La ville apparaît dans les annales en 1271 sous le nom deGladebag. Elle s’est développée au centre d’un groupe de maisons isolées et dépendait du comté puis duduché de Berg et était administrée par lebailli dePorz.
En 1582, despapetiers de confession réformée s'établirent à Bergisch Gladbach. Ces artisans établirent en 1589 le synode de Berg, et de 1610 à 1621, Bergisch-Gladbach et Bensberg avaient leur propre pasteur. Les fidèles de la paroisse obtinrent d'occuper l'église de Bensberg, mais en 1618, après la conversion du duc de Berg (1614), le bailli dut la restituer aux catholiques. Au cours des décennies suivantes, tout le pays se convertit au catholicisme, mais les Protestants étaient tolérés : ils formèrent jusqu'en 1638 une communauté clandestine à Bensberg avant d'être rattachés au temple de Mülheim am Rhein.
En 1775, le maître-papetier Heinrich Schnabel rétablit une église réformée à Bergisch Gladbach, et y fit construire un temple, l'actuelleGnadenkirche. La congrégation dépendait du synode de Düsseldorf. Simultanément, il se développait aussi une congrégation luthérienne, qui, sur les instances du gouvernement prussien, se regroupa avec les Réformés en 1817 pour former l’Église évangélique de Gladbach.
En 1806, Gladbach fut occupée par la France, avant d’être rattachée en 1808 auGrand-duché de Berg et finalement en 1815 auRoyaume de Prusse. Elle dépendit désormais de laProvince de Juliers-Clèves-Berg puis, en 1822, de laRhénanie prussienne. Elle était rattachée à l’arrondissement deMülheim am Rhein. Ce n’est qu'en 1848 que le qualificatif deBergisch apparaît pour la première fois sur un cachet de poste, même s’il était en usage depuis le début duXIXe siècle. En 1856, Bergisch Gladbach, qui comptait 5 000 habitants, obtint ledroit de cité. La ville prit officiellement le nom deBergisch en 1863 (essentiellement pour la distinguer d’une autre ville rhénane,München-Gladbach).
Avec le rattachement de Mülheim-am-Rhein à la métropole de Cologne en 1914, l’État libre de Prusse décida en 1932 de regrouper les territoires ruraux de l’arrondissement deMülheim avec l’arrondissement deWipperfürth pour former l’Arrondissement de Rhin-Berg avec pourchef-lieu Bergisch Gladbach. La ville connut d'importants bombardements au cours de laSeconde Guerre mondiale. Dans le cadre de laRéforme administrative de 1975, Bergisch Gladbach annexa la ville voisine deBensberg avec lequel elle partageait déjà le faubourg deSchildgen[2]. Deux ans plus tard (1977), la population dépassait le seuil des 100 000 habitants, faisant de Bergisch Gladbach une métropole régionale.
Lechâteau de Bensberg, un ancien pavillon de chasse, aujourd'hui un hôtel, à Bergisch Gladbach en juin 2021.
Le conseil municipal est élu tous les cinq ans au suffrage direct. L’exécutif est composé d’un maire, élu au suffrage universel direct, et de trois adjoints.Le maire est Lutz Urbach,CDU. Il a obtenu 50,5 % des suffrages lors du scrutin, face au maire sortant Klaus Orth,SPD (38 %).
Le conseil municipal élu en août 2009 est composé de 62 sièges répartis de la façon suivante :CDU, 25 sièges ;SPD, 16 ;Verts, 8 ;FDP, 6 ;Die Linke, 2 ; deux listes locales ont obtenu 5 sièges au total.
Le conseil municipal élu en octobre 2004 était composé de 66 sièges :CDU, 24 sièges ;SPD, 18 ;Verts, 9 ;FDP, 7 ; deux listes locales ont obtenu 4 sièges chacune. Le maire était Klaus Orth, SPD; il est assisté de trois adjoints étant membres respectivement de la CDU, du SPD et du FDP.
Le conseil municipal élu en octobre 1999 était composé de 52 sièges :CDU, 28 sièges ;SPD, 14 ;Verts, 5 ;FDP, 3 ; une liste locales avait obtenu 4 sièges. La maire était Maria Theresia Opladen, CDU; les trois adjoints étant membres respectivement de la CDU, du SPD et du FDP.
↑Martin Bünermann etHeinz Köstering,Die Gemeinden und Kreise nach der kommunalen Gebietsreform in Nordrhein-Westfalen, Cologne, Deutscher Gemeindeverlag,(ISBN3-555-30092-X)