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Conjoints | Elisabeth Endriss(d) Agnes Fink ![]() |
Distinctions | Liste détaillée Prix Helmut-Käutner() Schwabing Art Prize(en)() Ordre bavarois du Mérite Décoration autrichienne pour la science et l'art, première classe(d) National Board of Review Award du meilleur film Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne Prix Jakob Prandtauer ![]() |
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Bernhard Wicki, né le àSankt Pölten (Autriche) et décédé le àRosenheim (Allemagne)[1], est unréalisateur etacteursuisse.
D'origine suisse par son père et autrichienne par sa mère, il combat sous l'uniforme allemand enFrance pendant laSeconde Guerre mondiale. La guerre le marque profondément et influencera plusieurs de ses films.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté en Allemagne le 9 novembre 1938 comme membre d’un mouvement de jeunesse communiste. Il est incarcéré dans un camp du 15 novembre 1938 jusqu’à sa libération le 22 mars 1939[2].
Il réalise plusieurs longs métrages en allemand durant lesannées 1950 et1960. C’est le filmLe Pont (Die Brücke), sorti en 1959, qui le fait connaître dans le monde entier et notamment auxÉtats-Unis. Ce film anti-belliciste raconte la tragique histoire de jeunes garçons qui défendent un pont contre des soldats américains durant la Seconde Guerre mondiale.
Après avoir vu ce film, le producteur et réalisateur américainDarryl F. Zanuck contacte Wicki pour assurer la co-réalisation de la superproductionLe Jour le plus long. Son expérience de la guerre lui permet de décrire fidèlement le camp allemand.
Il a également joué dans plusieurs films, notamment dans La Notte de Michelangelo Antonioni,La Femme gauchère de Peter Handke, Paris, Texas de Wim Wenders, ainsi que dans la série allemandeDerrick (épisodes Une nuit d'octobre en 1977 et Le Témoin en 1980).Il est enterré aucimetière de Nymphenburg.
Bernhard Wicki apparaît dansEffroyables Jardins (2000), un roman oùMichel Quint raconte une aventure d'un père de famille durant laSeconde Guerre mondiale. Fin 1942, début 1943, après une action de sabotage, dans la région deDouai, le père du narrateur est pris comme otage, et jeté dans une fosse d'argile, avec son cousin Gaston. Leur gardien, Bernd (c'est le diminutif de Bernhard), éclaire de son humour et de son humanité ce moment barbare où ils redoutent d'être fusillés. Alors que le narrateur est adolescent, il est emmené en famille voirLe Pont, le film de Bernhard. Après la séance, Gaston lui fait le récit de cet épisode de la guerre, qui lui fait comprendre pourquoi son père, en hommage à Bernd, « clown dans le civil », est devenu auguste amateur.
Réalisateur |
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