La commune de Belley se situe dans leBugey, exactement dans leBas-Bugey, enFrance, dans le département de l'Ain, en régionAuvergne-Rhône-Alpes. La commune se situe au sein d'une vallée, la vallée du Rhône, bordée, entre autres, par leGrand Colombier.
Statistiques 1991-2020 et records BELLEY (01) - alt : 330m, lat : 45°46'09"N, lon : 5°41'16"E Records établis sur la période du 01-10-2001 au 04-01-2024
Tous les ménages belleysans ne possèdent pas une voiture. On sait que 19,8 % en sont dépourvus alors que 55 % en possèdent une et 25,2 % des ménages ont en leur possession deux voitures ou plus[7].
La commune de Belley est traversée par une piste appelée laVia Rhôna. Il s’agit d’une piste cyclable dont le trajet permet de relier leLéman à lamer Méditerranée. Plus concrètement, la piste longe la plupart du temps le cours du Rhône. Un tel parcours permet également de bénéficier d’une faible déclivité, rendant ainsi la piste plus abordable encore pour le grand public[8].
Belley est traversée par la ligneSNCF dePressins à Virieu-le-Grand depuis. Si le trafic voyageurs est suspendu en, le trafic marchandise continue jusqu'en grâce aux silos agricoles Ceregrain dePeyrieu. Bien qu'une grande campagne de travaux ait lieu jusqu'en et que le trafic ait repris trois ans durant, la ligne révèle malgré tout un état d'usure et de fatigue jugé dangereux par laSNCF etRéseau ferré de France. Faute d'accords financiers, elle est laissée en l'état et progressivement abandonnée[9],[10],[11].
Aujourd’hui, Belley est officiellement desservie par la gare deVirieu-le-Grand - Belley à laquelle elle est reliée par un service d’autobus, ainsi que par la gare deCuloz.
La commune de Belley partage avec la commune de Peyrieu un aérodrome. Celui-ci fut baptiséAérodrome de Belley-Peyrieu. Lecode OACI de cet aérodrome est LFKY. Cette structure se situe à environ 224 mètres d’altitude et possède une seule piste à usage restreint.
Au, Belley est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle appartient à l'unité urbaine deBelley, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belley, dont elle est la commune-centre[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,2 %), forêts (16 %),terres arables (14,8 %), zones urbanisées (13,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), eaux continentales[Note 2] (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones humides intérieures (0,7 %)[17].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nombre total de logements dans la commune est de 3 715[18]. Parmi ces logements, 86,3 % sont des résidences principales, 4,7 % sont des résidences secondaires et 9 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 41,3 % des maisons individuelles, 56,5 % sont des appartements et enfin seulement 2,2 % sont des logements d’un autre type. Le nombre d’habitants propriétaires de leur logement est de 39,5 %[18]. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 53,2 % sur l'ensemble des logements sont qui inversement est supérieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[18]. On peut noter également que 7,3 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage n'est que de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 4,3 % sont des studios, 13,6 % sont des logements de deux pièces, 23,6 % en ont trois, 29,6 % des logements disposent de quatre pièces, et 28,9 % des logements ont cinq pièces ou plus[18].
On la trouve mentionnée aussi sous les formes :Ex parte Bellicensis castri,Belica,Belisma,Belisama,Bellica,pagus Bellicensis,comitatus Bellicensis,Belicensis,Beliacensis,comes Belicensium,civitas Bellicensis,apud Bellicium,Bellayum.
Le toponyme proviendrait du nom d'undomaine gallo-romain dérivant ducognomenBellicus[19]. Durant la Révolution française, Belley prend temporairement les noms deBelley-Regénéré et deVille-Afranchie[20].
Capitale historique de la province du Bugey (Pagus Belliceusis), Belley changea à plusieurs reprises de royaume au cours des premiers siècles duMoyen Âge.
La ville avait déjà quelque importance à l'époque gallo-romaine, ainsi que l'attestent les monnaies gauloises de la dernière période trouvées en 1867, les inscriptions qu'on y conserve et des ruines antiques déjà signalées plusieurs fois. SuivantM. l'abbé Greppo, ce n'était qu'unvicus, qui fut érigé plus tard en cité et endiocèse. Quelques historiens assurent, sur la foi de Christ. Urstitius, que le siège épiscopal y fut transféré deNyon, vers 442. Ce fait n'est pas plus certain que l'époque à laquelle vivait Audax, qui en fut le premierévêque. Quoi qu'il en soit, il reste acquis que dès le milieu duVIe siècle lediocèse de Belley existait déjà, et que Vincent, son évêque, assista au concile réuni à Paris, en 555, par le roiChildebert.
Les comtes de Savoie leur concédèrent en outre, en divers temps, notamment en 1360,toute la justice sur les villages qui environnaient immédiatement la cité épiscopale. On ignore complètement quelles furent les dotations primitives de l'église cathédrale et de sonchapitre. Une notice de l'an 1050 environ, mentionne, dans lediocèse de Lyon, l'église d'Huilieux (aujourd'huiGroslée), l'abbaye de Briord, la villa Romeriaci, l'église d’Izernore et ses dépendances, etc. Suivant labulle d'InnocentII, elles consistaient dans les troisobédiences de Belley, deValromey et de la Motte, et dans les revenus de quelques églises des diocèses deGrenoble, deVienne, deBesançon, deGenève et de Lyon.
Parmi les plus anciens bienfaiteurs de l'église Saint-Jean-Baptiste, on connaît Amédée, comte de Belley, qui donna un mas appelémansus Cavanerii ; l'évêque Aymon, qui céda les terres qu'avait détenues son père ; lesous-diacre Geraud, qui se donna lui-même, en 1068, avec tout ce qu'il possédait dans le territoire deSaint-Champ ; le comte Amédée de Savoie, qui remit, vers 1095, des droits sur le village de la Motte, et enfin, Guy de Rochefort, qui concéda, en 1159, des droits étendus àVirieu-le-Grand.
Il existe de cette époque reculée, un inventaire des ornements et de la bibliothèque de la cathédrale :« Breve de ornamento S. Johannis : Pallias XI, cappas XIII, dalmatica VI, textos III, duos candelabros argenteos, incensarios duos, corporales III, tunicas VI, fasterculos VI, stolas VIII, manipulos V, albas V, amictos V, precinctos duos, succintas duas, capsulas sex, confanones XIII, cruces de argenteo IVor, missales V, antiphonarios III, storias duas Aimoni I, Moralia Job I, Regulas duas, Imnarium, I, Omeliarum I, Dialogorum I, Legem I, unum Sermonem, Passioniarium Passioniarium Breviarium I, Epistolarium I, capsas argenteas III, de enodio VI, de ferro I, de ligno IX, altaria de argento V, urceolum I, conca I, vasculum stagneum I, crucifixum I, pectinos de evodio duos ».
Par suite de la réforme de 1578, ils furent réduits à 19, présidés par un doyen. Lesméreaux du chapitre représentent d'un côté, soit saint Jean-Baptiste, soit l'agneau accompagné de la légende :S. IOANNES BAPTISTA, et de l'autre, une main de bénédiction entourée de ces mots :ECCLESIA BELICENSIS.
Annexée une première fois entre 1536 et 1559, Belley est définitivement rattachée à la France sous le règne du roiHenriIV, par letraité de Lyon signé le. Désormais, elle dépend de l'intendance de Bourgogne et devient le siège d'unbailliage royal.
L'église paroissiale, sous le vocable de saint Laurent, avait été édifiée aux frais des habitants dans la première moitié duXVIIe siècle. Du temps deGuichenon « on disait » qu'il y avait eu jadis deux autres églises, l'une dédiée à saint Vincent, l'autre à sainte Catherine. On comptait à Belley, avant 1791, cinqmonastères :
celui des religieuses deBons, qui y furent transférées par ordre du cardinal deRichelieu.
Quant à l’hôpital, sa plus ancienne mention est dans le testament deLouis de Savoie, baron de Vaud, qui lui légua dix gros sous tournois en 1340.
Le, la ville fut presque entièrement détruite par un incendie, dont l'inscription suivante a perpétué le souvenir :« L'an MCCCLXXXV, et le XXV du Mey d'Ou Tanto apre la san Bartholomeou Dorman pidia, veillan enequita, De Belley fu arsa la cita ».
Après la reconstruction de la ville,AmédéeVII, premier duc de Savoie, la fit entourer de murailles et de tours dont il subsiste encore quelques ruines.
Avant laRévolution, Belley était le siège d'une élection et d'unbailliage, avec lieutenant civil et criminel, avocat et procureur du roi. Les justices particulières duBugey, à l'exception de celles du marquisat de Saint-Rambert et deSaint-Sorlin et de celui deValromey, y ressortissaient en cas d'appel.
La Révolution française bouleverse la ville, les biens de l'Église sont confisqués et les clochers de lacathédrale sont démolis. Le tribunal civil remplace la bailliage. Belley devientchef-lieu de district en 1790 puissous-préfecture en 1800, et en 1823, elle redevient siège épiscopal.
En 1874, la ville prend un nouveau visage avec l'installation d'une garnison, le133e régiment d'infanterie de ligne. La fonction militaire reste importante jusqu'en 1948, année après laquelle subsiste quand même un escadron degendarmerie mobile.
Le budget primitif 2007 de la ville de Belley prévoit un investissement de 6 523 200 € et pour le fonctionnement 10 091 200 €. S'agissant du budget annexe, portant notamment sur la gestion des eaux et de l'assainissement, l'investissement est estimé à environ 2 235 700 € et le fonctionnement à 1 140 100 €. Le budget annexe, portant en partie sur l'espace animation, l'investissement sera de 291 000 € et le fonctionnement de 1 113 000 €[21].
Depuis 1977, avec la victoire deCharles Millon aux municipales, sous étiquette de l'UDF, la commune est jusqu'en 2008 considérée comme une commune très droitière, à tendance catholique et conservatrice. En 1998, alors que Charles Millon est en campagne pour la présidence de la Région Rhône-Alpes, il est le premier homme politique français à conclure un pacte avec les élus du Front National et est élu grâce aux 35 voix frontistes[22]. En mars 2001, Belley connaîtra un nouveau maire, Jean-Claude Travers. Celui-ci est élu en tant que candidat membre de l'UMP. La commune reste à droite même si elle se recentre alors un peu, politiquement.
En 2008, Belley vote aux élections municipales pour la liste divers gauche menée par Jean-Marc Fognini, ce qui a constitué la première alternance politique dans la « capitale du Bugey » depuis la Libération. La liste sortante est néanmoins battue de quelques dizaines de voix à peine aux élections municipales de 2014 par celle de Christian Jimenez (divers droite avec une ouverture à des figures locales associées à l'extrême droite), avec une participation au scrutin légèrement supérieure à la moyenne nationale. Le nouveau maire décèdera l'année suivante, en 2015. C'est alors son adjoint, Pierre Berthet, élu depuis de nombreuses années, plutôt de centre droit[23], qui prendra sa succession jusqu'aux élections suivantes de 2020[24].
En 2020, le second tour des élections municipales, opposera Dimitri Lahuerta (1er adjoint du maire sortant, ayant présenté une liste contre lui, provoquant de vives tensions au sein de la majorité municipale en place[25]) et Jean-Marc Fognini, ancien maire de 2008 à 2014. Dimitri Lahuerta (LR) remportera le scrutin face à l'alliance formée au second tour par l'équipe Réunir pour Belley de Jean-Marc Fognini et celle de Belley Alternative, menée par son ancien premier adjoint, Philippe Rodriguez. La liste "citoyenne, écologiste et solidaire" du binôme de centre gauche[26] est alors battu par la liste "Agir pour Belley et Bugey Sud" menée par le LR, Dimitri Lahuerta. A noter que durant cette élection particulière sur fond de crise sanitaire et de confinement, le second tour s'est tenu plus de 3 mois après le premier[27], créant les conditions d'un scrutin partiellement influencé par les craintes sanitaires et sécuritaires.
Il est utile de noter qu'un maire de gauche avait précédemment gouverné la ville à la Libération. Il s'agit de Jean Albertini, résistant, nommé maire par le gouvernement provisoire de la République française présidé par Charles de Gaulle. Etonnamment, son nom ne figurait pas sur le tableau des maires présent dans la salle du Conseil Municipal, jusqu'en 2008. Cet oubli a été réparé par la majorité municipale de l'équipe Fognini en 2008. En 2015, la majorité de droite renommera également la rue portant le nom de Jean Albertini en rue Pablo Picasso, en avançant des raisons administratives[28].
Avocat Conseiller général ducanton de Belley (1985-1988) Ministre de la Défense (1995-1997) Président du conseil régional (1995-1999) Député (1978-1995, 1997-2001)
Le panneau artisanal semblant indiquer un jumelage de Belley en France avec Belley au Québec.
La ville de Belley n'a pour l'instant pas de projet de jumelage. Cependant, un panneau artisanal installé à une des entrées de la ville semble indiquer le contraire depuis l'été 2024. Ce panneau indique "Belley [drapeau français] jumelé avec Belley [drapeau québécois]". Il existe en effet un hameau appelée Belley au Québec, dans la ville deSaint-Urbain, mais les deux villes ne sont pas encore jumelées.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2022, la commune comptait 9 270 habitants[Note 3], en évolution de +1,5 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Installation, place de la Victoire à Belley, pour lesEntretiens de Belley 2019.
Entretiens de Belley : Journée organisée en hommage à Anthelme Brillat-Savarin et qui met à l'honneur les produits du terroir, le goût et la gastronomie avec chaque année un thème différent. Organisés chaque2e vendredi d'octobre, ces entretiens connaissent un vif succès
Fête du sport: journée consacrée au sport et aux diverses associations sportives. Organisée le premier ou le deuxième samedi de septembre.
Au sein du bourg principal de la commune, les habitants peuvent bénéficier de soins au centre hospitalier Docteur-Récamier. Ce centre dispose d'une unité centrale d'accueil des urgences et d'un SMUR. La capacité d'accueil de l'établissement est de 414 lits et places. L'activité médicale est composée en six grands pôles de soins que sont[39] :
le pôle chirurgie–anesthésie–bloc opératoire ;
le pôle médecine ;
le pôle urgences / SMUR / unité de surveillance continue ;
La commune fut l'une des villes étapes de la3e étape duTour de l'Ain 2007, le 14 août. Il s'agit d'une épreuvecycliste parcourant le département de l'Ain. L'année suivante, lors duTour de l'Ain 2008, Belley eut l'honneur d'être la ville d'arrivée.
En matière de radiophonie, les habitants de Belley peuvent, entre autres, écouter comme radios localesRadio Isa sur la bande 96.4 FM ainsi que Hot Radio sur 98.1 FM ou RCF Pays de l'Ain sur 92.8 FM ou encore ODS RADIO sur 88.2 ou la web radio Radio BS.
Côté presse écrite, le quotidien Le Progrès consacre une a deux pages par jour à l'actualité de Belley et de son bassin. L'édition locale Bugey de l'hebdomadaireVoix de l'Ain, qui paraît le vendredi, traite de l'actualité du secteur. Deux à quatre pages sont consacrées chaque semaine à la ville de Belley.
La population active totale de Belley s'élève à 3 509 personnes[41]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 84 %, ce qui place la commune dans la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On dénombre 412 chômeurs, ce qui en 1999 donna un taux de chômage de 11,7 %. Cependant en 2005, ce même taux diminue, de façon notable, pour atteindre les 7,8 %. En tout et pour tout, la population comprend 43,9 % d'actifs, 20,7 % de retraités, 22,9 % de jeunes scolarisées et 12,5 % de personnes sans activités[41].
En 2004, le nombre total de création d’entreprises à Belley est de 52.
Cette ville est célèbre pour son fromage : la tome de Belley, appelée égalementChevret.
La première entreprise privée de la commune en termes d’emplois est « Volvo Construction Equipment », développement d'engins de chantier (tracto-pelle et mini-pelles) et une unité de production de mini-pelles du groupe suédois Volvo.
Ladistillerie « Kario » organise des visites commentées de ses caves avec leurs vieux foudres en bois de chêne dans lesquels vieillissent liqueurs et marcs, et de la salle desalambics.
La cuisine locale des Belleysans est fortement rattachée aux produits locaux. Belley, et plus généralement leBugey, compte de nombreuses exploitations viticoles. Enfin, Belley est la cité deJean Anthelme Brillat-Savarin, homme politique et grand gastronome français.
Antide Rubat (1751-1803), homme politique, député de l'Ain de 1791 à 1792.
Claude d'Allemagne alias Dallemagne (1754-1813) - Général de division, baron de l'Empire, il fut également vice-président du Corps Législatif, commandeur de l'ordre impérial de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre de la Couronne de Fer, chevalier de Saint Louis. Son arrière-petit-fils, le baron André Dallemagne, sera maire de Belley de 1925 à 1943.
Joseph Bouvier des Éclaz (1757-1830), général de brigade, baron de l'Empire, commandeur de l'ordre impérial de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer, chevalier de Saint Louis.
Anthelme Ferrand (1758-1834), député de l'Ain à la Convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents.
Gabriel Taborin (1799-1864), religieux français, fondateur des frères de la Sainte Famille de Belley, congrégation laïque enseignante, est mort à Belley.
Jules Charlet (1823-1852), ouvrier ébéniste, républicain, guillotiné à Belley.
Francisque Rive (1837-1898), homme politique, représentant de l'Ain de 1871 à 1876.
Louis Grégori (1842-1910), journaliste nationaliste, militariste et antisémite français né à Belley, connu pour avoir tiré surAlfred Dreyfus lors des funérailles d’Émile Zola.
Luc Roselli-Mollet (1842-1883), homme politique né à Belley, député de l'Ain de 1881 à 1883.
Joseph Tournier (1854-1958), chanoine français, précurseur de l'archéologie, de l'étude de la préhistoire et de la géologie du département de l'Ain, fondateur de la première association française de parents d'élèves, est mort à Belley.
Gertrude Stein (1874-1946), poétesse, écrivain, dramaturge et féministe américaine, vécut dans le hameau deBillignin pendant la Seconde Guerre mondiale.
Alice B. Toklas (1877-1967), femme de lettres américaine, y vécut en sa compagnie à la même époque.
Pierre Dominjon (1910-2003), parlementaires à l'Assemblée nationale constituante française d'octobre 1945 (élu MRP de l'Ain) et député de l'Ain sous la Quatrième République, est mort à Belley.
Jacques Guillermaz (1911-1998), militaire, diplomate et sinologue français, historien du parti communiste chinois, est mort à Belley.
Louis Trenard (1914-1994), historien, est mort à Belley.
On sait très peu de chose sur les armes de la commune. L'écu a pour couronnement une muraille à trois tours et pour soutien des rameaux de chêne liés en sautoir à la pointe de l'écu[57].
Depuis 1985, la ville utilise aussi un logo, notamment présent sur les publicités de ses partenaires économiques, tels que l'Office du tourisme. De 1985 à 2008, ce logo représentait deux coups de pinceaux verts et bleus qui sont un rappel évocateur de la nature environnante[58]. En 2008, la municipalité adopte un nouveau logo, plus moderne, arborant toujours les mêmes couleurs et rappelant la particularité du territoire, entre Rhône et montagnes. Ce logo sera supprimé par la nouvelle majorité en 2021, lui préférant un logo plus neutre créé par une agence de communication[59].
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑abc etdHenry Suter, « Massongex », surle site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le18 décembre 2009)(consulté le).
Collectif,Richesses touristiques et archéologiques de la ville de Belley, éd. Département de l’Ain, 2007,(ISBN2-90765-638-4)
Collectif,Histoire des diocèses de France : Belley, éd. Beauchesne, Coll. Histoire des diocèses France, 1997,(ISBN2-70100-173-0)
Collectif,Aménagement de la chute de Belley, éd. Compagnie nationale du Rhône, 1980, (ASIN B000XIKK3G)
Sigal Jacques,Contribution à l’étude du faisceau occidental du Jura bugeysan feuille de belley au 50. 000e, éd. Librairie polytechnique Ch.Béranger, Paris, 1962 (ASIN B0000DPYLY)
Abbé Charles Dementhon (chanoine titulaire de Belley),La Cathédrale de Belley, Paris-Lyon, éd. Beauchesne et Lardanchet,, 438 p.(ASINB0000DQOEV)