En2008, très peu d'habitants de Beynost y travaillent : au contraire, près de 60 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Beynost, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans laMétropole de Lyon.
La commune est particulièrement exposée au risque naturel d'inondations en raison des ruissellements sur le « coteau » (et dans une moindre mesure en raison des crues éventuelles du canal de Miribel) induisant ainsi une politique dédiée de prévention des risques naturels.
À noter qu'une ligne de source traverse le territoire communal, dans la partie inférieure du coteau[7]. Cela explique le grand nombre de sources présentes sur le territoire communal mais également les ruissellements évoqués précédemment.
L'A42 photographiée depuis le chemin de Sermoraz à Beynost. Au loin, le péage de Beynost ; à droite, la zone des Batterses qui accueille le centre commercial Beynost 2.
Le territoire de la commune est traversé par l'autoroute A42 dont une sortie dessert la commune au niveau du péage de Beynost : l'aire de Beynost accueille la sculptureLa Cascade de Beynost.
La commune de Beynost est desservie par leslignes 1 et2 deColibri dont l'exploitation a débuté en février 2012. Il y a neuf arrêts à Beynost et la connexion avec le réseauTCL se fait aux arrêts « Rillieux Semailles » et « Rillieux Les Alagniers » de la ligne 3.
La commune de Beynost est concernée par le projet deCFAL à l'extrémité est de son territoire : en effet, c'est là que le raccordement voyageurs deLa Boisse rejoindra la ligne existanteligne de Lyon-Perrache à Genève[15].
Au, Beynost est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine deLyon, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de labanlieue[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[18]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (51,7 %), zones urbanisées (21,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,1 %), forêts (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), prairies (0,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[21].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
En2008, le nombre total de logements dans la commune était de 1 734[22]. Parmi ces logements, 93,5 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants.
Ces logements étaient pour 80,2 % d'entre eux, des maisons individuelles et pour 19,0 % des appartements. La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 79,5 %[22].
Aire d’accueil desgens du voyage, à Beynost, en avril 2023.
Une des compétences de lacommunauté de communes de Miribel et du Plateau étant« l'accueil pour lesgens du voyage : acquisition, aménagement et gestion de l'ensemble des aires d'accueil et terrains de grand passage »[23], la communauté de communes a entrepris la construction d'une aire d’accueil desgens du voyage à Beynost, chemin du Pilon, à proximité de la piste deBMX. Les travaux ont commencé en octobre 2011 pour une livraison de cette aire d'une capacité de 24 caravanes, espérée en avril 2012[24].
Il existe également un projet municipal de passage souterrain à Beynost : il passerait sous lavoie ferrée et relierait l’impasse des Peupliers et l’impasse du Stade[25] ; ce projet rencontre une certaine hostilité des riverains concernés[26].
Durant l'Antiquité, le territoire communal actuel se trouve sur le territoire desAmbarres, unetribu gauloise dont le nom signifie « vivant des deux (*amb) côtés de la Saône (Arar, laSaône) ». Cette terminologie se retrouve également dans le nom d'Ambérieux-en-Dombes en amont duRhône et au nord-est de Beynost. La conquête romaine ne laisse pas de trace tangible dans le département et le territoire est mal connu. Toutefois, la présence romaine a entraîné un glissement de la population vers le coteau, probablement dû à la traversée de lavoie romaine d'Helvétie et deGermanie.
À l'époque gallo-romaine, le territoire est traversé par une voie romaine qui relieLugdunum, l'antique ville deLyon, aux points plus en amont duRhône, commeMontluel, pour aboutir àSaint-Sorlin-en-Bugey où l'on perd sa trace plus à l'est[31]. Il n'est pas exclu que cette voie atteigne la ville actuelle de Genève pour relier Lugdunum, alors capitale des Gaules avec les colonies deNoviodunum (actuelleNyon sur les bords dulac Léman) et d'Augusta Raurica (actuelleAugst) en Helvétie[32]. La navigabilité du Rhône est sujette à caution. Bien que des matériaux ont été transportés depuis l'amont, comme les pierres de Seyssel, les preuves attestant l'utilisation du Rhône sont trop ténues pour l'envisager comme un axe économique important[32].
Du point de vue archéologique, quelques traces antérieures à l'occupation romaine ont été découvertes sur le territoire de la commune, comme une épée dite « hongroise » datant duBronze final III (-850 à-700)[33]. Un site archéologique situé à Beynost est ainsi considéré comme l'un des plus remarquables de l'Ain[34]. Le site dit des « Grandes croix » a été fouillé en 1989-1990 sous la direction de Sylvain Motte[34] préalablement à la construction duviaduc ferroviaire de la Côtière[34]. Ont été mises au jour trois occupations dupremier âge du fer et de l'époque gallo-romaine. On recense ainsi les traces d'un habitat gallo-romain et un atelier au lieu-dit lesPetites-Croix, les ruines d'une villa gallo-romaine entre leGrand-Peuplier et leGrand-Tilleul ainsi que des débris detegulæ et des traces de foyer entreLe Péchu et la vieille église[33] (la premièreéglise Saint-Julien).
Paroisse (Villa de Baenno,de Baienno,Bayno,Beyno,Beynau,Baino) sous levocable de saint Julien. L'église en fut confirmée, en 1183, par le papeLuciusIII, à l'abbaye de l'Ile-Barbe, qui en conserva le patronage jusqu'à sa sécularisation. Cette église était très probablement celle du prieuré, qui fut uni, en 1376, à l'office deprévôt de l’Ile-Barbe.
Dès leXIIe siècle au moins, le chapitre deSaint-Paul possédait des fonds à Beynost. Un mas lui avait été donné par leprécenteur Ascheric, et un curtil par Étienne de Montanet. En 1278, il y acquit descens de Pierre d'Oncieu, et, en 1295, d'Aymard de Nièvre. En 1303, il acheta la rente noble qu'y levait Marguerite de Montluel, dame de Montluel, mère et tutrice de Jean de Montluel, qui ratifia cette acquisition en 1320.
L'église métropolitaine y possédait aussi quelques droits qui lui furent donnés, en 1299, par Ponce de Vaux,custode de Saint-Étienne, et, en 1303, par le doyen Guillaume de Francheleins. Il y avait anciennement, dans les limites de la paroisse, une chapelle rurale sous le vocable de saint Pierre. Le revenu de lacure consistait en une partie desdîmes, en quelques pensions et dans le produit d'une vigne « de 20 fossorées. »
AuXIe siècle[7] contrairement à Thil mais comme Saint-Maurice-de-Beynost, Beynost est tournée vers Montluel et non Miribel[7] : en effet, le village dépend de laseigneurie de Montluel[7]. En 1317, Jean de Montluel reconnut tenir du dauphin de Viennois tout ce qu'il y possédait. Le,Jean Le Bon cède les terres seigneuriales deMontluel (dont Beynost) àAmédéeVI de Savoie[7] ; cette cession est entérinée par letraité de Paris de 1355. Le, par letraité de Lyon,HenriIV annexe les possessionssavoyardes de la région, à la France : Beynost est alors entièrement française.
Le développement des transports (ligne de chemin de fer dans la seconde moitié duXIXe siècle, puis ligne de tramway au début duXXe)[7] contribue à l'accroissement de multiples activités notamment agricoles : lait et élevage, culture maraîchère, dont lepetit pois de Beynost qui fait partie des traditions de la commune[Note 3].
En juin2011, des dissensions apparaissent entre le maire Michel Nicod et certains conseillers municipaux et adjoints de sa majorité, ces derniers jugeant son mode de gestion trop autoritaire[43],[44]. Le maire a décidé de retirer[43], courant juin 2011, la délégation de signature à lacommunauté de communes de Miribel et du Plateau pour certains élus (à la fois, concernés par le conflit et représentants de Beynost) avant d'obtenir par un vote au conseil municipal la suppression de la fonction d'adjoint pour quatre d'entre eux[45]. Le, l'un d'entre eux, Pierre Niel, retrouve sa fonction d'adjoint[46].
Enavril 2016, le maire Michel Nicod annonce sa démission prochaine et émet le souhait d'être remplacé à ce poste par Caroline Terrier, conseillère municipale et élue au conseil départemental[47]. Caroline Terrier est effectivement élue maire en mai 2016[48].
De1833 à1944, quatre maires André se succédèrent de père en fils, à la tête de Beynost[49]. Claude (1789 - 1866) fut maire de 1832 à 1843[49] ; son fils Claude (1815 - 1903) de 1872 à 1878 et de 1884 à 1888[49] ; son petit-fils Jean-Marius (1860 - 1931) sera maire de 1888 à 1931 ; enfin, Claudius (1891 - 1945),polytechnicien, son arrière-petit-fils est maire de 1932 à 1944[49].
Jean André (né en 1795), maire de 1843 à 1845, n'a pas de liens familiaux prouvés avec la famille précédente[49].
Le risque d'inondations dues au ruissellement sur le coteau est particulièrement élevé à Beynost[55] ; en effet, à l'instar de ses voisines, la commune a déjà fait l'objet d'arrêtés de catastrophe naturelle pour cause d'inondations. Beynost est donc partie prenante du plan de prévention initié par lacommunauté de communes de Miribel et du Plateau ; en particulier, la création debassins de rétention (dans chaque commune) et la construction de gabions (empierrement) sur le coteau, destinés à casser la vitesse de ruissellement[56]. Plusieurs équipements de lutte et de prévention contre le ruissellement se trouvent sur le territoire de la commune ; outre l'arboretum de Beynost, on peut citer : le bassin d'infiltration « Le Mont », le bassin écrèteur de Lormoz, le piège à limons « Le Trivoly » ou encore l'aménagement des torrents « Le Pannerel » et de « Pisse Moine ».
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].
En 2022, la commune comptait 4 936 habitants[Note 5], en évolution de +8,32 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,5 % la même année, alors qu'il est de 24,3 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 2 389 hommes pour 2 488 femmes, soit un taux de 51,01 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,65 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[63]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,1
7,6
75-89 ans
8,8
15,3
60-74 ans
15,6
23,0
45-59 ans
22,9
17,1
30-44 ans
19,0
16,3
15-29 ans
14,2
20,2
0-14 ans
18,5
Pyramide des âges du département de l'Ain en 2021 en pourcentage[64]
En 2008, sixmédecins généralistes sont installés dans la commune[65] ; sont installés également : un dentiste, trois infirmiers, trois kinésithérapeutes et unepharmacie[65]. Enfin, en 2008 toujours, était présent à Beynost, un service de soins à domicile pour les personnes âgées[65].
Le service d'urgence le plus proche est celui de la clinique « Lyon Nord » àRillieux-la-Pape.
Un pilote de moto-cross sur la piste de la Flèche motocycliste de Beynost.Salle de l'Arbre-Roux.
Le complexe sportif Le Mas de Roux inclut la salle sportive de l'Arbre Roux. Le site permet entre autres la pratique dutennis, dufootball et dubasket-ball et plus généralement des sports collectifs d'intérieur.
De plus, unevie associative réunit de nombreux Beynolans dans la pratique d'activités diverses, parmi lesquelles le soutien auxécoles (Sou des Écoles Laïques), la pratique et l'enseignement de lamusique (l’Espérance de Beynost et l’association musicale Gabriel-Chardon[Note 6]) et lacinéphilie (le cinéma associatif ABCD propose deux projections mensuelles dans la salle du Mas de Roux).
Un club deBMX est basé à Beynost, le Beynost BMX La Côtière[66], où le club dispose d'une piste, chemin du Pilon (dans la partie sud du territoire de Beynost, à proximité du Grand Parc), inaugurée le[67]. À noter que le club a organisé sur sa piste, une épreuve de la coupe de France de BMX, les 6 et[68].
Les journauxVoix de l'Ain et leJournal de la Côtière sont des hebdomadaires qui proposent des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.
Une station radio locale est émise depuisMontluel, laFréquence Côtière[69]. Depuis les années 2000, son nom a évolué pour devenir la stationFC radio, l'essentiel.
En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 41 176 €, ce qui plaçait Beynost au 1 977e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[73].
En 2008, la population de Beynost se répartissait[22] ainsi : 75,2 % d'actifs et 8,8 % deretraités ; le taux de chômage était de 4,4 % contre 4,8 % en1999[22]. Seulement 19,7 % des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résidaient à Beynost, travaillaient à Beynost ; 19,8 % travaillaient dans l'Ain et 59,5 % dans un autre département que l'Ain, notamment dans laMétropole de Lyon.
Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle à Beynost
Au, Beynost comptait 472 établissements[22] : 11 établissements agricoles, 39 spécialisés dans une activité industrielle, 47 dans la construction, 331 dans le commerce et 5 relatifs au secteur administratif.
En2010, 45 entreprises ont été créées sur le territoire dont 39 sous le régimeauto-entrepreneur[22].
À la suite d'unlegs d'une paroissienne, Catherine Meillard, stipulant qu’une église devait être construite avec la somme de 60 000francs-or, cela dans un délai de quelques années[76], le projet d'une nouvelle église se concrétisa ; le, le conseil municipal et son maire Claude André évoquent la construction de cette nouvelle église[77]. L'adjudication pour sa construction est donnée dès le auLyonnais Alexandre Bourdeaux. L'architecte de l'église est le même que celui de la transformation de l’église Saint-Julien en salle des fêtes, Barthélémy Delorme[77] (il était le cousin du maire Claude André[76]). La construction elle-même ne coûte rien à la commune[76] grâce notamment à l'intervention du députéAlexandre Bérard[76]. La commune se charge, elle, du déplacement du mobilier religieux de la première à la seconde église et celle-ci est inaugurée le en présence de monseigneurLabeuche,évêque de Belley[77]. Cette église, tout comme la première, est dédiée à saintJulien[76].
Située quartier Saint-Pierre (à proximité de l'EFS Rhône-Alpes), elle aurait été construite vers710[78]. Une vente aux enchères l'attribue à Jean Ballufin, en1790[78] (vente enregistrée le àMontluel[78]). Aujourd'hui, rien ne reste de la chapelle si ce n'est une plaque commémorative[78].
Ancienne mairie de Beynost, au début duXXe siècle.
Le plan de ce bâtiment fut établi le[79]. En1896, le bâtiment est transformé enbureau de poste[79]. Enfin, en1981, le bâtiment devient lacure du village[79]. En2012, le bâtiment est occupé, entre autres, par l'association d'histoire localeMémoire d'hier pour demain qui se réunit deux lundis par mois.
Le, est décidée la construction d'une mairie - école, un projet d'utilisation en bureau de poste étant à l'ordre du jour[80]. Cette cohabitation entre les deux fonctions durera jusqu'à1977 et la construction du groupe scolaire. Aujourd'hui, seule la mairie occupe le bâtiment.
« Château et maison noble de franc alleu du Soleil, consistant en deux grandes cours closes, accompagnées et environnées, de plusieurs chambres, salles, caves, tours rondes et carrées, colombier, chapelle, avec un porche garni de mâchicoulis et de meurtrières et des girouettes où sont distinctes les armoiries du dit-seigneur du Soleil, le tout clos de murailles ». Le château fut mis aux enchères en1793 et vendu[82]. Le château changera régulièrement de propriétaire dontHenry Gabrielle dans lesannées 1930. À noter que le château du Soleil est représenté dans le cadran inférieur droit dublason de Beynost.
À proximité du château, se trouve une entrée desarrasinière[83]. Celle-ci semble prendre la direction nord ; une tradition la ferait aboutir (sans certitude) auchâteau de Margnolas[83].
Situé chemin du Monderoux[Note 7], laVilla Monderoux est une grande demeure Beynolane qui appartint en 1551 à Henri Roux de Chevrier[84] (d'où le surnom deMas du Roux[84]). La Villa Monderoux fut auXIXe siècle, propriété deClaude Bréghot du Lut[84] ; le, lesSœurs de Marie Auxiliatrice en font l'acquisition et l'utilisent comme maison de repos[84]. Enfin, en1985, la commune acquiert une partie du jardin, puis la totalité de la propriété en2003[85]. En2009, l'aile est de la villa est réhabilitée[86],[87] ; elle est à présent partiellement occupée par labibliothèque municipale. La Villa Monderoux peut se visiter et propose des expositions, en particulier lors desjournées du patrimoine[88]. À noter que le parc du Clos de Montederoux, le jardin de la villa, est pré-inventorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[89]. Enfin, un bâtiment accolé à l'aile ouest de la Villa, accueille lapolice municipale. Depuis 2019, la Villa Monderoux fait l'objet d'une conventionRefuge LPO dans le but de favoriser la biodiversité au sein du parc.
Cette demeure située en hauteur sur un plateau partagé avec le territoire actuel deLa Boisse daterait de la fin duXVIIe siècle[90]. Elle fut la propriété de Claude-Aimé Vincent, seigneur de Margnolas et père d'Étienne Vincent-Marniola. En1793, le château est divisé en parcelles et revendu[90] ce qui provoque sa destruction. La famille Vincent sera indemnisée selon la loi du[90] (indemnisation effective en1826[90]).
La maison Delorme depuis la rue centrale en août 2013.
En novembre 2012, la mairie annonce l'achat de lamaison Delorme[91] située 545, rue centrale[Note 8] dont le projet est d'en faire un lieu de préservation du patrimoine. Cette acquisition pour un montant de 700 000 €[92] a rencontré une certaine opposition au sein-même du conseil municipal[93]. En septembre 2013, la maison est pour la première fois ouverte au public à l'occasion desJournées européennes du patrimoine[94],[95].
La commune de Beynost située dans l'unité urbaine de Lyon témoigne[101] de la relative richesse faunistique aux abords immédiats d'une grande ville, bien que si l'on compare avec les autres communes du canton, Beynost semble disposer d'une faible richesse biologique.
Écartelé : au premier d'argent aux deux palmes de sinople passées en sautoir, au deuxième de gueules au lion d'or, au troisième de gueules au lion couronné contourné d'or, au quatrième d'azur au château d'argent surmonté d'un soleil d'or ; sur le tout d'argent à la croix tréflée de gueules.
Henri Debout originaire de Beynost, devient en1260,évêque de Genève[105] ; un homonyme parfait, de la même famille, acquiert une certaine notoriété dans le domaine du droit auXVIe siècle[105] : jurisconsulte[105] etofficial[105] deBresse et deDombes, il est l'auteur d'un ouvrage de droit écrit enlatin :Tractatus de Synodo Episcopi et de Statutis Episcopi Synodalibus, imprimé àLyon en1529. Il meurt en1544.
L'avocat et littérateurClaude Bréghot du Lut (marié à une fille de l'industrielClaude François Falsan) est originaire de Beynost où il fut d'ailleurs conseiller municipal, tout comme son père Antoine[49]. Il est enterré à Beynost.
Étienne Vincent-Marniola,haut fonctionnaire sous lePremier Empire eut également quelques connexions avec Beynost : il fut inhumé dans l'ancienne église Saint-Julien avec son fils mort à cinq ans[105]. En1953, ils furent exhumés puis enterrés dans le cimetière de Beynost[105]. Le testament d'Étienne Vincent-Marniola stipulait la création d'une école gratuite (pour les garçons de Beynost et des communes environnantes)[105]. Cette école se trouvait dans une grande maison (détruite aujourd'hui) située face à l'ancienne mairie[105].
Chanoine Jean-Baptiste Martin ( en beaujolais - à Beynost), curé de Beynost de 1913 à sa mort[49]. Passionné de sciences naturelles, il occupera la chaire de géographie de la faculté catholique deLyon.
La famille Lacassagne habitait une grande maison, rue centrale de Beynost (actuel numéro 653 de la rue)[49] :Alexandre Lacassagne (1843 - 1924) puisJean Lacassagne (1886 - 1960), l'un de ses fils, dermato-vénérologue et historien de la médecine. Tous deux, sont enterrés à Beynost[49]. Il y a une Allée du Professeur-Lacassagne à Beynost.
Joseph Rollet (1824 - 1894) avait une résidence d’été à Beynost. Sa fille épousera en secondes noces Alexandre Lacassagne ; il est le grand-père de Jean Lacassagne.
Henry Gabrielle (1887 - 1968), médecin-général et chirurgien. Il achète lechâteau du Soleil le et y habite avec son épouse et ses trois enfants[49]. Il est également maire de la commune d' à1966[49]. Il est enterré à Beynost.
Micheline Chanteloube, médecin-général, première femme admise au concours d'entrée de l'école du service de santé des armées, est née à Beynost en 1931[107],[108].
↑La Bresse s'entend ici comme la région incluant alors, la Dombes et la Côtière ; on reconnaît sur la carte la matérialisation du coteau de la Côtière et le Rhône avant son aménagement en canal de Miribel.
↑Beynost était parfois nommée « Beynost les petits pois » dans lesannées 1900. C'est d'ailleurs le titre d'un ouvrage de Noëlle Nugier, sur Beynost au début duXXe siècle (voirbibliographie).
↑André Enjolras démissionne de sa fonction de maire, en 1981.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Gabriel Chardon était le président de l'Espérance de Beynost entre1946 et1953 :[lire en ligne].
↑Le buste, demeuré dans la famille de l'artiste, réapparut à l’occasion de la vente du château de Launay enBourgogne en1997, recouvert d’unepatine couleurbronze datant sans doute de la fin duXIXe siècle. Selon le communiqué de laFrick Collection, il avait peut-être été commandé pour célébrer la nomination du modèle auConseil d'État, la mort de celui-ci ayant empêché la traduction enmarbre.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑« Nominations militaires »,Le Monde.fr,(lire en ligne, consulté le) :
« Née le 17 juillet 1931 à Beynost (Ain), Micheline Chanteloube a servi, comme médecin des armées, au Maroc (1957-1961), à Fribourg en Allemagne fédérale (1961-1969), à Lille (1969-1972), à Marseille (1972-1976) et, depuis, à l'École du service de santé de Lyon, dont elle est devenue commandant en second en 1982. »
La version du 29 mars 2012 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.