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Bessarion (cardinal)

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Pour les articles homonymes, voirBessarion.

Basilius Bessarion
Fonctions
Cardinal-évêque de Sabina basé à Vescovio(d)
Diocèse de Vescovio(d)
-
Camerlingue du Sacré Collège
-
Patriarche latin de Constantinople
Patriarcat latin de Constantinople
-
Doyen du Collège des cardinaux
-
Administrateur apostolique
Diocèse de Pampelune(d)
-
Abbé
Abbaye de Summaga(d)
-
Administrateur apostolique
Patriarcat latin de Jérusalem
-
Cardinal-évêque de Frascati
Diocèse suburbicaire de Frascati
-
Administrateur apostolique
Diocèse de Mazara del Vallo
-
Cardinal-évêque de Sabina basé à Vescovio(d)
Diocèse de Vescovio(d)
-
Administrateur apostolique
Archidiocèse de Manfredonia(d)
-
Camerlingue du Sacré Collège
Cardinal-prêtre des Saints-Apôtres
-
Archevêque titulaire
Archevêché latin de Thèbes(en)
-
Giovanni Dacre(en)
Cardinal
à partir du
Archevêque catholique
à partir du
Métropolite
Diocèse de Nicée(en)
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Activités
Autres informations
Maîtres
Blason
Œuvres principales
In calumniatorem Platonis(d),Oratio dogmatica de Unione(d),Orationes ad principes Italiae contra Turcos(d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Basilius Bessarion,Jean Bessarion ouBasilius, né le àTrébizonde (dans l'actuelleTurquie) et mort le àRavenne (Italie), est unmoine basilien et éruditbyzantin. Il fut faitcardinal en 1439 et, en 1463,patriarche latin de Constantinople.

Bien que plusieurs prénoms lui aient été attribués, on ne connaît pas son nom de baptême, Bessarion étant son nom monastique. Il est donc préférable de l'appeler « Bessarion » tout court. C'est toutefois sous le nom deBessarone Milesio que larépublique de Venise l'agréa à la noblesse vénitiennead personam en 1464.

Biographie

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Entré très jeune dans unmonastèrebasilien (en1416), il suit des études àConstantinople. Ordonné diacre en1425, il est connu pour ses prêches et prononce l'oraison funèbre de l'empereurManuelII Paléologue. Ordonné prêtre en 1430, ils se rend àMistra dans lePéloponnèse où il suit les cours deGemiste Pléthon. De retour à Constantinople, il est nomméhigoumène dumonastère Saint-Basile en1436 puismétropolite deNicée le.

En1438, il fait partie de la délégation de savants accompagnant l'empereurJeanVIII Paléologue auconcile de Ferrare enItalie. Ils arrivent àVenise en février, puis àFerrare en mars. Bessarion est désigné avec lemétropolite d'ÉphèseMarc Eugénikos pour défendre la position de l'Église grecque. Il prononce le discours inaugural le. Si au départ il persiste à condamner l'addition dufilioque ausymbole de Nicée par l'Église latine, sa position évolue devant les arguments dudominicain Jean de Montenero, et il plaide pour la réconciliation des Églises devant la délégation grecque en avril1439. Le il lit la version grecque du décret d'Union des Églises àSanta Maria del Fiore. La version latine est lue par le cardinalGiuliano Cesarini.

Le papeEugèneIV lui offre une pension pour rester à Rome mais Bessarion préfère repartir pour convaincre les Grecs du bien-fondé de l'Union et s'embarque à Venise avec les autres prélats le. Il est faitcardinal le. Mais les Grecs orthodoxes, menés par Marc d’Éphèse, ne reconnaissent pas la validité de cette Union, et il doit regagner l'Italie en. Il s'installe àRome où sa maison devint le rendez-vous de tous les lettrés et il acquiert une grande influence auprès des papes.

À la mort deNicolasV et dePaulII, il est pressenti pour leur succéder, mais échoue. Le cardinalAlainIV de Coëtivy, notamment, déclarera à son sujet: « L’Eglise latine est-elle donc si pauvre en hommes (…) qu’il lui faille recourir aux Grecs? »[1].

LeSaint-Siège lui confie plusieurs missions importantes. Il participe à la ratification de l'union entre Rome et l'Église jacobite en1442. En1446 il estcardinal protecteur desBasiliens d'Italie, puis en1458 celui desFrères mineurs. Il est envoyé comme légat àBologne de1450 à1455 et il restaure l'Université dans cette ville. Après lachute de Constantinople, il est chargé d'organiser la mobilisation contre les Turcs : il est àNaples en 1455, àMantoue en1458, àNuremberg et àVienne en1460, à Venise en1463, en France en1472[2]. Après de nombreuses nominations comme évêque,PieII lui confère le titre depatriarche (latin) de Constantinople (1463).

Monument funéraire du cardinal Bessarion, dans labasilique des Saints-Apôtres, à Rome.

Le pape le charge de plusieurs missions auprès deLouisXI : la nomination de l'archevêque de Lyon à la légation d'Avignon, la nomination de nouveaux commissaires pour le procès deBalue, la croisade, la conclusion d'un accord entre le pape etLouisXI au sujet de la collation des bénéfices et le reste[3].Bessarion est unhumaniste, qui possède une grande bibliothèque. Il fait venir de Constantinople une grande quantité de manuscrits pour les sauver de la menace turque. Il mène un travail de traduction du grec au latin et rassemble autour de lui une véritable Académie. C'est ainsi qu'en 1460 il confie à l'astronomePeuerbach le soin de composer un abrégé commenté de l'Almageste dePtolémée. Il protège les humanistes menacés par l'Église, commeLorenzo Valla et reçoit les savants grecs exilés après1453. En 1468, il lègue sa bibliothèque, comportant 746 manuscrits (entre autres un manuscrit de laBibliothèque dePhotius), à larépublique de Venise. Ils formeront avec 313 autres manuscrits ajoutés à sa mort le fond de laBiblioteca Marciana.

Écrits

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Epistolae et orationes, 1471

Les écrits de Bessarion comptent parmi ceux qui marquèrent la renaissance des lettres ; ils contribuèrent surtout à faire revivre enItalie le goût de laphilosophieplatonicienne.

On a imprimé de lui 4 livres, enlatin :

Il avait aussi composé beaucoup d'ouvrages dethéologie qui sont restés manuscrits :

  • Correspondance, édi. L. Mohler,Kardinal Bessarion als Theologe, Humanist und Staatsmann, 1942 ;
  • Encyclique aux grecs =Epistola generalis, Patrologia Graeca, t. 161, col. 449-490.

Notes et références

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Cet article comprend des extraits duDictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre desrègles de neutralité de Wikipédia.
  1. Philippe Simon, « Pour Bessarion, Rome vaut bien une messe »,Le Temps,‎(lire en ligne, consulté le).
  2. « De par le roy. Chers et bien amez, pour ce que nostre Saint Pere le pape envoye par deca nostre tres cher et grant amy le cardinal de Nicenne, comme legat expressement deppute de par luy es marches de par deca... Bailleez par maistre Guillaume Le Franc, en l'ostel du roy, appelle Roanne, le cinquiesme juillet apres vespres, l'an mil IIIIc LXXII. » (Joseph Vaesen et Étienne Charavay,Lettres deLouisXI,t. V,p. 2-3, Librairie Renouard, Paris 1895
  3. Joseph Vaesen et Étienne Charavay,Lettres deLouisXI,t. V,p. 2 noteno 1, d'après M. Vast,Le Cardinal Bessarion (1403-1472) : Étude sur la chrétienté et la Renaissance vers le milieu deXVe siècle (Paris 1878)

Annexes

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Bibliographie

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Bandini, Angelo Maria,De Vita et Rebus Gestis Bessarionis (1757).

Cheny, Anne-Marie,Le cercle des byzantinistes. Comment bibliothécaires, savants et voyageurs inventèrent Byzance (XVIe–XIXe siècle), Paris, Belles Lettres, 2024.

Congourdeau, Marie-Hélène, « Bessarion », dans C. Nativel (éd.),Centuriae Latinae. Cent une figures humanistes de la Renaissance aux Lumières offertes à Jacques Chomarat, Genève, Droz 1997. Accessible en ligne : https://www.academia.edu/34909082/BESSARION

Legrand, Émile,Bibliographie hellénique, ou Description raisonnée des ouvrages publiés en grec par des Grecs aux XVe et XVIe siècles (1885).

Malpangotto, Michela, Nicolaïdis, Efthymios,Fécondité des échanges culturels. L’exemple de Bessarion,Archives Internationales d'Histoire des Sciences, vol. 71, 186 (2021).

Ronchey, Silvia, « Bessarione poeta e l’ultima corte di Bisanzio », dans G. Fiaccadori (éd.),Bessarione e l’Umanesimo, catalogue de l’exposition, Naples, 1994, pp. 47-65

Ronchey, Silvia, « Il volto giovanile di Bessarione », in L. De Simone (éd.),Le Rotte dei Misteri – la cultura mediterranea da Dioniso al Crocifisso, Panzano in Chianti, Florence, Edizioni Feeria, 2008, pp. 255-288.

Ronchey, Silvia, « L’ultimo bizantino. Bessarione e gli ultimi regnanti di Bisanzio », in G. Benzoni (éd.),L’eredità greca e l’ellenismo veneziano (Atti del XL Corso Internazionale di Alta Cultura della Fondazione Giorgio Cini, Venezia, 31 agosto-12 settembre 1998), Florence, Olschki, 2002, pp. 75-92.

Ronchey, Silvia,L’enigma di Piero. L’ultimo bizantino e la crociata fantasma nella rivelazione di un grande quadro, Milano, Rizzoli, 2006.

Vast, Henri,Le Cardinal Bessarion (1403-1472) : Étude sur la chrétienté et la Renaissance vers le milieu du XVe siècle, Paris, Hachette,1878 (réédition : Génève, Slatkine, 1977).

Articles connexes

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Liens externes

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