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Bertrand Delanoë

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Pour les articles homonymes, voirDelanoë.

Bertrand Delanoë
Illustration.
Bertrand Delanoë en 2010.
Fonctions
Maire de Paris

(13 ans et 11 jours)
Élection
Réélection
PrédécesseurJean Tiberi
SuccesseurAnne Hidalgo
Sénateur français

(5 ans, 5 mois et 25 jours)
Élection24 septembre 1995
CirconscriptionParis
Groupe politiqueSOC
SuccesseurJean-Yves Mano
Député français

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection21 juin 1981
Circonscription26e de Paris
LégislatureVIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurJoël Le Tac
SuccesseurCirconscription supprimée
Conseiller de Paris

(37 ans et 11 jours)
Élection20 mars 1977
Réélection13 mars 1983
19 mars 1989
18 juin 1995
18 mars 2001
16 mars 2008
Circonscription18e arrondissement
MaireJacques Chirac
Jean Tiberi
Lui-même
Biographie
Date de naissance(75 ans)
Lieu de naissanceTunis (Tunisie)
NationalitéFrançais
Parti politiqueParti socialiste
Diplômé deUniversité Toulouse-I
ProfessionConseiller en communication

Signature de Bertrand Delanoë

Image illustrative de l’article Bertrand Delanoë
Maires de Paris
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Bertrand Delanoë, né le àTunis, enTunisie (alors sousprotectorat français), est unhomme politiquefrançais.

Membre duParti socialiste (PS), il estconseiller de Paris de 1977 à 2014,député de 1981 à 1986,sénateur de 1995 à 2001, puismaire de Paris de 2001 à 2014.

Biographie

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Origines familiales, enfance et vie privée

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Bertrand Delanoë estpied-noir[1]. Il naît le àTunis, enTunisie (alors sousprotectorat français), d'un père géomètreathée et d'une mère infirmièrecatholique[2].

Ses arrière-grands-parents paternels quittent le pays deSaint-Malo, d'où ils sont originaires, pour s'installer àSaint-Pierre-et-Miquelon, où son grand-père paternel, Auguste, naît et passe son enfance[3]. Puis, la famille revient s'installer dans la région de Saint-Malo et Auguste part alors en Tunisie pour devenir capitaine du port deLa Goulette. Il y épouse Anita, une Italienne[2]. La mère de Bertrand Delanoë est, elle, d'origine périgourdine par son père et britannique par sa mère[2]. Son père, Auguste Delanoë, et sa mère, Yvonne Delord, sont tous deux nés àCarthage[4].

Bertrand Delanoë grandit àBizerte en Tunisie[5]. Il est présent, à l'âge de onze ans, lors de lacrise de Bizerte[6].

À l'âge de treize ans, ses parents divorcent au moment de la fermeture de la base de Bizerte. Sa mère vient s'installer àRodez (Aveyron) avec son fils. Bertrand Delanoë y fait ses études secondaires à l'Institution Sainte-Marie. Il part ensuite pourToulouse pour y faire des études en droit[6].

Diplômé de sciences économiques de l'université de Toulouse, il rejoint le groupe Robert & Partners deDaniel Robert en 1986, puis établit sa société derelations publiques Vecteurs 7[7].

Le, dans l'émissionZone interdite de la chaîneM6, il fait soncoming out, devenant ainsi l'une des rares personnalités politiques à parler de son homosexualité[8],[9].

Parcours politique

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Avant la mairie de Paris

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Il adhère auParti socialiste (PS) en 1971. Il fait ses premiers pas en politique à l'âge de 23 ans, à Rodez, en tant que secrétaire de la fédération socialiste de l'Aveyron. Il est remarqué pour ses talents d'orateur parFrançois Mitterrand, alorsPremier secrétaire du PS, qui le fait monter à Paris au début des années 1970.

Auxélections municipales de 1977, il est élu auConseil de Paris en compagnie deLionel Jospin,Claude Estier etDaniel Vaillant, sur la liste de gauche emmenée par le député communisteLouis Baillot. Auxélections municipales de 1983 etde 1989, il est candidat sur la liste du18e arrondissement de Paris conduite cette fois par Lionel Jospin, toujours aux côtés de Claude Estier et Daniel Vaillant ; mais la « bande du18e » est battue, en 1983 comme en 1989, par leRPRAlain Juppé (la droite réalisant d'ailleurs le « grand chelem » sur la capitale à chacun de ces deux scrutins). Les membres de ce groupe trouvent plus tard leur apogée : en 2001, Bertrand Delanoë devient maire de Paris, Lionel Jospin est Premier ministre, Daniel Vaillant ministre de l'Intérieur et Claude Estier président du groupe socialiste au Sénat.

Il est élu député (PS) de Paris en 1981 dans la circonscription de Montmartre (18e arrondissement de Paris), emportant le scrutin avec 53,6 % des voix contre son adversaire politique et néanmoins amiJoël Le Tac,compagnon de la Libération, sortant et réélu sans discontinuité depuis la première législature de la Cinquième République. Il devient alors porte-parole du PS, soit numéro trois national.

À l'occasion desélections législatives de 1986 qui ont lieu à la proportionnelle départementale, il tente de quitter Paris pour s'implanter électoralement à Avignon, mais son parachutage est refusé par les militants locaux. Il s'investit alors davantage dans ses activités professionnelles de conseil en communication, tout en conservant sa place au Conseil de Paris.

En 1988, il est candidat auxélections législatives dans la18e circonscription de Paris. Il est alors battu par le candidatRPRAlain Juppé, conseiller du18e arrondissement, adjoint au maire de Paris et ancien ministre du Budget (1986-1988).

En 1993, il succède àGeorges Sarre (démissionnaire à la suite de son départ pour leMouvement des citoyens deJean-Pierre Chevènement), comme président du groupe socialiste auConseil de Paris, devenant ainsi le chef du principal groupe de l'opposition municipale.

En 1995, il mène la campagne municipale de la gauche parisienne contreJean Tiberi, candidat RPR à la succession de l'ancien maireJacques Chirac, éluprésident de la République. Les listes de gauche remportent alors six arrondissements (3e, 10e, 11e, 18e, 19e et20e arrondissements de Paris) sur les vingt que détenait la droite depuis 1983 (monopole alors surnommé le « grand chelem »).

En, il est élu sénateur (PS) de Paris et devient secrétaire de laCommission des Affaires étrangères et de la Défense. Au moment des débats sur lePACS, il défend ce dispositif mais s'oppose à toute idée de mariage entre personnes de même sexe, au nom de la lutte contre le communautarisme. Il changera d'avis, une fois élu maire de Paris, lorsqu'il participera à la premièremarche des fiertés de son mandat, demandant l'instauration du mariage entre personnes de même sexe.

Élection à la mairie de Paris

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Bertrand Delanoë à une réunion en faveur deSégolène Royal, le.

La droite se présente divisée auxélections municipales de mars 2001, avec deux candidats :Jean Tiberi, maire RPR dissident et sortant, etPhilippe Séguin, ancien député RPR des Vosges, ancien ministre, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien président du RPR, allié à l'UDF et DL.

De leur côté, les socialistes organisent des primaires entreJack Lang, alors maire de Blois, et Bertrand Delanoë, chef de l'opposition municipale depuis 1993, mais peu connu du grand public. Contre toute attente, Jack Lang abandonne la compétition pour devenirministre de l'Éducation nationale dans legouvernement de Lionel Jospin, permettant à Bertrand Delanoë de remporter l'investiture avec pour mission de rassembler la gauche.

Au soir du second tour, le, les listes d'union de la gauche et des Verts obtiennent 49,63 % des voix, contre 50,37 % à la droite divisée (32,32 % pour les listes Seguin, 15,20 % pour les listes Tiberi et 2,85 % pour des listes divers droite).

Minoritaire d'environ 4 000 voix mais majoritaire en nombre de conseillers de Paris (163 élus en tout, à la fois conseillers municipaux et conseillers généraux, Paris étant à la fois ville et département), la gauche gagne douze arrondissements sur vingt.

La géographie électorale confirme la traditionnelle fracture géographique droite/gauche de Paris : tous les arrondissements gagnés par la gauche se situent à l'est et au centre-est.

Le, Bertrand Delanoë est élu maire de Paris. Il succède à Jacques Chirac, dont le mandat aura duré 18 ans (1977-1995), et à Jean Tiberi (six années, 1995-2001). C'est la première fois depuis 1871 — lors de laCommune de Paris — que la gauche (grâce à son alliance avec les écologistes) prend, hors contexte révolutionnaire, la tête du conseil municipal (il n'y a pas eu de maire de Paris de 1871 à 1977, année d'élection de Chirac, mais le conseil municipal avait toujours été dominé par la droite).

À la suite de son élection à la mairie, Bertrand Delanoë démissionne du mandat de sénateur qu'il occupe depuis 1995.

La victoire de la gauche et desVerts aux élections municipales de 2001 a été notamment expliquée par les divisions exacerbées au sein de la droite parisienne qui l'ont conduite à présenter deux listes concurrentes dans chaque arrondissement. Ce serait donc grâce à cette conjoncture exceptionnelle d'une droite fracturée et d'une gauche unie et alliée avec les écologistes au second tour que Delanoë aurait gagné.

L'image négative véhiculée par des affaires politico-financières, auxquelles Jean Tiberi et plusieurs autres membres de la majorité municipale étaient alors soupçonnés d'avoir participé, aurait également profité aux listes de gauche.

Plusieurs journaux (L'Express,Le Figaro,Le Point,Le Monde,Le Nouvel Observateur) ont en outre partiellement expliqué la victoire de Delanoë par le vote d'une nouvelle catégorie sociale surnommée « bobos » (bourgeois-bohèmes), qui aurait fait la différence en faisant basculer à gauche certains arrondissements « traditionnellement » de droite (2e,4e,9e et12e).

Agression

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Le, Bertrand Delanoë est poignardé pendant les festivités de la premièreNuit blanche en plein hôtel de ville. Pour expliquer son geste, son agresseur, Azedine Berkane, a déclaré à la police détester « les politiciens, particulièrement les homosexuels »[10]. Le, la justice rend un non-lieu en sa faveur, déclarant que « son état mental le rendait irresponsable pénalement », et le fait interner en hôpital psychiatrique[11].

Réélection à la mairie de Paris

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Bertrand Delanoë en 2008.
Bertrand Delanoë présidant une séance duConseil de Paris, le 29 mars 2010.

Bertrand Delanoë annonce, le dans un entretien au journalLe Parisien, sa candidature pour un second (et dernier) mandat auxélections municipales de 2008. Il présente au début de l'année 2008 ses têtes de listes. Le maire sortant de Paris a, face à lui, l'UMPFrançoise de Panafieu. Il se présente en3e position sur la liste PS du18e arrondissement de Paris conduite parDaniel Vaillant.

Il vient soutenir sa tête de liste dans le5e arrondissement de Paris,Lyne Cohen-Solal, contre le maire sortantUMP depuis 1983, Jean Tiberi (sauf la période 1995-2001 durant laquelle celui-ci fut maire de l'ensemble de la ville). Bertrand Delanoë se fixe en effet pour objectif de faire basculer plusieurs arrondissements de droite, le5e considéré comme le plus susceptible de tomber dans son escarcelle, mais aussi le 1er et le 15e.

Bertrand Delanoë etShimon Peres, le 11 mars 2008 à Paris lors d'une visite d'Etat du Président Israélien.

Le, au soir du premier tour, les listes « Un temps d'avance » soutenues par Bertrand Delanoë arrivent largement en tête avec 41,6 % des voix. Le 16 mars suivant, les listes de gauche sortent victorieuses du second tour (57,7 %) : le groupe PS-PRG-MRC gagne 21 sièges au Conseil de Paris, alors que Les Verts n'obtiennent que 9 élus, contre 23 lors de la précédente mandature. Pourtant, malgré cette victoire, aucun arrondissement ne bascule à gauche comme le souhaitait le maire de Paris.

Congrès de Reims : « libéral et socialiste »

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Bertrand Delanoë, le 20 février 2008 à Paris.

En, Bertrand Delanoë annonce sa candidature au poste depremier secrétaire du Parti socialiste en vue ducongrès de Reims, prévu en novembre de la même année. À cette occasion, il publie un livre d'entretiens avecLaurent Joffrin, intituléDe l'audace et dans lequel il s'affirme « libéral et socialiste », faisant allusion aux thèses défendues depuis quelques années parMonique Canto-Sperber et à des propos deVincent Peillon. Cette affirmation lui vaut de s'attirer l'ire de sa principale concurrente dans cette compétition,Ségolène Royal, qui déclare alors que « lelibéralisme est une valeur défendue par [les] adversaires [du Parti socialiste] ». Elle suscite également des polémiques au sein du Parti socialiste avec les oppositions deJulien Dray, deBenoît Hamon ou deJean-Marc Ayrault. Alors qu'il était donné favori par les sondages, la motion dont il est l’auteur recueille 25,24 % des voix le et se place en deuxième position après celle proposée par Ségolène Royal. Après ce résultat, il renonce à déposer sa candidature pour le poste de premier secrétaire du PS et apporte son soutien àMartine Aubry, dont la motion est arrivée en troisième position. Il se tient dès lors en retrait de la vie politique nationale.

Retrait de la vie politique

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Il ne se représente pas à la mairie de Paris lors desélections municipales de 2014. Retiré de la vie politique, Bertrand Delanoë décline, en, la proposition d'être nomméDéfenseur des droits[12].

Il réside, après cette date, en grande partie enTunisie. Propriétaire d'une villa qu'il a fait construire àBizerte, il y mène une vie discrète et éloignée des médias. À sa mort, il souhaite que sescendres soient dispersées aucap Blanc[13].

Ralliement à Emmanuel Macron

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Le, Bertrand Delanoë, jusqu'alors peu présent sur la scène politique électorale, prend position en faveur du candidat d'En marche,Emmanuel Macron, plutôt que pour le candidat socialiste,Benoît Hamon, déclarant :« [Le programme de Benoît Hamon] est dangereux, parce qu'il ne rassemble pas la gauche. Philosophiquement, il n'est pas en mesure de produire du vrai progrès social »[14].

Le, il annonce voter de nouveau pour Emmanuel Macron aux prochaines élections et non pourAnne Hidalgo, qui lui a succédé à la mairie de Paris[15].

Prises de position

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Cumul et durée des mandats

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Bertrand Delanoë est favorable au raccourcissement de tous les mandats électifs à cinq ans, à l'interdiction d'enchaîner un troisième et même mandat consécutif, à la limitation stricte du cumul de mandats (partisan d'un mandat exécutif ou parlementaire renouvelé une seule fois)[16].

Dès son élection, s'interdisant tout cumul de mandat et voulant être « maire à temps plein », il démissionne de son mandat de sénateur de Paris. Il choisit en 2001 de ne nommer aucun maire d'arrondissement parmi ses 33 adjoints, leur préférant des élus issus de la plupart des arrondissements, y compris des arrondissements où la droite est restée majoritaire (ainsi Anne Hidalgo est élue première adjointe,Jean-Yves Mano devient adjoint chargé du Logement, Lyne Cohen-Solal s'occupe du Commerce de l'Artisanat des Métiers d'Art & Professions libérales et la jeune féministe médiatiqueClémentine Autain – apparentée PCF – à la Jeunesse). L'accord passé avec les Verts au soir du premier tour de l'élection de 2001 imposait, tant au niveau de la mairie centrale que des conseils d'arrondissement, un nombre d'élus et d'adjoints Verts proportionnel au résultat des écologistes par rapport à ceux de la gauche, c'est ainsi que certaines des plus importantes délégations furent données à desVerts dontYves Contassot etDenis Baupin.

Homosexualité

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Bertrand Delanoë avecYann Wehrling à laMarche des Fiertés LGBT Paris de 2005.

Alors sénateur et conseiller de Paris, Bertrand Delanoë évoque publiquement son homosexualité en 1998[17] et s'engage sur les questions LGBT en participant régulièrement à la Marche des fiertés et en soutenant des actions et revendications des associations homosexuelles pour l'égalité des droits. Il augmente les subventions municipales de celles-ci (Centre LGBT Paris-Île-de-France,SOS Homophobie,Festival gay et lesbien de Paris…) et des organisations de lutte contre lesida (Sol En Si,Solidarité sida,Centre régional d'information et de prévention du sida,Act-Up, Ikambéré…). Après s'y être opposé en exprimant des réserves au nom de la lutte contre le communautarisme, il se prononce finalement en faveur dumariage homosexuel et soutiendra sans réserves le projet de loi instaurant le « Mariage pour tous » le.

Union européenne

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En 2004, Bertrand Delanoë se prononce, comme la majorité du Parti socialiste, en faveur du « oui » au référendum sur letraité établissant une constitution pour l'Europe. Le, alors que la France rejette le traité constitutionnel, le « oui » obtient un score de 65 % à Paris. La coupure géographique et sociologique est visible dans la capitale, les catégories les plus aisées se prononçant très largement en faveur du « oui ».

Il appelle en 2007 les socialistes à ratifier letraité de Lisbonne, négocié parNicolas Sarkozy au lendemain de son élection à la présidence de la République, afin de sortir l'Union européenne de l'« impasse » provoquée par les « non » français et néerlandais au traité établissant une Constitution pour l'Europe.

Droit de vote des étrangers

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Bertrand Delanoë est favorable audroit de vote des étrangers aux élections locales[réf. souhaitée].

Parti socialiste

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En juillet 2006, il soutient la décision du bureau national du PS d'imposer la candidature deGeorge Pau-Langevin (avocate et ancienne présidente duMRAP) sur la21e circonscription de Paris au détriment deSophia Chikirou, proche assistante du député PS sortantMichel Charzat.

Le, Bertrand Delanoë annonce sa candidature pour un second mandat à la mairie de Paris dans un entretien accordé au journalLe Parisien. Il annonce ensuite qu'il s'appuiera surPatrick Bloche, député de la7e circonscription de Paris et premier secrétaire de la fédération parisienne du PS, qui est nommé directeur de campagne. Les deux porte-parole de la campagne qui a pour slogan « Un temps d'avance » seront Anne Hidalgo, sa première adjointe, etAnnick Lepetit, députée de la17e circonscription de Paris[18]. Il présente ses listes en décembre 2007 comprenant notamment en position éligibles de nouvelles têtes issues de la société civile comme le sociologueJean-Louis Missika, le comédienPhilippe Torreton, l'actriceFirmine Richard, la réalisatriceYamina Benguigui, l'ex-président de l'UNEFBruno Julliard, ou l'avocatPatrick Klugman[19].

Le, un an après la défaite de la gauche à l'élection présidentielle, il est le premier signataire d'un texte intitulé « Clarté, courage, créativité : pour un grand congrès socialiste » dans la perspective du Congrès de Reims du Parti socialiste en.

Divers

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Discours de Bertrand Delanoë à un rassemblement de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité le. Il est introduit par le président de l'association,Jean-Luc Romero.

Il fut un membre actif, comme parlementaire, de laLigue des droits de l'homme (LDH). Il a aussi consacré plusieurs interventions (discours, chapitre de livre…) à défendre le droit à l'eau potable dans le monde, et a fait en sorte que la société Eau de Paris (SAGEP) finance des projets concrets d'accès à l'eau dans des pays pauvres[réf. nécessaire].

Il se déclare favorable à l'euthanasie. Il est membre du Comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité[20].

Depuis des décennies, il se déclare très vigilant contre l'antisémitisme, contre tous lesracismes et lesexisme, invoquant son enfance àBizerte, enTunisie, oùmusulmans,juifs etcatholiques vivaient plutôt en bonne entente[réf. nécessaire].

En juin 2006, comme d'autres conseils généraux de tous bords et avec le soutien de l'Association des départements de France (ADF), il réclame à l'État le remboursement « à l'euro près » de 52 millions d'euros dus pour 2005 au titre duRMI, dorénavant géré et versé par les conseils généraux, les nouvelles lois de décentralisation introduites dans la Constitution prévoyant que l'État rembourse ces sommes aux collectivités.

Le, Bertrand Delanoë inaugure la placeTheodor Herzl, dans le3e arrondissement, à l'intersection des rues Turbigo et Réaumur. Le, le parvis de la cathédrale Notre-Dame est rebaptisé « Parvis Notre-Dame-Place Jean Paul II, 1920-2005, pape (1978-2005) » par Bertrand Delanoë, sur proposition du groupe UMP de la municipalité de Paris en dépit de l'opposition d'une partie des élus verts.

Le, il signe, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaireMarianne[21].

En 2010, il prend position en signant une pétition contre leboycott d'Israël[22].

Actions à la mairie de Paris

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Projets phares

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Réduction de la circulation automobile et de la pollution

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  • Poursuite de la mise en œuvre et de la finalisation du projet detramway lancé en décembre 2000 et finalement construit sur les boulevards des Maréchaux (13e,14e,15e arrondissement) intégré en tant que « T3 » au réseau, doublant la capacité du tronçon du bus PC. Après onze ans d'études et trois ans de travaux, il est inauguré en décembre 2006. Mise en œuvre d'une nouvelle étude aux côtés duSTIF et de laRATP pour étendre ce tramway entre laporte d'Ivry et laporte de la Chapelle voire jusqu'à laporte d'Asnières[23].
  • Augmentation du nombre de pistes cyclables, de couloirs protégés (« en site propre », selon le terme légal) pour lesbus,vélos,taxis et véhicules d'urgence (pompiers, police, ambulances,Samu).
  • Création en 2007 duVélib', système de location devélos en libre-service sur le modèle utilisé dans plusieurs villes de provinces commeLyon ouLa Rochelle. SelonLe Canard enchaîné du,« l'entreprise Decaux a remporté l'appel d'offre de la mairie de Paris face à son concurrent Clear Channel. Le contrat a été signé pour une exploitation du service pour 10 ans, jusqu'en 2017. Decaux est chargé d'installer et d'entretenir 20 600 vélos et 35 000 bornes d'accrochage dans la capitale. Il doit également verser 3,4 millions d'euros de redevance à la mairie. En échange, Decaux peut exploiter 1 280 panneaux publicitaires de 2 m2 et 348 panneaux de 8 m2. L'avantage pour la mairie de Paris est de fournir un service qui ne lui coûte pas un centime, et qui va même lui rapporter environ 25 millions d'euros puisque les recettes du Vélib vont directement dans les caisses de la mairie. »
  • Extension aux jours fériés et à un mois pendant l'été (à l'occasion deParis Plages) de l'interdiction temporaire de la circulation sur certaines portions des voies sur berges (effective tous les dimanches depuis 1995), suppression de plusieurs axes rouges.
  • Il fait fermer définitivement la voie express Rive-gauche longeant laSeine pour y faire une promenade, réservee auxpiétons et aux cyclistes, combinée plus tard parson successeur avec la voie rapide sur la rive droite dans le nouveauparc Rives-de-Seine.
  • Stationnement : de nouveaux tarifs résidentiels (à 0,65 euro par jour) ont été instaurés en 2001 pour inciter les résidents à moins se déplacer en voiture. Depuis 2006, plus de 12 000 places de parkings souterrains non utilisées de l'OPAC sont proposées à la location aux riverains, à des tarifs préférentiels. Dans le même temps, de nombreuses places de stationnement de surface ont été supprimées, rendant la recherche d'une place de stationnement plus difficile et plus coûteuse[24].
  • Si le taux de diminution de lapollution automobile à Paris est constant depuis 1998, en raison des progrès de l'industrie automobile notamment, une étude de l'organisme scientifiqueAirparif (organisme francilien chargé de mesurer la qualité de l'air) sur l'impact de la politique des transports sur la qualité de l'air faisait état en décembre 2006 d'une baisse de 32 % de la pollution de l'air en 5 ans (période de 2002 à 2007) dans la capitale, liée à la fois à l'amélioration technologique des véhicules (carburants plus propres, moteurs moins polluants) mais aussi à la maîtrise des flux automobiles (6 %)[25]. Toutefois, selon une étude d'un doctorant et de deux professeurs d'Université, la politique engagée par la Mairie, en réduisant la vitesse de circulation et en augmentant les embouteillages, « a eu pour effet d'augmenter sensiblement la pollution à Paris »[26]. D'autre part, la polémique lancée en 2014 par Anne Hidalgo sur l'achat de bus au diesel par la mairie de Paris a montré que, pendant les mandats de Bertrand Delanoë, l'effort nécessaire en matière de transport en commun propres n'a pas été fait[27].
  • Adoption en octobre 2007 d'un plan climat territorial élaboré par l'adjoint Vert Yves Contassot prévoyant de réduire en 2020 de 30 % les émissions globales de gaz à effet de serre et la consommation énergétique par rapport à 2004[28].
  • Il promeutAutolib', un service public d'autopartage de voitures électriques en libre-service disponible dans l'agglomération parisienne. Ce projet « automobiles en libre-service » (ALS) est relancé au début de 2008, quelques mois avant les élections municipales. Le service, présenté par Bertrand Delanoë comme « une révolution urbaine »[29] et devant dégager 56 millions d'euros par an de bénéfices[30],[31], est « lancé en fanfare » en 2011[32].

Logements sociaux et espaces verts

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Petite enfance

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En janvier 2002, dans un discours intitulé « L'enfant dans la ville », Bertrand Delanoë remarquait qu'un enfant de moins de trois ans sur trois à Paris ne bénéficiait d'aucune solution de garde financée par les pouvoirs publics (tous modes de garde confondus, que ce soit en crèche, en halte-garderie, à domicile, en milieu scolaire ou auprès d'une assistante maternelle). Plusieurs mesures furent alors prises dans le domaine de la petite enfance.

  • Aménagement d'une crèche au sein même de l'hôtel de ville dans l'ancien appartement privé du maire de Paris (doté d'un jardin privatif), de 1 200 m2[40], Bertrand Delanoë continuant à occuper son logement personnel.
  • Engagement de livrer 5 200 nouvelles places de crèche et de halte-garderie à Paris pour mars 2008 (3 212 places ont été créées à fin mars 2006). Cependant, les effectifs du personnel sont jugés insuffisants par les représentants syndicauxCFTC,CGT,FO,UNSA du personnel de la petite enfance, qui réclament en 2006 la création de 1 300 postes alors que la mairie affirme avoir généré 1 000 emplois supplémentaires depuis 2001. Un rapport de laChambre régionale des comptes, en décembre 2006, observe que les effectifs réels consacrés à la petite enfance sont inférieurs aux effectifs budgétaires, significatif d'une pénurie d'agents qualifiés pour accueillir les jeunes enfants,« accentué par des mouvements sociaux et un taux d'absentéisme élevé »[41] même si les effectifs municipaux semblent permettre le respect des normes d'encadrement dans les établissements[42]. Le même rapport observe que la« gestion des ressources liées à la petite enfance est entachée de deux anomalies significatives » : notamment le fait pour la Ville de Paris d'accorder à ses agents des tarifs privilégiés pour l'accueil de leurs propres enfants dans les établissements municipaux, constituant ainsi une pratique illégale méconnaissant le principe d'égalité devant le service public[43]. Cet avantage (tarif dit « préférentiel », à 50 %), qui était aussi octroyé aux fonctionnaires de police, aux pompiers et à d'autres catégories de professionnels, a été supprimé depuis[réf. nécessaire].
  • Création d'une allocation municipale d'aide aux familles monoparentales n'étant pas titulaires de l'allocation de parent isolé (API)[44].
  • Suppression en de l'Allocation Paris Petite Enfance (APPE), allocation universelle (sans condition de ressources) qui était destinée aux ménages ou aux familles monoparentales, quels que soient leurs revenus, ayant recours à une nourrice à domicile, faute de place en crèche. Elle est finalement remplacée en par une nouvelle mouture appeléePAPADO (Paris petit à domicile)[45], soumise à condition de ressources et excluant les enfants gardés par une assistante maternelle agréée. Cette nouvelle disposition basée sur des critères de revenu global, réduisant ainsi le nombre de bénéficiaires, permet à la ville, selon l'APEGE[46] (Association de parents employeurs de garde d'enfants), de diminuer substantiellement sa participation financière par rapport à l'APPE[47].
  • Augmentation des aides au logement (dorénavant accessibles dès le2e enfant et non plus le3e) et création d'aides au paiement des factures d'électricité et de gaz, accordées sous conditions de revenus[réf. nécessaire].
  • Refus d'organiser unservice minimum de garde des enfants dans les écoles en cas de grève des enseignants, comme le propose en 2008 le ministre de l'éducation nationaleXavier Darcos, estimant que les fonctionnaires de Paris seraient des casseurs de grèves des fonctionnaires nationaux[48].

Le rapport de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France observe en décembre 2006 que la proportion d'enfants gardés par un employé à domicile était plus élevée à Paris qu'au niveau national, mais qu'entre 2001 et 2005, en se basant sur les chiffres fournis par la ville de Paris, le taux de service public en termes d'accueil de la petite enfance était passée de 65,27 % en 2001 à 64,67 % en 2005 et était estimé pour l'année 2006 à 67,10 %[49].

Culture et événements festifs

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Bertrand Delanoë etAntoine Gallimard lors de l'inauguration de larue Gaston-Gallimard en juin 2011.

Autres réalisations et projets

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En 2002, au nom d'une certaine conception de la lutte contre la peine de mort et contre la discrimination raciale, la majorité municipale de la Ville de Paris fait citoyen d'honneurMumia Abu-Jamal, condamné à mort en 1982 aux États-Unis pour le meurtre d'un policier. La franco-colombienneÍngrid Betancourt, ex-otage de la guérilla d'extrême-gauche desFARC, a aussi été faite citoyenne d'honneur de Paris. En 2011, leChef Raoni, défenseur de la forêt amazonienne, devient le12e citoyen d'honneur de la ville de Paris.

En avril 2006, Bertrand Delanoë a confirmé depuisSan Francisco sa volonté de doter Paris d'un réseauWi-Fi gratuit sur plus de 400 bornes reparties sur 260 sites municipaux (jardins, bibliothèques, Maisons des associations, etc.). Le réseau Paris Wi-Fi a été inauguré en septembre 2007 et est en service depuis. Il a également signé avecGavin Newsom la convention dite des « Villes Numériques Sœurs » qui comprend déjàSan Francisco,Toronto,Singapour,Prague,Mexico etMadras[66].

  • Réseau Internet à très haut débit :

En janvier 2006, Bertrand Delanoë a aussi souhaité équiper Paris en très haut débit (jusqu'à 100 fois plus rapide que le réseau haut débit ADSL qui couvre alors déjà 100 % de la capitale). Il présente à l'été un plan pour réaliser ce projet : comme impulsion clef, la ville baisse dès lors fortement les droits de passage dans son réseau d'égouts, ce qui évite de creuser des tranchées dans toutes les rues, par exemple pour déployer de la fibre optique. Plusieurs opérateurs, dès 2006, annoncent qu'ils commencent le déploiement de ce réseau, avec des zones tests dans plusieurs arrondissements la même année.

  • Politique internationale de la capitale :

En mai 2006, il propose au président socialiste de la Bolivie,Evo Morales, d'accroître l'aide de la capitale française au pays, notamment par une aide d'urgence destinée à favoriser l'accès à l'eau potable dans la région de Cochabamba.

Bertrand Delanoë travaille aussi sur l'importance des collectivités locales à l'échelle mondiale. Comme maire de Paris, il préside l'Association internationale des maires francophones (AIMF), principalement active pour la coopération (subventions, aides techniques sur l'urbanisme, les transports, l'eau potable, etc.) et les échanges avec des villes d'Afrique et d'Asie. De à, il est coprésident puis président deCités et Gouvernements locaux unis (CGLU), organisation qui a pour objet la coopération internationale grâce à l'échelon administratif local et la reconnaissance par l'ONU du rôle des collectivités locales.

  • Candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2012 :

En 2005, Bertrand Delanoë soutient la candidature de Paris pour l'organisationdes Jeux olympiques de 2012. LorsqueLondres est finalement choisie, le, Bertrand Delanoë accuse publiquementTony Blair et la direction du comité de candidature de Londres de ne pas avoir respecté trois des règles édictées par le Comité olympique international (CIO), et ce dernier d'« avoir franchi la ligne jaune ».

Gestion de la mairie

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Bertrand Delanoë, en juin 2011.
  • Emplois municipaux :

Recrutement de 8 000 nouveaux agents portant à 50 000 le nombre de fonctionnaires de la mairie (et du département) — notamment pour appliquer la loi sur la RTT que la Ville ne prenait pas en compte jusqu'en 2001 — répartis en plus de 120 métiers et vingt-deux directions administratives. La majorité des nouveaux emplois créés sont affectés aux nouveaux équipements municipaux (petite enfance, sports, culture…) et aux services de la propreté. En décembre 2007, Bertrand Delanoë annonce refuser d'appliquer le décret relatif au rachat des jours de RTT au personnel de la ville de Paris, décret qu'il estime injuste socialement, annonçant un dispositif significatif en faveur du pouvoir d'achat du personnel parisien qu'il présentera au vote lors du prochain Conseil de Paris[67].

Un rapport de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France dévoilé en septembre 2010 pointe plusieurs « anomalies » dans le recrutement de la Mairie de Paris, parmi lesquelles des emplois abusifs et le versement d'importantes primes, dont le montant global est passé de 5 millions d'euros en 2002 à 13 millions en 2009[68].

  • Impôts et finances :

Comme son prédécesseur,Jean Tiberi, il obtiendra pour la ville la meilleure note financière de l'agence Standard & Poors (AAA), qui juge de la capacité de la ville à rembourser ses emprunts et qui lui permet entre autres d'emprunter aux meilleurs taux[69].

Si le recours à l'emprunt a doublé la dette par habitant pour financer un milliard d'euros de dépenses (450 millions les années précédentes), Paris est restée l'une des villes les moins endettées de France, grâce notamment à la richesse de son tissu économique et à son important potentiel fiscal. En dépit d'un niveau de dépenses d'équipement élevé, en partie financé par l'emprunt, et de marges de manœuvre modestes sur les dépenses de gestion, la non-augmentation des impôts locaux durant le premier mandat et une augmentation limitée au début du second ont pu se réaliser grâce aux rentrées exceptionnelles engrangées par leboom de l'immobilier. En 2006, lesdroits de mutation atteignaient 870 millions d'euros (deux fois plus qu'au début de la mandature), soit 15 % des recettes de fonctionnement[70]. En octobre 2006 puis au cours de la campagne municipale de mars 2008, Bertrand Delanoë annonce clairement la possibilité d'augmenter de manière « mesurée », pendant deux années de suite en début de mandature (2009 et 2010), les impôts locaux dans l'hypothèse d'un second mandat afin de financer l'augmentation des dépenses sociales (plus de 70 % depuis 2001) et les dépenses d'investissement[71]. En novembre 2008, conformément à ses promesses de campagne, il annonce pour l'année 2009 une augmentation de 9 % des impôts locaux, à laquelle il ajoute une nouvelle taxe foncière départementale portant cette augmentation fiscale à 12 % pour les propriétaires fonciers à Paris (soit 50 % des particuliers parisiens[réf. souhaitée]). En septembre 2010, la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France relève des hausses des impôts locaux plus fortes que prévu : alors que Bertrand Delanoë s'était engagé à les augmenter de 10 % au maximum, les augmentations sont souvent de l'ordre de 30 %[72].

Quelques semaines après son élection, Anne Hidalgo annonce qu'il manquera 400 millions d'euros en 2015 pour boucler le budget de la ville, un déficit, selon le mensuelCapital, « comme jamais Paris n'en avait enregistré dans son histoire »[73], dû notamment à la baisse des dotations de l'État (200 millions d'euros) et aux 500 millions d'euros qui devraient être prélevés au titre de lapéréquation[74].

  • Comptes rendus de mandat :

Des réunions, tenues chaque année dans tous les arrondissements de Paris, permettent au maire de présenter les actions de la municipalité, mais aussi aux habitants de le questionner sur des problèmes locaux et sur les différents aspects de la politique municipale[75]. Certains de ces comptes rendus sont parfois chahutés[76].

Polémiques

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En 2003,Abu-Jamal, condamné à mort pour le meurtre d'un policier àPhiladelphie, est faitcitoyen d'honneur de la Ville de Paris par Bertrand Delanoë[77]. En outre, en 2006, la ville deSaint-Denis a donné son nom à une rue[78]. Pour ces motifs, en, la ville de Philadelphie dépose une plainte au pénal contre Paris et Saint-Denis pour apologie de crime[réf. souhaitée][79]. Cette plainte fait suite à une première protestation de parlementaires duCongrès des États-Unis. Le porte-parole du maire de Paris répond que« cet acte a symbolisé le refus de la peine capitale »[80].

François Devoucoux du Buysson, fondateur du siteinternetsatiriqueLe Perroquet Libéré[81], reproche à Bertrand Delanoë d'avoir privilégié les « paillettes » plus que les réformes de fond, faisant référence à la manifestation festiveParis Plages. Cette critique est amplement reprise, depuis la fermeture duPerroquet, par Serge Federbusch, conseiller du10e arrondissement[82] et fondateur du site d'oppositionDelanopolis[83].

Une critique récurrente adressée à la majorité municipale est d'avoir détérioré les conditions de circulation en voiture dans la ville (notamment dues, d'après ces critiques, à l'élargissement des couloirs de bus), tout en n'ayant pas fait baisser le taux depollution de manière significative[84].

Ses détracteurs, qu'ils soient issus de sa propre majorité commeEurope Écologie Les Verts ou de son opposition comme l'UMP ou l'Union des démocrates et indépendants, en parlant de « ville des aisés et des aidés », accusent également Bertrand Delanoë de ne pas avoir enrayé lafracture sociale à Paris, voire de l'avoir accentuée[85],[86].

Si les derniers recensementsInsee ont montré que, pour la première fois depuis 40 ans, la population de Paris a légèrement augmenté (+ 20 000 habitants depuis 2000), certains dénoncent le fait que le fossé entre classes sociales s'est, lui, accentué[87],[88]. Ils reprochent ainsi au maire de ne pas avoir réussi à lutter contre la hausse des prix de l'immobilier à Paris. Comme le montrent les études de la Chambre des Notaires, cette hausse n'est pas exclusive à Paris[89], même si elle est comme chaque année supérieure à celle de l'ensemble du pays[90], s'élevant au second trimestre 2007 sur toute la région à 2,4 % (2,7 % à Paris) dans une conjoncture de ralentissement de la hausse immobilière[91]. Ils pointent encore le manque de logements accessibles aux ménages de la classe moyenne, qui sont de plus en plus souvent contraints de quitter Paris pour la petite voire la grande couronne.

Jean-François Lamour déplore en 2010 que Bertrand Delanoë reste moins de deux heures dans l'hémicycle duConseil de Paris alors qu'il dure deux jours, et queNicolas Revel, directeur de cabinet de mars 2008 à mai 2012, « pilote tout »[92]. À la suite d'une succession d'échecs et polémiques (congrès de Reims, accord dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, interdiction de l'exposition deLarry Clark aux mineurs, réaménagement du Forum des Halles), le maire de Paris est alors dépeint parLe Point comme « démotivé », fonctionnant « pour l'essentiel par notes » et s'appuyant « surtout sur deux ou trois collaborateurs »[92].

Dans un livre intituléComptes et légendes de Paris, Bilan de la gestion Delanoë (2011), le journaliste Dominique Foing critique, sur la base des rapports de l'Inspection générale de la ville de Paris et de laChambre régionale des comptes d'Île-de-France, la gestion des années 2001-2011 de la ville de Paris, notamment la hausse des dépenses municipales et l'absentéisme des fonctionnaires municipaux[93].

Les détracteurs de Bertrand Delanoë, notammentNathalie Kosciusko-Morizet, lui reprochent régulièrement une politiqueclientéliste aggravée par rapport à ses prédécesseurs, reconnaissant implicitement qu'une telle pratique était préalablement le fait des élus de la droite parisienne[94],[95].

Synthèse des résultats électoraux

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Élections législatives

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AnnéePartiCirconscription1er tour2d tourIssue
Voix%RangVoix%Rang
1981PS26e de Paris7 58935,511er11 77253,551erÉlu
198818e de Paris12 81835,372e18 00646,302eBattu

Élections municipales

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Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.

AnnéeListeCommune1er tour2d tourSièges obtenus
Voix%RangVoix%RangCACP
1995UGVille de Paris173 04429,962e175 41346,461erNC
63  / 163
2001PS193 72631,311er313 07549,601er
288  / 517
92  / 163
2008287 75541,601er298 89957,711er
207  / 354
97  / 163

Détail des mandats et fonctions

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Au Parlement

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Au niveau local

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  • Conseiller de Paris (de 1977 à 2014).
  • Vice-président du groupe socialiste auConseil de Paris (de 1979 à 1983).
  • Président du groupe socialiste au Conseil de Paris (de 1993 à 2001).
  • Maire de Paris (de 2001 à 2014).

Au sein du PS

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  • Secrétaire adjoint de la fédération socialiste de l'Aveyron (de 1973 à 1979).
  • Membre du comité directeur du PS (de 1979 à 1983).
  • Délégué général à la coordination auprès deLionel Jospin, alors secrétaire général du PS (de 1979 à 1984).
  • Secrétaire national adjoint chargé de la presse, porte-parole du Parti socialiste (de 1981 à 1983).
  • Secrétaire national du PS, chargé des fédérations, de l'organisation et du contentieux (de 1983 à 1985).
  • Membre du bureau exécutif du PS (de 1983 à 1987).
  • Membre du conseil national du PS (depuis).
  • Membre du bureau national du PS (de 1997 à 2008 et de 2009 à 2012).

Autres fonctions

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Distinctions

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Décorations

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Ouvrages

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Notes et références

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  1. Michel Revol, « La nostalgie, camarades ! [article sur les pieds noirs en politique] », surle point,(consulté le)
  2. ab etc« Bertrand Delanoë, descendant de rescapés »,Le Parisien,‎(lire en ligne).
  3. Annick Cojean, « La « Bretagne Pride » à l'assaut de Paris »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  4. « La généalogie de Bertrand Delanoë »,Revue française de généalogie,no 175,‎,p. 21(lire en ligne, consulté le).
  5. S.P. avecAFP, « Nouvelle « star » du PS, Delanoë n'exclut "rien du tout" »,Le Figaro,‎(lire en ligne).
  6. a etb« Delanoë, les métamorphoses d'un amoureux de Paris »,Le Nouvel observateur,no 1889,‎.
  7. Isabelle Mas, « Les réseaux de Bertrand Delanoë »,L'Expansion,‎(lire en ligne).
  8. « Bertrand Delanoë évoque son homosexualité sur M6. », surlibération.fr,(consulté le).
  9. « Paris : Bertrand Delanoë, deux mandats et puis s'en va »,leparisien.fr,‎ 2014-02-10cet13:13:00+01:00(lire en ligne, consulté le)
  10. « Berkane : de Lourdes à Paris, le parcours d'un déséquilibré », surladepeche.fr(consulté le).
  11. « Agression de Delanoë :non lieu pour Berkane », surL'Obs,(consulté le).
  12. Aurélie Abadie, « Bertrand Delanoë ne veut plus « exercer de responsabilités de leadership » »,Les Échos,‎(lire en ligne).
  13. Thomas Montet, « Bertrand Delanoë fête ses 74 ans : sa discrète vie en Tunisie où il possède une villa »,Le Journal des femmes,‎(lire en ligne).
  14. « Présidentielle : Bertrand Delanoë apporte son soutien à Emmanuel Macron »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  15. « Présidentielle : Bertrand Delanoë votera Emmanuel Macron », surlejdd.fr.
  16. « Delanoë : vie privée, vie publique… »,Le Nouvel observateur,‎
  17. Voir Frédéric Martel, Le Rose et le Noir, Les homosexuels en France depuis 1968 (Seuil, 1996 ; réédition 2000).
  18. « Delanoë déjà en campagne »,Le Journal du dimanche,‎
  19. « Le casting très parisien et chic de Bertrand Delanoë », surlemonde.fr,(consulté le).
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  22. « Le boycott d'Israël est une arme indigne », surlemonde.fr,(consulté le).
  23. « Les dessous du tramway de Paris », surwww.journaldunet.com(consulté le).
  24. Évaluation économique de la politique parisienne des transports, Rémy Prud'homme, Pierre Kopp, Juan Pablo Bocarejo, décembre 2005, page 8.
  25. Résultats de l'étude d'AIRPARIF sur la période 2002-2007.
  26. Évaluation économique de la politique parisienne des transports, Rémy Prud'homme, Pierre Kopp, Juan Pablo Bocarejo, décembre 2005, page 18.
  27. « Bus diesel : l'amnésie sélective d'Anne Hidalgo »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  28. « La Ville de Paris adopte son Plan Climat », surActu-Environnement,(consulté le).
  29. « Les contribuables devront payer une dette de 119 millions d'euros à cause du fiasco Autolib' - Les Inrocks », surlesinrocks.com(consulté le).
  30. « Le péché originel d'Autolib », surL'Express,(consulté le).
  31. « Autolib' victime du darwinisme de la mobilité urbaine », surLes Échos,(consulté le).
  32. « Paris. Après le fiasco Vélib', la dette abyssale d’Autolib' », surOuest-France.fr,(consulté le).
  33. La procédure de préemption offre la possibilité, notamment auxcollectivités territoriales, de se substituer à un acquéreur en vue d'acquérir un bien soit au prix du marché soit à un prix inférieur au prix du marché par référence à l'équilibre financier d'une opération d'intérêt général et à la valeur estimée par les services des Domaines.
  34. L'APHP demande à la mairie de Paris de rendre constructible le parc.
  35. Communiqué de presse du.
  36. Une charge sans précédent contre Sainte Périne
  37. « Les Verts jouent leur survie dans la capitale », surlefigaro.fr,(consulté le).
  38. « Le logement une priorite de Paris »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  39. Budget de Paris 2008, priorité donnée au climat et au logement, article deMatin plus du.
  40. Selon un article paru en janvier 2021, l'appartement aurait été transformé en salons et en bureaux), et la crèche installée un étage en dessous (Sophie de Ravinel, « Comment Anne Hidalgo construit ses équipes pour la présidentielle de 2022 », surLe Figaro,(consulté le)).
  41. Voir les conclusions,p. 13 et 19 du rapport.
  42. Dans les établissements de la petite enfance à Paris est appliquée une norme moyenne de 1 professionnel pour 6,5 enfants, respectant ainsi les dispositions du décretno 2000-762 du1er août 2000 qui définit en particulier les normes d'encadrement applicables aux établissements et services d'accueil des enfants de moins de 6 ans, à savoir « un professionnel pour 5 enfants qui ne marchent pas, et d'un professionnel pour 8 enfants qui marchent. Des contrôles effectués par l'équipe de vérification sur deux crèches ont montré un écart de 0,6 % à la norme ».
  43. Voir les conclusions,p. 18 dudit rapport.
  44. L'Aide au logement des familles monoparentales.
  45. « apege.com », surapege.com(consulté le).
  46. « Association de Parents Employeur de Garde d'Enfant », surapege.com(consulté le).
  47. « apege.com », surapege.com(consulté le).
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  84. « Paris, ville polluée et polluante », surCaradisiac.com(consulté le).
  85. Paris deviendra la Ville des plus aisés et des plus aidés
  86. Paris est bien une ville pour les très aisés ou les très aidés, mais bien séparés selon Marielle de Sarnez
  87. Paris deviendra la ville des plus aisés et des plus aidés
  88. Document de La Croix sur les classes moyennes
  89. La hausse des prix de l'immobilier à Paris,paris.notaires.fr, 2011
  90. En2006, la hausse du prix/m2 de l'immobilier fut de 11 % à Paris contre 6 % pour toute la France, selon la chambre des notaires citée dans le Figaro-Magazine du
  91. Le marché immobilier en Île-de-France au2e trimestre 2007
  92. a etb« Le spleen de Bertrand Delanoë »,Le Point,‎,p. 44(lire en ligne, consulté le)
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  94. D'aprèsValeurs actuelles, le montant des subventions versées aux associations serait passé entre 2000 et 2011 de 133 à 203 millions d'euros (+ 52 %), le record étant de 290,5 millions d'euros pour l'année 2007Subventions : Delanoë sème à tous les vents, Amaury Brelet,Valeurs actuelles, 16 février 2012
  95. « NKM dénonce « le laisser-aller, le clientélisme et la gabegie » de la Mairie de Paris »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
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  100. « Bertrand Delanoë rencontre les étudiants », surMétro,(consulté le).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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1789-1794
1848
1870-1871
Depuis 1977
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