La ville est située dans le centre du canton, sur la rivièreTessin. C'est un point de passage important d'où partent des routes vers les cols duSaint-Gothard, duLukmanier, duSan Bernardino et duNufenen.
La commune de Bellinzone s'étend sur 164,91 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 10,1 % de sa superficie, les surfaces agricoles 11,3 %, les surfaces boisées 68,5 % et les surfaces improductives 10,1 %[3].
Ancien blason de la « municipalité de la circonscription de Bellinzona » (en italien)
La ville est pour la première fois citée en590 dans un texte desHistoriae deGrégoire de Tours car, aux portes de Bellinzone, se déroula une bataille entreLombards etFrancs : « Olo autem dux ad Bilitionem huius urbis castrum, in campis situm Caninis, inportunae accedens, iaculo sub papilla sauciatus, cecidit et mortuus est. »
AuMoyen Âge, la ville dépendait duduché de Milan. Les guerres successives menées par les cantons suisses aboutirent à l'annexion de Bellizone et sa région. Le bailliage de Bellinzone était propriété commune d'Uri, de Schwytz et de Nidwald. La Constitution de laRépublique helvétique du 12 avril 1798 créa lecanton de Bellinzone. En 1803, le canton du Tessin est créé par fusion du canton de Bellinzone avec lecanton de Lugano. Bellinzone et les deux autres villes principales, Lugano et Locarno, se disputent alors le titre de capitale ; un décret de 1878 fixe définitivement les institutions à Bellinzone.
C'est à Bellinzone que leThéâtrophone fait ses débuts dès 1878 où, du théâtre de la ville, on transmet l'opéraDon Pasquale deDonizetti sur le réseau téléphonique[4].
Unconseil communal de cinquante membres élus constitue l'organe représentatif.
Pour la législature 2024-2028, le Conseil communal est composé de 19 élus duPLR, de 13 élus duPS, de 10 élus duCentre, de 9 élus de laLega-UDC, de 3 élus desVerts et Indépendants, de 2 élus d'Avanti con Ticino&Lavoro-Più Donne, de 2 élus duMPS et de 2 élus d'Il Noce.
En 2020, le taux de personnes de moins de30 ans s'élève à 30,3 %, au-dessus de la valeur cantonale (28,5 %). Le taux de personnes de plus de60 ans est quant à lui de 27 %, alors qu'il est de 29,5 % au niveau cantonal[6].
La même année, la commune compte 20 968 hommes pour 22 392 femmes, soit un taux de 48,4 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,7 %)[6].
↑Louis Mühlemann,Armoiries et drapeaux de la Suisse : recueil officiel des armoiries et drapeaux pour les 700 ans de la Confédération, Lengnau, Bühler,, 159 p.,p. 130
Gras : Chef-lieu de canton U : Membres de l'union des villes suisses sans pour autant être des villes d'un point de vue statistique C : Communes de plus de 10 000 habitants étant des villes selon l'anciennedéfinition de 1882, mais pas selon la définition actuelle