

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École bilingue à Bignan.

Enbreton la ville se nommeBegnen. La commune a signé la charteYa d'ar brezhoneg le.

À la rentrée 2016, 49 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique, soit 22 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire[68].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Allée couverte de Kergonflaz.
    Allée couverte de Kergonflaz.
  • Chapelle Notre-Dame des Trois-Fontaines : selon la tradition, ce serait le siège initial de la paroisse de Bignan et aurait été la chapelle du couvent desTempliers. Elle a été reconstruite auXVIe siècle dans lestyle flamboyant. Sonpèlerinage a longtemps été très fréquenté
on y venait notamment pour la guérison desfuroncles. Lafontaine Saint-Éloi de Bignan, située à proximité, est unefontaine de dévotion dédiée àsaint Éloi.
  • Fontaine Saint-Éloi : vue d'ensemble.
    Fontaine Saint-Éloi : vue d'ensemble.
  • Chapelle Saint-Lubin : vue extérieure d'ensemble.
    Chapelle Saint-Lubin : vue extérieure d'ensemble.
  • Chapelle Saint-Lubin : façade occidentale.
    Chapelle Saint-Lubin : façade occidentale.
  • Chapelle Saint-Lubin : modillon sud-est.
    Chapelle Saint-Lubin :modillon sud-est.
  • Le calvaire de la chapelle Saint-Lubin.
    Le calvaire de la chapelle Saint-Lubin.
  • Le château de Beaulieu vers 1925 (carte postale Émile Gervais).
    Le château de Beaulieu vers 1925 (carte postale Émile Gervais).
  • Croix du bourg : vue d'ensemble.
    Croix du bourg : vue d'ensemble.
  • Croix du bourg : détail du socle.
    Croix du bourg : détail du socle.
  • Croix de Treuliec : vue d'ensemble.
    Croix de Treuliec : vue d'ensemble.
  • Croix de Treuliec : partie sommitale.
    Croix de Treuliec : partie sommitale.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de Bignan seblasonne ainsi :

Coupé, au un au chevron de gueules accompagné en chef de deux hures de sable et en pointe d’un lévrier du même ; au deux d’azur à trois bandes d’hermine.
(à partir des armes de lafamille de Janzé)
Conc. J. Daniele

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Lettre du concernant le projet delettres de rémission présenté par Sébastien Legrand, prêtre de Bignan, pour l'homicide du nommé Marguerin qu'il avait surpris en train de le voler,Source : C 39
  • Louis Morio et Gilbert Jégat,La mémoire des Bignanais, 2023[73].

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les normales servent à représenter leclimat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. Personnes en âge de communier
  5. Mathurin Mandard, né le 17 thermidor an XII () à Bignan, condamné aux travaux forcés à perpétuité en 1834 par la Cour d'Assises de Rennes.
  6. Mathurin Le Roch, né le au bourg de Bignan, décédé le àSaint-Jean-Brévelay.
  7. Pierre Le Goff, né le 3 août 1750 à Guérignan en Bignan, décédé le à Guérignan en Bignan.
  8. Augustin Vally, né le au bourg de Bignan, décédé le au bourg de Bignan.
  9. Jean Le Corvic, né le à la métairie noble de Kernicol enSaint-Jean-Brévelay, décédé le à Kergunu en Bignan.
  10. Louis Daniel, né le à Kerguevel en Bignan, décédé le à Penderf en Bignan.
  11. Jean Le Quentrec, né lean, décédé le à Talhouet en Bignan.
  12. Guillaume Gillet, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  13. Auguste de Brossard, né vers 1793, tué par des Chouans en 1830.
  14. Joseph Robin, né le àGuillac, décédé le à Bignan.
  15. Yves Marie Conan, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  16. Charles Le Brazidec, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  17. René Le Brazidec, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  18. Guillaume Marie Gillet, né le à Kerlayec en Bignan, décédé le à Bignan.
  19. Pierre Marie Cadoret, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  20. Pierre Marie Caro, né le à Kerisoët en Bignan, décédé après 1901.
  21. Joachim Guillemet, né le à Bignan, décédé le à Bignan.
  22. Réélu en 1935.
  23. Réélu en 1965.
  24. Jean Yves Georges Louis Daniel, né le 30 décembre 1918 àLorient, décédé le 28 janvier 1979 à Bignan.[1]. Réélu en 1977.
  25. Henri Michel Kersuzan, né le 27 décembre 1936 àSaint-Jean-Brévelay, décédé le 6 novembre 2019 àVannes. Réélu en 1983, 1989, 1995 et 2001.
  26. Réélu en 2014.
  27. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

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  1. https://www.parcours-de-peche-morbihan.fr/carte-peche/etangs-de-kerguehennec.
  2. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  3. « Le climat en France métropolitaine », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », surecologie.gouv.fr(consulté le).
  7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », surwww.chambres-agriculture-bretagne.fr,(consulté le).
  8. « Fiche du Poste 56017003 »[PDF], surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  9. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Bignan ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », surle site de l'Insee,(consulté le).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  13. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », surCORINE Land Cover,(consulté le).
  14. Aveu de Margarite de Kerdel - 30 septembre 1428 (parchemin)
  15. « Toponymie », surmairie-bignan.fr viaWikiwix(consulté le).
  16. Ernest Nègre,Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux,t. 3, Librairie Droz,, 480 p.(lire en ligne),p. 1719.
  17. in Revue morbihannaise - Volume 15 - 1911 - p. 48 de Max Nicol, l'abbé Jerome Buléon et Paul Aveneau de la Granciére.
  18. François-Marie Cayot-Délandre,Le Morbihan. Son histoire et ses monuments, Éditions du Bastion,, pages 372-373.
  19. « Étymologie et histoire de Bignan », surinfobretagne.com(consulté le).
  20. abc etdJoseph-Marie Le Mené,Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, Vannes, Imp. de Galles,.
  21. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable »,Revue critique de législation et de jurisprudence,‎,p. 257-258(lire en ligne, consulté le).
  22. Jean-Baptiste Ogée,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,vol. 1, Nantes, Vatar Fils Aîné,(lire en ligne), page 80.
  23. « Bignan. Une représentation du village au XIXe siècle, à côté de la crèche »,JournalOuest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  24. ab etcA. Marteville et P. Varin,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,t. 1, Rennes, Molliex,(lire en ligne), pages 86 et 87.
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  26. in 1788-1795: les Quévenois à l'heure de la Révolution française, p. 57 du Comité historique quévenois
  27. G. de Cadoudal, « Le roi de Bignan »,La Semaine des Familles,‎, pages 760(lire en ligne, consulté le)
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  29. inMémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, 1911, Volumes 21 à 23, p. 210 de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne.
  30. inLa Chouannerie de 1815: les Cent-Jours dans l'Ouest, p. 210 de Roger Grand.
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  32. Napoléon Ier,Correspondance de Napoléon I,t. 8, 1858-1869(lire en ligne), page 427.
  33. Jules Simon, « La peine de mort. Histoire de 3 condamnés »,JournalLe Petit Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  34. Jules Simon, « L'Affaire Nayl »,La Lecture : magazine littéraire : romans, contes, nouvelles,‎, pages 435 à 456(lire en ligne, consulté le).
  35. « La peine de mort, récit par Jules Simon »,Le Journal de Paris : national, politique et littéraire,‎(lire en ligne, consulté le).
  36. A. Marteville et P. Varin,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,t. 1, Rennes, Molliex,(lire en ligne), pages 86 et 87.
  37. Chanoine Danigo, « Le tiers-ordre de S. Dominique dans le diocèse de Vannes (1782-1862) »,Bulletin de la Société polymathique du Morbihan,‎, pages 40 et 41(lire en ligne, consulté le).
  38. « Trente-huitième lettre. La persécution fiscale »,Bulletin des congrégations...,‎, page 156(lire en ligne, consulté le).
  39. « Papa Robino, de Bignan, combattit aussi en Crimée.. mais il attend toujours sa médaille »,JournalL'Ouest-Éclair,‎, page 2(lire en ligne, consulté le).
  40. CharlesFloquet,Au cœur de l'Arcoat. La Bretagne intérieure : La visite impériale, France-Empire,(ISBN 978-2-7048-0034-6), pages 307-324.
  41. Le Temps, (en ligne sur Gallica).
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  45. Jérôme Buléon (1854-1934), né àPlumergat, ordonné prêtre en 1878, orateur et historien, enseigna aupetit séminaire deSainte-Anne-d'Auray entre 1877 et 1899 avant d'être nommé curé de Bignan jusqu'en 1906. Il dirigea laRevue morbihannaise entre 1905 et 1914, écrivant en breton et en français.
  46. Fanch Broudic,L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh,, 182 p.(ISBN 2-909924-78-5).
  47. En vertu duConcordat de 1801, les prêtres étaient payés par l'État.
  48. « Une mesure inique »,L'Ouest-Éclair,‎(lire en ligne, consulté le).
  49. « Les inventaires des biens d'église. À Bignan »,JournalL'Ouest-Éclair,‎, page 4(lire en ligne, consulté le).
  50. « Bignan. Une représentation au théâtre breton »,JournalL'Ouest-Éclair,‎, page 5(lire en ligne, consulté le).
  51. « Sainte-Anne-d'Auray. Les fêtes solennelles »,JournalL'Ouest-Éclair,‎, page 4(lire en ligne, consulté le).
  52. « Sainte-Anne-d'Auray. Au théâtre breton »,JournalL'Ouest-Éclair,‎, page 4(lire en ligne, consulté le).
  53. Jacques Suillaud,quartier-maître Boulanger-Coq, disparu lors du naufrage ducuirasséSuffren le.
  54. ab etc« Morbihan », surMémorialGenWeb(consulté le).
  55. École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille, (en ligne sur Gallica).
  56. Jean-Paul Louédoc, « La 2e plus grande usine de volailles est à Bignan »,JournalOuest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  57. Patrick Croguennec, « Rachat de Ronsard à Bignan. Une histoire qui a débuté en 1961 »,JournalOuest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
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  59. « M. Kersuzan, nouveau maire de Bignan »,Ouest-France,‎(lire en ligneAccès payant).
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  64. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  65. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  66. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  67. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  68. opab-oplb.org.
  69. Gilles Renault, « En Bretagne, la «chapelle des ronces» envoyée dans les roses », surLibération.fr,(consulté le)).
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  71. « Château de Beaulieu (Bignan) », surpatrimoine.bzh,(consulté le).
  72. Mairie de Brignan,À la découverte des 42 calvaires de Brignan,p. 16.
  73. https://actu.fr/bretagne/bignan_56017/a-bignan-louis-et-gilbert-ont-collecte-la-memoire-des-anciens_60461296.html.
v ·m
Plus de 3 500 habitants
Entre 2 000 et 3 500 habitants
Moins de 2 000 habitants
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