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Beynac-et-Cazenac

44° 50′ 28″ nord, 1° 08′ 41″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article homonyme, voirBeynac.

Beynac-et-Cazenac
Beynac-et-Cazenac
Une rue du village et lechâteau de Beynac sur son piton rocheux.
Blason de Beynac-et-Cazenac
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementDordogne
ArrondissementSarlat-la-Canéda
IntercommunalitéCommunauté de communes Sarlat-Périgord noir
Maire
Mandat
Serge Parre
2020-2026
Code postal24220
Code commune24040
Démographie
GentiléBeynacois-et-Cazenacois
Population
municipale
447 hab.(2022en évolution de −18,73 % par rapport à 2016)
Densité35 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 50′ 28″ nord, 1° 08′ 41″ est
AltitudeMin. 53 m
Max. 288 
m
Superficie12,74 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionSarlat-la-Canéda
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Sarlat-la-Canéda
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Beynac-et-Cazenac
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Beynac-et-Cazenac
Géolocalisation sur la carte :Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Beynac-et-Cazenac
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Beynac-et-Cazenac
Liens
Site webhttp://www.beynac-et-cazenac.fr/
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Beynac-et-Cazenac est unecommune française située dans ledépartement de la Dordogne, en régionNouvelle-Aquitaine.

Beynac est le siège de l'une des quatre anciennesbaronnies duPérigord. La commune fait partie de l'associationLes Plus Beaux Villages de France.

Géographie

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Généralités

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Dans le quart sud-est du département de la Dordogne, enPérigord noir, la commune de Beynac-et-Cazenac est bordée au sud-est par laDordogne. C'est une commune rurale[1] qui fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda[2], zonage d’étude défini par l'Insee, qui a remplacé en 2020 l'aire urbaine de Sarlat-la-Canéda dont elle faisait partie.

Traversé par la route départementale 703 (l'ancienneroute nationale 703), qui fait l'objet d'un projet de contournement contesté (voirconflit d'aménagement de la route départementale 703), le bourg de Beynac est situé, endistances orthodromiques, huit kilomètres au sud-ouest deSarlat-la-Canéda, et autant à l'est-sud-est deSaint-Cyprien. Le village de Cazenac se trouve trois kilomètres plus au nord-nord-ouest.

Communes limitrophes

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Beynac-et-Cazenac est limitrophe de cinq autres communes.


Carte
Les limites communales de Beynac-et-Cazenac et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deBeynac-et-Cazenac
Castels et BézenacSaint-André-d'Allas
Beynac-et-CazenacVézac
Saint-Vincent-de-CosseCastelnaud-la-Chapelle

Géologie et relief

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Géologie

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Situé sur la plaque nord duBassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange duMassif central, le département de laDordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur enstrates régulières, témoins d'unesédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plangéologique en quatre gradins différenciés selon leurâge géologique. Beynac-et-Cazenac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé decalcaires hétérogènes duCrétacé[3].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées deformations superficielles duQuaternaire datant duCénozoïque et deroches sédimentaires duMésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2c, date duTuronien moyen à supérieur, composée de calcaires cryptocristallins, calcairesgréseux àrudistes etmarnes à huîtres et àrhynchonelles. La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie desformations superficielles de typealluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 808 - Sarlat-la-Canéda » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].

Carte géologique de Beynac-et-Cazenac.
Légende de la carte géologique.
ÈrePériodeÉpoqueFormations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fy3-z :Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argilessilteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :terrasses sous-flandriennes indifférenciées : sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Néogène
(2.58 - 23.03)
 non présent
Paléogène
(23.03 - 66.0)
 non présent
Mésozoïque
(66.0 - 252.17)
Crétacé
(66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :Altérites duCrétacé sup. : argileskaoliniques,silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex etchailles, avec apport local duTertiaire (complexe des Doucins)
c4b-c :Santonien moy. à sup. : calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex etrudistes (formation deSaint-Félix-de-Reillac).Faciès pouvant évoluer vers des sables fins etgrès carbonatés àrudistes
c4b :Santonien moy. : Calcaires crayo-argileux,marnes et calcaires argileux à huîtres (P. vesicularis) (formation du Peuch)
c4a(Bs) :Santonien inf. :marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes àbryozoaires, puisgrès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
c3b-c :Coniacien moy. à sup. : calcairesbioclastiques grossiers etquartzeux jaunes àbryozoaires etgastéropodes, à niveauxgréseux (formation desEyzies)
c3a :Coniacien inf. :marnes et calcaires argileux grisâtres, calcairesmarneux etglauconieux àrhynchonelles, calcaires fins à silex noirs (formation de la Rouquette)
c2c :Turonien moyen à supérieur : calcaires cryptocristallins, calcairesgréseux àrudistes etmarnes à huîtres et àrhynchonelles, localementgrès et sables jaunes (feuille deTerrasson)
inférieurnon présent.
Jurassique
(≃145.0 - 201.4)
 non présent
Trias
(201.4 - 251.902)
 non présent
Paléozoïque
(252.17 - 538.8)
 non présent
 

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vasteplateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans leNontronnais, àSaint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m àLamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 53 m et 288 m[7],[8].

Dans le cadre de laConvention européenne du paysage entrée en vigueur en France le, renforcée par laloi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, unatlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en[9]. Les paysages du département s'organisent en huitunités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune fait partie duPérigord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de laVézère au sud de laDordogne (en amont deLalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,74 km2[7],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de laBD Topo, composante duRéférentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 13,07 km2[5].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin de la Dordogne au sein duBassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Dordogne, le ruisseau de Pontou, le Béringot, le ruisseau du Brudou et le ruisseau du Treuil, qui constituent unréseau hydrographique de 10,5 km de longueur totale[16],[Carte 1]. Elle borde la commune au sud sur moins de deux klilomètres, face àCastelnaud-la-Chapelle.

LaDordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs dupuy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne desmonts Dore, traverse six départements dont laDordogne dans sa partie sud, et conflue avec laGaronne àBayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[17],[18]. Elle borde la commune au sud-est sur un kilomètre et demi face àCastelnaud-la-Chapelle.

Trois de ses affluents de rive droite arrosent le territoire communal :

  • le ruisseau de Pontou au sud-est sur850 mètres,
  • le ruisseau du Brudou qui prend sa source750 mètres au nord-est de Cazenac, arrosant la commune en direction du sud sur plus de deux kilomètres et demi, dont300 mètres face àSaint-Vincent-de-Cosse,
  • le Béringot qui prend sa source600 mètres au sud-ouest de Cazenac, dans l'ouest du territoire communal qu'il baigne sur près d'un kilomètre.

Affluent de rive droite du ruisseau de Pontou, le ruisseau du Treuil baigne l'est de la commune sur deux kilomètres et demi, servant partiellement de limite face àVézac.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par lesschémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Dordogne amont », dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de laVézère àLimeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe lesbassins versants de laVézère et de laCorrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est leconseil départemental de la Corrèze[20]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE duBassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le[21].

La quasi-totalité du territoire communal dépend duSAGE Dordogne amont, seule une infime partie au nord, limitrophe deSaint-André-d'Allas, étant rattachée auSAGE Vézère-Corrèze.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Dordogne.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[22]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[23]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[24] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[25]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[26],[27].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 918 mm, avec12,1 jours de précipitations en janvier et6,4 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deSaint-Martial-Viveyrol à13 km àvol d'oiseau[28], est de13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,3 mm[29],[30]. La température maximale relevée sur cette station est de40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−14 °C, atteinte le[Note 3].

Milieux naturels et biodiversité

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Natura 2000

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La Dordogne est un site duréseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les103 communes riveraines de la Dordogne[Note 4], dont Beynac-et-Cazenac[31],[32]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites àl'annexe II de ladirective 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[33].

La zoneCoteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes[Note 5], fait également partie du réseau Natura 2000[34],[35]. Deux espèces dechauves-souris inscrites àl'annexe II de ladirective 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[34] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros). Sur la commune, elle s'étend sur environ un kilomètre carré et demi et correspond auxcoteaux situés au nord de laroute départementale 703, en deux sites séparés, notamment le long du ruisseau de Pontou — et de son affluent le ruisseau du Treuil — et du ruisseau du Brudou.

ZNIEFF

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Beynac-et-Cazenac fait partie des102 communes concernées par lazone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) detype II « La Dordogne »[36],[37], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[38].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Beynac-et-Cazenac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[39].Elle est située hors unité urbaine[40]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[40]. Cette aire, qui regroupe45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[41],[42].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,5 %), zones agricoles hétérogènes (28,7 %),terres arables (1,8 %), prairies (1,6 %), eaux continentales[Note 7] (1,3 %)[43]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Conflit d'aménagement de la route départementale 703

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La route départementale 703 dans sa traversée de Beynac.
Article connexe :Réseau routier de la Dordogne.

Une déviation devait permettre de désengorger laroute départementale 703 dans sa traversée de Beynac, qui figure parmiLes Plus Beaux Villages de France, où en été circulent quotidiennement plus de 10 000 véhicules entre falaise etDordogne[44]. Avec la réalisation d'un passage sous lavoie ferrée et de deux ponts sur la Dordogne, son coût estimé à trente-deux millions d'euros est particulièrement élevé[44]. Les travaux de ce tronçon, d'une longueur de 3,2 km, auraient dû s'effectuer de 2017 à 2020[44]. Le projet a suscité une forte opposition de différents acteurs de la vallée[45], provoquant de fait unconflit d'aménagement. Le,la préfète de la Dordogne autorise les travaux[46] mais leConseil d'État décide le de suspendre le chantier en cours, alors que cinq piles de pont ont déjà été coulées et que quinze millions d'euros ont déjà été payés[47]. Letribunal administratif de Bordeaux, dans une décision rendue le, ne suit pas les conclusions de son rapporteur public et déclare que la déviation« ne répond pas à une raison impérative d'intérêt public présentant un caractère majeur ». Il demande au département de la Dordogne la destruction des piles de pont déjà mises en chantier et une restauration du site à son état d'origine[48]. Néanmoins, leprésident du conseil départemental persiste à poursuivre le chantier et fait appel du jugement[49]. Le, lacour administrative d'appel de Bordeaux confirme le jugement du tribunal administratif en annulant le projet et ordonnant la démolition des travaux engagés et la remise en état des lieux[50] sous délai d'un an, ce qui à terme devrait représenter quarante-cinq millions d'euros de dépenses[51]. Le, le Conseil d'État valide la décision de la Cour d'appel et le, la préfecture de la Dordogne publie un arrêté prévoyant les conditions de remise en état des lieux sur les communes de Castelnaud-la-Chapelle, Vézac et Saint-Vincent-de-Cosse[52]. Le, lacour administrative d'appel de Bordeaux met le département en demeure de commencer les travaux de remise en état des sites dans un délai de six mois, et de les terminer pour le, avec astreinte journalière de 3 000 euros en cas de non-respect de la première décision, et de 5 000 euros si non-respect de la seconde[53]. Le jour même, le conseil départemental de la Dordogne annonce qu'il a déposé auprès du préfet un nouvel arrêté d'autorisation des travaux[53].

Le, Lerapporteur public demande à lacour administrative d'appel de Bordeaux d'imposer le paiement de l'astreinte (489 000 euros à ce jour) pour non commencement des travaux de remise en état[54]. Le, la cour administrative d'appel de Bordeaux demande la liquidation de ces astreintes, la somme étant à redistribuer en trois parts égales de 163 000 euros à destination de la société Newell Entreprises (château de Fayrac), Nathalie Newell et Philippe d'Eaubonne d'une part, pour l'associationLa Demeure historique d'autre part, et enfin pour laSociété pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (SEPANSO) Dordogne et l'association de défense de la vallée de la Dordogne[55].

Le, le conseil départemental de la Dordogne dépose une demande de recours indemnitaire contre l'État devant le tribunal administratif de Bordeaux pour« la réparation des préjudices subis à la suite de l'annulation de l'arrêté préfectoral du autorisant les travaux du contournement de Beynac »[56].

Le, la cour administrative d'appel de Bordeaux condamne le conseil départemental à payer1,433 million d'euros pour ne pas avoir réalisé les travaux de démolition, 500 000 euros étant destinés aux requérants et 933 000 euros au budget de l'État[57]. Le conseil départemental dépose alors un nouveau projet, avec un tracé identique comprenant des pistes cyclables, une nouvelle gare et des navettes électriques, qui reçoit l'accord de la Préfecture le[58].

Villages, hameaux et lieux-dits

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Outre lebourg de Beynac proprement dit, le territoire se compose d'autresvillages ouhameaux, ainsi que delieux-dits[59] :

  • Belgarrit
  • Béringot
  • Béringot Haut
  • le Brudou
  • le Brugen
  • Campredon
  • Carvès
  • le Castanet
  • le Cayre
  • Cazenac
  • Claud de Calais
  • le Clauzel
  • Cognat
  • Combe de Brague
  • Combe Gorgue
  • les Combes
  • Cosse
  • le Couderc
  • le Double
  • la Fage
  • Forêt d'Abrillac
  • les Garrigues
  • le Grand Garrit
  • les Grands Picadis
  • la Grange
  • Grotte de Cro Bique
  • Jardins de Haute Terre
  • Laborie
  • la Lande
  • Langlade
  • Masclercy
  • le Mayne
  • la Patte-d'Oie
  • Pécanut
  • Pech Viel
  • le Persillier
  • le Peyrat
  • la Porte
  • le Roc
  • la Russaume
  • Tral Pech
  • le Treuil
  • le Vignal.

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Beynac-et-Cazenac est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à unrisque technologique, larupture d'un barrage[60]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[61].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laDordogne. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1985, 1990, 1993, 1999 et 2021[62],[60]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais duplan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne amont » approuvé le, pour lescrues de laDordogne[63],[64].

Beynac-et-Cazenac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[65]. En septembre 2020, un plan inter-départemental deprotection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[66],[67].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beynac-et-Cazenac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[68]. Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[69]. 19 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveaunational métropolitain)[Carte 4]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[70].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1992, par des mouvements de terrain en 1999 et 2021 et par des glissements de terrain en 1993[60].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval dubarrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 9] situé dans le département de laCorrèze et faisant l'objet d'unPPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[72].

Toponymie

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Localité transcriteBeinacum en 1147[73].

Enoccitan, la commune porte le nom deBainac e Casenac[74].

Histoire

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La première mention historique de Beynac date de 1115, époque où Maynard de Beynac, fait un don aux religieuses deFontevrault. Toute l'histoire du village et plus généralement celle du Périgord noir se rattache à l'histoire de l'anciennefamille de Beynac.

Simon de Montfort s'emparera du château à la fin duXIIe siècle, lors de croisade des Albigeois mais les Beynac le récupèreront grâce à l'intervention dePhilippe Auguste en 1217 et il restera en leur possession jusqu'en 1761.

La famille de Beynac s'éteignit en 1753 avec Pierre dernier marquis de Beynac[75] qui épousa en 1727 Anne-Marie Boucher, dont il eut deux filles: Julie qui épousa le marquis de Castelnau et Claude-Marie qui épousa en 1761 Christophe Marie de Beaumont du Repaire[76].

La famille de Beaumont du Repaire ajouta Beynac à son nom et porte depuis le titre de courtoisie de marquis de Beaumont-Beynac[77]. L'un de ses descendants vendra le château en 1961. C'est l'un des plus beaux fleurons de l'architecture médiévale en Périgord.

En 1827, les communes deBeynac et deCazenac ont fusionné sous le nom deBeynac-et-Cazenac.

En 1957, l'administration française desPostes, télégraphes et téléphones a émis un timbre d'une valeur de 18 francs représentant le village de Beynac, sur lequel le nom de la commune est écritBeynac-Cazenac[78].

Politique et administration

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Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinzeconseillers municipaux ont été élus en 2020[79],[80].

Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
     
19251945Pierre Bonnet  
19451965Pierre-André Labrune  
19651984Philippe Rossillon  
19841995Max Albospeyre[81] Général
19952001Philippe Berubé Ingénieur
décembre 2001[82]mai 2020Alain PasserieuxSE[83]Professeur d'histoire-géographie
mai 2020en coursSerge Parre  

Jumelages

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Politique patrimoniale et environnementale

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La commune fait partie de l'associationLes Plus Beaux Villages de France[84].

Dans son palmarès 2025, leConseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[85].

Équipements et services publics

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Postes et télécommunications

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En, le bureau de poste de la commune est remplacé par une agence postale[86].

Justice

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Dans le domaine judiciaire, Beynac-et-Cazenac relève[87] :

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

Les habitants de Beynac-et-Cazenac se nomment les Beynacois-et-Cazenacois[88].

Jusqu'en 1827, les communes de Beynac et de Cazenac étaient indépendantes.

Démographie de Cazenac

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Évolution démographique de Cazenac
1793180018061821
212164159181
(Source : Ldh/EHESS/Cassini[89])

Démographie de Beynac, puis de Beynac-et-Cazenac

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[90]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[91].

En 2022, la commune comptait 447 habitants[Note 11], en évolution de −18,73 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
555518506560739750800810865
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
712755800740691679640635615
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
568565550450484438413397352
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
355410411460498506511511552
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
547447-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puisInsee à partir de 2006[92].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Emploi

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En 2015[93], parmi la population communale comprise entre 15 et64 ans, les actifs représentent219 personnes, soit 39,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-cinq) a augmenté par rapport à 2010 (trente-trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,1 %.

Établissements

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Au, la commune compte88 établissements[94], dont 62 au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans l'industrie, et cinq dans la construction[95].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine civil

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  • Le château de Beynac.
    Le château de Beynac.
  • Le château de Beynac.
    Le château de Beynac.
  • La Salle des États du Périgord du château de Beynac.
    La Salle des États du Périgord du château de Beynac.

Patrimoine religieux

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Personnalités liées à la commune

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  • Adhémar de Beynac, ou Adémar de Bénac (vers 1120-1194), seigneur de Beynac, mort peut-être en sonchâteau de Beynac.
  • Mercadier est un guerrier aquitain duXIIe siècle, chef de routiers, au service deRichard Cœur de Lion qui lui a donné les terres de Beynac.
  • Geoffroy Paul Louis Armand de Beaumont-Beynac (1857-1940) dit marquis de Beaumont-Beynac (titre de courtoisie)[77],[101], marquis de la Marthonie, comte du Repaire, comte de Laroque, propriétaire du château pendant près de60 ans ; ce fut lui qui le restaura entièrement et qui lui redonna vie.
  • Jean Trémoulet (1909-1944) est un coureur automobile français, mécanicien sur la commune.
  • La « rue Tibal lo garrèl » rappelle le titre d'un roman deLouis Delluc (1894-1974), romancier qui habitait dans cette rue.

Héraldique

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Armes de Beynac-et-Cazenac

Les armes de Beynac-et-Cazenac seblasonnent ainsi :« D'or à cinq burèles de gueules. »

Galerie de photos

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  • Beynac vue depuis une montgolfière.
    Beynac vue depuis une montgolfière.
  • Beynac vue depuis une montgolfière.
    Beynac vue depuis une montgolfière.
  • L'église et le château, au-dessus du village de Beynac.
    L'église et le château, au-dessus du village de Beynac.
  • Ruelle qui permet de relier la ville basse au château.
    Ruelle qui permet de relier la ville basse au château.
  • Idem.
    Idem.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Aux104 communes listées, il convient de retirer celles deCazoulès etPeyrillac-et-Millac qui, avecOrliaguet, ont fusionné pour former en 2022 la commune nouvelle dePechs-de-l'Espérance à rajouter, soit103 communes au total.
  5. Aux27 communes listées, il convient de retirer celles deCazoulès,Orliaguet etPeyrillac-et-Millac qui ont fusionné pour former en 2022 la commune nouvelle dePechs-de-l'Espérance à rajouter, soit25 communes au total.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[71].
  10. Cette union fut scellée par un acte solennel de jumelage entre les deux communes en 1985.[1]
  11. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Beynac-et-Cazenac » surGéoportail(consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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  4. « Carte géologique de Beynac-et-Cazenac » surGéoportail(consulté le 13 juin 2022).
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  10. « Unités paysagères de la Dordogne », surle site de l'atlas des paysages de la Dordogne(consulté le).
  11. « Portrait du Périgord noir », surle site de l'atlas des paysages de la Dordogne(consulté le).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Beynac-et-Cazenac », surle site de l'Insee(consulté le).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », surl'Observatoire des territoires(consulté le).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », surdata.iledefrance.fr(consulté le).
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  98. « Église de Cazenac », noticeno PA00082384, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 24 juillet 2011.
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  101. Guy Penaud,Dictionnaire biographique du Périgord,éditions Fanlac, 1999(ISBN 2-86577-214-4),p. 88.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Anne Bécheau,Beynac-et-Cazenac. Histoire et chroniques, Éd. Association Plaisir de créer, 2012.

Articles connexes

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Liens externes

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