Vaste commune de forme presque rectangulaire (la longueur étant dans le sens est-ouest)? Bignan a un relief assez accidenté : les points les plus élevés dufinage communal, autour de 180 mètres d'altitude, se trouvent dans la partie sud-ouest de la commune (181 mètres entre Roscornec et Fondrenn, 179 mètres au nord de la Ville aux Vents) ; le point le plus bas (53 mètres) est dans l'angle sud-est du territoire communal, à laconfluence du ruisseau de Trébimoël avec laClaie. Le bourg est vers 120 mètres d'altitude. Unescarpement très marqué, regardant vers le sud, haut d'une soixantaine de mètres, va de Cohcastel à Kergunu et domine l'extrême sud du territoire communal, de part et d'autre du hameau de Bezo, dont l'altitude est d'à peine une centaine de mètres.
Le cours d'eau principal de la commune est laClaie, un affluent derive droite de l'Oust et qui traverse la partie nord-est de la commune, alimentant l'étang de Kerguéhennec (un site de pêche[1]), puis sert pour partie de limite orientale de la commune, la séparant de celle deSaint-Jean-Brévelay. Plusieurs de ses affluents de rive droite concernent Bignan : le ruisseau de Kermeno, qui plus enaval porte le nom de ruisseau de Keriolas, sert de limite nord à la commune, la séparant de celle deSaint-Allouestre et le ruisseau de Trébimoël (qui porte le nom de ruisseau du Pont Ruyen dans sa partieamont) sert de limite sud à la commune, la séparant de celles deColpo et Saint-Jean-Brévelay. Un affluent du ruisseau de Trébimoël, le ruisseau de Kergeurh, sert de limite à la partie sud-ouest de la commune, la séparant de celle deMoustoir-Ac. Enfin leTarun (rivière affluente de l'Ével etsous-affluente duBlavet) et son affluent le ruisseau du Megouët servent de limite nord-ouest à la commune, séparant Bignan deLocminé.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie desclimats de la France qui compte alors huit grands types de climats enmétropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie parMétéo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour lesprécipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Avec lechangement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par laDirection générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Lastation météorologique deMétéo-France installée sur la commune et mise en service en 1997 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records BIGNAN (56) -alt : 112 m47° 53′ 00″ N, 2° 43′ 42″ O Statistiques établies sur la période 1997-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1997 au 04-01-2022
Bignan est desservi principalement par la D 1, qui vient côté sud-est de Saint-Jean-Brévelay où elle débute (la D 778, ancienneRN 778, la relie àMeucon et audelà, via la D 767, ancienneRN 167, àVannes) ; la D1 se poursuit en direction du nord-ouest vers Locminé etGuémené-sur-Scorff. La D 11, qui vient aussi côté sud de Saint-Jean-Brévelay, traverse la partie orientale de la commune et se dirige côté nord en direction deRohan viaSaint-Allouestre.
Bignan n'a pas de desserte ferroviaire ; elle fut desservie par la gare desChemins de fer du Morbihan deLocminé pendant la période d'ouverture (1902-1947) de ce réseau ferroviaire. Lagare TGV la plus proche est celle deVannes.
Bignan présente un paysage agraire traditionnel debocage avec unhabitat dispersé en écarts formés de hameaux (appelés localement "villages") et fermes isolées. Commune éloignée des grands centres urbains, la commune a conservé son caractère rural, même si le bourg a beaucoup grossi depuis lesTrente Glorieuses avec la construction de lotissements principalement à l'est du bourg traditionnel, le reste de la commune échappant à larurbanisation sauf à proximité immédiate de Locminé où le centre commercial de Kerforho, situé en périphérie de l'agglomération de Locminé, se trouve sur le territoire communal de Bignan.
Le bois de Kermeno est le bois le plus étendu de la commune : il se trouve dans sa partie nord.
Les formes les plus anciennes de Bignan, qui soient connues, ne remontent pas au-delà duXVe siècle. On trouve, dans les archives desRohan, Bingnen en 1421, Buignen en 1428[14] et Bignen en 1461. Cette paroisse relevait en effet autrefois dudoyenné dePorhoët, fief des seigneurs de Rohan. La signification de ce toponyme est obscure. Plusieurs hypothèses existent[15] :
unBeg (soitBeg-Hent- soitBeg-nein : bout du chemin ou de Naizin) mais la nasalisation du breton semble s’y opposer ;
une origine similaire (« petiteBéthanie »)[16] auxBeignon etBignac despays Gallo et charentais ce qui lui donnerait une origine gallo-romaine ;
une origine bretonne via le termeBedun signifiant bouleau qui se ditbeg beu aujourd'hui, on trouve effectivement un lieu-dit, le Bézo, qui pourrait le confirmer (bézo = bouleaux) ;
une idée de hauteur basée sur les radicaux celtiques benn (Benian) et penn = hauteur (rapprochement avecpign : pignein (monter). Le bourg est en effet situé sur une hauteur.
Selon François-Marie Cayot-Délandre, qui écrit en 1847, les restes d'uncamp romain (« un fossé de 750 mètres de longueur, bordé par un parapet haut de 4 mètres et large de 15 mètres, accompagné de douves profondes ») se trouve à proximité des villages du Petit-Clesio et de Kerviguenno et non loin du tracé de lavoie romaine qui allait deDarioritum (Vannes) àCorseul. Il écrit aussi que la tradition orale affirmait que ceretranchement aurait servi lors de conflits armés opposant au Moyen-Âge un seigneur de Kermeno auxmoines rouges qui avaient leur couvent à l'emplacement actuel du bourg de Bignan[18].
Guillaume de Bignan aurait participé en 1252 à la fondation de l'Abbaye de Prières enBilliers. Les Templiers auraient eu plusieurs établissements sur le territoire de Bignan, dont la chapelle de la Trinité[20].
Bignan forma une petitevicomté possédée successivement par les familles de Trébimoel, de Molac, de la Chapelle, de Rosmadec et de Rohan-Chabot[20].
Selon unaveu de 1471, Bignan était, au sein de laVicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[21].
Quatrechapellenies (Saint-Pierre, Notre-Dame de Trébimoël et Saint-Blaise, Notre-Dame des Rochers [à Kerguéhennec] et Notre-Dame de Beaulieu) et sixfrairies (le Bourg, la Trinité, Sainte-Susanne, le Bézo, les Fontaines et Colpo) existaient à Bignan[20].
« Bignan ; vicomté ; à 5lieues au Nord deVannes, sonévêché, sasubdélégation et sonressort ; et à 17 lieues trois quarts deRennes. On y compte 2 500 communiants[Note 4]. Lacure est à l'Ordinaire. M. leduc de Rohan en estSeigneur. La rivière de Loc baigne ce territoire qui forme un pays plat si vous exceptez quelques vallons. On y voit des terres enlabeur fertiles en grains de toutes espèces, quelques prairies, des taillis et deslandes en quantité. Les maisons nobles sont Guéhennec, avechaute-justice, qui ressortit àPontivi ; et Trélaimoet, aussi haute-justice, qui ressortit au même siège[22]. »
LerecteurPierre Nourry, qui a fait reconstruire l'église paroissiale, l'ancienne étant trop vétuste, à partir de 1787 (les travaux furent interrompus par la Révolution, mais reprirent ensuite), est élumaire de Bignan en 1790 ; maisprêtre réfractaire, il doit s'exiler en Espagne pendant laTerreur, tout en restant en contact par lettres avec ses paroissiens qu'il retrouve un temps après leConcordat, avant d'être nommé prêtre de lacathédrale de Vannes[23].
Bignan se soulève pour la première fois en 1793 au passage d'un détachement de Lorient qui se rendait à Baud[24].
Bignan fut un centre très actif dechouannerie à partir de 1794 par l'action dePierre Guillemot, dit « le roi de Bignan », lieutenant deGeorges Cadoudal[25],[26]. Sa première action d'éclat date du un détachement de 80 soldats républicains escortait l'abbé Leclerc,vicaire àSaint-Jean-Brévelay,prêtre réfractaire, qu'ils conduisaient devant le tribunal. À la hauteur du Bois de Collédo (enGuéhenno) 30 hommes que Pierre Guillemot commandait, tendirent une embuscade et délivrèrent le prêtre[27].
Le 12 brumaire an III () l'agent national deJosselin écrit auComité de salut public que « les municipalités deCruguel,Plumelec,Saint-Jean, Bignan,Buléon,Radenac,Pleugriffet,Réguiny etCredin ne peuvent plus faire exécuter les lois, ni ordonner les réquisitions des grains, fourrage et charrons. Les brigands|chouans] rôdent dans ces communes et les en empêchent. Ils menacent tous les individus qui désireraient y obtempérer de les assassiner eux et leurs familles et d'incendie leur domicile »[28].
En 1795 les bandes armées deGeorges Cadoudal,Lemercier et Pierre Guillemot refusent de reconnaître les chefs qui leur sont envoyés, au nom des princes, parJoseph de Puisaye et leConseil royal du Morbihan. Elles sommentBoulanvilliers de se rallier à leurs chefs. Dans toute la région de Bignan les hommes de 15 à 50 ans rejoignent les insurgés et les femmes confectionnent leurs vêtements[24].
Lechâteau de Kerguéhennec, parfois surnommé le « Versailles breton », servit d'entrepôt auxchouans pour soustraire les récoltes à la loi de réquisition des grains appliquée par l'administration républicaine[29],[30].
Bonaparte, alorsPremier Consul, demande le 15 prairial an XI ( à son ministre de la justiceRégnier de demander des renseignements sur les maires et curés de Bignan et des communes voisines, « ainsi que sur la situation de l'esprit public de ces communes et ceux des habitants qui pourraient être soupçonnés » de correspondre avecGeorges Cadoudal[32].
Jules Simon décrit Bignan vers 1830 : « On fait un assez grand commerce dechanvre et debestiaux, de sorte qu'il y a là une demi-douzaine de gros marchands, moitié paysans, moitié bourgeois, qui ne vont qu'à la première messe le dimanche, et qui passent, non sans raison, pour des bleus [républicains] enragés » et évoque Auguste de Brossard, maire entre 1826 et 1830, « qui s'était signalé, dès la première année de son administration, en refusant de marcher derrière ledais, avec sonécharpe, à la procession de laFête-Dieu »[33].
Les trois frères Nayl[34], deSaint-Allouestre, arrêtés alors qu'ils se cachaient dans une hutte de charbonniers, furent condamnés à mort pour l'assassinat en 1830 d'Auguste de Brossard, maire de Bignan, lors de laChouannerie de 1832 par laCour d'assises de Vannes ; le véritable coupable étant ensuite découvert, ils furent défendus parJules Simon afin d'être officiellement reconnus innocents[35].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Bignan en 1843 :
« Bignan, commune formée de l'ancienneparoisse de ce nom ; aujourd'huisuccursale ; chef-lieu de perception ; brigade de gendarmerie à pied ; une autre à Château-Vaissières (...). Principaux villages : Kersalouse, Le Reste, Treuliec, Kergueur, Kerfloch, le Mené, Guerigan, Mermerlan, Tyhuelcoat, Penhouet, Lenvaud, Kerguinec, Kerliec, Kerhouzai, Kerhour, La Ferrifère, Kercado, le bas Penderf, le Roc'h, Kerleu, Kerichen, Loublay, Cornehouet, Elisen, Langoulhervé, Kerferhant, le Mené. Superficie totale 5 457 hectares 98 ares, dont (...) terres labourables 1 923 ha, prés et pâturages 480 ha, bois 458 ha, vergers et jardins 122 ha,landes et incultes 2 327 ha, étangs 7 ha (...).Moulins à vent de Roch, de Saint-René, de Kerdaniel ;à eau de Roch, de Kerauffray, de Keriolas, de Haris. Châteaux de Kerdaniel, de Beaulieu, de Kerguéhennec. Il y afoire le 6 mai, ou le lendemain si ce jour est férié. Géologie :schistes micacés dans le nord. On parle lebreton[36]. »
Le "Tiers-Ordre de Saint-Dominique" poursuivit ses activités dans la paroisse de Bignan entre 1815 et 1862, y exerçant une forte influence et étant pour partie à l'origine de la fondation de laCongrégation des Filles de Jésus, projetée à la fin duXVIIIe siècle parPierre Nourry, alors curé de Bignan, et fondée par son successeur Yves-Marie Coëffic en 1834[37]. Au nombre de 10 lors de leur installation en 1834 dans le couvent qu'on venait de leur bâtir à Bignan, les religieuses de la "Congrégation des Filles de Jésus", appelées alors aussi "Sœurs de Bignan", étaient en 1860 lorsqu'elles quittèrent Bignan pour s'installer àPlumelin dans un lieu rebaptisé "Kermaria", au nombre de 138 (dont 50converses), plus une trentaine denovices, réparties dans 22 établissements[38].
Pierre-Marie Robino, laboureur à Kergarido en Bignan, participa à laGuerre de Crimée[39].
Le, après avoir déjeuné àColpo chez laprincesse Baciocchi, le cortège impérial (Napoléon III etEugénie de Montijo) traverse Bignan, où unarc de triomphe est orné des instruments et des produits de l'agriculture ; il porte l'inscription suivante : "Vivent l'Empereur et l'Impératrice longtemps ! Vive l'Empire toujours !"[40].
La création de la commune deColpo en 1864, pour partie au détriment de Bignan, fait passer la superficie de la commune de Bignan de 5 458 hectares à 4 583 hectares[20].
En 1882, lecomte de Lanjuinais, maire de Bignan, fut révoqué (mais réélu ensuite) en raison de son opposition auxlois Jules Ferry de 1881 et 1882 sur l'enseignement primaire[41].
En décembre 1902 un violent incendie détruisit au bourg de Bignan sept maisons couvertes dechaume[44].
La majorité des habitants parlentbreton. L'abbé Jérôme Buléon[45],recteur de Bignan, estime en 1902 que dans sa paroisse une quarantaine de personnes comprennent le français ; il assure pour celles-ci une prédication spéciale en français dans une chapelle[46]. Lecuré de Bignan voit son traitement[47] suspendu en janvier 1903 pour avoir prêché et enseigné le catéchisme enbreton[48].
L'inventaire des biens d'église qui devait avoir lieu à Bignan le ne put être effectué, le curé et les paroissiens refusant de donner la clef de l'église au percepteur de Saint-Jean-Brévelay, lequel n'insista pas malgré la présence d'un peloton de dragons et de quelques gendarmes. « Un grand drap ortuaure est tendu devant la porte principale. Un groupe d'hommes a passé la nuit dans l'église de peur d'une surprise »[49].
Le la pièce de théâtreBoëh er Goed ("La voix du sang"), de l'abbé Le Bayon, vicaire dans la paroisse, déjà jouée à Sainte-Anne-d'Auray, est jouée à Bignan devant une foule nombreuse[50]. La troupe de théatre populaire en breton de Bignan était alors active : elle avait par exemple déjà donné des représentations duMystère de Nicolazic à Sainte-Anne-d'Auray les 25 et[51] ; elle joue aussi en 1912Ar en hent de Vethleem ("En route vers Bethléem"), notamment à Sainte-Anne-d'Auray[52] ; etc..
Lemonument aux morts de Bignan porte les noms de 149 soldatsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale : parmi eux trois au moins sont morts sur le front belge (Jean Dréano àMaissin et Albert Moisan àRossignol, tous les deux dès le et Henri Le Quentrec àPoperinghe le) ; 4 au moins (Joachim Cadoret, François Le Corvic, Allain Le Quentrec et Félix Le Turnier) sont morts alors qu'ils étaient en captivité enAllemagne; un au moins (Jacques Suillaud[53]) est un marin disparu en mer ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[54].
En 1927, l'école chrétienne de garçons de Bignan avait 72 élèves, celle des filles 124 élèves alors que l'école laïque de garçons avait 18 élèves et celle des filles sept élèves[55].
Lecalvaire du bourg de Bignan vers 1920 (carte postale).
La "Grande Rue" de Bignan vers 1925.
La "troupe bretonne" de Bignan vers 1925 (carte postale).
Le monument aux morts de Bignan porte les noms de 12 personnes mortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale, plusieurs d'entre elles étant desrésistants comme Ben Ghali, Henri Jegat, d'autres étant des victimes civiles comme Aimé Jegoux, d'autres des soldats[54].
Trois soldats originaires de Bignan (Georges Le Barzic, A. Quilleré et H. Roger) sont morts pour la France pendant laguerre d'Algérie[54].
En 1961 Bernard Lhériau crée unabattoir de poulets à Bignan, qui est racheté en 1965 par le groupeDuquesne-Purina, qui ajoute en 1975 un atelier de découpe de dindes ; des cadres de l'entreprise rachètent celle-ci en 1981, puis celle-ci est rachetée tour à tour parCoopagri Bretagne en 1990, "France Volaille" en 1992 et legroupe Bourgoin en 1995, ce dernier rachat s'accompagnant de la création d'un nouvel atelier de découpe de dindes destinées à l'exportation et prend le nom de "groupe Ronsard" ; en 1998 cette société est rachetée par Coopagri Bretagne, société qui décide la construction d'un nouvel atelier de découpe de poulets en 2001 (ce qui en fait alors la deuxième plus grande usine de volailles de France[56]); en 2020 l'usine passe sous le contrôle d'Eureden, issu de la fusion de Coopagri Bretagne avecGroupe D'Aucy[57].
Unparc éolien de deux mâts est installé sur le territoire de la commune depuis 2009. L'entreprise InnoVent qui en est propriétaire l'utilise en 2015 comme support d'unprêt participatif ouvert au public[63].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[65].
En 2022, la commune comptait 2 750 habitants[Note 27], en évolution de −1,33 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
À la rentrée 2016, 49 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique, soit 22 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire[68].
Chapelle Notre-Dame des Trois-Fontaines : selon la tradition, ce serait le siège initial de la paroisse de Bignan et aurait été la chapelle du couvent desTempliers. Elle a été reconstruite auXVIe siècle dans lestyle flamboyant. Sonpèlerinage a longtemps été très fréquenté
Château de Kerguéhennec : depuis 1972 il est propriété du département du Morbihan et abrite depuis 1986 un centre d'art contemporain installé dans le château duXVIIIe siècle et son parc et unarboretum. Un « Atelier régional de restauration » d'œuvres d'art y a été créé en 1984 à l'initiative de l'association « Buhez » (regroupement de musées bretons).
Le château de Beaulieu vers 1925 (carte postale Émile Gervais).
Bignan compte 42 calvaires dont la taille et la forme varient de la simple croix à l'édifice monumental. L'un d'eux porte la mention« La pierre s'usera, la croix demeurera, les gars de Bignan ne plieront pas »[72].
Coupé, au un au chevron de gueules accompagné en chef de deux hures de sable et en pointe d’un lévrier du même ; au deux d’azur à trois bandes d’hermine. (à partir des armes de lafamille de Janzé) Conc. J. Daniele
Lettre du concernant le projet delettres de rémission présenté par Sébastien Legrand, prêtre de Bignan, pour l'homicide du nommé Marguerin qu'il avait surpris en train de le voler,Source : C 39
Louis Morio et Gilbert Jégat,La mémoire des Bignanais, 2023[73].
↑Les normales servent à représenter leclimat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
↑L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
↑Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
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↑Jérôme Buléon (1854-1934), né àPlumergat, ordonné prêtre en 1878, orateur et historien, enseigna aupetit séminaire deSainte-Anne-d'Auray entre 1877 et 1899 avant d'être nommé curé de Bignan jusqu'en 1906. Il dirigea laRevue morbihannaise entre 1905 et 1914, écrivant en breton et en français.
↑Fanch Broudic,L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh,, 182 p.(ISBN2-909924-78-5).