Bernard-Othon est le fils de Guillaume de Niort et d'Esclarmonde de Montréal-Laurac. Il est le plus fameux desfrères maudits[1], aux côtés deGéraud de Niort, vicomte de Sault, et deRaymond de Roquefeuil.
Il est né vers1201. À l'âge de 5 ou 6 ans il est confié à sa grand-mèreBlanche de Laurac, qui tient une maison deparfaites cathares dans ses terres. Il est donc très jeune partisan de la cause cathare, et fréquente la haute société méridionale de l'époque, et les grands noms de l'église cathare (commeGuilhabert de Castres).
Il épouse Nova de Cabaret (dont il a un fils, Bertrand) ; mais, las de sa femme, il essaye de la persuader auconsolament cathare et tente de la répudier à plusieurs reprises. Il est condamné au bûcher commehérétique en1236 dans les tours de Carcassonne, mais y échappe grâce aux plaidoyers de ses voisins (de nombreux barons de la région persuadèrent l'Inquisition de le condamner seulement à la prison perpétuelle afin d'éviter un soulèvement de la région).
1230 : il est blessé à la tête par une flèche à labataille de Verfeil contre l'évêque Foulques de Toulouse. Il reçoit leconsolament, mais s'en sort. Reprend les armes et est fait prisonnier puis échangé contre Jean de Brigier prisonnier au château de Niort depuis labataille de Baziège en 1219[4].
1232 : avec l’aide de son fils et son frère Bertrand il attaque les possessions de l'archevêque de Narbonne, et s'en prend à l’archevêque Pierre Amiel lui-même et le blesse, alors que ce dernier prépare son voyage au Saint-Siège[5].
1234 : il offre refuge aux hérétiques en son château de Niort.
1235 : le tribunal de l'Inquisition à Carcassonne condamne les membres de la famille de Niort comme hérétiques et les dépouille de leurs possessions, dont Niort. Son frère Guillaume (?) (le seul à s'être rendu au procès) est enfermé à perpétuité[4].
1240 : en prison avec son frère Guillaume. Mais après soumission de leur frère Géraud au roi de France (Louis IX), ils sont élargis sous condition[6].
1259-1260 : révision du procès des frères de Niort, des témoins citent qu'ils étaient faydits au temps deSimon IV de Montfort. Semble-t-il, réhabilitation de ses frères par Esclarmonde deGinoles (posthume).