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Beynost

45° 50′ 24″ nord, 4° 59′ 58″ est
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Wikipédia:Bons articles

Vous lisez un « bon article » labellisé en 2012.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecSaint-Maurice-de-Beynost.

Beynost
Beynost
La mairie de Beynost, en août 2018.
Blason de Beynost
Blason
Beynost
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementAin
ArrondissementBourg-en-Bresse
IntercommunalitéCommunauté de communes de Miribel et du Plateau
Maire
Mandat
Caroline Terrier
2020-2026
Code postal01700
Code commune01043
Démographie
GentiléBeynolans
Population
municipale
4 936 hab.(2022en évolution de +8,32 % par rapport à 2016)
Densité464 hab./km2
Géographie
Coordonnées45° 50′ 24″ nord, 4° 59′ 58″ est
AltitudeMin. 174 m
Max. 322 
m
Superficie10,64 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineLyon
(banlieue)
Aire d'attractionLyon
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Miribel
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Beynost
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Beynost
Géolocalisation sur la carte :Ain
Voir sur la carte topographique de l'Ain
Beynost
Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Beynost
Liens
Site webbeynost.fr
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Beynost (prononcé[beno]Écouter) est unecommune française, située dans le département de l'Ain enrégionAuvergne-Rhône-Alpes, à 16 km du centre-ville deLyon. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon ainsi qu'à la région naturelle de laCôtière.

Traversée par l'A42 et lecanal de Miribel, la commune accueille également sur son territoire une partie duGrand Parc de Miribel-Jonage.

AuxXIXe et XXe siècles, Beynost noue unehistoire particulière avec nombre demédecins renommés, dontAlexandre Lacassagne ou encoreHenry Gabrielle qui fut également maire de la commune pendant plus de vingt ans.

En2008, très peu d'habitants de Beynost y travaillent : au contraire, près de 60 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Beynost, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans laMétropole de Lyon.

Ses habitants sont appelés lesBeynolans[1].

Géographie

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Localisation

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La commune de Beynost est située entre les communes deLa Boisse etSaint-Maurice-de-Beynost. Beynost est une ville de la région lyonnaise qui appartient à laCôtière, zone qui borde la basse plaine de l'Ain et duRhône, au sud de laDombes à environ 15 minutes deLyon et à 45 min deBourg-en-Bresse par l'autoroute A42. Une grande partie du territoire communal est située sur le coteau de la Côtière ; la partie méridionale du territoire communal, les « Brotteaux » accueille une partie de la ville jusqu'aucanal de Miribel. La partie sud du canal correspond à une petite partie de l'île de Miribel-Jonage et donc auGrand Parc de Miribel-Jonage ; à ce titre, la commune de Beynost fait partie duSyndicat mixte pour l'aménagement et la gestion du Grand Parc de Miribel-Jonage.


Carte
Les limites communales de Beynost et celles de ses communes adjacentes.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deBeynost
Tramoyes
Saint-Maurice-de-BeynostBeynostLa Boisse
Meyzieu(Métropole de Lyon)Thil

Relief et géologie

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La commune de Beynost est, en termes de relief, séparée en deux parties distinctes[2] : au sud, la zone la moins élevée culminant à environ 174 m appeléeles Brotteaux est composée du parc de Miribel-Jonage et d'une zone entourant le canal de Miribel. Plus au nord, laroute départementale RD 1084 (anciennement laroute nationale 84 et connue sous l'appellation route de Genève) marque le début ducoteau sur lequel se trouve le Haut-Beynost et qui culmine à 322 m. Ce coteau débouche sur ce qui devient ensuite le plateau de laDombes ; il est également l'explication de la toponymie de laCôtière. Les sols ont pour origine des formations sédimentaires provenant duquaternaire récent[3].

Hydrographie

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Embouchure de la Sereine dans le canal de Miribel à Beynost.

La commune de Beynost est traversée par lecanal de Miribel[4], dérivation artificielle duRhône qui débute àJons et àNiévroz et qui aboutit àCaluire-et-Cuire.

Elle est également traversée par laSereine[5], cours d'eau de 24,8 km de laCôtière qui se jette dans lecanal de Miribel sur le territoire de Beynost. Une petite passerelle située sur le chemin de halage permet de franchir la Sereine à l'embouchure. Enfin, le ruisseau des Ormes[6], long de 7 km coule dans lecanton de Miribel et dans l'anciencanton de Montluel et en particulier à Beynost. C'est un affluent duruisseau des Échets.

La commune est particulièrement exposée au risque naturel d'inondations en raison des ruissellements sur le « coteau » (et dans une moindre mesure en raison des crues éventuelles du canal de Miribel) induisant ainsi une politique dédiée de prévention des risques naturels.

À noter qu'une ligne de source traverse le territoire communal, dans la partie inférieure du coteau[7]. Cela explique le grand nombre de sources présentes sur le territoire communal mais également les ruissellements évoqués précédemment.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat de l'Ain.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat semi-continental et leclimat de montagne et est dans la région climatiqueBourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune deBron à 13 km àvol d'oiseau[10], est de13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,8 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communication et transports

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Beynost se trouve au centre d'un réseau important de communications routières et autoroutières.

  • Automotrice électrique (ligne 17 de l'OTL) à Beynost.
    Automotrice électrique (ligne 17 de l'OTL) à Beynost.
  • Les deux viaducs de la Côtière en 2014.
    Les deux viaducs de la Côtière en 2014.
  • Panneau d'entrée à Beynost, sur la RD 1084b.
    Panneau d'entrée à Beynost, sur la RD 1084b.
  • Le quai de la gare, direction Genève, à la gare de Beynost.
    Le quai de la gare, direction Genève, à lagare de Beynost.
  • Une Z 27500 traverse la gare de Beynost, en direction de Lyon Part-Dieu.
    Une Z 27500 traverse la gare de Beynost, en direction de Lyon Part-Dieu.

Routes et autoroutes

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L'A42 photographiée depuis le chemin de Sermoraz à Beynost. Au loin, le péage de Beynost ; à droite, la zone des Batterses qui accueille le centre commercial Beynost 2.

Le territoire de la commune est traversé par l'autoroute A42 dont une sortie dessert la commune au niveau du péage de Beynost : l'aire de Beynost accueille la sculptureLa Cascade de Beynost.

L'autoroute A432 traverse la communevia leviaduc de la Côtière dont une large partie est à Beynost. Il est parallèle à son jumeau homonyme mais ferroviaire, leviaduc de la Côtière (ferroviaire) emprunté par laLigne Grande Vitesse Rhône-Alpes (ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis). Ce dernier viaduc est l'un desponts les plus longs de France.

Laroute départementale RD 1084, anciennementroute nationale 84, également appelée route de Genève, traverse la ville, en longeant le coteau.

Autobus

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BusColibri à l'arrêtgare de Beynost.
Article détaillé :Côtière liberté réseau intercommunal.

La commune de Beynost est desservie par leslignes 1 et2 deColibri dont l'exploitation a débuté en février 2012. Il y a neuf arrêts à Beynost et la connexion avec le réseauTCL se fait aux arrêts « Rillieux Semailles » et « Rillieux Les Alagniers » de la ligne 3.

Lescars départementaux du conseil général de l'Ain, ont plusieurs arrêts sur le territoire de la commune, sur la RD 1084 : laligne 132[14], entreBourg-en-Bresse etLyon et laligne 171[14], entreMontluel et Lyon. Il existe une intermodalité avec le réseauColibri.

Transport ferroviaire

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HalteSNCF, lagare de Beynost est desservie par des trainsTER Rhône-Alpes qui circulent sur laligne de Lyon-Perrache à Genève. Les lignes1 et2 de Colibri desservent la gare.

LaCompagnie du chemin de fer de Lyon à Genève met en service la section de ligne entreLyon etAmbérieu-en-Bugey, parMiribel, le ; le chemin de fer dessert donc Beynost depuis leXIXe siècle.

Contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise
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La commune de Beynost est concernée par le projet deCFAL à l'extrémité est de son territoire : en effet, c'est là que le raccordement voyageurs deLa Boisse rejoindra la ligne existanteligne de Lyon-Perrache à Genève[15].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Beynost est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine deLyon, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de labanlieue[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[18]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (51,7 %), zones urbanisées (21,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,1 %), forêts (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), prairies (0,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[21].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logements

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En2008, le nombre total de logements dans la commune était de 1 734[22]. Parmi ces logements, 93,5 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants.

Ces logements étaient pour 80,2 % d'entre eux, des maisons individuelles et pour 19,0 % des appartements. La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 79,5 %[22].

Projets d'aménagement

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Aire d’accueil desgens du voyage, à Beynost, en avril 2023.

Une des compétences de lacommunauté de communes de Miribel et du Plateau étant« l'accueil pour lesgens du voyage : acquisition, aménagement et gestion de l'ensemble des aires d'accueil et terrains de grand passage »[23], la communauté de communes a entrepris la construction d'une aire d’accueil desgens du voyage à Beynost, chemin du Pilon, à proximité de la piste deBMX. Les travaux ont commencé en octobre 2011 pour une livraison de cette aire d'une capacité de 24 caravanes, espérée en avril 2012[24].

Il existe également un projet municipal de passage souterrain à Beynost : il passerait sous lavoie ferrée et relierait l’impasse des Peupliers et l’impasse du Stade[25] ; ce projet rencontre une certaine hostilité des riverains concernés[26].

Toponymie

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Extrait d'une carte de laBresse duXVIe siècle indiquant Beynost sous la dénomination « Benou »[Note 2].

Le nom de la localité est attesté sous les formesBeyno auXIIe siècle,Beynoz en 1225[27],Bayno auXIIIe, pour prendre son nom actuel à partir de laRévolution française[28]. La prononciation ancienne accentuait la première syllabe et non l'-o- final, comme l'attestent les graphies anciennes.

Du nom de personne gauloisBaginos (de *bago : hêtre) et suffixeligure-oscum[29] ou peut-être du nom de personne romanBagiennus[27],[30].

Histoire

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Antiquité

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Panneau du « Chemin de la voie romaine » à Beynost, qui emprunte l'itinéraire présumé de la voie romaine reliantLugdunum àMontluel.

Les premières habitations se fixent près des sources aux alentours du1erâge de fer (800 ansav. J.-C.), puis se déplacent sur le plateau. En effet, lors des travaux relatifs auviaduc de la Côtière ferroviaire, plusieurs séquences d'occupations sont découvertes[28].

Durant l'Antiquité, le territoire communal actuel se trouve sur le territoire desAmbarres, unetribu gauloise dont le nom signifie « vivant des deux (*amb) côtés de la Saône (Arar, laSaône) ». Cette terminologie se retrouve également dans le nom d'Ambérieux-en-Dombes en amont duRhône et au nord-est de Beynost. La conquête romaine ne laisse pas de trace tangible dans le département et le territoire est mal connu. Toutefois, la présence romaine a entraîné un glissement de la population vers le coteau, probablement dû à la traversée de lavoie romaine d'Helvétie et deGermanie.

À l'époque gallo-romaine, le territoire est traversé par une voie romaine qui relieLugdunum, l'antique ville deLyon, aux points plus en amont duRhône, commeMontluel, pour aboutir àSaint-Sorlin-en-Bugey où l'on perd sa trace plus à l'est[31]. Il n'est pas exclu que cette voie atteigne la ville actuelle de Genève pour relier Lugdunum, alors capitale des Gaules avec les colonies deNoviodunum (actuelleNyon sur les bords dulac Léman) et d'Augusta Raurica (actuelleAugst) en Helvétie[32]. La navigabilité du Rhône est sujette à caution. Bien que des matériaux ont été transportés depuis l'amont, comme les pierres de Seyssel, les preuves attestant l'utilisation du Rhône sont trop ténues pour l'envisager comme un axe économique important[32].

Du point de vue archéologique, quelques traces antérieures à l'occupation romaine ont été découvertes sur le territoire de la commune, comme une épée dite « hongroise » datant duBronze final III (-850 à-700)[33]. Un site archéologique situé à Beynost est ainsi considéré comme l'un des plus remarquables de l'Ain[34]. Le site dit des « Grandes croix » a été fouillé en 1989-1990 sous la direction de Sylvain Motte[34] préalablement à la construction duviaduc ferroviaire de la Côtière[34]. Ont été mises au jour trois occupations dupremier âge du fer et de l'époque gallo-romaine. On recense ainsi les traces d'un habitat gallo-romain et un atelier au lieu-dit lesPetites-Croix, les ruines d'une villa gallo-romaine entre leGrand-Peuplier et leGrand-Tilleul ainsi que des débris detegulæ et des traces de foyer entreLe Péchu et la vieille église[33] (la premièreéglise Saint-Julien).

Article connexe :Villa des Grandes Terres.

Moyen Âge et Renaissance

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Paroisse (Villa de Baenno,de Baienno,Bayno,Beyno,Beynau,Baino) sous levocable de saint Julien. L'église en fut confirmée, en 1183, par le papeLuciusIII, à l'abbaye de l'Ile-Barbe, qui en conserva le patronage jusqu'à sa sécularisation. Cette église était très probablement celle du prieuré, qui fut uni, en 1376, à l'office deprévôt de l’Ile-Barbe.

Dès leXIIe siècle au moins, le chapitre deSaint-Paul possédait des fonds à Beynost. Un mas lui avait été donné par leprécenteur Ascheric, et un curtil par Étienne de Montanet. En 1278, il y acquit descens de Pierre d'Oncieu, et, en 1295, d'Aymard de Nièvre. En 1303, il acheta la rente noble qu'y levait Marguerite de Montluel, dame de Montluel, mère et tutrice de Jean de Montluel, qui ratifia cette acquisition en 1320.

L'église métropolitaine y possédait aussi quelques droits qui lui furent donnés, en 1299, par Ponce de Vaux,custode de Saint-Étienne, et, en 1303, par le doyen Guillaume de Francheleins. Il y avait anciennement, dans les limites de la paroisse, une chapelle rurale sous le vocable de saint Pierre. Le revenu de lacure consistait en une partie desdîmes, en quelques pensions et dans le produit d'une vigne « de 20 fossorées. »

AuXIe siècle[7] contrairement à Thil mais comme Saint-Maurice-de-Beynost, Beynost est tournée vers Montluel et non Miribel[7] : en effet, le village dépend de laseigneurie de Montluel[7]. En 1317, Jean de Montluel reconnut tenir du dauphin de Viennois tout ce qu'il y possédait. Le,Jean Le Bon cède les terres seigneuriales deMontluel (dont Beynost) àAmédéeVI de Savoie[7] ; cette cession est entérinée par letraité de Paris de 1355. Le, par letraité de Lyon,HenriIV annexe les possessionssavoyardes de la région, à la France : Beynost est alors entièrement française.

DuXVIe siècle auXXe siècle

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Vue dans lesannées 1910 : vignes au premier plan ; à droite lamairie actuelle et laseconde église Saint-Julien.
La rue centrale de Beynost, avant 1918.

AuXIXe siècle, il existe de nombreusesvignes sur le coteau[35]. Grâce à une multitude de petits métiers liés à la proximité deLyon, la commune n'a pas à subir un exode rural important et, à la fin duXIXe siècle, on y trouve de nombreux petits ateliers familiaux de métiers liés à l'industrie textile (passementiers, teinturiers et tisserands)[7].

Le développement des transports (ligne de chemin de fer dans la seconde moitié duXIXe siècle, puis ligne de tramway au début duXXe)[7] contribue à l'accroissement de multiples activités notamment agricoles : lait et élevage, culture maraîchère, dont lepetit pois de Beynost qui fait partie des traditions de la commune[Note 3].

Durant laSeconde Guerre mondiale, Beynost dépend ducamp Didier basé àMionnay, le4e secteur de l'armée secrète dans leRhône[36]. Lecamp Didier participe à la libération deMeximieux, évènement qui vaut à cette ville d'être décorée de lamédaille de la Résistance.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 dans l'Ain.

Au second tour de l'élection présidentielle de 2002[37], les électeurs ont voté à 77,28 % pourJacques Chirac (RPR) et à 22,72 % pourJean-Marie Le Pen (FN), avec une participation de 75,43 % ; au second tour de l'élection présidentielle de 2007[38] la participation est bien supérieure : 87,69 %. 64,63 % des électeurs ont voté pourNicolas Sarkozy (UMP) et 35,37 % pourSégolène Royal (PS). En2007[39], 67,50 % ont voté pourNicolas Sarkozy (UMP) contre 32,50 % pourSégolène Royal (PS). La participation, en hausse comparée à 2002, a atteint 88,73 %. En2012, le premier tour voitNicolas Sarkozy (UMP) arriver en tête avec 37,07 % des suffrages exprimés, suivie deFrançois Hollande (PS) avec 15,82 % etMarine Le Pen (FN) crédité de 19,46 % ; la participation a été de 84,29 %[40]. Au second tour, Nicolas Sarkozy l'emporte avec 60,86 % des suffrages exprimés contre 39,14 % à François Hollande. La participation, un peu plus faible qu'au premier tour, est de 83,18 %[41].

Répartition du conseil municipal

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Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de la commune, à la suite desélections municipales de 2008 :

GroupePrésidentEffectifStatut
Beynost autrementMichel Nicod21majorité (DVD)
Nouveau visage BeynostIsabelle Cadet4opposition (DVD)
Pour Beynost, une vie différenteChristian Bardin2opposition (DVD)

Le maire dispose de huit adjoints et de dix-huit conseillers (dont six de l'opposition dans le conseil élu en 2008)[42].

Dissensions de juin 2011

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En juin2011, des dissensions apparaissent entre le maire Michel Nicod et certains conseillers municipaux et adjoints de sa majorité, ces derniers jugeant son mode de gestion trop autoritaire[43],[44]. Le maire a décidé de retirer[43], courant juin 2011, la délégation de signature à lacommunauté de communes de Miribel et du Plateau pour certains élus (à la fois, concernés par le conflit et représentants de Beynost) avant d'obtenir par un vote au conseil municipal la suppression de la fonction d'adjoint pour quatre d'entre eux[45]. Le, l'un d'entre eux, Pierre Niel, retrouve sa fonction d'adjoint[46].

Démission de Michel Nicod en 2016
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Enavril 2016, le maire Michel Nicod annonce sa démission prochaine et émet le souhait d'être remplacé à ce poste par Caroline Terrier, conseillère municipale et élue au conseil départemental[47]. Caroline Terrier est effectivement élue maire en mai 2016[48].

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Beynost.

Depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale, huit maires se sont succédé.

PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19451965Henry Gabrielle[49] médecin
19651969Lucien Breton[50]  
19691981[Note 4]André Enjolras[50]Mvt.réf.[51]Cadre d'industrie
19811983Michel Derain[50]  
19831985Jean Lamy  
19851995Yves Voisin  
19952008Claude-Jean GarnierDVD 
20082016Michel NicodDVDRetraité
2016En coursCaroline TerrierLR puisHorizons[52]Conseillère départementale ducanton de Miribel
Présidente de la communauté de communes
Membre deLR jusqu'à 2021[53]

Les « maires André »

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Rue des Maires-André, à Beynost.

De1833 à1944, quatre maires André se succédèrent de père en fils, à la tête de Beynost[49]. Claude (1789 - 1866) fut maire de 1832 à 1843[49] ; son fils Claude (1815 - 1903) de 1872 à 1878 et de 1884 à 1888[49] ; son petit-fils Jean-Marius (1860 - 1931) sera maire de 1888 à 1931 ; enfin, Claudius (1891 - 1945),polytechnicien, son arrière-petit-fils est maire de 1932 à 1944[49].

Jean André (né en 1795), maire de 1843 à 1845, n'a pas de liens familiaux prouvés avec la famille précédente[49].

Politique environnementale

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Gestion des déchets

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Déchèterie communautaire, située àMiribel.

Appartenant à lacommunauté de communes de Miribel et du Plateau, la commune de Beynost participe au fonctionnement de ladéchèterie communautaire, située àMiribel, sur la zone industrielle de la Tuillière[54].

Prévention des inondations

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Galerie : Risques d'inondations dans la région de Beynost

Le risque d'inondations dues au ruissellement sur le coteau est particulièrement élevé à Beynost[55] ; en effet, à l'instar de ses voisines, la commune a déjà fait l'objet d'arrêtés de catastrophe naturelle pour cause d'inondations. Beynost est donc partie prenante du plan de prévention initié par lacommunauté de communes de Miribel et du Plateau ; en particulier, la création debassins de rétention (dans chaque commune) et la construction de gabions (empierrement) sur le coteau, destinés à casser la vitesse de ruissellement[56]. Plusieurs équipements de lutte et de prévention contre le ruissellement se trouvent sur le territoire de la commune ; outre l'arboretum de Beynost, on peut citer : le bassin d'infiltration « Le Mont », le bassin écrèteur de Lormoz, le piège à limons « Le Trivoly » ou encore l'aménagement des torrents « Le Pannerel » et de « Pisse Moine ».

  • Vue du bas du torrent « Le Pannerel ».
    Vue du bas du torrent « Le Pannerel ».
  • Piège à limons « Le Trivoly ».
    Piège à limons « Le Trivoly ».
  • Bassin écrèteur de Lormoz.
    Bassin écrèteur de Lormoz.

Jumelages

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L'avenueOstfildern àMontluel.

Au, Beynost estjumelée avecOstfildern (Allemagne)[57] dans le cadre de l'association dejumelage entre cette ville allemande d'une part,Montluel[58] et sacommunauté de communes d'autre part. Ce jumelage existe depuis 1978.

Population et société

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Démographie

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Article détaillé :Démographie de Beynost.

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].

En 2022, la commune comptait 4 936 habitants[Note 5], en évolution de +8,32 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
770847862922870852833869909
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
906945960862855869833858902
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
9128508659139551 3031 1171 1281 247
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
1 3861 7632 3112 7143 1413 5304 0634 1744 371
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
4 5414 7544 936------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puisInsee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,5 % la même année, alors qu'il est de 24,3 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 2 389 hommes pour 2 488 femmes, soit un taux de 51,01 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,65 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[63]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,1 
7,6 
75-89 ans
8,8 
15,3 
60-74 ans
15,6 
23,0 
45-59 ans
22,9 
17,1 
30-44 ans
19,0 
16,3 
15-29 ans
14,2 
20,2 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département de l'Ain en 2021 en pourcentage[64]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
6,3 
75-89 ans
8,1 
15,5 
60-74 ans
16,2 
21 
45-59 ans
20,4 
19,8 
30-44 ans
19,8 
16,4 
15-29 ans
15 
20,4 
0-14 ans
18,9 

Enseignement

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CollègeLouis-Armstrong de Beynost.

La commune dispose d'uneécole maternelle, d'uneécole primaire, d'un service d'aide au devoir et d'une garderie pour les élèves (GABI) et ducollègeLouis-Armstrong.

En outre, lelycée de laCôtière àLa Boisse est très proche.

Santé

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En 2008, sixmédecins généralistes sont installés dans la commune[65] ; sont installés également : un dentiste, trois infirmiers, trois kinésithérapeutes et unepharmacie[65]. Enfin, en 2008 toujours, était présent à Beynost, un service de soins à domicile pour les personnes âgées[65].

Le service d'urgence le plus proche est celui de la clinique « Lyon Nord » àRillieux-la-Pape.

Sports et associations

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Un pilote de moto-cross sur la piste de la Flèche motocycliste de Beynost.
Salle de l'Arbre-Roux.

Le complexe sportif Le Mas de Roux inclut la salle sportive de l'Arbre Roux. Le site permet entre autres la pratique dutennis, dufootball et dubasket-ball et plus généralement des sports collectifs d'intérieur.

Plusieursclubs sportifs sont actifs : club d'arts martiaux, club demusculation ou encore demoto-cross avec la Flèche motocycliste de Beynost (FMB) qui possède une piste à Beynost (45° 50′ 53″ N, 5° 00′ 16″ E).

De plus, unevie associative réunit de nombreux Beynolans dans la pratique d'activités diverses, parmi lesquelles le soutien auxécoles (Sou des Écoles Laïques), la pratique et l'enseignement de lamusique (l’Espérance de Beynost et l’association musicale Gabriel-Chardon[Note 6]) et lacinéphilie (le cinéma associatif ABCD propose deux projections mensuelles dans la salle du Mas de Roux).

Football

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L'ES Beynost, leclub de football historique de la commune, a fusionné en1999 avec trois autres clubs de laCôtière, pour donner naissance àAin Sud Foot, club basé àSaint-Maurice-de-Beynost. L'ES Beynost avait réussi encoupe de France 1991-1992 à atteindre le7e tour de la compétition (opposé à Cluses-Scionzier, alors club deCFA). Son président était alors Maurice Bourgeon, président d'Ain Sud de 1999 à 2019.

Bicycle motocross

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Vue de la piste duBeynost BMX La Côtière.

Un club deBMX est basé à Beynost, le Beynost BMX La Côtière[66], où le club dispose d'une piste, chemin du Pilon (dans la partie sud du territoire de Beynost, à proximité du Grand Parc), inaugurée le[67]. À noter que le club a organisé sur sa piste, une épreuve de la coupe de France de BMX, les 6 et[68].

Articles connexes :Championnats du monde de BMX etChampionnats de France de BMX.

Plusieurs pilotes du club ont obtenu des titres et des podiums nationaux et internationaux[67] : Guillaume Tourand est2e aux championnats d'Europe1993 alors que Christophe Boul devient champion d'Europe et dumonde la même année, enBMX Cruiser. En1994, Christophe Boul est à nouveau champion d'Europe. En1996, Dimitri Jeziorek fait un podium auxchampionnats de France1996 alors que Pierre Pithion termine3e des championnats d'Europe 1996 avant de finir5e, la même année, aux championnats du monde.

Médias

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Le journalLe Progrès propose une édition quotidienne dédiée à laDombes et à laCôtière.

Les journauxVoix de l'Ain et leJournal de la Côtière sont des hebdomadaires qui proposent des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.

La chaîneFrance 3 Rhône-Alpes est disponible dans la région.

Une station radio locale est émise depuisMontluel, laFréquence Côtière[69]. Depuis les années 2000, son nom a évolué pour devenir la stationFC radio, l'essentiel.

Cultes

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Culte catholique

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Au sein dudiocèse de Belley-Ars dans l'archidiocèse de Lyon[70], la commune dépend du groupementparoissial deMiribel[71] qui dispose d'un lieu de culte à Beynost : laseconde église Saint-Julien de Beynost. Au sein de ce groupe paroissial, se trouvent également :Miribel,Thil, leMas Rillier,Saint-Maurice-de-Beynost,Neyron etLes Échets, c'est-à-dire les paroisses se trouvant dans lecanton de Miribel.

Culte musulman

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Deux salles de prières du culte musulman sont situées àMontluel, à proximité de Beynost[72]. Une mosquée est implantée àMiribel.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 41 176 €, ce qui plaçait Beynost au 1 977e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[73].

Emploi

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En 2008, la population de Beynost se répartissait[22] ainsi : 75,2 % d'actifs et 8,8 % deretraités ; le taux de chômage était de 4,4 % contre 4,8 % en1999[22]. Seulement 19,7 % des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résidaient à Beynost, travaillaient à Beynost ; 19,8 % travaillaient dans l'Ain et 59,5 % dans un autre département que l'Ain, notamment dans laMétropole de Lyon.

Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle à Beynost

 AgriculteursArtisans, commerçants, chefs d'entrepriseCadres, professions intellectuellesProfessions intermédiairesEmployésOuvriersPopulation active totale
200841504966543863272 033
1999121563204723362801 588
Sources des données : Insee[22].

Une agencePôle emploi pour la recherche d'emploi est localisée à proximité de Beynost, sur le territoire deMiribel.

Entreprises et commerces

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L'établissement français du sangAuvergne-Rhône-Alpes à Beynost.

Au, Beynost comptait 472 établissements[22] : 11 établissements agricoles, 39 spécialisés dans une activité industrielle, 47 dans la construction, 331 dans le commerce et 5 relatifs au secteur administratif.

En2010, 45 entreprises ont été créées sur le territoire dont 39 sous le régimeauto-entrepreneur[22].

Entreprises notables de la commune

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L'établissement français du sangAuvergne-Rhône-Alpes était basé à Beynost avant de fermer au cours desannées 2010.

France Air société spécialisée dans le traitement d'air est basée à Beynost. C'est également le cas d'Electricfil.

Lazone d'aménagement concerté des Baterses inclut le centre commercial Beynost 2 organisé autour d'unhypermarchéE.Leclerc. La ZAC des Malettes accueille depuis 2018 des entreprises dontABB.

Culture et patrimoine

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Monuments religieux

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Église Saint-Julien de Beynost en 2012.

L'église Saint-Julien

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Article détaillé :Église Saint-Julien de Beynost.

Cette égliseromane construite avant leXIIe siècle[74] se trouve à proximité de la mairie. Elle dépendait originellement de l'abbaye de l'Île Barbe, cette tutelle se perpétuant jusqu'en1769[74]. Le, Guy Vernat, vicaire deBresse fait construire une première chapelle[74] : cette chapelle restera associée à la familleDebout (famille deHenri Debout évêque deGenève), jusqu'à sa démolition en1911[74]. Le, la veuve d'Étienne Vincent-Marniola, haut fonctionnaire sous lePremier Empire et enterré à Beynost, fait construire une4e chapelle ou elle fera déplacer le corps d'Étienne-Aimé Vincent, son fils, mort en bas âge[74]. Malgré des restaurations auXIXe siècle, l'église cesse d'être un lieu de culte le[74] ; elle est alors transformée par l'architecte Barthélémy Delorme en salle des fêtes mise en service en1911 (à noter que Barthélémy Delorme est également l'architecte de la seconde église de Beynost). L'église cessera d'être une salle des fêtes en1989[74].

Devant l'église se trouve le monument aux morts du village, construit sous le mandat du maire Marius André, en1922[75].

  • Le monument aux morts de Beynost.
    Le monument aux morts de Beynost.
  • Vue de l'église Saint-Julien en 2011.
    Vue de l'église Saint-Julien en 2011.

La seconde église Saint-Julien

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Vue de la seconde église de Beynost.
Article détaillé :Seconde église Saint-Julien de Beynost.

À la suite d'unlegs d'une paroissienne, Catherine Meillard, stipulant qu’une église devait être construite avec la somme de 60 000francs-or, cela dans un délai de quelques années[76], le projet d'une nouvelle église se concrétisa ; le, le conseil municipal et son maire Claude André évoquent la construction de cette nouvelle église[77]. L'adjudication pour sa construction est donnée dès le auLyonnais Alexandre Bourdeaux. L'architecte de l'église est le même que celui de la transformation de l’église Saint-Julien en salle des fêtes, Barthélémy Delorme[77] (il était le cousin du maire Claude André[76]). La construction elle-même ne coûte rien à la commune[76] grâce notamment à l'intervention du députéAlexandre Bérard[76]. La commune se charge, elle, du déplacement du mobilier religieux de la première à la seconde église et celle-ci est inaugurée le en présence de monseigneurLabeuche,évêque de Belley[77]. Cette église, tout comme la première, est dédiée à saintJulien[76].

Chapelle Saint-Pierre (disparue)

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Située quartier Saint-Pierre (à proximité de l'EFS Rhône-Alpes), elle aurait été construite vers710[78]. Une vente aux enchères l'attribue à Jean Ballufin, en1790[78] (vente enregistrée le àMontluel[78]). Aujourd'hui, rien ne reste de la chapelle si ce n'est une plaque commémorative[78].

Monuments civils

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Ancienne mairie et poste de Beynost

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Ancienne mairie de Beynost, au début duXXe siècle.

Le plan de ce bâtiment fut établi le[79]. En1896, le bâtiment est transformé enbureau de poste[79]. Enfin, en1981, le bâtiment devient lacure du village[79]. En2012, le bâtiment est occupé, entre autres, par l'association d'histoire localeMémoire d'hier pour demain qui se réunit deux lundis par mois.

Mairie actuelle

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Le, est décidée la construction d'une mairie - école, un projet d'utilisation en bureau de poste étant à l'ordre du jour[80]. Cette cohabitation entre les deux fonctions durera jusqu'à1977 et la construction du groupe scolaire. Aujourd'hui, seule la mairie occupe le bâtiment.

Les viaducs de la Côtière

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Les deux viaducs de la Côtière en 2014.

Leviaduc ferroviaire de la Côtière (construit en 1991) et leviaduc autoroutier de la Côtière (construit en 2011) passent à Beynost. Leviaduc ferroviaire de la Côtière est leplus long pont de l’Ain et l'un desplus longs de France.

Le château du Soleil

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Tour du château du Soleil.

Ce château datant duXVIe siècle appartint aux seigneuries locales successives. Nicolas Grolier, seigneur du Soleil, le décrit ainsi en1626[81] :

« Château et maison noble de franc alleu du Soleil, consistant en deux grandes cours closes, accompagnées et environnées, de plusieurs chambres, salles, caves, tours rondes et carrées, colombier, chapelle, avec un porche garni de mâchicoulis et de meurtrières et des girouettes où sont distinctes les armoiries du dit-seigneur du Soleil, le tout clos de murailles ». Le château fut mis aux enchères en1793 et vendu[82]. Le château changera régulièrement de propriétaire dontHenry Gabrielle dans lesannées 1930. À noter que le château du Soleil est représenté dans le cadran inférieur droit dublason de Beynost.

À proximité du château, se trouve une entrée desarrasinière[83]. Celle-ci semble prendre la direction nord ; une tradition la ferait aboutir (sans certitude) auchâteau de Margnolas[83].

La villa Monderoux

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Vue de la Villa Monderoux.

Situé chemin du Monderoux[Note 7], laVilla Monderoux est une grande demeure Beynolane qui appartint en 1551 à Henri Roux de Chevrier[84] (d'où le surnom deMas du Roux[84]). La Villa Monderoux fut auXIXe siècle, propriété deClaude Bréghot du Lut[84] ; le, lesSœurs de Marie Auxiliatrice en font l'acquisition et l'utilisent comme maison de repos[84]. Enfin, en1985, la commune acquiert une partie du jardin, puis la totalité de la propriété en2003[85]. En2009, l'aile est de la villa est réhabilitée[86],[87] ; elle est à présent partiellement occupée par labibliothèque municipale. La Villa Monderoux peut se visiter et propose des expositions, en particulier lors desjournées du patrimoine[88]. À noter que le parc du Clos de Montederoux, le jardin de la villa, est pré-inventorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[89]. Enfin, un bâtiment accolé à l'aile ouest de la Villa, accueille lapolice municipale. Depuis 2019, la Villa Monderoux fait l'objet d'une conventionRefuge LPO dans le but de favoriser la biodiversité au sein du parc.

Le château (disparu) de Margnolas

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Cette demeure située en hauteur sur un plateau partagé avec le territoire actuel deLa Boisse daterait de la fin duXVIIe siècle[90]. Elle fut la propriété de Claude-Aimé Vincent, seigneur de Margnolas et père d'Étienne Vincent-Marniola. En1793, le château est divisé en parcelles et revendu[90] ce qui provoque sa destruction. La famille Vincent sera indemnisée selon la loi du[90] (indemnisation effective en1826[90]).

La maison Delorme

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La maison Delorme depuis la rue centrale en août 2013.

En novembre 2012, la mairie annonce l'achat de lamaison Delorme[91] située 545, rue centrale[Note 8] dont le projet est d'en faire un lieu de préservation du patrimoine. Cette acquisition pour un montant de 700 000 [92] a rencontré une certaine opposition au sein-même du conseil municipal[93]. En septembre 2013, la maison est pour la première fois ouverte au public à l'occasion desJournées européennes du patrimoine[94],[95].

Patrimoine naturel

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Panneau indicateur de l'arboretum de Beynost.

Outre la présence d'une partie duGrand Parc de Miribel-Jonage, la commune dispose également de l'arboretum de Beynost situé au sommet du coteau ; il contribue à stabiliser le sol, en cas de ruissellement sur le coteau de laCôtière[96]. À noter que Beynost en 2014 conserve le label « une fleur » auconcours des villes et villages fleuris, obtenu en[97],[98]. Enmars 2015, la commune obtient une seconde fleur[99].

Précisons également que leparc Le Mont est pré-inventorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[100], tout comme le parc duClos de Monderoux[89]. Ce dernier est situé autour de laVilla Monderoux. Enfin, Leboisement humide de La Boisse est unezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1, située à proximité des deux viaducs ; elle se trouve partiellement sur le territoire de Beynost.

Faune et flore sauvages

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La commune de Beynost située dans l'unité urbaine de Lyon témoigne[101] de la relative richesse faunistique aux abords immédiats d'une grande ville, bien que si l'on compare avec les autres communes du canton, Beynost semble disposer d'une faible richesse biologique.

Flore
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On distingue peu d'espèces remarquables si ce n'est l'ail anguleux.La plupart des espèces de plantes sont relativement communes comme l'érable champêtre ou encore l'aubépine monogyne. Au niveau des fougères, on retrouve des espèces communes telles que lafougère mâle et lafougère femelle, laréglisse des bois et lacapillaire des murailles.

Trois espèces d'orchidées[102] ont pu être recensées depuis 2016, à savoir l'Orchis bouc, l'Orchis pyramidal et l'Ophrys abeille.

Faune
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Ophrys abeille.

La commune présente un nombre d'espèces encore inconnu mais l'on en distingue déjà quelques-unes remarquables.

Hibou grand-duc.

Chez les oiseaux, lachevêche d'Athéna, lemartin-pêcheur d'Europe, l'autour des palombes et lehibou grand-duc sont certainement les espèces les plus représentatives de cette richesse.À ces espèces, on peut ajouter lachouette effraie que l'on peut parfois apercevoir proche de l'église, lefaucon crécerelle qui niche parfois même en plein cœur de la commune, lepic épeiche, lachouette hulotte, lehibou moyen-duc, lepic vert qui avoisinent forêts et jardins, lehéron cendré proche des étangs et rivières en tout genre mais également dans les champs durant les mois d'hiver.Dans la ville, il est parfois possible de croiser un couple dehuppe fasciée et de nombreux couples derougequeue noir.

Chez les mammifères, lehérisson est commun dans l'ensemble de la commune mais il est parfois possible[103], à l'occasion d'une promenade en forêt, d'apercevoir lesanglier, lerenard roux ou encore leblaireau européen.Proche de la voie de chemin de fer, c'est lelérot, lelapin de garenne et lemulot sylvestre que l'on croise le plus souvent[103].

Chez les amphibiens, on ne dénombre actuellement sept[103] espèces, à savoir lecrapaud commun, lecrapaud calamite, l'alyte accoucheur, lagrenouille verte, lagrenouille agile, letriton alpestre et lasalamandre tachetée qui sont toutes des espèces protégées. Deux d'entre elles sont par ailleurs considérées comme patrimoniales. Chez les reptiles, on dénombre actuellement cinq[103] espèces, toutes protégées bien qu'encore une fois les plus communes à l'échelle du territoire, à savoir lelézard des murailles, lelézard à deux raies, lacouleuvre verte et jaune, lacouleuvre vipérine et lacouleuvre helvétique. Aucun serpent venimeux donc.

Héraldique et logotype

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Armes de Beynost, rue centrale.

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de l'Ain.
Blason de BeynostBlason
Écartelé : au premier d'argent aux deux palmes de sinople passées en sautoir, au deuxième de gueules au lion d'or, au troisième de gueules au lion couronné contourné d'or, au quatrième d'azur au château d'argent surmonté d'un soleil d'or ; sur le tout d'argent à la croix tréflée de gueules.
Détails

Logo

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Logo de Beynost

Le logo deBeynost figure ci-contre.

Créé en2009, il voit l'utilisation du blason, modernisé, dans le « o » de Beynost[104].

Personnalités liées à la commune

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Voir la catégorie :Personnalité liée à Beynost.

Moyen Âge

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XIXe et XXe siècles

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Buste d'Étienne-Vincent Marniola[Note 9],Joseph Chinard,1809 (Salon de 1810),Frick Collection,New York.
Beynost et les médecins
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  • La famille Lacassagne habitait une grande maison, rue centrale de Beynost (actuel numéro 653 de la rue)[49] :Alexandre Lacassagne (1843 - 1924) puisJean Lacassagne (1886 - 1960), l'un de ses fils, dermato-vénérologue et historien de la médecine. Tous deux, sont enterrés à Beynost[49]. Il y a une Allée du Professeur-Lacassagne à Beynost.
  • Joseph Rollet (1824 - 1894) avait une résidence d’été à Beynost. Sa fille épousera en secondes noces Alexandre Lacassagne ; il est le grand-père de Jean Lacassagne.
  • Antoine Magnin (1848 - 1926), botaniste français, résidait à Beynost[49] ; notamment,président de la Société botanique de France et directeur dujardin botanique de Lyon il a laissé son nom à neuf plantes et fossiles[49]. Il est mort à Beynost et y est enterré[49].
  • Henry Gabrielle (1887 - 1968), médecin-général et chirurgien. Il achète lechâteau du Soleil le et y habite avec son épouse et ses trois enfants[49]. Il est également maire de la commune d' à1966[49]. Il est enterré à Beynost.
  • Louis Mansuy (1909 - 1988),neurochirurgien, est inhumé à Beynost[49] comme son père Eugène Mansuy (1878 - 1966),conseiller général du Rhône, adjoint au maire deLyon et administrateur de la foire de Lyon[49].
  • Micheline Chanteloube, médecin-général, première femme admise au concours d'entrée de l'école du service de santé des armées, est née à Beynost en 1931[107],[108].

Pour approfondir

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Voir la catégorie :Beynost.

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

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Contexte administratif

Transports

Monuments

Personnalités

Nature

Économie

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. La Bresse s'entend ici comme la région incluant alors, la Dombes et la Côtière ; on reconnaît sur la carte la matérialisation du coteau de la Côtière et le Rhône avant son aménagement en canal de Miribel.
  3. Beynost était parfois nommée « Beynost les petits pois » dans lesannées 1900. C'est d'ailleurs le titre d'un ouvrage de Noëlle Nugier, sur Beynost au début duXXe siècle (voirbibliographie).
  4. André Enjolras démissionne de sa fonction de maire, en 1981.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  6. Gabriel Chardon était le président de l'Espérance de Beynost entre1946 et1953 :[lire en ligne].
  7. Coordonnées de la Villa Monderoux :45° 50′ 17″ N, 5° 00′ 09″ E.
  8. Coordonnées géographiques de la « maison Delorme » :45° 50′ 21″ N, 4° 59′ 56″ E.
  9. Le buste, demeuré dans la famille de l'artiste, réapparut à l’occasion de la vente du château de Launay enBourgogne en1997, recouvert d’unepatine couleurbronze datant sans doute de la fin duXIXe siècle. Selon le communiqué de laFrick Collection, il avait peut-être été commandé pour célébrer la nomination du modèle auConseil d'État, la mort de celui-ci ayant empêché la traduction enmarbre.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. « Nom des habitants des communes françaises, Beynost », surhabitants.fr, SARL Patagos(consulté le).
  2. « Carte géologique de Beynost » surGéoportail. consulté le 15 mars 2012.
  3. CharlesPomerol (collectif),Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologique. Carte géologique du vignoble bourguignon (Bourgogne et Beaujolais).,Bureau de recherches géologiques et minières,, 370 p.(ISBN 2-7159-0466-5,présentation en ligne),p. 68-69.
  4. « Le Rhône », surservices.sandre.eaufrance.fr,SANDRE(consulté le).
  5. « La Sereine », surservices.sandre.eaufrance.fr,SANDRE(consulté le).
  6. « Le ruisseau des Ormes », surservices.sandre.eaufrance.fr,SANDRE(consulté le).
  7. abcdef etgRichesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel,p. 77-78.
  8. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  10. « Orthodromie entre Beynost et Bron », surfr.distance.to(consulté le).
  11. « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  14. a etb[PDF]« Carte du réseau 2010 », surain.fr,Conseil général de l'Ain(consulté le).
  15. « Le projet » Les communes concernées » Les communes de l’Ain » Beynost », surrff-cfal.info,Réseau ferré de France(consulté le).
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