La commune de Biache-Saint-Vaast est située dans le sud-est du département duPas-de-Calais, dans la vallée de laScarpe, à 13 km d'Arras. C’est une commune de type ceinture urbaine, avec une population de 4 519 habitants au dernier recensement de 2022.
Biache-Saint-Vaast semble être un lieu habité depuis laPréhistoire, puisqu'on y a retrouvé deux crânes ainsi que des outils qui dataient d'il y a environ 180 000 ans, ce sont les plus vieux crânes retrouvés dans la moitié Nord de la France.
La commune comprend également différents marais comme le grand marais (marais privé réservé à la pêche), le petit marais (marais public pour la pêche) et le marais industriel.
Réseau hydrographique de Biache-Saint-Vaast[Note 2].
Le climat est de typeocéanique tempéré, comme dans tout le département duPas-de-Calais. Cela se caractérise par des hivers doux et des étés frais. Biache-Saint-Vaast, se situe dans lePays d'Artois, qui est la zone la plus arrosée du Nord Pas-de-Calais, avec environ 1 000 mm/an[10].
La station météo de référence la plus proche est celle de Lille-Lesquin :
Tableaux des températures moyennes minimales et maximales en 2017, 2018, 2019 & 2020
Voici, ci-dessous, trois tableaux présentant les températures moyennes minimales et maximales, enregistrées sur les quatre dernières années de la décennie 2010, les années 2017, 2018, 2019 & 2020 années les plus chaudes mesurées à Biache.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF detype 1[Note 3] :
Au, Biache-Saint-Vaast est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine de Biache-Saint-Vaast[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 6],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[16]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (65,4 %), zones urbanisées (20,2 %), zones humides intérieures (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), forêts (2,9 %), prairies (1,7 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Biache-Saint-Vaast se situe à proximité des autoroutesA1 reliant Paris à Lille et l'A26 reliant Calais àTroyes et également à proximité des Routes EuropéennesE15 etE17.
La commune est également à proximité de laD 950, à partir du village de Fresnes, qui va être rejointe par laroute départementale D 43
La commune est également desservie par la route départementale D 42, reliant Saint-Laurent-Blangy à Vitry-En-Artois, la route départementale D 43 reliant Fresnes-lès-Montauban à Tortequesnes et la route départementale D 46 reliant Rœux à Libercourt ainsi que par les chemins communaux C1 et C4.
102odonymes recensés à Biache-Saint-Vaast au 6 novembre 2020
La commune essaye au maximum de favoriser l'environnement, avec par exemple la plantation d'arbres ou le fauchage des herbes tardif au parc. La commune laisse également volontairement des endroits sans désherbage ni fauchage au marais[24].
Crâne d'homme de Néandertal (peut-être féminin) retrouvé sur le site "Biache 1". Os fossile, environ 180 000 ans avant notre ère.
Un sitepaléolithique vieux de180 000 ans a été découvert en avril 1976, lors de la construction d’une usine métallurgiqueUsinor. Des fouilles de sauvetage, dirigées par A. Tuffreau, s'ensuivirent jusqu’en 1982 et ont permis de découvrir les restes de deux individus, deshommes de Néandertal, dont deux crânes incomplets (les plus anciens retrouvés dans la moitié Nord de la France)[27],[28]. Le site contenait aussi de nombreux ossements d’animaux et beaucoup d’outils en pierre, le tout dans un remarquable état de conservation. Le gisement a été détruit par la construction de l'usine qui a fermé ses portes vingt-cinq ans plus tard[29].Une copie du crâne découvert est visible à la bibliothèque municipale et les restes des deux individus font partie des collections dumusée d'Archéologie nationale deSaint-Germain-en-Laye[30].
En 870, l'archevêqueHincmar reconnaît la localité au nombre des possessions de l'abbaye Saint-Vaast.
Des lettres en parchemin datées du 3 octobre 1364 concernent un accord passé entre leséchevins de Biache et les religieux deSaint-Vaast afin de fixer la largeur desvantelles des trois moulins que l'Abbaye possédait à Biache.Ces mêmes vantelles devaient également rester ouvertes jour et nuit[32].
Il existait une seigneurie au Moyen-Âge, à Biache, le plus ancien seigneur connu était Pierre De Biache né vers 1390, qui fut chevalier et qui se maria avec Antoinette de Carnin, ils eurent une fille Colle De Biache née vers 1420, qui se maria avec Jean De Sempy.
En 1632, le seigneur était Charles de Wasiers[39].
Jacques DesbuissonsIer, fils de Pierre Desbuissons,bourgeois etéchevin deLille et d'Antoinette Castellain est seigneur de Biache dans les années 1620. Il est marchand, bourgeois et échevin de Lille, receveur des Bapaumes en 1653 et 1654. Il épouse à Lille le Marie de Fourmestraux (1608-1678), fille d'Étienne et de Catherine Imbert[40].
Pierre Martin Desbuissons (1635-1698), fils de JacquesIer,écuyer, est seigneur de Biache dans la seconde moitié duXVIIe siècle. Fils de Jacques Desbuissons et de Marie de Fourmestraux, il nait à Lille en avril 1635, devient bourgeois de Lille en 1674, échevin, rewart (responsable de la police) etmayeur de la ville. Il a fait partie en 1673-1674 des huit hommes choisis pour procéder au renouvellement de la cité de Lille[41].Anobli par lettres données à Saint-Germain-en-Laye en janvier 1675, en même temps que son frère Jacques Desbuissons, seigneur de Hautevalle, les deux issus de la bourgeoisie de Lille[42], il meurt à Lille le. Il épouse le Marie Gabrielle de Meester, morte à Lille en 1701, fille de Gabriel, seigneur de Sciweldere et de Marie Despature[43].
AuXVIIe siècle, est dit seigneur de Biache, Charles Lefebvre-DelattreIer, fils de Charles Lefebvre,grand bailli de la comté d'Herlies, et d'Isabeau Lamiot. Le seigneur de Biache épouse d'abord Françoise Roopère, fille de Gilles, et se marie ensuite avec Marie de Lannoy.Leur fils Charles Lefebvre-Delattre II succède à son père dans la seigneurie de Biache. Il prend pour femme Jossine Le Petit. Il n'est plus question de Biache ensuite dans cette famille[44].
Vers 1750, Henri Joseph Rouvroy (1739-1769), écuyer, est seigneur de Biache. Il est le fils de Jacques François Alexandre Rouvroy,chevalier seigneur deFournes,Capinghem, Treusignies, bourgeois de Lille,trésorier de France au bureau de la généralité de Lille,anobli, et de Marie Claire Joseph Bonne Jacops. Il nait à Lille en novembre 1739 (baptisé le), devientlieutenant aurégiment d'infanterie du Béarn, meurt le, est enterré dans l'église Saint-Maurice de Lille[45].
De 1710 à 1712, Biache fut un lieu stratégique lors du siège de Douai.
Le, Louis ArnaudDe Brichanteau,Marquis deNangis, aidé du Comtede Broglie, s'empare d'un moulin et de deux redoutes construits par les anglais aux alentours de Biache et des bataillons arrivèrent en renfort[47]. Le même jour, leduc de MarlboroughJohn Churchill visita le poste de Biache et y posta un officier avec des troupes[48].
Le poste de Biache est détruit le et les français capturent 220 prisonniers, détruisent les écluses et bouchent le canal qui avait été créé par les anglais afin de relier la Scarpe à la Sensée.
Le maréchalClaude De Villars fait construire des forts et de nombreux retranchements le long de la Scarpe, depuis Biache, jusqu'auPont-du-Gy.
En 1712, après la reprise de Douai, la Scarpe, qui fut détournée en 1710 afin que les Anglais alors retranchés à Douai ne puissent en bénéficier, retrouva son lit près de la commune[49].
Lors dusiège de Valenciennes, en 1793, des camps de l'armée française furent basés à Biache le long de la Scarpe[50].Lors de l'attaque de Cambrai, le, leGénéral Kilmaine commença sa retraite au camp de Biache en y établissant l'armée, après avoir repoussé l'ennemi àMarquion le même jour[51],[52].
En prémices de laRévolution française, les habitants rédigent un procès-verbal le 25 mars 1789, et se constituent en assemblée le 30 mars 1789, afin de rédiger lescahiers de Doléances[54].
Durant cette époque, Biache-Saint-Vaast est une possession de l'abbaye Saint-Vaast près d'Arras — la localité lui doit d'ailleurs son nom — et lui devait des taxes.
Liste desdîmes de Biache telles qu'elles étaient mentionnées sur la carte au[56] :
Bugnicamp
Camp Renieu
Champ Perdu
Couture de Largilliere
Couture vers Plouvain
Fosse Harduin
Fosse du Moulin
Jardin Marin
Jardin Ruban
Laguy
La Sauchelle
Le Franc Marais de Biache
Les Balocteaux
Les Cortizeaux
Marais de Vitry à la Communauté de Biache
Martelois
Razette
Raze au Camp
Sart
Sous le Bois
Voye du Coin
Zeluichaud
Zieves.
Un projet de jonction de l'Escaut jusqu'à la Scarpe, grâce à une canalisation de la Sensée deBouchain à Douai, fut proposé par le gouvernement. Les États d'Artois, en désaccord, se réunissent en Assemblée le afin de proposer un projet de jonction de l'Escaut jusqu'à la Scarpe, en passant par la Sensée au niveau de Biache, qui était plus rapproché du centre de l'Artois. La canalisation se ferait deLécluse à Sailly. Malgré tout, le projet n'aboutit pas et la jonction s'effectuera de Bouchain àCourchelettes[57].
La commune fut fortement industrialisée notamment avec :
en 1846, l'acquisition de deux moulins à huile, par quatre associés, qui seront ensuite transformés en machine à laminer pour la fabrication de pièces de monnaie. Entre 1850 et 1901, l'usine produira des pièces pour plusieurs pays. Entre 1913 et 1914, l'usine fera des essais pour le concours de la pièce de25 centimes ;
en 1878, la création du premier atelier électrolytique de France à Biache, permettant la création de tôles et également de radiateurs de chauffage central ;
en 1889, les usines de Biache, produisait environ 30 tonnes d'argent, ce qui à l'époque n'était égalé par aucune autre usine française[58] ;
il y avait en 1890, dans les usines de Biache, environ 750 ouvriers ;
en 1910, Sollac, comptait près de 800 ouvriers ;
en 1963, il y avait plus de 1 000 ouvriers, à Sollac ;
l'ouverture en février 1924, par la société "Fonderies, Laminoirs et Ateliers de Biache-Saint-Vaast", d'une cimenterie et d'une briquèterie. La briquèterie fermera en 1987 et la cimenterie en 1988 ;
le groupeUsinor ouSollac, dont l'usine de Biache était considérée comme un modèle pour toutes les usines Sollac de France et dont l'activité avait débuté en 1846, a fermé ses portes 156 ans plus tard le 18 juillet 2002.
Le site de l'ancienne cimenterie a été réhabilité en un parc de huit hectares et en une grande surface. Le site de l'ancienne usine Sollac est toujours occupé par différentes industries, comme Finimétal (Rettig), fabriquant encore des radiateurs ou encore UMCorporation.
La population civile (environ 2 000 personnes) est évacuée en février 1917 vers laBelgique. Les premiers habitants rentrent le, découvrant un village entièrement détruit, y compris l'église Saint-Pierre[59].
Lors de labataille de France, la ville est évacuée les19 et. Une Kommandantur est installée dans l'actuelle rue Clemenceau.
Dans la nuit du24 au, trois ouvriers de la cimenterie sont abattus à l'arme automatique par un sous-officier allemand. Un quatrième ouvrier décèdera un an plus tard des suites de son incarcération.Un monument a été érigé à côté de l'emplacement de l'ancienne cimenterie, afin de leur rendre hommage.
La commune bénéficie du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées depuis 2010 par leConseil national des villes et villages fleuris de France auconcours des villes et villages fleuris[99].
La ville dispose du label "Terre de jeux 2024" attribué par le comité national olympique et sportif et est membre du club olympe du Comité Départemental Olympique et Sportif.
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de lazone B.
La commune administre deux établissements scolaires : l’école maternelle Charles-Perrault et l’école primaire Jean-de La Fontaine (anciennement Louis-Aragon), et le département gère le collège Germinal[100].
L’ancienne école primaire Jules-Ferry, accueille aujourd'hui l'espaceCulture & Jeunesse, la bibliothèque et le centre de loisirs.
En 2020, deux pharmacies sont présentes dans la commune, ainsi que deux cabinets de médecins; en tout cinq médecins sont présents dans la commune. La commune se situe à proximité des hôpitaux d'Arras et de Douai, ainsi que de la polyclinique deBois-Bernard.
La commune est équipée d'un cabinet de dentiste ainsi que de deux cabinets d'infirmières.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[104]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[105].
En 2022, la commune comptait 4 519 habitants[Note 17], en évolution de +11,36 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 025 hommes pour 2 172 femmes, soit un taux de 51,75 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[110]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,0
4,6
75-89 ans
8,8
14,9
60-74 ans
14,4
19,4
45-59 ans
19,1
22,6
30-44 ans
20,0
16,5
15-29 ans
15,3
21,5
0-14 ans
21,5
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[111]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,6
75-89 ans
8,9
16,7
60-74 ans
18,1
20,2
45-59 ans
19,2
18,9
30-44 ans
18,1
18,2
15-29 ans
16,2
19,9
0-14 ans
17,9
La population a commencé à s'accroître au début des années 1820, avec l'industrialisation et l'installation de nombreuses industries dans la commune, cependant, elle a chuté entre le milieu des années 70 et le milieu des années 2000, cela est dû à la fermeture de nombreuses industries dans la commune et aux alentours, cependant depuis le milieu des années 2000, la population a tendance à repartir à la hausse, du fait de la redynamisation de la ville.
Le média à gros tirage quotidien paraissant à Biache estLa Voix du Nord, traitant des informations locales comme régionales. D'autres journaux paraissent quotidiennement commeL'Avenir de l'Artois ouL'Observateur de l'Arrageois.
Le Comité régional Nord-Pas-de-Calais de Canoë-Kayak ;
Canöe Kayak Biachois : pratique du Kayak-Polo et de la course en ligne
Football :
L'équipe de football l'US Biache ;
Les trois terrains de football stade Louis-Deret, rue Jean-Jaurès, stade Bernard-Leroy, rue du 19-Mars-1962 et stade au parc de la Flânerie ;
Terrain multisport, au parc de la Flânerie.
Tennis et tennis de table
Les deux courts de tennis, un au Marais, rue du 19-Mars-1962 et un en terre battue au parc de la Flânerie, rue du Maréchal-Foch.
Biache TT : club de tennis de table depuis 2022 dans la commune
Handball : L'équipe de handball Handball Biache Vallée de Scarpe (HBVS) ;
Athlétisme :
Le club d'athlétisme : l'US Biache Athlétisme ;
une piste synthétique 8 couloirs au Stade Louis Deret
Sports de combat :
judo,
aïkido,
karaté,
full contact,
jujitsu ;
Gymnastique :
Gym jeunesse,
Gym féminine ;
Gym Bien-être
Natation :
la commune possédait autrefois une piscine, celle-ci fut fermée en 2007 et détruite en 2014. La piscine de remplacement, fut construite à Vitry-En-Artois.
Randonnée et cyclisme :
La Balade biachoise,
Cylotourisme, section VTT : Les Pédaleux biachois
Pêche : associationBiache No Kill Carpe, avec obligation de remettre le poisson péché à l'eau. Une partie du marais leur est réservée.
Carrom : Ch'ti Carrom Club : le seul club de billard indien des Hauts-de-France.
Danse
Studio Calypso : pratique de la danse contemporaire, hip-hop, Zumba et d'autres disciplines artistique
Dans la commune, les principaux secteurs d'emplois sont l'industrie, avec les usines Finimétal et UMCorporation et le commerce avec principalement la grande surfaceSuper U. La commune dispose également d'un marché installé tous les jeudis, sur la Place Henri Barbusse.
En 2021, la commune compte 1 812 ménages fiscaux[Note 18], regroupant 4 511 personnes[Insee 1].
Lerevenu fiscal médian par ménage, letaux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :
le taux de pauvreté des ménages de la commune est de11 %, de18,4 % au niveau du département et de14,9 % au niveau de la métropole[Insee 4],[Insee 5],[Insee 6] ;
la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de48 %, de44,1 % au niveau du département et de53,4 % au niveau de la métropole[Insee 1],[Insee 2],[Insee 3].
En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 744 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (68,0 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 24,5 % d'inactifs[Note 19],[Insee 7]. En 2021, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui du département et inférieur à celui de la France métropolitaine.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Arras, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[Insee 10]. Elle compte 1 099 emplois en 2021, contre 1 017 en 2015 et 904 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 880, soit unindicateur de concentration d'emploi de 58,4 et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,4 %[Insee 11].
Sur ces 1 880 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 318 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[Insee 12]. Pour se rendre au travail, 87,4 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 3,3 % lestransports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 13].
Le monument de commémoration pour les ouvriers de la cimenterie et la plaque aux quatre victimes de la cimenterie lors de la Seconde Guerre mondiale[122].
Le moulin de Biache, aujourd'hui disparu.
Ancienne brasserie-malterie Gonse-Lantoine, fabriquant la bièreBock Saint-Vaast. La brasserie s'est de nos jours reconvertie en une habitation.
Le kiosque à musique, inauguré en 1931, servant à l'Harmonie "La Renaissance". Seul kiosque à musique subsistant dans lacommunauté de communes Osartis Marquion.
Espace « Culture et Jeunesse », au sein de l'ancienne école Jules-Ferry, accueillant la bibliothèque municipale et les activités du centre de loisir.
Base de loisirs « Les Étangs », au marais dans l'ancien camping municipal, accueillant le centre de loisirs.
Géant de la ville, Néandertus, inauguré en, lors du carnaval servant aujourd'hui dans certaines manifestations communales ou régionales. Il est le seul Géant de France et peut-être d'Europe représentant unHomme de Néandertal.
HarmonieLa Renaissance,fanfare de Biache, depuis 1922.
Salle de danse et d'arts plastiques à l'espace « Culture et Jeunesse ».
Salle des fêtesJean-Moulin à côté de l'école Jean-de La Fontaine.
En 2021, Biache-Saint-Vaast est un des lieux de tournage de la sérieLes Papillons Noirs réalisée parOlivier Abbou etBruno Merle pour la chaîne de télévisionArte[123].
Louis Auguste Brunehant (1852-1937), né en 1852 à Biache, ancien maire dePommiers, fut le Premier Président de laChambre d'agriculture de l'Aisne. Le 26 mars 1924, il est élu correspondant national de l'Académie d'Agriculture, dans la section grande culture, il en devient membre titulaire le 6 mai 1925.
Charles Delestraint (1879-1945), alias Vidal, né en 1879 à Biache-Saint-Vaast et mort en 1945 àDachau, est un général français, héros de la Résistance, premier chef del'Armée secrète ; son nom a été donné à une rue et à un parc de la commune.
Édouard Crevel (1880-1969), architecte français, qui eut la tâche de reconstruire l'église après la Première Guerre mondiale.
Paul Decaux (1881-1968), architecte français, a reconstruit l'église après la Première Guerre mondiale, avec Édouard Crevel.
Léon Javelot (1911-1944), résistant, né à Biache le 24 juin 1911, fera entre autres la distribution de presse clandestine et fournira des informations militaires aux alliés. Il meurt décapité àMunich le 28 septembre 1944. En hommage, Émile Huré ancien chef de la résistance, créera le Cross Léon Javelot, en 1945.
fin des années 1990. Le blason est présent sur le site internet de la commune.
Alias
Alias du blason de Biache-Saint-VaastDe gueules à la roue dentéecousue desable, chargée de quatre feuilles de nénuphar desinople posées en croix. Délibération du 23 juin 1972.
P. Olivier, Biache, Sollac Biache. 150 années d'aventures humaines et industrielles, Lille, La Voix du Nord, 1996.
M. Urbanik, Le tour de France de deux enfants. L'école à Biache. Chronique d'un village artésien : 1840-1914. Dossier présenté par le club d'Histoire du Collège Germinal de Biache-Saint-Vaast pour le concours du jeune historien de 1994-1995. Deuxième prix départemental ex-aequo, Biache-Saint-Vaast, Collège Germinal, de Biache-Saint-Vaast, 1995.
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Biache-Saint-Vaast comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[116].
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑Christian Canivez, « Cet homme (et cette femme!) de Biache qui firent entrer le Nord dans l’Histoire de l’Humanité »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Georges Bellanger, Claude Seillier,Répertoire des cimetières mérovingiens du Pas-de-Calais [Texte imprimé] / Georges Bellanger, Claude Seillier ; [publ. par la Commission départementale d'histoire et d'archéologie du Pas-de-Calais], Arras, " Bulletin de la Commission départementale d'histoire et d'archéologie du Pas-de-Calais ",, 88 p..
↑Daniel Haigneré,Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais. Tome 2 /, 1873-1883, 361 p.(lire en ligne),p. 276, 277.
↑Toussaint Chauvelin, Charles-Antoine Bourdot de Richebourg,Nouveau coutumier général, ou Corps des coutumes générales et particulières de France et des provinces connues sous le nom de Gaules. Tome 1 / ... avec les notes de MM. Toussaint Chauvelin, Julien Brodeau et Jean-Marie Ricard,... jointes aux annotations de MM. Charles Du Molin,... François Ragueau et Gabriel-Michel de La Rochemaillet, mis en ordre... et enrichi de nouvelles notes... par M. Charles A. Bourdot de Richebourg..., Paris, Michel Brunet,, 632 p.(lire en ligne),p. 434, 435, 436
↑Pierre-Antoine-Samuel-Joseph Plouvain,Souvenirs à l'usage des habitans de Douai, ou Notes pour servir à l'histoire de cette ville, jusques et inclus l'année 1821, Douai, Deregnaucourt,, 800 p.(lire en ligne),p. 453.
↑Desmasières,Mémoire pour nobles hommes Pierre-Dominique Briois,... seigneur de la Mairie,... Charles-Guislain Briois,... seigneur de la Mairie, Angre... et pour messire Henry-François-Gabriel-Joseph Briois d'Hulluch,... seigneur de Montgobert & de la Haute-Rue ,... & messire Marie-Constant-Joseph Briois d'Hulluch,... seigneur de Carnin,... contre messire François-Joseph Briois,... premier président du conseil provincial & supérieur d'Artois..., Arras, Guy Delasablonniere,, 513 p.(lire en ligne),p. 418
↑Paul-Armand Du Chastel de La Howarderie-Neuvireuil,Notices généalogiques tournaisiennes, dressées sur titres par le Cte P.-A. Du Chastel de La Howardries-Neuvireuil.Tome Premier : Mortagne et Lanas - Ablay à Druez, Tournai, Vasseur -Delmée,, 713 p.(lire en ligne),p. 135, 321
↑Société d'études de la province de Cambrai,Épigraphe ou recueil des inscriptions du département du Nord ou du Diocèse de Cambrai rédigé par l'Abbé Th. Leuridan... sur les documents relevés par les Membres de la Société d'études et par le Clergé du diocèse... Tome V, Seclin, Hue-Thuet,, 327 p.(lire en ligne),p. 213
↑Th. Leuridan,Société d'études de la Province de Cambrai... Mémoires... Tome XXVI, Lille, Secrétariat de La Société,, 598 p.(lire en ligne),p. 401
↑Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dansRecueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 44,lire en ligne.
↑Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dansRecueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 49,lire en ligne.
↑Amédée le Boucq de Ternas,Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 341-342,lire en ligne.
↑Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dansRecueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 45,lire en ligne.
↑Daniel Haigneré,Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais. Tome 2 /, 1873-1883, 361 p.(lire en ligne),p. 277.
↑Louis-Pierre Anquetil,Un lieutenant de Louis XIV / d'après Anquetil, Limoges, Barbou-Frères,, 168 p.(lire en ligne),p. 84, 85.
↑Guillaume de Lamberty,Memoires pour servir a l'histoire du XVIII siecle. Tome 6 /, contenant les négociations, traitez, résolutions et autres documens authentiques concernant les affaires d'État liez par une narration historique des principaux événemens dont ils ont été précédez ou suivis... par Mr. de Lamberty, La Haye, Henri Scheurleer, 1724-1740, 774 p.(lire en ligne),p. 95.
↑Daniel Hairegné,Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais. Tome 2 /, 1873-1883, 361 p.(lire en ligne),p. 277.
↑Pierre Blanchard,Histoire des batailles, sièges et combats des Français depuis 1792 jusqu'en 1815.... Tome 1 / ... par une société de militaires et de gens de lettres, et publiée par Pierre Blanchard, Paris, Pierre Blanchard,, 512 p.(lire en ligne),p. 274.
↑Jean-de-Dieu Soult et Napoléon-Hector Soult,Mémoires du maréchal-général Soult, duc de Dalmatie. Première partie, Histoire des guerres de la Révolution.... Tome 1,Partie 1 / publiés par son fils, Paris, D'Amyot,, 387 p.(lire en ligne),p. 41.
↑Nouveau dictionnaire historique des sièges et batailles mémorables, et des combats maritimes les plus fameux, de tous les Peuples du monde, anciens et modernes, jusqu'à nos jours. Tome 2 / . Ouvrage dans lequel on a soigneusement recueilli les exploits des grands Capitaines, les actions héroiques des Officiers et Soldats de toutes armes,... Par M..... M..., Paris, Gilbert et Cie,, 475 p.(lire en ligne),p. 38.
↑Édouard Desbrière,La cavalerie pendant la Révolution, du 14 juillet 1789 au 26 juin 1794 : la crise / par le commandant... Édouard Desbrière,... et le capitaine Maurice Sautai,..., Paris, Berger-Levrault,, 438 p.(lire en ligne),p. 385.
↑Auguste de Loisne,Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie Nationale,, 499 p.(lire en ligne),p. 50.
↑François Filon,Histoire des États d'Artois, depuis leur origine jusqu'à... 1789, par François Filon, Paris, Auguste Durand,, 123 p.(lire en ligne),p. 100.
↑Francis Laur, « Société des fonderies et laminoirs de Biache-Saint-Vaast »,L'écho des mines et de la métallurgie,,p. 3, 4, 5(lire en ligne).
↑Nathalie Labreigne, « Maire de Biache-Saint-Vaast depuis 1995, Michel Housau ne se représentera pas : Quatrième et dernier mandat pour le maire qui cédera sa place en mars. Un maire bâtisseur et militant qui assure « s’être éclaté » pendant vingt-cinq ans. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Biache-Saint-Vaast : Michel Housau a été réélu pour un quatrième mandat »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Géraldine Csizmadia, « Biache-Saint-Vaast :Voirie, logement, court de tennis à La Flânerie, et deux nouvelles classes : Michel Housau, après vingt ans au poste de maire, se dit que ce mandat sera peut-être le dernier. Il entend poursuivre le développement de la commune, sans augmenter l’impôt. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Nathalie Labreigne, « Hervé naglik est élu au premiert tour à Biache-Saint-Vaast »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Laurent Boucher, « Biache-Saint-Vaast : Hervé Naglik prend ses fonctions de maire à huis clos »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).