L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :forêts (49,3 %), cultures permanentes (35,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), zones urbanisées (6,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Les annales deMurbach imprimées auXVe siècle rappellent que le village fut d'abord un lieu de recueillement pour desreligieux irlandais ou écossais qui ont fondé unermitage. Lesmoines ont ensuite gagné levallon de Murbach, près d'unétang connu sous le nom de Pilgersweiher. En728[17],saint Pirmin aurait intégré la communauté desmoines à la nouvelleabbaye de Murbach qu'il a fondé[18]. Faute de preuves historiques et archéologiques, il est difficile de confirmer cette légende, même si elle semble plausible. Jusqu'en1827, le sort de la commune est lié à celui de Bergholtz, le village voisin, pour ne former alors qu'une seuleparoisse.
Au cours de laRévolution, les paroissiens de Bergholtz-Zell manifestent contre lecuré jureur mis en place par l'administration révolutionnaire. En1796, le retour de l'ancien curé fidèle àRome fait baisser la tension. Entre-temps, plusieurs paroissiens ayant fait unpèlerinage à l'abbaye de Notre-Dame-de-la-Pierre àMetzerlen-Mariastein dans lecanton suisse de Soleure, sont déclarés avoir quitté lacommune. Ils auront le plus grand mal à faire valoir leurs droits.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1806. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2022, la commune comptait 390 habitants[Note 4], en évolution de −11,36 % par rapport à 2016 (Haut-Rhin : +0,66 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L'église est reconstruite en1873[28] à l'emplacement de l'ancienne église romane jugée délabrée et trop petite[29],[30],[31]. L'ancienne église détruite avait été consacrée par lepapeLéon IX. L'architecte opte pour le style roman-gothique, avec une grande tour-porche. À côté de la place de l'église se trouve unsarcophage bien conservé datant du hautMoyen Âge. La nouvelle église a permis le réemploi des piliers à inscriptions de l'église romane disparue. Elle abrite notamment le tableauTobie et les trois Archanges datant duXVIIIe siècle[32].
Chemin de croix, dédié àNotre-Dame-des-Sept-Douleurs, sur le mont calvaire de l’Œlberg sur lequel on peut y voir trois chapelles et quatre oratoires abritant des sculptures en bois polychrome grandeur nature[43],[44],[45].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)