Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Benjamin Crémieux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirCrémieux.

Benjamin Crémieux
Benjamin Crémieux en 1943.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Conjoint
Enfant
Autres informations
Membre de
Conflits
Lieu de détention
Distinctions
Archives conservées par
Œuvres principales
Henri IV(d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Benjamin Crémieux, né le àNarbonne enFrance et mort le aucamp de concentration deBuchenwald enAllemagne, est uncritique littéraire ettraducteurfrançais.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Jeunes années

[modifier |modifier le code]

Benjamin Esdras Crémieux est né le au 30 de la rue du Pont-des-Marchands àNarbonne, où une plaque commémorative a été posée en son honneur. Il est issu d'une famillejuive qui s'était réfugiée en France dès leXIVe siècle[1].

Il combat durant toute laPremière guerre mondiale dans l'infanterie, comme soldat, puis sous-officier et enfin officier subalterne[2]. Son comportement au feu lui vaut 2 citations[2]. Par ailleurs il essuie trois blessures de guerre[2].

Littérature

[modifier |modifier le code]
À partir de 1929, il collabore à l'hebdomadaire du journal argentinLa Nación.

En 1921, Benjamin Crémieux publie son premierroman autobiographique,Le Premier de la classe, où il relate son adolescence narbonnaise et ses études au collège Victor-Hugo. Le roman obtient la bourse américaineBlumenthal.Agrégé, puisdocteur ès lettres[3], la carrière de Benjamin Crémieux est celle d’unintellectuel brillant,universitaire, chargé de missions diplomatiques, mais aussi découvreur passionné de la nouveauté littéraire. C'estJean Paulhan qui l'invite à collaborer àLa Nouvelle Revue française. À la même époque, il révèlePirandello au public parisien, en faisant jouer ses plus importantes pièces.

S’égrènent ensuite maints travaux critiques, dont la littérature italienne moderne est le sujet de prédilection[4]. En 1930, son troisième ouvrage, un peu à part dans sa production, est un récit narbonnais intituléLa Grenouille et les Trois Nourrices, publié àCarcassonne, dans la collectionÀ la Porte d’Aude, et dédié à la mémoire deFrançois Baron, Louis Huilliet et Georges Piglowski, trois de ses amis narbonnais morts à la guerre.

Dans l’entre-deux-guerres, il collabore en qualité de critique littéraire à de nombreux journaux, tels queLes Nouvelles littéraires,Candide etJe suis partout[5].

Dans l’Université du temps, aux yeux des idéologuesracistes, Benjamin Crémieux, qui occupe notamment dans les années 1940 le poste de secrétaire général de la section française duPEN club, incarne le fantasme de l’intellectuel juif cosmopolite. Il publie le avec René Milhaud un manifeste contre la politique anti-juive deVichy[6].

Résistance

[modifier |modifier le code]

Entré en 1941 dans laRésistance à la suite de son filsFrancis avec le mouvementCombat, il organise àMarseille, sous lepseudonyme de Lamy, un réseau de renseignements. Il compte parmi les recruteurs dunoyautage des administrations publiques. Arrêté le, en compagnie deJean Multon, il est transféré à laprison de Fresnes, puis aucamp de Royallieu àCompiègne, et enfin, au début de l’année suivante, aucamp de concentration deBuchenwald, où il meurt d'épuisement le[7].

Décorations

[modifier |modifier le code]

Hommages

[modifier |modifier le code]

En 1937,Armand Lunel écrit et dédicace àMarie-Anne Comnène et Benjamin Crémieux son roman intituléJérusalem à Carpentras.

En 1947,David Rousset consacre le huitième chapitre de son récitL'Univers concentrationnaire à Benjamin Crémieux (« J'étends mon lit dans les ténèbres »).

En1945, lorsqu'elle apprend la mort de son mari Benjamin Crémieux, la romancière et traductriceMarie-Anne Comnène fait paraître chezGallimard son huitième roman, intituléFrance, qu'elle lui dédie.

Écrite en juillet 1944, la nouvelleL'Impuissance deVercors publiée dansLe Silence de la mer lui est dédiée ; elle porte endédicace "À la mémoire de Benjamin Crémieux"

Œuvres

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Michel Santo, « Benjamin Crémieux, un éminent narbonnais, grand critique littéraire et romancier… », surContre-Regards,(consulté le).
  2. abcde etf« Recherche - Base de données Léonore », surwww.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr(consulté le)
  3. « Essai sur l'évolution littéraire de l'Italie de 1870 à nos jours : thèse pour le doctorat ès lettres présentée devant la Faculté des lettres de l'Université de Grenoble / par M. Benjamin Crémieux », surgallica.bnf.fr(consulté le).
  4. En 1911, il est ainsi responsable de l'Office d’information, de relations et d’échanges à l'Institut français de Florence.
  5. Yaël Dagan, « La critique littéraire porteuse de discours politique. La Nouvelle Revue française (1919-1925) »,Mil neuf cent : Revue d'histoire intellectuelle,no 26,‎,p. 125-142(lire en ligne, consulté le).
  6. https://asso-buchenwald-dora.com/benjamin-cremieux-1888-1944/
  7. Laurence Turetti,Ces Audois qui ont fait l'histoire: Benjamin Crémieux, le destin d'un premier de la classe, Villevayrac, Le Papillon Rouge,, 264 p.(ISBN 978-2-490379-64-4),p. 164 à 168
  8. Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Benjamin Crémieux »(consulté le)

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

v ·m
Cadre juridique
Rafles
Camps
Assassinats et déportation
Responsables allemands de la mise en œuvre
Responsables français de la mise en œuvre
Spoliation
 v ·m Victimes notables
Victimes notables
A – B
C – F
G – J
K – L
M – R
S – Z
 v ·m Survivants notables
Survivants notables
A – B
C – E
F – H
I – K
L
M – O
P – R
S
T – Z
Documentation
Lieux de mémoire
Justes parmi les nations
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Benjamin_Crémieux&oldid=228183035 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp