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| Benoît Cauet | ||
| Biographie | ||
|---|---|---|
| Nationalité | ||
| Naissance | (56 ans) Châtellerault,France | |
| Taille | 1,75 m (5′ 9″) | |
| Période pro. | 1987 -2006 | |
| Poste | Milieu puisentraîneur | |
| Parcours junior | ||
| Années | Club | |
| 1983-1985 | ||
| 1985-1987 | ||
| Parcours senior1 | ||
| Années | Club | |
| 1987-1990 | ||
| 1990-1994 | 155 | |
| 1994-1996 | ||
| 1996-1997 | ||
| 1997-2001 | 146 | |
| 2001-2002 | ||
| 2002-2003 | ||
| 2003-2004 | ||
| 2004-2005 | ||
| 2005-2006 | ||
| Total | 573 (31) | |
| Sélections en équipe nationale2 | ||
| Années | Équipe | |
| 1988 | ||
| Parcours entraîneur | ||
| Années | Équipe | Stats |
| 2010-2016 | jeunes | |
| 2019-2020 | 11v 13n 20d | |
| 2021 | ||
| 1 Ne sont comptabilisés que les matchs en compétitions officielles, quel que soit le statut (amateur et professionnel). Les matchs amicaux ne sont pas comptabilisés. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 11 mars 2021 | ||
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Benoît Cauet, né le àChâtellerault, était unfootballeur professionnelfrançais, reconverti commeentraîneur.
Formé à l’ASPTT Nantes, Benoît Cauet rejoint le centre de formation de l’Olympique de Marseille en 1985. Trois ans plus tard, il y fait ses débuts en professionnels. Peinant à s'imposer dans la future équipe championnat d'Europe, le milieu défensif signe auSM Caen en 1990. Durant quatre saisons pleines, il participe à l’unique participation normande en coupe d’Europe. En 1994, Cauet revient à Nantes, auFootball Club, avec lequel il décroche le titre de champion en 1995. Après deux saisons, il rejoint leParis SG, où il ne reste qu’un an et part pour l'Italie. Recruté par l'Inter Milan, il y passe quatre années, remportant laCoupe UEFA 1998 et un titre honorifique de joueur de l’année décerné par les supporters en 1999. Souvent pressenti, il n'est jamais sélectionné enéquipe de France. Diminué par les blessures, il finit par quitter le club pour leTorino,Côme, leSC Bastia, leCSKA Sofia et leFC Sion, avant de prendre sa retraite en 2006, à 37 ans.
À la fin de sa carrière de joueur, Cauet intègre l'équipe technique de l'Inter Milan, comme entraîneur des jeunes du centre de formation, tout en intervenant comme consultant pour la télévision italienne. Il devient entraîneur principal à l'US Concarneau, en National, de janvier 2019 à février 2020, puis deLB Châteauroux début 2021 en Ligue 2.
Benoît Cauet est formé à l'ASPTT Nantes football[1]. Cauet évolue avec lesseniors endivision d'honneur lors de la saison 1984-1985, alors qu'il n'est que cadet.
Benoît Cauet rejoint le centre de formation de l'Olympique de Marseille en 1985. Il commence sa carrièreprofessionnelle avec l'OM le à l'occasion de la réception duMatra Racing (2-0)[2] et devientinternational espoir[3],[4]. Il est en effet retenu pour le match qualificatif pour leChampionnat d'Europe espoirs 1990 contre laNorvège (victoire 2-0) en septembre 1988[3]. Sa seconde et dernière apparition sous le maillot bleu s'effectue contre leMaroc le 22 octobre 1988 (1-1)[3]. Lors de ces deux matchs, il alterne au poste d'arrière droit avecÉric Sikora et y côtoie les futurs champions du monde1998Didier Deschamps[4] etMarcel Desailly[3]. Il joue peu, notamment la deuxième année où il est blessé[1],[5], mais remporte deux titres de champion de France[6]. Il se souvient en 2019 :« à l'OM, j'avais subi deux opérations, une à chaque genou, en l'espace de six mois. Je n'avais pratiquement pas joué de l'année »[7].
Soucieux de jouer davantage, Benoît Cauet signe en 1990 auStade Malherbe Caen à travers l'intermédiaire deJean-François Domergue, directeur sportif de Caen après avoir été son coéquipier à Marseille[7],[8]. Benoît Cauet témoigne en 2020 :« L’OM comptait sur la scène européenne. Il avait de très grands joueurs dans ses rangs et, moi, j’avais besoin d’un club comme Caen pour me relancer »[1]. Le club est alors en première division depuis deux ans et autant de maintiens difficiles[8].
Titulaire indiscutable dans une équipe dont il est pratiquement le seul joueur strictement défensif[7], il participe à la première qualification en coupe d'Europe de l'histoire du club en 1992[5] grâce à la cinquième place en D1[1], meilleure saison caennaise dans l’élite français[9].
Au premier tour de laCoupe de l’UEFA, Benoît Cauet est l’auteur du centre en retrait pour la reprise de volée deXavier Gravelaine contre laReal Saragosse auStade Venoix[1] (3-2) au match aller.
Quand il quitte le club normand après quatre saisons pleines, celui-ci est relégué en deuxième division[10] deux ans plus tard. En quatre saisons, il marque neuf buts[1] et dispute 155 matchs[2].
Benoît Cauet rejoint leFC Nantes, où il remporte le titre dechampion de France 1994-95. Lors duTrophée des champions 1995, Cauet égalise pour Nantes qui s'incline aux tirs au but face auParis SG, Cauet réussissant sa tentative (2-2tab 6-5). Avec le FCN, il atteint les demi-finales de laLigue des champions 1995-96 et l'emporte contre laJuventus, futur vainqueur de la compétition (3-2, défaite 2-0 à l'aller) austade de la Beaujoire devant 35 800 spectateurs[11].
En fin de contrat[12] et malgré les convoitises de clubs étrangers, Cauet signe auParis SG pour poursuivre sa progression[13] pour combler le départ deDaniel Bravo[12]. Il s’impose rapidement aux côtés deRai etLeonardo[12]. Début 1997, Cauet ne prend pas part à la défaite en match aller de laSupercoupe de l'UEFA 1996 contre laJuventus (1-6) mais au retour pour une nouvelle défaite (3-1). En demi-finale deCoupe d'Europe des vainqueurs de coupe contreLiverpool, il est passeur décisif et buteur auParc des princes (3-0)[14]. Le PSG termine deuxième du championnat et s'incline enfinale de la C2[15],[16].
Durant l'été 1997,Luigi Simoni qui tente déjà de l'attirer àNaples un an plus tôt, recrute Cauet à l'Inter de Milan. Il n'est pas international, contrairement à la plupart de ses partenaires, et son palmarès loin d'être aussi rempli que ceux de ces derniers. Il conserve le numéro 15 qu'il avait au PSG. Après un mois de préparation physique intense, il retrouve Milan avec cinq kilos en moins et paré psychologiquement[réf. nécessaire].
Il devient proche de l'autre Français de l'effectif,Youri Djorkaeff, arrivé un an plus tôt de Paris, entre en jeu lors de la première journée de championnat àBrescia et fête sa première titularisation contreParme peu après (1-0). Lors d'underby de Milan, Cauet est impliqué sur les trois buts de son équipe (victoire 3-0) et sauve une frappe sur la ligne, ce qui lui vaut d'entendre les supporteurs scander son nom[13]. Pour sa première saison, il remporte laCoupe UEFA[15] face à la Lazio Rome enfinale au Parc des Princes (3-0)[12].
En 1999, il est élu meilleur joueur du club par les supporters[15]. Il n'est pourtant jamais sélectionné enéquipe de France parRoger Lemerre, barré par la générationFrance 98[6] (Didier Deschamps,Emmanuel Petit,Christian Karembeu etPatrick Vieira notamment)[15].
Diminué par les blessures, il est moins utilisé en 2000-2001 et quitte le club en fin de saison.
Après son départ de Milan, Benoît Cauet débute un périple à travers l'Europe et connaît cinq clubs en autant de saisons. Il signe d'abord pour leTorino FC. Le 24 février 2002, il marque dans lederby de Turin (2-2)[17].
Il signe ensuite auCalcio Côme en Italie, un retour en France auSC Bastia.
Il part auCSKA Sofia et devient le premier français à évoluer enchampionnat de Bulgarie. Il y évolue cinq mois et obtient le titre de champion[18].
À l'été 2005, il s'engage avec leFC Sion enSuisse[6] pour un an, assorti d'une option pour une saison supplémentaire au cas où il jouerait plus de 80 % du temps de jeu possible[18]. Il joue une saison et prend sa retraite en 2006[8].
Trois ans après sa fin de carrière, Benoît Cauet est nommé entraîneur à l’Accademia Inter, filiale de l’Inter Milan, et y passe quatre ans[19]. En 2012, il devient entraîneur des jeunes de l'Inter[19],[20],[21].« Pendant huit-neuf saisons, j'ai entraîné des U15 aux U18 » se souvient-il en 2019, avec deux titres chez les U15[7]. En 2015, égalementconsultant pour latélévision italienne[21], il décline l'offre d'entraîneur duCSKA Sofia qui lui est proposé[7],[22]. À partir de 2016, Cauet participe au développement des académies du club italien dans le monde[19], responsable duscouting du club italien des catégories U16 à U19[7].
Le, Benoît Cauet devient l'entraîneur de l'US Concarneau, alors dixième deNational 2018-2019, sa première expérience à la tête d'une équipe première[23]. Il s'engage jusqu'en 2021, accompagné de son fils Kévin comme adjoint[19]. Un peu plus d'un an après sa prise de poste, il est limogé le 12 février 2020, alors que le club breton est quinzième deNational 2019-2020[24].
Le, Benoît Cauet est nommé entraîneur deLa Berrichonne de Châteauroux, dernier deLigue 2 avec un seul succès en sur les onze dernières journées, remplaçantNicolas Usaï[21]. Engagé pour six mois[25], il est choisi parJérôme Leroy, missionné pour trouver un nouveau coach et croisé au PSG lors de la saison 1996-1997[21]. À ses côtés, il peut compter surFranck Mantaux, adjoint, etRodolphe Roche, entraîneur des gardiens[26]. Cauet perd son premier match sur le banc face à l'ESTAC Troyes, le 5 janvier 2021 (18e journée, défaite 2-0). Il obtient sa première (seule et unique) victoire avec les Castelroussins un mois plus tard, le, lors de la réception duFC Chambly (23e journée, victoire 4-0). Début mars, à la suite du rachat du club par leUnited World Group, il n'est pas conservé au poste d'entraîneur, n'ayant pas amélioré les résultats etMarco Simone lui étant préféré[27].
Benoît Cauet évolue commemilieu de terrain. Il est réputé pour l’énergie qu’il déploie à chaque match pour son travail défensif[9]. Milieu défensif et polyvalent, il évolue souvent côté droit mais peut également jouer sur le flanc gauche.
Lors de son arrivée comme entraîneur deLB Châteauroux, il déclare :« Mon style est caractérisé par le travail. Il n'y a pas de magie dans les victoires, il y a surtout du gros travail derrière. Un travail de précision, les joueurs doivent savoir ce qu'ils doivent faire sur le terrain, dans toutes les situations possibles, lorsque c'est possible. C'est ça mon style »[25].
Au cours de sa carrière, Benoît Cauet dispute 293 matches enpremière division française[28],[29] et plus de 500 matchs en 19 saisons au plus haut niveau[6].
| Saison | Club | Championnat | Coupe nationale | Coupe de la Ligue | Supercoupe | Compétition(s) continentale(s) | Total | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Division | M. | B. | M. | B. | M. | B. | M. | B. | Comp. | M. | B. | M. | B. | ||
| 1987-1988 | D1 | 11 | 1 | 0 | 0 | - | - | - | - | C2 | 3 | 0 | 14 | 1 | |
| 1988-1989 | D1 | 14 | 0 | 3 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | 17 | 0 | |
| 1989-1990 | D1 | 1 | 0 | 1 | 0 | - | - | - | - | C1 | 0 | 0 | 2 | 0 | |
| Sous-total | 26 | 1 | 4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | - | 3 | 0 | 33 | 1 | ||
| 1990-1991 | D1 | 35 | 1 | 1 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | 36 | 1 | |
| 1991-1992 | D1 | 37 | 3 | 4 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | 41 | 3 | |
| 1992-1993 | D1 | 37 | 2 | 3 | 1 | - | - | - | - | C3 | 2 | 0 | 42 | 3 | |
| 1993-1994 | D1 | 35 | 2 | 1 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | 36 | 2 | |
| Sous-total | 144 | 8 | 9 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | - | 2 | 0 | 155 | 9 | ||
| 1994-1995 | D1 | 25 | 1 | 1 | 0 | 2 | 0 | - | - | C3 | 6 | 0 | 34 | 1 | |
| 1995-1996 | D1 | 31 | 2 | 1 | 1 | 2 | - | 1 | - | C1 | 9 | 0 | 44 | 3 | |
| Sous-total | 56 | 3 | 2 | 1 | 4 | 0 | 1 | 0 | - | 15 | 0 | 78 | 4 | ||
| 1996-1997 | D1 | 35 | 4 | 3 | 1 | 1 | - | - | - | C2 | 9 | 1 | 48 | 6 | |
| 1997-1998 | Serie A | 28 | 2 | 5 | 0 | - | - | - | - | C3 | 9 | 1 | 42 | 3 | |
| 1998-1999 | Serie A | 28 | 1 | 9 | 1 | - | - | - | - | C1 | 9 | 0 | 46 | 2 | |
| 1999-2000 | Serie A | 29 | 1 | 7 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | 36 | 2 | |
| 2000-2001 | Serie A | 15 | 0 | 1 | 0 | - | - | - | - | C1+C3 | 2+3 | 0 | 21 | 0 | |
| 2001- | Serie A | 0 | 0 | - | - | - | - | - | - | C3 | 1 | 0 | 1 | 0 | |
| Sous-total | 100 | 4 | 22 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | - | 24 | 0 | 146 | 6 | ||
| oct. 2001-2002 | Serie A | 17 | 1 | 0 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | 17 | 1 | |
| 2002-2003 | Serie A | 32 | 0 | 0 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | 32 | 0 | |
| 2003-2004 | Ligue 1 | 32 | 2 | 0 | 0 | 2 | - | - | - | - | - | - | 34 | 2 | |
| 2004-2005 | Ligue A | 15 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 15 | 0 | |
| 2005-2006 | D2 | 15 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 15 | 1 | |
| Total sur la carrière | 472 | 24 | 40 | 5 | 7 | 0 | 1 | 0 | - | 53 | 2 | 573 | 31 | ||
À la tête de l’US Concarneau, en 39 matchs de National sur deux saisons (2018-19 et 2019-20), son équipe perd en moyenne un match sur deux (19 défaites pour neuf victoires et onze matchs nuls), en n’inscrivant que 0,97 point par match (38 points en 39 matchs)[30]. Son équipe bretonne n'inscrit que 24 buts (soit 0,6 but par match) et deux buts dans le même match à seulement quatre reprises[30].
Benoît Cauet est trois foischampion de France en1989, en1990 avec l'Olympique de Marseille et en1995 avec leFC Nantes[6],[31].
Au niveau continental, il est finaliste de laCoupe d'Europe des vainqueurs de coupe en1997 avec leParis SG avant d'être vainqueur de laCoupe de l'UEFA en1998 avec l'Inter de Milan[31].
Il estchampion de Bulgarie en2005 avec leCSKA Sofia et vainqueur de laCoupe de Suisse en2006 avec leFC Sion[5].
| Continental | Championnats | Coupes nationales |
|---|---|---|
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