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| Bernard Monot | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député européen | |
| – (5 ans) | |
| Élection | 25 mai 2014 |
| Circonscription | Massif central-Centre (France) |
| Législature | 8e |
| Groupe politique | NI(2014-2015) ENL(2015-2018) ELDD(2018-2019) |
| Biographie | |
| Date de naissance | (63 ans) |
| Lieu de naissance | Nice (Alpes-Maritimes) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | FN(1989-2018) DLF(depuis 2018) |
| Profession | Financier Économiste |
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Bernard Monot, né le àNice, est unhomme politiquefrançais.
Issu de la société civile, il devient stratégiste économique duFront national (FN). Il est éludéputé français au Parlement européen de lacirconscription Massif central-Centre à l'occasion desélections européennes de 2014. En 2018, il quitte le FN pour rejoindreDebout la France (DLF).
Bernard Monot suit les cours d'une école supérieure de commerce et obtient unDESS en économie entre 1982 et 1988 ; puis il étudie àHEC Paris en 1998-1999[1].
Il travaille commecambiste, puis financier[1], chezNatixis,Allianz etHSBC, avant de rejoindre laCaisse des dépôts et consignations[2],[3] en 2008.
Parallèlement à sa carrière, il participe à des cercles de réflexion[Lesquels ?] se préoccupant des problèmes récurrents de la France dans le domaine de l'économie et du social. Ses travaux de recherche personnelle lui permettent de conclure en 2005 à l'avènement proche d'une grande transformation mondiale du modèlemacroéconomique[4].
Il a par ailleurs collaboré auQuotidien de Paris[5].
Bernard Monot est sympathisant duFront national depuis la fin desannées 1970, mais n'adhère au parti qu'en1989[6]. À partir de2005, il devient, avecBruno Lemaire[7] etJean-Richard Sulzer, l'un des principaux conseillers du Front national[6] et en particulier deMarine Le Pen sur les dossiers économiques, sous le pseudonyme de Nicolas Pavillon[8]. Il revendique en particulier la modélisation du« plan de désendettement de la France » deMarine Le Pen, et affirme être à l'initiative de la« doctrine du FN sur la monnaie, le financement de l'État, l'emploi et les retraites »[3].
Le, à l’occasion d’une conférence de presse àChartres,Marine Le Pen présente Bernard Monot à la presse et l’annonce officiellement comme tête de listeFN-RBM pour lesélections européennes de 2014 dans lacirconscription Massif central-Centre[9].
Le, il est éludéputé européen, la liste qu'il conduit dans lacirconscription Massif central-Centre arrivant en tête avec 24,2 % des suffrages[3].
Lors duXVIe congrès du Front national, il arrive15e du vote des militants pour le Conseil national (ex-comité central) et n'est pas renouvelé par Marine Le Pen dans le bureau national (ex-bureau politique)[10].L'Opinion présente ces résultats comme« une grosse déception » pour l'intéressé, qui n'est« pas du tout certain de se retrouver en position éligible auxélections européennes de 2019 »[10].Le Figaro explique sa mise à l'écart par« des désaccords avec Marine Le Pen »[11].
Le, il quitte le groupeENL au Parlement européen pour rejoindre le groupeEurope de la liberté et de la démocratie directe, dans lequel figurent de récents démissionnaires du FN dontFlorian Philippot[10],[11]. Il dément cependant un départ du FN comme l'avanceL'Opinion[11],[10].
Le, il rejointDebout la France[12]. Il est un temps pressenti pour figurer sur la liste du parti auxélections européennes de 2019[13], ce qui n’est finalement pas le cas[14]. Il quitte alors le Parlement européen.
Il défend les principes de l'économie de marché protégée et régulée raisonnablement dans le cadre d'unÉtat de droit maîtrisant les risques systémiques extérieurs, pour l'intérêt général et le bien commun. Il est inspiré en partie parJacques Rueff,Friedrich Hayek etMaurice Allais. Le journalLe Monde avance que Bernard Monot se considère, paradoxalement, comme un économistelibertarien[3],[15], mais signale que cette déclaration est contradictoire avec ses idées[16].
Il se dit opposé aux modèlesmacroéconomiques, tant « ultralibéral »[Lequel ?] qu'anticapitaliste (marxiste), Bernard Monot considérant qu'ils visent dans les deux cas à annihiler le rôle de la nation et de ses frontières, au profit d'un système bancaire privé mondial. Au contraire, il se dit pour un dispositif national d'entreprises et de banques à système coopératif, détenues par des citoyens-sociétaires.[réf. nécessaire]
Bernard Monot se définit comme adversaire des politiques économiques issues de l'école de Chicago ainsi quekeynésiennes, dont il considère l'application destructrice des richesses nationales et remises en cause par les crises à répétition depuis les années 1970[4].
En, réagissant aux propos deJean-Marie Le Pen qui dit n'avoir« jamais considéré lemaréchal Pétain comme un traître » et estime qu'« on a été très sévère avec lui à laLibération », il répond que le Maréchal« a fait ce qu'il a pu en situation difficile », tout en affirmant qu'il « n'y a pas de pétainistes » au FN[17],[18].
Il plaide pour« un copier-coller des critères de souveraineté du Royaume-Uni : sortie deSchengen, contrôle de notre système bancaire, supervision de l’union bancaire privée, gouvernance monétaire nationale avec une nouvelle monnaie nationale à côté d'un euro commercial, maîtrise de notre budget, refrancisation de laPAC »[19]. D'après le journalisteLaurent de Boissieu, il ne remet pas en cause leprincipe de primauté dudroit de l'Union européenne, contrairement à Marine Le Pen ouFlorian Philippot[20]. Après les élections nationales de 2017, il appelle à abandonner la proposition d'unesortie de la zone euro, estimant que« c'est une impasse politique »[21].
Dans la bande dessinée d'anticipation deFrançois Durpaire etFarid Boudjellal,La Présidente, oùMarine Le Pen gagne l’élection présidentielle de 2017, Bernard Monot devient ministre des Souverainetés[22].
Debout la France (anciennement Debout la République) | |
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| Président | Nicolas Dupont-Aignan (depuis 1999) |
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| Anciens cadres | |
| Idéologies | |
| Affiliations internationales |
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