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Bibliothèque-musée de l'Opéra

48° 52′ 19″ N, 2° 19′ 52″ E
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Pour les articles homonymes, voirBMO.

Bibliothèque-musée de l'Opéra
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La bibliothèque-musée de l'Opéra. Au fond :Édouard Debat-Ponsan,Mademoiselle Sandrini dans le rôle de Lilia (1890).

Labibliothèque-musée de l’Opéra (BMO) est un service couplantbibliothèque etmusée situé au sein de l’opéra Garnier, dans le9e arrondissement deParis. Il ne dépend pas de l’Opéra de Paris mais fait partie dudépartement de la musique de la Bibliothèque nationale de France (BnF).

Historique

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La première Académie d'Opéra créée en 1669 comportait un bureau de la copie qui réalisait lespartitions pour les musiciens de l'orchestre. Ces dernières, conservées au bureau, constituaient une véritablebibliothèque musicale, dont une partie s’est perdue par la suite. D'autre part, l’institution conservait ses archives dans un service distinct.

LelibrettisteCharles Nuitter obtient la création officielle de la bibliothèque de l’Opéra par un arrêté du[1]. Nomméarchiviste de l'Opéra, il contribue à classer et à cataloguer les documents, mais aussi à enrichir le fonds, en recevant notamment des livres issus dudépôt légal.

En 1875, le service prend le nom d’archives-bibliothèque de l’Opéra. En 1882, Nuitter est autorisé à utiliser le pavillon de l’empereur dupalais Garnier pour y installer la bibliothèque et y adjoindre un musée.

Les archives, sauf les registres, passent en grande partie auxArchives nationales en 1932. Le service prend alors son nom actuel de bibliothèque-musée.

En 1935 est décidée la réunion des bibliothèques musicales de Paris, au sein de laRéunion des bibliothèques nationales. Les trois fonds musicaux, ceux de laBibliothèque nationale, ceux de la bibliothèque-musée et ceux duConservatoire sont placés sous une direction unique. À la création dudépartement de la musique en 1942, la bibliothèque-musée de l’Opéra lui est rattachée.

Collections

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La bibliothèque-musée de l’Opéra conserve près de 600 000 documents dont :

Elle abrite notamment les collections desArchives internationales de la danse. Les AID ont été créées parRolf de Maré en 1931 et elles étaient composées d’une bibliothèque, d’archives et d’un musée. En 1950, leur fondateur décide de fermer ce lieu et de donner une partie des collections à la Bibliothèque-Musée de l’Opéra. Le don est effectif dès les premiers jours de 1952 quand la bibliothèque reçoit en son sein l’ancienne bibliothèque des AID, une partie des pièces du musée et la collection d’objets et de documents sur les danses européennes. Suite à ce don, la BMO devient une des bibliothèques-musées importantes, en Europe, sur la danse[2].

Le premier catalogue des fonds musicaux est celui établi parThéodore de Lajarte et intituléBibliothèque musicale du théâtre de l’Opéra (1878).

Les nombreux fichiers permettant de connaître les collections sont progressivement intégrés dans les catalogues informatisés de la BnF, et en particulier lecatalogue général.

Le musée

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Le musée est intégré dans la visite de l’opéra Garnier. Il se compose de cinq salles en enfilade présentant des tableaux, desmaquettes et des costumes.

En haut de l'escalier conduisant au musée est exposée depuis 1990 la statue en bronze dudanseur étoileAlexandre Kalioujny sculptée parJacques Gestalder qui le montre dans un saut desDanses polovtsiennes duPrince Igor.

Les visiteurs peuvent également voir des rayonnages de livres et partitions protégés par des grilles. Ces documents peuvent être communiqués au public, mais dans la mesure où le public fréquente ces espaces, la communication de certains documents étant différée d’une journée.

Les fonds du musée sont loin d’être intégralement exposés puisqu’ils sont estimés à environ 8 500 objets, dont 2 500 maquettes de décors, 3 000 œuvres diverses dont 500 tableaux, 3 000bijoux de scène. Cette richecollection, dont les plus anciens documents remontent à la création de l'Académie royale de musique parLouisXIV en1669, fait partie du département de la Musique de laBibliothèque nationale de France[3].

La bibliothèque-musée de l'Opéra présente une exposition permanente, constituée surtout d'une sélection d’œuvresiconographiques sur la danse, l’architecture du théâtre et sur le décor, et des expositions temporaires depuis 1992[4]. Il collabore à celles de la BnF ou d’ailleurs. Des pièces issues des collections du musée sont aussi présentées alternativement aumusée d'Orsay.

Les urnes de 1907

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Le 24 décembre 1907, vingt-quatredisques 78 tours, offerts parAlfred Clark (directeur de la filiale française de laGramophone Company), furent scellés dans deux urnes hermétiquement fermées et enfouies dans les sous-sols du palais Garnier. L'étrange « cérémonie » fut décrite par un journaliste duFigaro, convié par le bibliothécaire de l'Opéra[5]. Ce dépôt, renouvelé en 1912, était constitué essentiellement par des enregistrements lyriques des plus grands chanteurs du début duXXe siècle, tels queEnrico Caruso,Emma Calvé,Nellie Melba,Adelina Patti ouFrancesco Tamagno. Devant constituer un témoignage pour les générations futures « afin d'apprendre aux hommes de cette époque quelle était la voix des principaux chanteurs de notre temps », il ne devait pas être ouvert avant 100 ans par la volonté expresse d'Alfred Clark.

Redécouvert à l'occasion de travaux en 1988, les urnes furent confiées à la BnF pour leur sauvegarde. Les cent ans étant écoulés, les urnes ont été officiellement exhumées le 19 décembre 2007 : elles furent ouvertes en 2008 et les enregistrements[6] de cesVoix ensevelies furent gravés surCD dans le courant de l'année parEMI, héritière de la Gramophone Company.

La liste complète des œuvres lyriques et chorégraphiques créées par l'Opéra de Paris peut être lue sur le site de l'Association de l'art lyrique français[7].

Notes et références

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  1. Mathias Auclair,L'Opéra de Paris, 350 ans d'histoire, Montreuil, Gourcuff Gradenigo,
  2. Inge Baxmann, Claire Rousier et Patrizia Veroli,Les Archives internationales de la danse : 1931-1952, Pantin, Centre National de la Danse,
  3. Sources des données chiffrées :BNF.
  4. « Galerie de la bibliothèque-musée de l'Opéra », surBnF - Site institutionnel(consulté le)
  5. « Le Figaro », surGallica,(consulté le)
  6. Giuliani, Élizabeth, « Les urnes de l'Opéra », surCairn.info,Revue de la BnF,
  7. « l'Art Lyrique Français », surwww.artlyriquefr.fr(consulté en)
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Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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