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Belvès

44° 46′ 37″ nord, 1° 00′ 20″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondue avec la commune deBelvès-de-Castillon du département voisin de laGironde.

Belvès
Belvès
Vue de Belvès, depuis une colline avoisinante.
Blason de Belvès
Blason.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementDordogne
ArrondissementSarlat-la-Canéda
IntercommunalitéCommunauté de communes Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède
StatutCommune déléguée
Maire délégué
Mandat
Christian Léothier
2016-2020
Code postal24170
Code commune24035
Démographie
GentiléBelvésois
Population1 214 hab.(2021)
Densité51 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 46′ 37″ nord, 1° 00′ 20″ est
AltitudeMin. 82 m
Max. 288 
m
Superficie23,66 km2
Élections
DépartementalesVallée Dordogne
Historique
Fusion
Intégrée àPays de Belvès
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Belvès
Géolocalisation sur la carte :France
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Belvès
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Belvès
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Belvès
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Belvès est une anciennecommunefrançaise située dans ledépartement de laDordogne, enrégionNouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune a été lechef-lieu d'uncanton.

Elle fait partie de l'associationLes Plus Beaux Villages de France.

Au, elle fusionne avecSaint-Amand-de-Belvès pour former lacommune nouvelle dePays de Belvès.

Géographie

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Généralités

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Vue panoramique sur la vallée de la Nauze

Commune située dans lePérigord noir sur laNauze.

AccèsSNCF par lagare de Belvès et par la route départementale 710 (l'ancienneroute nationale 710).

Dans la nuit du 22 au, le record de température nocturne pour la Dordogne a été atteint à Belvès, avec23,7 °C[1].

Communes limitrophes

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En 2015, année précédant la création de la commune nouvelle dePays de Belvès, Belvès était limitrophe de neuf autres communes.

Communes limitrophes deBelvès
Saint-Pardoux-et-VielvicMonplaisantSagelat,
Saint-Amand-de-Belvès
Saint-Avit-RivièreBelvèsLarzac
Saint-MarcoryCapdrotSalles-de-Belvès

Urbanisme

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Prévention des risques

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À l'intérieur du département de la Dordogne, unplan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2011 pour la Dordogne amont incluant laNauze et ses rives, donc la zone basse du territoire de Belvès[2],[3].

Villages, hameaux et lieux-dits

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Outre le territoire deFongalop et lebourg de Belvès proprement dit, le territoire se compose d'autresvillages ouhameaux, ainsi que delieux-dits[4] :

  • l'Anglade
  • Aurissols
  • la Balmade
  • au Bas de la Côte
  • Bel-Air
  • la Belle Étoile
  • la Borie
  • le Bos
  • le Bos Rouge
  • la Bousquette
  • le Bugassou
  • Campagnac
  • les Cantaysses
  • la Cantine
  • Capelou
  • Casse
  • le Chambaud
  • Champ Marty
  • Combecave
  • la Crout
  • Faurie
  • la Font Barre
  • la Font de Brague
  • Gauthier
  • Grand Castang
  • la Grange
  • Guiraud
  • Janissou
  • Joffres
  • Jolimont
  • Landrou
  • Lascaminade
  • Lastours
  • Limoges
  • Loustagne
  • Magnanie
  • le Maine
  • Maison Rouge
  • Marcillac
  • Marqueyssie
  • le Martoulet
  • la Moissie
  • Monroudier
  • la Motte
  • le Moulin de Falot
  • Mouret
  • Palou
  • Pascal
  • Patouly
  • Pech Gaudou
  • Pech Sec
  • Petit Castang
  • Peyssotte
  • le Pinier
  • la Pique
  • les Plaines
  • Pomelle
  • le Poteau de Bos
  • Rivié
  • Rouquette
  • le Salvan
  • Taillefer
  • Tourneguil
  • Trespouly
  • Vaurez
  • les Vaysses
  • les Vergnes
  • Vidal
  • le Village
  • Vilotte.

Les toponymes de l'ancienne commune associée de Fongalop sont listés dansl'article qui lui est dédié.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous la formeBelves en 1095[5]. Deux documents, respectivement de 1351 et 1372 donnent le nom latin deBellovidere[6]. Enoccitan, la commune porte le nom deBelvés[7].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale composée des élémentsbellu(m) « beau » etvisu(m) « vue », d'où le sens global de « belle vue », formation comparable aux nombreuxBellevue modernes et au nom communbelvedere emprunté à l'italien auXVIe siècle. Homonymie avec les nombreuxBelvès-de-Castillon,Belvis,Belbèze Ce lien renvoie vers une page d'homonymie,Belvèze occitan[7]. CependantErnest Nègre n'inclut pas lesBelvès dans cette liste auxquels il ne donne par ailleurs aucune explication[8].

SelonAlbert Dauzat,visum est une mauvaise latinisation devidere[6] (cf.belvedere ci-dessus), dont le composéBellu(m) vider(e) a donné lesBeauvezer,Betbezer occitans etBeauvoir Ce lien renvoie vers une page d'homonymie en langue d’oïl.

Histoire

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Sources :Aperçu de l'histoire de Belvès[9] etPérigord Noir[10] et dans les publications de laSociété historique et archéologique du Périgord[6].

Des Bellovaques aux Carolingiens (IIIe siècle av. J.-C. -Xe siècle)

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Les historiens supposent que c'est vers 250 av. J.-C. que la tribu celte desBellovaques arrive dans la région. Elle construit sur l'éperon rocheux qui domine la vallée de laNauze un lieu de refuge et de marché qui est devenu laCivitas Bellovacencis sous l'occupation romaine.[réf. nécessaire]

Le site de Belvès se situe sur le territoire de lacivitas gauloise desPétrocores. Les traces d'occupations gauloises sont ténues, essentiellement toponymiques et numismatiques[11], et suggèrent l'existence d'un oppidum proche, mais il n'y a aucune trace à Belvès-même d'une agglomération gauloise[6]. Un type de drachme gauloise en argent, la monnaie répertoriée sous la référence S.213 et attribuée aux Pétrocores, est désignée sous le nom de "drachme du type de Belvès"[12]. Il a été trouvé peu d'éléments archéologiques de l'époque gallo-romaine. L'église Saint-Victor deSagelat est construite sur le site d'une villa gallo-romaine.

LesWisigoths arrivent dans la région à partir de416. Ils semblent avoir laissé leur nom au site de Pégaudou, Podium Gothorum. Après labataille de Vouillé, en507, les Francs deClovis s'installent dans la région. C'est l'ermite saint Avit, vivant dans la forêt de la Bessède près deSaint-Avit-Sénieur, qui diffuse le christianisme dans la région, entre 530 et 570, et installe les premières paroisses.

En768, leduc d'AquitaineWaïfre, ou Gaiffier, pourchassé parPépin le Bref, s'arrête près d'une fontaine qui prendra son nom en souvenir, Font-Gauffier, avant d'être assassiné par Waratton, le 2 juin 768.

C'est en830 qu'apparaît Belvès dans les textes. Un monastère a été créé à Montcuq, quelques années plus tôt, lemonasterium Belvacense. Ce monastère est détruit en848 par lesVikings ouNormands. Reconstruit en853, il est à nouveau détruit et les habitants doivent se réfugier dans la forêt de la Bessède où sont bâtis des donjons sur motte dont la mémoire est conservée dans la topographie.

Une ville propriété de l'archevêché de Bordeaux

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Village aux sept clochers, Belvès est un village fortifié(castrum) datant duXIe siècle. En 1095 est créée l'abbaye de Fongauffier. C'est probablement vers cette date que se construit lecastrum de Belvès dont il reste latour de l'Auditoire et une porte. La légende de la ville indique qu'il était partagé entre sept co-seigneurs, dont un Aymoin, ou Aymon.

C'est probablement au début duXIIIe siècle que l'archevêque de Bordeaux acquiert une partie de la co-seigneurie. En l'absence de documents sur cette acquisition, Albert Vigié propose de la placer à la suite de lacroisade des albigeois[13]. Guillaume Aymoin abandonne, en 1269, par testament sa part de la co-seigneurie à l'archevêque de Bordeaux. L'archevêque de Bordeaux est le seul seigneur temporel de Belvès en franc-alleu pendant plus de 500 ans. Bien queJean Tarde ait écrit que les terres deBigarroque, Belvès etMontravel ont été achetées par l'archevêque de BordeauxArnaud IV de Canteloup, en 1307[14],[15], et unies à lamense épiscopale, il semble à la lecture duCartulaire de Philiparie (1498) relatif aux droits de l'archevêque de Bordeaux dans les seigneuries de Belvès et Bigarroque, que ce soit l'archevêque de BordeauxBertrand de Got qui les ait achetées, son neveuArnaud IV de Canteloup, archevêque de Bordeaux, ayant complété ces achats en 1307[16]. En1304,Bertrand de Got visite le Périgord. Il passe par Belvès où il reçoit les hommages de ses vassaux. Il est élu pape sous le nom de Clément V l'année suivante.mk

À partir de 1317, la paroisse de Belvès fait partie dudiocèse de Sarlat. L'archevêque de Bordeaux, seigneur de Belvès, est le métropolitain de l'évêque de Sarlat. L'évêque de Sarlat s'est pourtant plaint de l'archevêque de Bordeaux auprès du papeClément VII car il avait jugé dans des affaires pour lesquelles il n'était pas compétent[17]. En 1437, le roiCharles VII interdit aux évêques de Périgueux et de Sarlat de suivre les ordres de l'archevêque de Bordeaux.

En1319 est fondé lecouvent des Dominicains dans le faubourg de la ville. La communauté de Belvès est représentée par quatre consuls et huit jurats. En 1470, l'archevêque de Bordeaux, Artus de Montauban, renégocie les termes des coutumes avec les habitants et les consuls de la ville.

Belvès pendant les conflits entre Plantagenêts et Capétiens (XIIe – XVe siècles)

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Après le mariage d'Henri Plantagenêt avecAliénor d'Aquitaine en1152, l'Aquitaine est placée sous la suzeraineté des Plantagenêts, notamment rois d'Angleterre. LesCathares s'installent dans la région. Pour les chasser, Simon de Montfort et l'archevêque de Bordeaux interviennent en1212 et 1214. Une garnison anglaise s'installe à Belvès en1242. La ville est reprise par le roi de France mais abandonnée parLouis IX. Letraité de Paris de 1259 fait passer le sud du Périgord sous suzeraineté anglaise.Philippe le Bel reprend Belvès en1295 puis l'abandonne. Les troupes anglaises ducomte de Derby occupent Belvès en1345. Lapeste frappe la région en1348. La défaite deJean II le Bon à labataille de Poitiers et letraité de Brétigny en1360 font passer le Périgord dans la mouvance du roi d'Angleterre.

Le roi d'Angleterre confie le gouvernement de ses terres en Aquitaine auPrince Noir. Ses chevauchées certes marquent les esprits mais coûtent cher. En1367, il convoque les trois États à Angoulême. Ils votent un impôt en 1368 qui n'est pas accepté par le comte d'Armagnac qui en appelle au roiCharles V. La population se soulève. En1369, Belvès expulse la garnison anglaise et rejoint le soulèvement. Le frère du roi,Louis d'Anjou, prend la tête des troupes et reconquiert les terres cédées au traité de Brétigny entre1369 et1372.

En1412, lesArmagnacs signent un traité avec le roi d'Angleterre,Henry V, lui cédant le Périgord. Apparemment une garnison anglaise se trouve déjà à Belvès en1409, peut-être dès1405. Les seigneurs locaux profitent de la confusion et changent de parti au gré de leurs intérêts, semant terreur et dévastation.Domme est prise par les Anglais en1417. Bergerac tombe aux mains des Anglais en1424.

C'est la mission deJeanne d'Arc qui fait renaître l'espoir. Le 13 décembre1429, les Consuls de Périgueux font chanter un messe pour elle. En1438,Castelnaud etDomme sont repris (la population de Domme est passée de plus de 1 000 habitants à 100). En1442, la garnison de Belvès se rend aux troupes commandées par le connétableArthur de Bretagne après un mois de siège. Nouvelle apparition de la peste en1440. En1451, la paix est rétablie dans la vallée de la Dordogne. La victoire deCastillon, en1453, marque la fin de laguerre de Cent Ans.

La région sort de la guerre presque déserte. Seuls Belvès et Palayrac sont encore habités. La nef de l'église Notre-Dame de Montcuq est détruite. La reconstruction est entreprise entre1460 et1470, et terminée vers1490. Le terrier de Belvès signale que la moitié des maisons de la ville sont en ruines en1462.

Le renouveau est rapide une fois la paix revenue. Les maisons sont restaurées ou construites. Un nouveau marché est créé. Des écoles sont ouvertes à Belvès où on enseigne le latin, le grec, la grammaire, la rhétorique...

Belvès entre guerres de religion et Croquants (XVIe – XVIIe siècles)

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La fin de la guerre de Cent Ans a ouvert un âge d'or pour la construction des châteaux et des hôtels particuliers dans le Périgord. Cependant il reste peu de constructions importantes à Belvès: la reconstruction de la nef de l'église Notre-Dame et l'aménagement de l'hôtel Bontemps.

Lesguerres d'Italie mettent une partie de la noblesse locale en contact avec laRenaissance italienne. Elles commencent en1494 avecCharles VIII et sont poursuivies parLouis XII etFrançoisIer. A proximité de Belvès les témoignages les plus importants en sont le château de Bannes construit après 1510 et lechâteau de Biron qui est modernisé avec la construction de la chapelle. En littérature la Renaissance se manifeste le long de la vallée de la Dordogne avecMichel de Montaigne, avec lesEssais, etÉtienne de La Boétie, avec leDiscours de la servitude volontaire.

Guerres de religion

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Lestraités du Cateau-Cambrésis, en1559, libèrent la noblesse de la guerre avec l'Espagne. L'opposition entre catholiques etHuguenots devient plus violente. Lemassacre de Wassy par les soldats deFrançois de Guise, en1562, donne le signal de la premièreguerre de religion. Les troubles ne sont pas encore importants dans la région. le Périgord a été le grand chemin des protestants du midi, du sud-est et du centre de la France. On n'y a pas livré de grandes batailles. Le pays a été le théâtre de combats nombreux favorables souvent aux catholiques. Le passage des armées a conduit à de nombreux brigandages.

On note seulement le passage à Belvès de l'armée, renforcée de troupes espagnoles, commandée parBlaise de Monluc, le 6 octobre 1562, qui franchit la Dordogne àSiorac à la rencontre des protestants commandés par Symphorien de Durfort, sieur de Duras; ceux-ci, après le siège de Sarlat, sont battus àVergt, le 9 février. Il y a eu plus de 2 000 morts parmi les protestants. Les survivants se vengent le lendemain en tuant 500 catholiques. En1563, les troupes protestantes de Clermont de Pilles et de la Rivière parcourent la campagne entreMonpazier etBeaumont sur leur route versMussidan. Les chroniques de Jean Tarde[18] signalent la famine en mai et juin et une épidémie de peste à l'automne.

Au cours de la deuxième guerre, les protestants s'emparent de Belvès le 26 septembre 1569. Les soldats qui se trouvent dans la tour de l'Auditeur résistent deux jours de plus. Les faubourgs et le couvent sont pillés. Lemassacre de la Saint-Barthélemy, en1572, conduit à l'aggravation de la guerre. De nombreux seigneurs sont protestants, mais la population reste majoritairement catholique.Geoffroy de Vivans (1543-1592), seigneur deDoissat, tue de nombreux habitants de Belvès, le 21 juin1574, dans une embuscade. En1575, les protestants s'emparent de Belvès et y installent le culte protestant dans la chapelle du château. Après l'édit de Paix, en 1576, le culte est déplacé dans une maison.

Le1er janvier1577, François de Saint-Ours, seigneur de La Bourlie, protestant, s'empare de la ville en se faisant passer pour un catholique. Les catholiques s'étant retranchés dans l'église Notre-Dame, Geoffroy de Vivans les assiège et les attaque avec desmantelets qui protègent les soldats attaquant l'église. Les assiégés finissent par se rendre mais ils sont alors massacrés. La même année, une trêve rend la ville aux catholiques.Henri de Navarre passe aumanoir de Pech Godou situé au sud de la commune. Il y est reçu par Anet de Commarque, les 13 et 14 juillet 1577. En1580, les hostilités reprennent. Le capitaine catholique Lamaurie occupe la ville et résiste à deux sièges mais ses troupes pillent la ville.

Après l'assassinat d'Henri III, en1589, Henri de Navarre devient roi de France. Le 7 mars1591,Sarlat prend le parti de laLigue catholique. Le siège duSénéchal est transféré à Belvès par arrêt duparlement de Bordeaux[19]. La ville de Sarlat ayant fait sa soumission au roi, le sénéchal quitte Belvès le 23 avril 1594, deux mois après le sacre d'Henri IV.

Première jacquerie des croquants

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Pour obtenir le ralliement des dirigeants les plus importants de la Ligue, le roi leur verse des sommes très importantes. Mais pour remplir le trésor royal vidé par les guerres, les impôts sont considérablement augmentés. Après avoir connu les destructions des guerres de religion, les paysans doivent supporter ces impôts qui augmentent leur misère.

Des lettres circulent de village en village: "...On a vu le plat pays ruiné complètement par les soldats et les brigands et les pauvres laboureurs après avoir souffert par tant de fois les logis des gens d'armes d'un et d'autre parti, réduits à la famine, vu forcer femmes et filles, prendre leurs bœufs, et fait délaisser les terres incultes, et ont fait mourir de faim une infinité dans les prisons pour ne pouvoir payer les grandes tailles et subsides que l'un et l'autre parti les ont contraint de payer...", signé: "Vos bons amis, les compagnons et serviteurs, les Tard advisés".

Cette misère provoque le premier soulèvement des paysans: on leur donne le nom de « croquants ». Le 23 avril 1594, près de sept à huit mille paysans se retrouvent dans la forêt d'Abjac. Le roi tente d'apaiser le conflit. La jacquerie s'étend en février1595 et la paysannerie proche de Belvès y participe. Des châteaux sont pillés. Le sénéchal de Périgord en appelle à la noblesse qui décide de combattre les croquants. Ils sont sévèrement battus près de Saint-Crépin le 26 août. Des discussions ont lieu au cours d'une assemblée à Siorac, ils décident de rendre les armes. Le roi accorde en 1596 la remise des arriérés des tailles et subsides. Une nouvelle poussée de révolte se produit en août1597, avec une assemblée àLa Trappe, mais elle échoue. Jean Tarde (1562-1636), chroniqueur et vicaire général de l'évêque de Sarlat, écrit "Après ce combat, ils se refroidirent, se divisèrent et se ruinèrent et s'en retournèrent au labourage".

Seconde et troisième jacqueries des croquants

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La seconde jacquerie des croquants a eu plusieurs causes:

  • une modification des prix avec un écart important entre le prix payé aux producteurs et le prix de vente aux consommateurs,
  • une augmentation de la charge fiscale pour financer les guerres car le royaume de France est entré dans laguerre de Trente Ans en 1635 et l'armée passe de 65 000 à 150 000 hommes.

Le 27 mars1636 commence la seconde jacquerie. Cette révolte se produit autour de la forêt de la Bessède, entre mars et juillet1637, sous la direction d'un tisserand natif deCapdrot, Buffarot. Il est capturé par Pierre de Molinier, gentilhomme deMonpazier, et roué vif le 6 août 1637 sur la place centrale de Monpazier. Sa tête est exposée sur la place de la halle de Belvès.

Une nouvelle révolte de croquants se produit en1639. Elle est durement réprimée parCharles d'Escoubleau (1588-1666), marquis de Sourdis et d'Alluye, le 7 juillet1640.

Belvès à l'époque moderne

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Belvès est chef-lieu dedistrict de 1790 à 1795 et chef-lieu decanton de 1790 à 2015. Laligne de chemin de fer Périgueux-Agen est ouverte en 1863 et Belvès est desservie parune gare.

La première rafle contre les Juifs dans le département de la Dordogne commence le à Belvès, puis auBugue et àBrantôme. Au total, 329 personnes sont arrêtées. À partir de 1942 se constituent les premiers maquis dans la forêt de la Bessède.

En 1973, l'ancienne commune deFongalop fusionne avec Belvès[20]. De 1973 à 2015, Fongalop conserve le statut decommune associée et, à ce titre, élit unmaire délégué qui siège obligatoirement au conseil municipal de Belvès.

Au, Belvès fusionne avecSaint-Amand-de-Belvès pour former lacommune nouvelle dePays de Belvès dont la création a été entérinée par l'arrêté du 21 décembre 2015, entraînant la transformation des deux anciennes communes encommunes déléguées[21]. Lors de cette création, Fongalop perd son statut de commune associée[20].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune a été rattachée aucanton de Belvès qui dépendait dudistrict de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression desdistricts. Le canton de Belvès est ensuite rattaché en 1800 à l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[22].

Dans le cadre de laréforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît auxélections départementales de mars 2015[23]. La commune est alors rattachée aucanton de la Vallée Dordogne, dont le territoire dépend toujours de l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda.

Intercommunalité

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Fin 2000, Belvès intègre dès sa création lacommunauté de communes Entre Nauze et Bessède. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au1er janvier 2014 par lacommunauté de communes Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinzeconseillers municipaux ont été élus en 2014[24],[25]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle dePays de Belvès, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[21].

Liste des maires

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L'office de maire est créé par l'édit du 27 août 1692, mais disparaît en 1718.

Il est rétabli par l'édit de novembre 1771, enregistré à Belvès le 19 juillet 1772. Le brevet de nomination est daté du 15 janvier 1774. Il est reçu à Belvès le 6 février et la nouvelle municipalité prête serment le 9 février[9].

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
16931704Jean de La Palisse Commissaire du Roy
17041718Pierre de La Palisse  
17741790M.de Commarque  
17901791   
17911792M. Larroque  
17921793   
17931795Jean-Rémy La Palisse  
17951800M. Fauvel-Vergne  
18001804Jean-Baptiste Gamot  
18041830Jean de Lanzac  
18301831M. Lafon de Fongauffier  
18311832Jacques Dejean de Fonroque  
18321842Michel Montet  
18421848François Arnal  
18481850Jean-Jules Bonfils-Lafaurie  
18501851M. Tracou  
janvier 18531865Jean-Baptiste Bonfils-Lapoujade Médecin
18651879M. Fongauffier  
18791896Alphonse BoucherieRépublicainConseiller général de Belvès(1884 → 1895)
1896mai 1904Jean Albert Vigié(1843-1928) Doyen de la Faculté de droit de Montpellier
mai 1904février 1942André Dejean de Fonroque[26] Directeur de chemin de fer
Révoqué par leGouvernement de Vichy[27]
19421944Paul Loubière  
19441944Gabriel Bourdy  
 
mai 1945novembre 1947Paul Allègre  
novembre 19471969
(décès)
Maurice BirabenRad.Ancien agent d'assurances
Conseiller général de Belvès(1931 → 1940 et 1945 → 1969)
1969mars 1989Jean-Roger LoubièreMRGAgent d'assurances
Conseiller général de Belvès(1976 → 1988)
mars 19891993René BardeUDFAgent d'assurances
Conseiller général de Belvès(1988 → 1994)
1993juin 1995René MalaurieDVD[28]Élu à la suite d'une élection municipale partielle
juin 1995avril 2004
(démission)
Claudine Le BarbierDVD-UMPEnseignante
Conseillère générale de Belvès(1994 → 2015)
Présidente de laCC Entre Nauze et Bessède(2001 → 2004)
Conseillère régionale d'Aquitaine(2004 → 2015)
avril 2004mars 2014Jean-Pierre LavialleDVD[29]Retraité
mars 2014décembre 2015Christian Léothier[30]DVD[28]Chef d'entreprise retraité
Maire dePays de Belvès(2016 → )

Population et société

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Démographie

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Les habitants de Belvès se nomment les Belvésois[31].

Le, Belvès fusionne avecFongalop qui prend le statut decommune associée[32].

Démographie de Fongalop

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Article détaillé :Fongalop.

Démographie de Belvès

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

En 2015, dernière année en tant que commune indépendante, Belvès comptait 1 339 habitants. À partir duXXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014 pour Belvès[33]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.

Au, la commune déléguée de Belvès compte 1 214 habitants[34].

           Évolution de la population  [modifier]
179318001806182118311836184118461851
1 7982 0992 1811 9442 2632 5132 5292 4002 508
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 4732 3922 5172 3682 3862 2772 2422 1821 988
           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 9091 8631 8071 6091 6421 6801 6561 6361 787
           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
196219681975198219901999200420092014
1 5721 6301 6231 5811 5531 4311 4831 4321 348
           Évolution de la population  [modifier], suite (4)
2015--------
1 339--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puisInsee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Santé

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La commune compte depuis 2011 une maison de santé rurale qui regroupe en 2012 treize professionnels : trois médecins généralistes, quatre infirmiers, troiskinésithérapeutes, unophtalmologue, unpodologue et unediététicienne[36].

Sports

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Enrugby à XV, le Stade belvésois est engagé enchampionnat de France de Fédérale 2 pour la saison 2021-2022.

Manifestations culturelles et festivités

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Économie

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Les données économiques de Belvès sont incluses dans celles de la commune nouvelle dePays de Belvès.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Villages et lieux-dits

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L'église deFongalop.
Vue des habitations troglodytes de Belvès.

Monuments

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Patrimoine urbain

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Le village de Belvès incluant une zone au sud-ouest de celui-ci — allant jusqu'àPetit Castang etle Pinier — forme, sur243 hectares, unsite inscrit depuis 1969 pour son intérêt pittoresque[53].

Patrimoine naturel

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Au nord-est du territoire, lescoteaux calcaires qui bordent laNauze à l'est font partie d'unezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[54],[55].

Personnalités liées à la commune

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Youki Foujita-Desnos et Robert Desnos en 1933.

Héraldique

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Armes de Belvès

Les armes de Belvès seblasonnent ainsi :« De gueules à la tour d'argent accostée de deux autres tours du même plus petites, le tout maçonné de sable. »

Le conseil municipal de Belvès, le 28 août 2014, sur proposition de Christian Léothier, maire, a adopté, à l'unanimité,In medias res, comme devise pour la commune[58].

Cette locution latine fut déjà proposée, lors de la mandature précédente, en 2011, par J-Pierre Lavialle, pour donner à la cité une devise adéquate pour la félibrée. À l'époque les élus sont restés indifférents etIn medias res resta en jachère.

La figure de rhétoriqueIn medias res, du latin, signifie littéralement "au milieu des choses".

L'expression serait empruntée à Horace, dans sonArt poétique (148). L'épopée a recours couramment au procédé, dans un but rhétorique.

Belvès,sauf un revirement politique hautement improbable, va être dépossédé de son rang de chef-lieu de canton. La figure de rhétoriqueIn medias res s'emparant des retournements de l'histoire pourrait, dans les vicissitudes des trames "politiciennes", faire figure de résistance.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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Références

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  1. Benoît Lasserre, « Chaleur : records battus, décrue en vue »,Sud Ouest édition Dordogne, 24 juillet 2019,p. 2.
  2. PPR inondation - 24DDT20090002 - Dordogne Amont,DREAL Aquitaine, consulté le 13 février 2019.
  3. [PDF]Belvès - Plan de prévention du risque inondationp. 2,DREAL Aquitaine, consulté le 13 février 2019.
  4. « Belvès » surGéoportail(consulté le 18 mai 2016).
  5. Albert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,(ISBN 2-85023-076-6),p. 65b
  6. abc etdGuyenne : Société historique et archéologique de Paris. tome XXVIII - Albert Vigié -Histoire de la châtellenie
  7. a etbLe nom occitan des communes du Périgord - Belvés sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le.
  8. Ernest Nègre,Toponymie générale de la France (lire en ligne)[1]
  9. a etbJean-Noël Biraben -Aperçu de l'histoire de Belvès - Syndicat d'initiative de Belvès - 1984
  10. Jean-Marie Grigné -Périgord Noir. Aspects historiques et géographiques d'une région - Éditions Delpeyrat - Sarlat - 1987(ISBN 2-9502247-0-9)
  11. Abbé Audierne, « À Belvès », dansBulletin monumental, 1839, tome 5,p. 344(lire en ligne)
  12. une monnaie du type de Belvès
  13. Albert Vigié, « Séance du jeudi 5 octobre 1899 : Belvès »,Bulletin de laSociété historique et archéologique du Périgord,t. 26,‎,p. 531-532(lire en ligne)
  14. Chroniques de Jean Tarde,p. 87
  15. Édouard Féret,Statistique générale, topographique, scientifique, administrative, industrielle, commerciale, agricole, historique, archéologique et biographique du département de la Gironde, Féret et fils libraires-éditeurs, Bordeaux, 1889, tome 3,1re partie,Biographie,p. 117(lire en ligne)
  16. Albert Vigié,Histoire de la châtellenie de Belvès,p. 190
  17. Albert Vigié,Histoire de la châtellenie de Belvès,p. 678-679
  18. Guyenne : Chroniques de Jean Tarde -6e état du Périgord
  19. Les chroniques deJean Tarde, chanoine théologal et vicaire général de Sarlat, contenant l'histoire religieuse et politique de la ville et du diocèse de Sarlat, depuis les origines jusqu'aux premières années duXVIIe siècle annotées par le Vicomte Gaston de Gérard, Alphonse Picard libraire, Paris, 1887,p. 316(lire en ligne)
  20. a etbCode officiel géographique de Fongalop sur le site de l'Insee, consulté le 11 mai 2016.
  21. a etb« Arrêté n° PREF/DDL/2015/0228 portant création de la commune nouvelle Pays de Belvès »,Recueil des actes administratifs de la Dordogne,‎,p. 132-135(lire en ligne[PDF]).
  22. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Légifrance, « Décretno 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », surlegifrance.gouv.fr(consulté le).
  24. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, surLégifrance, consulté le 30 novembre 2016.
  25. Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 30 novembre 2016.
  26. « Dejean André »,base Léonore,ministère français de la Culture
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  28. a etbThierry Dumas et Bernard Malhache, « Municipales à Belvès (24) : des ennemis de vingt ans »,Sud Ouest,‎(lire en ligne, consulté le).
  29. « Voici vos 557 maires », édition spéciale deSud Ouest du 3 avril 2008,p. 3.
  30. Bernard Malhache,Le nouveau maire a pris ses fonctions,Sud Ouest édition Périgueux du 31 mars 2014,p. 32.
  31. Nom des habitants des communes françaises sur le sitehabitants.fr, consulté le 4 décembre 2016.
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  33. « Calendrier de recensement », surInsee(consulté le).
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  36. Virginie Desmet,Un remède au désert médical,Sud Ouest édition Dordogne du 26 janvier 2012.
  37. Titia Carrizey-Jasick,L'Europe à Belvès,Sud Ouest édition Dordogne du 26 avril 2013,p. 34.
  38. Christian Lacombe, « Un courage cent bornes »,Sud Ouest édition Dordogne, 20 avril 2018,p. 36.
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  40. Sandra Delanes, « Des préparatifs colossaux pour les 100 Km »,Sud Ouest édition Dordogne,,p. 22.
  41. Adrien Larelle, « Les 100 km de Belvès vont s'arrêter au profit d'une nouvelle Croisade »,Sud Ouest édition Dordogne,,p. 21.
  42. Étienne Estarellas, « La25e Fête médiévale a lieu dimanche »,Sud Ouest édition Dordogne,,p. 13.
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  44. Nathalie Bouilhaguet, « Capelou : un pèlerinage ancien »,Sud Ouest édition Périgueux, 11 septembre 2019,p. 23.
  45. L'histoire de Belvès
  46. Association des géologues du Sud-Ouest : L'homme dans son environnement géologique - 10-Aménagement de l'espace souterrain : Les abris troglodytes de Belvès,p. 46, 65
  47. Pascal Ricarrère,Belvès. Découvertes de décors peints de la fin duXVe siècle, 43-45 rue Jacques Manchotte,p. 47-51, dansBulletin monumental, année 2012, tome 170-1,Société française d'archéologie
  48. « Église Notre-Dame de Moncucq », noticeno PA00082364, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  49. Note : La famille Dejean de Fonroque est une des branches de la famille de Jean dont deux branches ont été seigneurs desJunies (1214) et marquis deSaint-Projet (1290) (L. Esquieu,Essai d'un armorial quercynois. 360-Jean et Jehan (de), dansBulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, 1904,p. 27-30,Gustave Chaix d'Est-Ange,Dejean de Fonroque, dansDictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin duXIXe siècle, imprimerie Charles Hérissey, Évreux, 1914, tome 13,Cun-Des",p. 212, etCamille-Philippe Dayre de Mailhol,Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, Paris, 1895, tome 1,col. 1021-1022)
  50. « Belvès en Dordogne classé plus beaux village de France », surPerigord.com(consulté le).
  51. Jean Bouchereau, « Notes sur un capitaine anglais duXVe siècle Thomas Bontemps »,Bulletin de laSociété historique et archéologique du Périgord,t. 94,no 2,‎,p. 99-105(lire en ligne)
  52. Noticeno PA00082367, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture : Manoir de Pech Godou
  53. [PDF]Village et ses abords - Belvès,DREAL Aquitaine, consultée le 12 février 2019.
  54. ZNIEFF 1 - 720013098 - Coteaux calcaires du Pays de Belvès,DREAL Aquitaine, consultée le 12 février 2019.
  55. Carte de la ZNIEFF 720013098,DREAL Aquitaine, consultée le 12 février 2019.Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».
  56. Georges Rebière,Belvès en Périgord, "la ville du Pape",p. 11
  57. Cercle d'histoire de Bailleul, Monts de Flandre : Julien Deturck
  58. « "In medias res" devise officielle de Belvès. - Fongauffier-sur-Nauze », surfongauffier-sur-nauze.blog4ever.com(consulté le).
v ·m
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