Ben-Hur dispose du plus gros budget (15,175 millions de dollars), ainsi que des plus grands décors, de tous les films produits à l'époque. La costumièreElizabeth Haffenden supervise une équipe de 100 couturiers pour confectionner les costumes, et un atelier employant 200 artistes et ouvriers fournit les centaines defrises et statues nécessaires au film. Le tournage commence le 18 mai 1958 et se termine le 7 janvier 1959, avec une durée journalière de 12 à 14 heures, six jours par semaine. Lapréproduction commence en Italie àCinecittà vers octobre 1957 et lapostproduction dure six mois. Sous la supervision du directeur de la photographieRobert Surtees, les dirigeants de laMetro-Goldwyn-Mayer prennent la décision de produire le film auformat écran large. Plus de 200 chameaux et 2 500 chevaux sont utilisés pour le tournage du film, ainsi que quelque 10 000 figurants. La bataille navale est filmée à l'aide de maquettes dans un énorme bassin à l'arrière desstudios Metro-Goldwyn-Mayer àCulver City enCalifornie. La course de chars de neuf minutes est devenue l'une des séquences d'action les plus célèbres du cinéma, et la musique, composée et dirigée parMiklós Rózsa, est à l'époque la plus longue jamais composée pour un film et a eu une grande influence sur le cinéma pendant plus de 15 ans.
Avant le titre, laNativité est racontée en plusieurs tableaux : le recensement, lacrèche, l'Étoile de Bethléem, la visite des bergers et desmages, et se termine par un berger sonnant lechophar. Ce récit, tiré desévangiles selon Luc 2 1-20 etselon Matthieu 2 1-11[3],[4], est un élément en rapport avec le sous-titre du livre :A tale of the Christ (en françaisUne histoire du Christ) repris dans le titre du film.
Jérusalem auIer siècle. Judah Ben-Hur, prince deJudée, retrouve son ami d'enfance Messala, venu prendre la tête de lagarnison romaine de la ville. Messala est ivre de la puissance que lui a conférée l'empereurTibère, alors que Ben-Hur ne souhaite que vivre en paix, malgré larébellion qui menace en Judée. Devant choisir entre son amitié pour Messala et sa loyauté envers sa patrie, Ben-Hur choisit la loyauté qui le lie à son peuple, ce qui lui vaut la haine féroce de Messala. De retour chez lui, il apprend qu'Esther, la fille de son intendant, uneesclave, va se marier avec un homme qu'elle connaît à peine. Ben-Hur, malgré son amour pour cette dernière, lui donne la liberté en cadeau de mariage.
Peu après, alors que le nouveaugouverneur,Valerius Gratus, parade en ville, des tuiles tombent de la maison de Judah et manquent de tuer le Romain. Messala sait son ami innocent mais, ayant pour tâche de mater la rébellion, estime qu'il sera redouté s'il se montre capable de cruauté envers un vieil ami ; il trahit alors Judah en le condamnant aux galères et en jetant en prison sa mère (Miriam) et sa sœur (Tirzah). Quand Esther et son père viennent peu après s'inquiéter de leur sort, ce dernier est aussi jeté au cachot.
En chemin vers la captivité et alors qu'il meurt de soif, on refuse à Ben-Hur le droit de se désaltérer ; il reçoit cependant de l'eau des mains d'un mystérieux homme que même les soldats romains respectent (il s'agit en fait deJésus de Nazareth).
Trois ans plus tard, les Romains décident de purger lamer Méditerranée des piratesmacédoniens. Lors de l'affrontement, le responsable de la galère où peine Judah, leconsul romain Quintus Arrius, tombe à la mer et Ben-Hur lui sauve la vie. Saflotte anéantie, convaincu de sa défaite, Quintus Arrius veut mettre fin à ses jours, mais Ben-Hur l'en empêche. Recueillis plus tard, ils apprendront la victoire romaine. Pour le remercier de lui avoir sauvé la vie, et après avoir obtenu pour lui unegrâce de l'empereurTibère, Quintus Arrius adopte Ben-Hur et lui offre la liberté.
Pendant son séjour àRome, Ben-Hur fait la connaissance d'un ami d'Arrius,Ponce Pilate et se montre en outre habile conducteur de chars. Malgré ses victoires et l'affection paternelle, il aspire à retourner en Judée. De retour au pays natal, il rencontre lecheikh Ilderim, propriétaire de quatre magnifiqueschevaux arabes blancs, qui lui propose de devenir sonaurige lors d'une course de chars qui doit se dérouler àJérusalem. Apprenant que Messala a remporté cette épreuve à de multiples reprises, Ben-Hur décline pourtant. Il rentre chez lui pour découvrir que son intendant vit encore dans son palais en décrépitude avec sa fille et un prisonnier muet rencontré lors de sa détention ; il a été torturé et a perdu l'usage de ses jambes, mais a pu cacher la fortune de son maître qui est restée intacte.
Inquiet pour sa sœur et sa mère, Ben-Hur va interroger Messala ; il se présente chez lui en toge sous sa nouvelle identité romaine Arrius le jeune et, comprenant que son ancien ami ignore le sort de ses détenus, jure de revenir le lendemain. Messala ordonne alors que l'on retrouve les prisonnières ; après consultation des archives et descente dans les cachots les plus profonds, on découvre qu'elles sont encore en vie et ont contracté lalèpre, maladie contagieuse alors inguérissable. Chassées de la ville, elles se rendent en cachette dans la cour de leur ancienne demeure ; Esther les aperçoit alors et, après s'être renseignées sur le destin de Judah, elles font promettre à Esther qu'elle lui annoncera leur mort afin qu'il puisse garder intacte leur image dans son souvenir, promesse qu'elle tiendra.Fou de douleur, Ben-Hur finit donc par accepter l'offre du cheik Ilderim.
Quadriges lors de la scène de la course des chars.
Au départ de la course, Messala arrive dans l'arène avec un chargrec dont les roues sont munies de pointes, servant à détruire les chars adverses ou blesser les chevaux. La course est terrible : les conducteurs se livrent un combat acharné, Messala étant le plus redoutable. Il oblige Ben-Hur à se livrer à différentes prouesses pour rester en piste et en vie. Il use même de son fouet sur Ben-Hur, qui parvient à le lui prendre et à le fouetter à son tour. Peu près, le char de Messala se coince entre les roues de celui de Ben-Hur, détruisant celui de Messala. Ce dernier chute brutalement de son char et est tour à tour écrasé par son propre véhicule, puis par les chevaux et le char d'un autre compétiteur, ce qui lui broie les os et l'ensanglante. Finalement, Ben-Hur remporte la compétition. Il se rend ensuite au chevet de Messala qui doit être amputé ; avant de mourir des suites de ses blessures, Messala lui annonce avec cruauté le sort de Miriam et Tirzah.
Effondré, Ben-Hur rentre chez lui. Le lendemain, malgré le danger d'être contaminé, il se rend dans laVallée des lépreux aux portes de Jérusalem, où sont reclus les incurables et lespestiférés. Il aperçoit alors à distance Miriam et Tirzah, lesquelles sont nourries par Esther. Une altercation s'ensuit, Ben-Hur accusant la jeune femme de mensonge.
Ben-Hur revoit Ponce Pilate, devenugouverneur de Judée en remplacement de Gratus, qui lui annonce qu'il est devenucitoyen romain, mais Ben Hur refuse pour ne pas devenir comme Messala, et rend l'anneau de son père adoptif.
En rentrant chez lui, Esther avoue son amour à Ben-Hur puis lui affirme connaître quelqu'un qui pourra guérir les lépreuses : Jésus de Nazareth. Mais Ben Hur n'y croit pas, Esther lui reproche d'être devenu comme Messala, se nourrissant de la haine et cherchant la vengeance.
Finalement ils partent chercher sa mère et sa sœur pour les emmener à Jérusalem, mais Ponce Pilate vient tout juste de condamner Jésus à mort. Lors duchemin de croix, Ben-Hur reconnaît l'homme qui l'avait autrefois désaltéré et tente de lui retourner la faveur, il est alors brutalement repoussé par les soldats romains tandis que Jésus est conduit sur le lieu de lacrucifixion. Pendant qu'Esther s'en retourne vers la vallée avec Miriam et Tirzah, Ben-Hur assiste, bouleversé, à la mort de Jésus.
Deuxmiracles se produisent alors : l'orage éclate, la terre tremble et la pluie tombe, rafraîchissant et lavant la terre de Judée. Les femmes, réfugiées dans une cavité au pied dumont Golgotha, lieu de supplice du Christ, sont mouillées par le sang s'écoulant des plaies du crucifié. De retour chez lui, Ben-Hur les découvre guéries. Il peut envisager l'avenir avec sérénité.
Le dernier plan du film montre un berger conduisant ses brebis devant lecalvaire et ses troiscroix dont les corps ont été descendus, se découpant sur le ciel d'une aube nouvelle, tandis que les chœurs de lachapelle Sixtine entonnent unalléluia sur le thème principal du film.
France : (première auGaumont-Palace en présence de Charlton Heston)[9] - Adaptation des dialogues originaux en version française :Jean Anouilh (non crédité)[10]
Version française réalisée à l'été 1960 sous la direction artistique de Jacques Barclay à l'auditorium parisien de laMGM rue Condorcet, 9e arrondissement[13] (créditée uniquement sur copies70mm).
Retraçant plus tard ce tournage, l'acteurCharlton Heston avait confié :« Je crois que c'est le seul film de ma carrière à la fin duquel je sentis non seulement mon énergie physique, mais mon énergie créative commencer à s'épuiser[14]. »
D'autres acteurs se sont vu offrir le rôle de Ben-Hur :Rock Hudson,Paul Newman etBurt Lancaster, ce dernier déclina l'offre. Quant à Paul Newman, il prétendit ne pas avoir les jambes adéquates pour porter les costumes.
Judah et Messala ne pouvant avoir des yeux de couleurs semblables, Stephen Boyd fut contraint de porter des lentilles marron pour le rôle ; sur certains plans éloignés toutefois, il n'en porte pas et l'on peut deviner son regard bleu (par exemple, lors du défilé d'entrée du nouveau procurateur, au moment où Messala lève les yeux pour regarder Judah et Tirzah sur la terrasse).
Le film gardait un secret. William Wyler ne voulait pas présenter le visage deJésus-Christ, ni le nom de l'acteur qui jouait ce rôle. En fait, il s'agissait d'un baryton américain consacré à l'opéra,Claude Heater, qui avait été sollicité en 1958 à Rome, donc acteur idéal à rester inconnu[12].
Le film fut entièrement réalisé austudio de Cinecittà, àRome, pendant neuf mois après deux années de préproduction[16].
Le clou du film, la fameusecourse de chars, exigea cinq mois de préparation et 78 jours de tournage (61 pur-sangs furent sélectionnés). Sa mise au point et les entrainements s'effectuant sur une réplique de la piste aménagée derrière les gradins du cirque. Elle fut prise en charge parAndrew Marton etYakima Canutt, spécialistes des scènes d'action.
Le décor, représentant le cirque antique d'Antioche, s'étendait sur huit hectares et comportait une piste de 1 400 mètres tournant autour de statues monumentales de 26 mètres de haut, et 3 600 tonnes de sable provenant de diverses plages méditerranéennes[17]. On pouvait recevoir entre 6 000 et 15 000 spectateurs sur le plateau creusé àCinecittà[16].
Les chevaux blancs de l'attelage de Ben-Hur auraient été transportés deTchécoslovaquie en avion première classe. Ce sont en réalité trois équipages de quatre chevaux semblables de raceLipizzan, qui apparaissent à l'écran ; dressés l'un au trot, un autre au grand galop auprès des plateformes supportant les caméras, et le dernier au saut d'obstacle. Pour les séquences dangereuses que Charlton Heston ne fut pas autorisé à effectuer lui-même par les assurances, un moulage souple de son visage fut appliqué sur les traits du cascadeur Joe Canutt (fils deYakima Canutt), afin de parfaire l'illusion que l'acteur conduisait lui-même l'ensemble[19]. La scène où Ben-Hur est rejeté à l'extrémité de son char et parvient à y remonter, est en réalité un accident imprévu, survenu au cascadeur[20]. Les prises ont été gardées et intégrées dans le film avec un plan rapproché de Joe Canutt portant le masque souple de Ben Hur sur le visage, suivi sous un angle différent d'une prise plus serrée de Charlton Heston filmé sur letimon et enjambant le char pour reprendre sa place en se saisissant à nouveau des rênes.
Deux médecins et deux infirmières étaient en permanence dans un poste de secours aménagé près du plateau et disposant de vingt lits. Neuf conducteurs d'attelages furent sérieusement blessés.
Finalement, les prises gardées au montage ne constituent qu'une part infime de l'ensemble de celles tournées. En durée, le rapport entre les deux n'est en effet que de 1 sur 263[21].
C'est le seul film de laMGM oùLeo, le lion emblématique, est statique et muet à la demande expresse deWilliam Wyler qui tenait à garder sans rupture les trois notesfortissimo de l'ouverture musicale[22].
Au cours de son allocution de début de tournage àCinecittà en avril 1958, William Wyler avait dit à son équipe :« Messieurs, j'ai été assistant sur la version de 1925. Donc l'un d'entre vous réalisera probablement le prochainBen Hur auXXIe siècle ! »[23].
Afin d'éviter que les décors (représentant 300 sites différents) soient réutilisés sans permission par des producteurs italiens, la MGM décida de les faire détruire à la fin du tournage.
Il est difficile de définir le format de projection original du film dès lors que l'Ultra Panavision 70 a été créé pour permettre un ratio variable, tout comme leTodd-AO, mis au point parMichael Todd en 1954 pour concurrencer le procédéCinérama, trop coûteux et complexe.
Le film a engrangé 74 millions US$ de recettes lors de sa première exploitation aux États-Unis[30] et totalisé au cours des 50 dernières années 13 853 547 entrées en France (dont 1 199 966 à Paris) plaçantBen Hur en tête des films sortis en 1960[31].
Ben-Hur est sorti enBlu-ray aux États-Unis le 27 septembre 2011 et en France le 26 octobre suivant. Pour la première fois, le négatif original 65 mm a été scanné en6Khaute définition et est présenté dans son format original de 2,76:1 (offrant ainsi une image plus large mais moins haute que lors de l'exploitation en salles). Restauré image par image pour un coût total d'un million dedollars US il est présenté sous labelWarner Bros.
Le film est accompagné d'un documentaire inédit d'une durée de 78 minutes sur la vie de Charlton Heston, illustrée par des photos et films de famille en 16 mm couleurs tournés par son épouseLydia Clarke. Le commentaire est assuré par leur fils Fraser, qui lit de nombreuses pages du journal intime de son père, rédigé pendant les neuf mois du tournage, dont le premier « tour de manivelle » fut donné le 20 mai 1958 aux studiosCinecittà de Rome.
Après restauration, le film est disponible à l'exploitation en salles en DCP (Digital Cinéma Package) qui est l'équivalent en cinéma numérique de la copie argentique du cinéma traditionnel.
La loi romaine ne condamnait pas aux galères, où l'on employait des marins libres très bien entraînés, jamais des esclaves.
L'immense avenue rectiligne où défile Ben-Hur après la bataille navale n'a jamais existé dans l'Antiquité à Rome. Les triomphateurs suivaient des rues étroites et sinueuses.
La course de chars a nécessité, à elle seule, plus de deux mois et demi de prises de vues (78 jours) avec, pour certains plans, la présence de 15 000 figurants, les chevaux dressés ne pouvant travailler plus de trois quarts d'heure[33].
Mario Luraschi, dresseur et cascadeur équestre dans près de 500 films, répondant à une question de Bernard Achour, déclara : « Selon moi, c'est dansBen-Hur que les chevaux sont le mieux dressés »[33].
Malgré tout le soin apporté à la séquence, on peut, à de nombreuses reprises, apercevoir les traces de pneus du véhicule ayant servi pour les prises de vues. Les plus flagrantes sont visibles à25 min 14 s sur le2e blu-ray, dans le tournant au4e tour de course, à gauche de l'image.
Comme l'explique le cheik arabe interprété par l'acteurHugh Griffith, les quatre chevaux blancs que guide Ben-Hur lors de la course de chars portent tous des noms d'étoiles :Antarès,Aldébaran,Altaïr etRigel.
Lagalère utilisée dans certaines scènes de combat a également posé beaucoup de problèmes :
le modèle réalisé d'après les plans d'un spécialiste historique était trop lourd et ne tenait pas sur l'eau lors des essais en mer. Elle fut donc installée dans une piscine avec des câbles attachés à l'ancre pour assurer sastabilité ;
l'eau de la piscine n'ayant pas la couleur de laMéditerranée, un chimiste fut engagé pour y remédier. Cependant, les composants chimiques qu'il utilisa créèrent une croûte à la surface de l'eau, qu'il fallut arracher à grands frais des flancs du navire ;
les rames, trop longues, durent être raccourcies ; mais devenues trop légères à manœuvrer, elles en devenaient peu crédibles. Le problème fut résolu cette fois en utilisant desvérins hydrauliques qui les tiraient vers le bas.
600 décors et 50 000 costumes furent réalisés, et de nombreuses Italiennes ont « sacrifié » leur chevelure (environ 200 kilos) pour confectionner les perruques et barbes que devaient porter les milliers de figurants.
Arguant du fait que le film représentait la personne deJésus,Ben-Hur fut interdit de projection enArabie saoudite. Dans certainspays communistes tels que laYougoslavie, les scènes où apparaît le Christ furent coupées.
William Wyler exigea des acteurs à l'accent britannique pour les Romains, et à l'accent américain pour les Juifs. Soucieux de ne pas choquer chrétiens et juifs, il demanda la présence de représentants duVatican et de lacommunauté juive pour tous les aspects religieux du film. Cette anecdote a inspiré une scène du filmAve, César ! desfrères Coen où il y avait ce problème similaire pour le film (fictif) où le personnage deGeorge Clooney jouait.
Quelques articles publiés expliquent pourquoi Wyler ne fit pas présenter le visage de Jésus-Christ (joué parClaude Heater) dans ce film. Il semble qu'il voulût éviter une polémique éventuelle au Royaume-Uni, où, à cette époque-là, une loi interdisait la parole et le visage dans le tournage, si Jésus n'était autre que le rôle secondaire[36]. Ce pays anglophone était, pour lui, très important.
L'excellence du travail dedoublage en français deJean-Claude Michel poussaCharlton Heston à lui écrire une lettre élogieuse à l'issue de la première parisienne qui eut lieu en sa présence le au Gaumont-Palace[37]. En voici un extrait :« j'ai toujours été opposé aux versions doublées des films. Un acteur est naturellement très sensible de voir son propre travail réinterprété par un autre acteur, et presque impossible à satisfaire. Pourtant ce que vous avez accompli dans le rôle de Judah Ben-Hur m'a satisfait énormément. Cela a dû être d'une difficulté presque incroyable de rendre avec une telle précision l'interprétation et l'ambiance émotionnelle que j'ai créées en anglais. […] Si les Français aiment ce que j'ai fait dans ce film, c'est vous que je dois remercier. Je souhaite vous en exprimer toute ma reconnaissance. Très sincèrement, Charlton Heston[38]. »
DVD Double Face Snap Case le avec les mêmes spécificités techniques que le précédents[40].
Coffret Prestige 3 DVD sous fourreau cartonné le avec les mêmes spécificités technique que les autres éditions mais avec une différence : sur la face A, en plus du commentaire audio de Charlton Heston et l'entracte, la piste musicale seule est présente et sur la face B, la piste musicale seule est aussi incluse. Sur le second DVD, la version muette de 143 minutes sous-titrée datant de 1925. Sur le troisième DVD, un documentaire de 60 minutes "Ben Hur revisité" ; le making of de 58 minutes ; reportages sur William Wyler ; Bout d'essai des acteurs ; Reportage d'époque : Cérémonie des Oscars 1960 et des bandes annonces[41].
Boitier DVD écologique WB Environmental le qui est l'édition du premier DVD paru en 2001[43].
Boitier Keep Case le qui est la même édition que la précédente de 2010[44].
Edition Ultimate Coffret métal le contenant 6 disques et un livre collector (3 Blu-ray, 2 DVD et 1 CD audio) :
Blu-ray 1 : 1re partie du film en haute définition au format 2.76:1 16/9 1080p en anglais 5.1 DTS HD Master Audio, français, allemand, italien, castillan, brésilien, polonais et tchèque en 5.1 Dolby Digital et hongrois 1.0 avec sous-titres français, espagnols, castillans, portugais, brésiliens, polonais, tchèques, hongrois, néerlandais, danois, finlandais, suédois, norvégiens, croates, grecs, hébreux, islandais, roumains, coréens, thaïlandais, anglais pour sourds et malentendants, allemands pour sourds et malentendants et italiens pour sourds et malentendants ; 5 bandes annonces et piste musicale isolée. Disque Zone A, B et C
Blu-ray 3 : Nouveau making of de Laurent Bouzereau en haute définition de 78 minutes sous-titré ; Making of de 58 minutes datant de 2005 ; Making of de 1993 en VOST ; Diaporama du film ; Film Ben Hur de 1923 présent dans l'édition prestige ; 4 essais d'acteurs ; 6 ciné journaux d'époque ; cérémonie des Oscars 1960.
DVD 1 et DVD 2 de l'Edition Collector de 2009.
CD de la bande originale du film.
Livre avec photos et notes de production en papier glacé (68 pages).
Blu-ray Ben Hur le contenant les deux premiers Blu-ray de l'Edition Ultimate[45].
Blu-ray Ben Hur en Edition Steelbook parue le avec deux disques semblables à ceux de l'édition Blu-ray de 2012, unmixage de la version française rééquilibré notamment dans les haut-parleurs d'ambiance salle (d'où l'absence totale de souffle), et la piste musicale séparée[46].
Le groupe dedeath metalChildren of Bodom a utilisé un passage du film comme introduction de leur chansonThe Nail.
Les trois premières notesfortissimo de la musique originale deMiklós Rózsa sont reprises dans le filmDeux heures moins le quart avant Jésus-Christ (1982) deJean Yanne ; par ailleurs, son affiche, imaginée parLaurent Pétin et représentant le titre du film en lettres majuscules monumentales taillées dans la pierre, est une parodie de l'affiche originale deBen-Hur[47].
L'expression française « Arrête ton char, Ben-Hur » existait précédemment sous la forme d'« Arrête ton charre » au sens de « charrier », puis aurait été modifiée dans le parler populaire après le succès du film en 1959[48]. Autre phrase humoristique créée à l'occasion du film : « Mets-ça là, Ben Hur ! » (en référence àMessala).
A la page 11 de l'album de labande dessinéeLa Serpe d'or d'Astérix, publié en 1962, un conducteur de char mentionne Ben-Hur, synonyme de chauffard dans la scène.
↑« Ben Hur / Charlton Heston : un Film, et une Vie épiques », documentaire des suppléments du coffret Blu-Ray de luxe édités à l'occasion des 50 ans du film.
↑Traité des techniques audio-visuelles de Jean Vivié.