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Biesheim

48° 02′ 30″ nord, 7° 32′ 38″ est
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Ne doit pas être confondu avecBischheim.

Biesheim
Biesheim
La mairie.
Blason de Biesheim
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
Collectivité territorialeCollectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementaleHaut-Rhin
ArrondissementColmar-Ribeauvillé
IntercommunalitéCommunauté de communes Alsace Rhin Brisach
Maire
Mandat
Gérard Hug
2020-2026
Code postal68600
Code commune68036
Démographie
Population
municipale
2 519 hab.(2022en évolution de −1,87 % par rapport à 2016)
Densité152 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 02′ 30″ nord, 7° 32′ 38″ est
AltitudeMin. 184 m
Max. 194 
m
Superficie16,55 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineBiesheim
(ville isolée)
Aire d'attractionColmar
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Ensisheim
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Biesheim
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Biesheim
Géolocalisation sur la carte :Haut-Rhin
Voir sur la carte topographique du Haut-Rhin
Biesheim
Géolocalisation sur la carte :Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Biesheim
Liens
Site webbiesheim.fr
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Biesheim[bisaim]Écouter est unecommune française située dans lacirconscription administrative duHaut-Rhin et, depuis le, dans le territoire de laCollectivité européenne d'Alsace, enrégionGrand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. Ses habitantssont appelés lesBiesheimois et lesBiesheimoises.

Géographie

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Localisation

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Biesheim est bordée à l'est par leRhin.

Communes limitrophes deBiesheim
Kunheim
WidensolenBiesheimLeRhin
Vieux-Brisach
(Allemagne)
WolfgantzenVolgelsheim

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal du Rhône au Rhin, le Grand canal d'Alsace, le Rhin, le canal de Neuf-Brisach, le ruisseau du Muhlbach de la Hardt et le Muhlbach de Schoenau[1],[Carte 1].

Lecanal du Rhône au Rhin est uncanalfrançais qui relie laSaône, affluent navigable duRhône, auRhin, par la vallée duDoubs et son prolongement enHaute Alsace jusqu'àNiffer sur le Rhin, un autre prolongement rejoignant Strasbourg par la canalisation de l'Ill. La commune est sur la section qui relieValdieu-Lutran àSaint-Symphorien-sur-Saône[2].

LeGrand canal d'Alsace, d'une longueur de 93 km, prend sa source dans la commune deSchœnau et se jette dans leRhin àErstein, après avoir traversé31 communes[3].

LeRhin, long de 1 233 km est le plus long fleuve se déversant dans lamer du Nord et de l'une des voies navigables les plus fréquentées du monde. Il traverse laSuisse, l'Autriche, l'Allemagne et lesPays-Bas et marque lafrontière entre l'Allemagne et la France[4].

Lecanal de Neuf-Brisach, d'une longueur de 35 km, est un canal, chenal non navigable qui relie la commune àKunheim, où il se jette dans lecanal du Rhône au Rhin[5].

Leruisseau du Muhlbach de la Hardt, d'une longueur de 38 km, prend sa source dans la commune deOttmarsheim et se jette dans lecanal de Neuf-Brisach sur la commune, après avoir traversé15 communes[6].

LeMuhlbach de Schoenau, d'une longueur de 31 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la canal d'alimentation du Bassin de Plobsheim àSundhouse, après avoir traversédix communes[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Biesheim[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne lanappe phréatique rhénane, les cours d'eau de laplaine d'Alsace et du piémont oriental duSundgau, les canaux situés entre l'Ill et leRhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la régionGrand Est[8].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat du Haut-Rhin.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental et est dans la région climatiqueAlsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à30 jours)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 629 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Colmar-Inra », sur la commune deColmar à 15 km àvol d'oiseau[11], est de11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 558,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−22,5 °C, atteinte le[Note 2],[12],[13].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Biesheim est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Biesheim[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[18]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (48,8 %), forêts (25,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), zones urbanisées (5,9 %), eaux continentales[Note 5] (3,2 %), prairies (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Après laguerre de Trente Ans, letraité de Westphalie () et deMünster donneVieux-Brisach, les territoires autrichiens de Haute et Basse Alsace et le grand bailliage impérial d'Alsace à la France.LouisXIV installe en une chambre royale àEnsisheim (ancien siège de la régence d’Autriche) remplacée en au même endroit par leconseil souverain d'Alsace présidé parCharles Colbert de Croissy (alors intendant àToulon et frère deJean-Baptiste Colbert), intendant de la nouvelle province. La première séance se tient le. En, ce conseil est rétrogradé au rang de conseil provincial dépendant duparlement de Metz.

Colmar étant toujours réticente à subir la domination française,Vieux-Brisach accueille en le conseil souverain d'Alsace, retrouvant là ses fonctions antérieures. Au même moment, le, les troupes françaises, commandées par Louis XIV en personne, prennent Colmar et détruisirent ses fortifications.

Vieux-Brisach est très bien fortifiée et défendue hors ses murs par le fort Mortier situé côté alsacien et réaménagé vers par Vauban. Cependant, elle est trop petite pour héberger à la fois le pouvoir militaire, le bailliage et la plus haute instance judiciaire d’Alsace.

De plus, Biesheim, rasé en par un incendie, de nouveau fortifié en comme en témoigne l'extrait d’un plan de Colmar de Mérian, est entièrement détruit ainsi queVolgelsheim pendant le siège de Brisach en par les impériaux (guerre de Hollande). Leurs habitants se réfugient sur une île du Rhin dans des huttes misérables couvertes de paille, ce qui donne le surnom encore actuel de ce lieu : Stroïstadt (ville de paille).

Pour reloger tout ce monde et donner un lieu sûr au conseil couverain, Louis XIV décide de construire en, sur cette île, une ville nouvelle appelée Ville Neuve Brisach ou Ville Neuve St Louis (civita nova de Brisach dans les registres paroissiaux en opposition à veteri Brisach : Vieux-Brisach ou Brisach la haute). La première séance du conseil couverain y est tenue en.

Ville Neuve Brisach devient rapidement une ville importante de près de 1 500 habitants composée des anciens habitants de Biesheim, des magistrats du conseil souverain et de leur personnel, de nombreux artisans et commerçants venus de plusieurs provinces de France, des immigrés venus en masse duBrisgau et de Suisse (calvinistes) attirés par les exemptions de taxes, des militaires, des fonctionnaires du bailliage et d'une communauté juive autorisée, contre subside, à s'installer à la Ville Neuve dès son origine.

Les principales régions de France à fournir des artisans et commerçants sont laPicardie, l'Auvergne[22], le Périgord[23] et surtout la Savoie[24].

De nombreux militaires issus de toute la France et même duLuxembourg et d'Irlande s’établissent dans la cité. Les différents régiments relevés au long des registres paroissiaux sont : le régiment deSuisse de M. Planta, des Vaisseaux, irlandais d'Adlone de M. Stapelton, des Fusiliers, du Roy, de Bourgogne, de la Couronne, de la Marche, de Gransé, de Champagne, de Picardie, le régiment étranger de Berincke, de Navarre, de Bossue, Dupontois, d'Anjou de M. Montflangin, du Piémont, de Barmende, de Bigorre, d'Arlon, d'Alsace, de Villiers, de Normandie, du Beaugerlois de M. Villette et le régiment de Guyenne.

Des signatures de parents illustres figurent dans les registres paroissiaux des naissances : Salomon Jean, procureur, neuf enfants ; d'Andlau François Humbert, conseiller, six enfants ; de Boisgauthier Antoine, conseiller, un enfant ; Brousse Jean Baptiste, huit enfants ; de Favier François, avocat général, neuf enfants ; de Guillemain de Corny André, conseiller, six enfants ; Le Laboureur Jean Augustin Claude, avocat général, deux enfants ; Nithard Joseph, procureur, trois enfants ; Triboux Toussaint procureur, trois enfants etc.

Toute cette population vit en parfaite harmonie, comme l'attestent les parrainages des personnages illustres cités plus haut, en faveur des enfants des habitants les plus modestes. Le seul conflit noté est celui opposant la communauté juive, expulsée de Vieux Brisach et autorisée à séjourner à la Ville Neuve pour approvisionner l'armée en chevaux et autres bestiaux, aux bourgeois laboureurs de l'ancien Biesheim[25] dont les pâtures étaient envahies par les « extraordinaires » troupeaux des juifs.

Cette communauté juive a été très tôt placée sous la protection de Louis XIV puisqu'une ordonnance du leur a fixé le même statut que les juifs du rabbinat deMetz, et Ville Neuve Brisach devient donc le siège juridique de tous les juifs d'Alsace (Aaron Wormser est le premier titulaire du rabbinat)[26]. Les juifs (trente-huit familles en) se dotèrent, le, d’un trio d'élus (Wolf Bloch, Isaac Netter, Meyer Rabys) responsables de la communauté, avec un budget de50 livres tournoi annuel. Ils ont pouvoir d'exclusion.

La ville comprend également un fondeur devenu célèbre : le Suisse Jean-Jacques Keller, inventeur du mortier (d'où le nom du fort). Ce fort Mortier, objetd'une étude en cours[Quand ?], est complété par le fort Saint-Jacques aussi nommé fort des Cadets ou fort entre les ponts (construit en sur l'île pour dominer le pont entre la ville neuve et Breisach). Il abrite une académie militaire de jeunes nobles instruits par des maîtres d'armes, des maîtres de danse et de peinture.

Fait remarquable, la ville est dotée d'un instituteur en français (Roger Jean, François Henrion puis Pierre Derlachaux) et d'instituteurs en langue allemande (Georg Brunner jusqu'à son décès en, Georg Buosch jusqu'à son décès en).

L'église et les registres paroissiaux sont tenus par Pierre Dulys curé de Vieux-Brisach, puis par Louis Petigot jésuite et enfin par le curé Jean-Jacques Schwartz originaire de Vieux-Brisach (sa sœur, Marie Françoise, est mariée avec un chirurgien deLimoges Jean Rousset).

Ils sont assistés ou remplacés par les pères Augustins de Vieux-Brisach : Jean Bonus Contus, Bernard Schorer, Joannes Bonus van Kindert, François Charles Ritter, François Frédéric Fillistorff, Denis Streit, Michel Philipponat, Jean Henri Halbysen et le père Edouard.

Les responsables des registres paroissiaux germanisent ou francisent allègrement au gré de leur humeur et origine les patronymes de leurs ouailles.

La particularité de cette ville éphémère est qu'elle peut être reconstituée entièrement par les différentes pièces retrouvées aux archives : nombre, situation, propriétaires et locataires des maisons ; nom, profession et religion des occupants ; recensements, demandes d'admission à la bourgeoisie, liste des veuves, des étrangers, des réfugiés etc. Seuls manquent un plan complet et des reproductions des principales habitations ou palais. Les vues présentées sont celles visibles au Stadtbauamt/Stadtarchiv et au musée de Vieux-Brisach.

La destruction

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L'histoire de la ville, en expansion continue et à l'avenir brillant, fut brutalement interrompue par letraité de Ryswick () qui rend au Rhin son rôle de frontière et provoque la perte des têtes de pont de Huningue, Fort Louis, Vieux-Brisach, du Brisgau et la destruction de la Ville Neuve.

Il est à noter que Louis XIV hésite un certain temps entre rendre à l'Autriche Strasbourg ou conserver Vieux Brisach. On imagine le désarroi de toutes ces personnes mises devant le fait accompli et obligées de plier bagage rapidement. Certains quittent définitivement la région, un grand nombre, même d'origine française (Bosson, Richard, Blaisemaille, Flamischon), s'établit à Vieux Brisach.

Les anciens habitants de Biesheim (en majorité laboureurs ou journaliers) reconstruisent leur village et leur église avec les matériaux récupérés, les cabaretiers s'en vont à Neuf-Brisach, une grande partie des juifs, non autorisés, ainsi que les protestants, à s'établir àNeuf-Brisach, s'installent à Biesheim et y fondent une des communautés les plus prospères de Haute Alsace (1/3 de la population auXIXe siècle).

La décision de la construction de Neuf-Brisach est relatée dans le journal du marquis de Dangeau[27] :

« Monseigneur courut le cerf et au retour de la chasse il joua chez Madame La Princesse De Conty au brelan. -le roi fait travailler à Neuf-Brisach ; ce sera une place qui coûtera du moins cinq millions. Il n'y a aucune habitation ; on la fait en plein champ. On la place environ à trois quarts de lieues de Brisach. Il nous reste encore quelque ouvrage en deçà du Rhin que nous communiquerons à la place nouvelle par de grosses redoutes »[28]

LaSeconde Guerre mondiale

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La commune a été décorée, le, de laCroix de guerre 1939-1945[29].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Biesheim est membre de lacommunauté de communes Pays Rhin-Brisach[30], unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est àVolgelsheim. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[31].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé, à la circonscription administrative de l'État duHaut-Rhin, en tant quecirconscription administrative de l'État, et à larégionGrand Est[30].

Sur le plan électoral, elle dépendait jusqu'en 2020 ducanton d'Ensisheim pour l'élection des conseillers départementaux au sein duconseil départemental du Haut-Rhin. Depuis le, elle dépend du même canton pour l'élection des conseillers d'Alsace au sein de lacollectivité européenne d'Alsace[32].

Liste des maires

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Liste des maires successifs de 1790 à 1890
Liste des maires successifs[33]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17901795François Xavier Weiss (1757-1818)  
17951795Jean Gaspard Thévenin (1750-1802)  
17951797Jean Eggensperger (1759-1809) Cultivateur
17971800Jean Hutter  
18001802Jean Gaspard Thévenin (1750-1802)  
18021816François-Auguste Weiss (1759-1827)  
18161835Jean-Georges Ducasse (1754-1834) Inspecteur divisionnaire des douanes
18351837Georges Gamp (1774-1861) Aubergiste
18371848Joseph Wagner (1787-1854) Propriétaire
18481855Gustave-Adolphe Pabst (1816-1867) Propriétaire
18551860Jean-Baptiste Hug (1808-1870) Aubergiste
18601889Sébastien (le jeune) Engasser (1819-1889) Cultivateur
Les données manquantes sont à compléter.
 
Liste des maires successifs à partir de 1890[33]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18891917Henri Seiler (1849-1930) Epicier
19171918François Joseph Seiler (1848-?) Sellier
19181941Joseph Althusser (1878-1953) Cultivateur
19411945Pierre Biellmann (1913-2003) Cultivateur
19451965Lucien Fohrer (1908-1980) Cultivateur
mars 1965mars 1977François Hug (1924-2004) Conducteur de travaux comptables
mars 1977mars 1983Émile Jaeger (1912-1995) Militaire
mars 1983mars 2014Georges TrescherRPR puisUMPConducteur de travaux retraité
mars 2014En cours
(au 31 mai 2020)
Gérard Hug[34]
Réélu pour le mandat 2020-2026
UDIPrésident de laCC Pays Rhin-Brisach(2017 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Finances locales

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En 2015, lesfinances communales était constituées ainsi[35] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 6,14 % ;
  • taxe foncière sur le bâti : 9,61 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 46,68 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Jumelages

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Biesheim est jumelée avec :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2022, la commune comptait 2 519 habitants[Note 6], en évolution de −1,87 % par rapport à 2016 (Haut-Rhin : +0,66 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 4071 4721 5701 6321 7671 7901 7571 8611 942
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187118751880188518901895
1 7551 6061 5371 4481 4481 4761 4301 4321 377
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190019051910192119261931193619461954
1 3401 2961 2751 2051 1461 1641 053847962
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
1 0191 1491 8741 9592 1252 3152 3292 3032 447
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
2 5462 5102 519------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puisInsee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Le stade de football.
    Le stade de football.
  • Le château d'eau.
    Le château d'eau.
  • Le musée de l'Optique et le musée gallo-romain.
    Le musée de l'Optique et le musée gallo-romain.
  • L'église Saint-Jean-Baptiste.
    L'église Saint-Jean-Baptiste.
  • Synagogue avant 1918.
    Synagogue avant 1918.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes du Haut-Rhin.


Blason de Biesheim

Lesarmes de Biesheim seblasonnent ainsi :
« D'azur au saumon d'argent posé en bande, la queue recourbée, à la filièrecousue de gueules. »[49]

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner,Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue,, 662 p.(ISBN 2-7165-0250-1)
    Biesheim, p. 53
  • Paul Carl,Biesheim : au fil des ans, Impr. Ch. Mack, Meyenheim, 1994, 344 p.
  • Christiane Gomy,Étude sur l'approvisionnement en céramique sur le site de Biesheim : importations, productions régionales et locales, EPHE, Paris, 2005, 2 vol., 78 + 60 p. (mémoire de DEA d'Archéologie)
  • Astrid Kuhn-Schubnel,La communauté juive de Biesheim : 1667-1870, Université Strasbourg 2, 1994, 139 p. (mémoire d'Histoire des religions)
  • Louis Schlaefli, « Notes relatives à la communauté juive de Biesheim », inAnnuaire de la Société d'histoire de la Hardt et du Ried, 1997,no 10,p. 65-72
  • Relevé des registres paroissiaux et de l'état civil, histoire de la communauté juive, histoire du Fort Mortier

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de Biesheim » surGéoportail(consulté le 14 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. « Fiche communale de Biesheim », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse(consulté le).
  2. Sandre, « le canal du Rhône au Rhin »
  3. Sandre, « le Grand canal d'Alsace »
  4. Sandre, « le Rhin »
  5. Sandre, « le canal de Neuf-Brisach »
  6. Sandre, « le ruisseau du Muhlbach de la Hardt »
  7. Sandre, « le Muhlbach de Schoenau »
  8. « SAGE Ill Nappe Rhin », surgesteau.fr(consulté le).
  9. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  11. « Orthodromie entre Biesheim et Colmar », surfr.distance.to(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Colmar-Inra », sur la commune de Colmar - fiche climatologique - période 1991-2020. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  13. « Station Météo-France « Colmar-Inra », sur la commune de Colmar - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  14. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », surdrias-climat.fr(consulté le).
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  22. Arbaret Mathias, Bachelard André, Chusset Jean, Fougerousse Jacques, Garnier Jean, Martin Jean, Perissel Jean, Poirier Georges scieurs de long
  23. Bompignat dit La Poussière - Chaigne Bernard scieurs de long
  24. Bald dit La Ferté Jean François grenadier et Aurill Armand soldat au régiment des Vaisseaux, Briancon Jacques - Culla François - Dubourg Louis - Muss Jean Martin - Grandjean François - Bellosa Mathieu marchands, Roll Pierre-François - Cuquat Jacques chaudronniers, Deville Jean mercier, Blanc François - Miege Michel aubergistes, Bonnet Pierre directeur de l'hôpital militaire, Donnat Marin hôtelier, Minet Pantaléon verrier, etc.
  25. Joseph Eyraut, Jean-Georges Goetmann, Adam Maire, Gervais Vogtein, Jean Roursch, Jean Schouster, Menrad Keller, Blaise Zimerman, Jean Houque, Andres Kerman, François Dubuisson, Andres Beringer, Martin Duremberger, Christian Hourst, Andres Schleé et François Blanc)
  26. La Communauté juive de Biesheim
  27. tome7 1699-1700
  28. Généalogie centre Alsace, le site de Pierre Marck
  29. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
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  46. Monument aux Morts
  47. Musée de l’Instrumentation Optique
  48. Musée Gallo-Romain
  49. Archives Départementales du Haut-Rhin
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