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| Beuvron | |
Le Beuvron àLamotte-Beuvron. | |
Cours du Beuvron. | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 115,2 km[1] |
| Bassin | 2 193 km2[réf. nécessaire] |
| Bassin collecteur | Loire |
| Débit moyen | 11 m3/s (Candé-sur-Beuvron)[réf. nécessaire] |
| Organisme gestionnaire | Syndicat d'entretien du bassin du Beuvron |
| Régime | pluvial |
| Cours | |
| Source | source |
| · Localisation | Coullons |
| · Altitude | 160 m |
| · Coordonnées | 47° 34′ 57″ N, 2° 29′ 04″ E |
| Confluence | Loire |
| · Localisation | Candé-sur-Beuvron |
| · Coordonnées | 47° 29′ 40″ N, 1° 14′ 21″ E |
| Géographie | |
| Principaux affluents | |
| · Rive droite | Cosson |
| Pays traversés | |
| Départements | Loiret,Cher,Loir-et-Cher |
| Cantons | Sully-sur-Loire |
| Régions traversées | Centre-Val de Loire |
| Sources :SANDRE:« K4--0220 »,Géoportail,Banque Hydro | |
| modifier | |
LeBeuvron est unerivièrefrançaise desdépartements duLoiret, duCher et deLoir-et-Cher enrégionCentre-Val de Loire et unaffluent derive gauche de laLoire.
Long de 115,2 km[1], le Beuvron emprunte le territoire de trois départements (Loiret,Cher etLoir-et-Cher) tous situés dans la régionCentre-Val de Loire.
Il prend sa source à 160 mètres d'altitude àCoullons dans larégion naturelle de laSologne et le département du Loiret.
Il se jette dans laLoire àCandé-sur-Beuvron dans le département deLoir-et-Cher.
Le Beuvron a donné sonhydronyme aux trois communes deCandé-sur-Beuvron (confluence),Neung-sur-Beuvron,Lamotte-Beuvron.
Le Beuvron reçoit sur sa rive gauche, d'aval en amont : laBièvre, leConon, laBonheure, leNéant, laGuide, leSurget.
Et en rive droite : leCosson (un kilomètre avant de se jeter dans laLoire, à Candé-sur-Beuvron), leBalletan, laTharonne, leChicandin, laGravotte.
Quant aumodule du Beuvron, à son confluent avec la Loire (Cosson inclus), il se monte à 11 m3/s.
Le débit du Beuvron a été observé durant une période de 16 ans (1970-1985), àCheverny, localité du département de Loir-et-Cher située peu avant son confluent avec le Cosson[2]. Le bassin versant de la rivière y est de 1 100 km2 (soit plus ou moins la moitié de la superficie de celui-ci à l'exclusion du bassin du Cosson).
Lemodule de la rivière à Cheverny est de 6,07 m3/s[2].
Le Beuvron présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées, comme c'est généralement le cas pour les affluents de la Loire. Les hautes eaux se produisent en hiver-printemps, avec des débits mensuels moyens allant de 7,57 à 14,7 m3/s, de décembre à mai inclus (avec un maximum très net en février). Les basses eaux d'été, de juillet à septembre, entraînent une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,832 m3/s au mois d'août, ce qui reste malgré tout assez appréciable.

Cependant, aux étiages, leVCN3 peut chuter jusque 0,040 m3/s, soit 40 litres/s, ce qui est très sévère, même comparé aux autres cours d'eau de plaine du bassin de la Loire.
Les crues, quant à elles, peuvent être assez importantes. LesQIX 2 et QIX 5 valent respectivement 45 et 64 m3/s. Le QIX 10 est de 78 m3/s et le QIX 20 de 90 m3/s. Quant au QIX 50, il n'a pas été calculé, faute de durée d'observation suffisante.
Toujours à Cheverny, le débit instantané maximal enregistré a été de 85,7 m3/s le1er février 1977, tandis que la valeur journalière maximale était de 92 m3/s le 12 février 1978. En comparant la première de ces valeurs à celles des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue, était à peine d'ordre vicennal et donc destinée à se reproduire tous les 20 ans en moyenne.
Le Beuvron n'est pas une rivière très abondante. Lalame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 175 mm/an ce qui est très inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, ainsi qu'à la moyenne du bassin versant global de la Loire (247 mm/an). Ledébit spécifique (ou Qsp) atteint 5,5 L/s/km2 de bassin.
Le syndicat d'entretien du bassin du Beuvron (SEBB) expérimente annuellement sur le bassin du Beuvron depuis 2003 des opérations de levers progressifs de barrage pour mobiliser les sédiments en amont des barrages (curage naturel), pallier la discontinuité piscicole et faciliter les travaux d’entretien des riverains.
Le bassin versant du Beuvron s'inscrit dans la région naturelle Sologne, caractérisée par une grande richesse faunistique et floristique et par l'étroite intrication entre milieux humides et secs, ouverts et forestiers. Cette configuration fait de cette région une zone humide d'importance européenne (Natura 2000) comportant plus de 3 000 étangs, qui associés aux rivières dont le bassin du Beuvron représente environ 50 %, forment un véritable continuum écologique.
Le réseau hydrographique de la vallée du Beuvron a été altéré dans le passé par les travaux de recalibrage, de curage et d'élargissement prétendument destinés à "assainir" la région naturelle de laSologne. Les cours d'eau du bassin présentent depuis lors une mauvaise qualité morphoécologique. Des méthodes douces sont dorénavant utilisées pour entretenir la rivière.
La rivière doit son nom auxcastors qui la peuplaient auMoyen Âge et qui étaient désignés sous le nom de bièvres[3], du gauloisbebron/bibron[4]. D'après les études menées notamment par Sologne Nature Environnement, cet animal emblématique recolonise progressivement le bassin du Beuvron depuis sa réintroduction sur la Loire en 1974.
Parmi les éléments patrimoniaux bâtis situés sur ou dans le voisinage du cours du Beuvron, on peut citer :
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