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Belley

45° 45′ 34″ nord, 5° 41′ 11″ est
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Pour les articles homonymes, voirBelley (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article ayant un titre homophone, voirBellay.

Belley
Belley
Vue d'une partie de la ville depuis un étage dupalais épiscopal.
Blason de Belley
Blason
Belley
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementAin
(sous-préfecture)
ArrondissementBelley
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté de communes Bugey Sud
(siège)
Maire
Mandat
Dimitri Lahuerta
2020-2026
Code postal01300
Code commune01034
Démographie
GentiléBelleysans
Population
municipale
9 270 hab.(2022en évolution de +1,5 % par rapport à 2016)
Densité413 hab./km2
Géographie
Coordonnées45° 45′ 34″ nord, 5° 41′ 11″ est
AltitudeMin. 220 m
Max. 392 
m
Superficie22,42 km2
TypePetite ville
Unité urbaineBelley
(ville-centre)
Aire d'attractionBelley
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Belley
(bureau centralisateur)
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Belley
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Belley
Géolocalisation sur la carte :Ain
Voir sur la carte topographique de l'Ain
Belley
Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Belley
Liens
Site webbelley.fr
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Belley[bəlɛ]Écouter est unecommunefrançaise située dans ledépartement de l'Ain, dont elle est unesous-préfecture, enrégionAuvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants, au nombre de 9 207 en 2020,s'appellent les Belleysans[1].

Capitale historique de la province duBugey (Pagus Bellicensis), Belley change à plusieurs reprises de royaume au cours des premiers siècles du Moyen Âge. À la fin duXe siècle, la ville fait partie des territoires duSaint-Empire romain germanique. À partir duXIe siècle, elle est surtout sous la dépendance descomtes de Savoie. Les évêques jouent aussi un rôle politique en tant que seigneurs de Belley.

Géographie

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Situation

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Carte
Les limites communales de Belley et celles de ses communes adjacentes.

Localisation

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La commune de Belley se situe dans leBugey, exactement dans leBas-Bugey, enFrance, dans le département de l'Ain, en régionAuvergne-Rhône-Alpes. La commune se situe au sein d'une vallée, la vallée du Rhône, bordée, entre autres, par leGrand Colombier.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Hydrographie

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LeFurans marque la limite avecAndert-et-Condon. Le pont de Bognens, à l'écart du pont de la RD 41 en usage, le franchit ; il est cité en 1290.

Communes limitrophes
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Rose des ventsAndert-et-CondonChazey-BonsMagnieuRose des vents
Arboys en BugeyNParves et Nattages
Virignin
O   Belley   E
S
Brens

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat de l'Ain.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatiqueAlpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de18,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 169 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 099,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records BELLEY (01) - alt : 330m, lat : 45°46'09"N, lon : 5°41'16"E
Records établis sur la période du 01-10-2001 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−0,30,13,26,69,913,815,214,711,68,33,80,37,3
Température moyenne (°C)2,74,18,212,315,519,921,62117,312,87,13,212,1
Température maximale moyenne (°C)5,7813,117,92125,928,127,222,917,310,56,217
Record de froid (°C)
date du record
−11,3
13.01.03
−13,4
06.02.12
−11
01.03.05
−2,3
08.04.21
0,9
06.05.19
4
01.06.06
7,7
09.07.05
7,6
24.08.08
2,6
27.09.10
−2,2
26.10.03
−6,6
28.11.13
−12,5
20.12.09
−13,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
17
11.01.08
21
24.02.21
24,5
31.03.21
29,2
21.04.18
32,6
25.05.09
37,3
22.06.03
38,6
24.07.19
40,2
24.08.23
33,3
10.09.23
27,4
02.10.23
22,6
08.11.15
17,2
19.12.19
40,2
2023
Précipitations (mm)103,676,589,676100,786,579,493,463,3118,3111,2101,31 099,8
Source :« Fiche 1034004 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

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Voies routières

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La commune de Belley est traversée par la route départementale (RD) 1504, anciennementRN 504a puisRN 504 d'Ambérieu-en-Bugey àChambéry, ainsi que par la départementale 992, anciennementRN 92 deValence àGenève.

Tous les ménages belleysans ne possèdent pas une voiture. On sait que 19,8 % en sont dépourvus alors que 55 % en possèdent une et 25,2 % des ménages ont en leur possession deux voitures ou plus[7].

Pistes cyclables

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La commune de Belley est traversée par une piste appelée laVia Rhôna. Il s’agit d’une piste cyclable dont le trajet permet de relier leLéman à lamer Méditerranée. Plus concrètement, la piste longe la plupart du temps le cours du Rhône. Un tel parcours permet également de bénéficier d’une faible déclivité, rendant ainsi la piste plus abordable encore pour le grand public[8].

Transport ferroviaire

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L'ancienne gare de Belley.
Article détaillé :Gare de Belley.

Belley est traversée par la ligneSNCF dePressins à Virieu-le-Grand depuis. Si le trafic voyageurs est suspendu en, le trafic marchandise continue jusqu'en grâce aux silos agricoles Ceregrain dePeyrieu. Bien qu'une grande campagne de travaux ait lieu jusqu'en et que le trafic ait repris trois ans durant, la ligne révèle malgré tout un état d'usure et de fatigue jugé dangereux par laSNCF etRéseau ferré de France. Faute d'accords financiers, elle est laissée en l'état et progressivement abandonnée[9],[10],[11].

Aujourd’hui, Belley est officiellement desservie par la gare deVirieu-le-Grand - Belley à laquelle elle est reliée par un service d’autobus, ainsi que par la gare deCuloz.

Transports aériens

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La commune de Belley partage avec la commune de Peyrieu un aérodrome. Celui-ci fut baptiséAérodrome de Belley-Peyrieu. Lecode OACI de cet aérodrome est LFKY. Cette structure se situe à environ 224 mètres d’altitude et possède une seule piste à usage restreint.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Belley est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle appartient à l'unité urbaine deBelley, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belley, dont elle est la commune-centre[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,2 %), forêts (16 %),terres arables (14,8 %), zones urbanisées (13,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), eaux continentales[Note 2] (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones humides intérieures (0,7 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Article détaillé :Aire urbaine de Belley.

D’une manière globale, il existe l’aire urbaine de Belley. Elle est uneaire urbainefrançaise. D’après la définition qu’en donne l’INSEE, l’aire urbaine de Belley est composée de 24 communes, autour de Belley, dans l’Ain. Ses 15 163 habitants font d’elle la307e aire urbaine de France. Elle ne contient que despôles urbains : Belley etBrens. L’aire urbaine de Belley est rattachée à l’espace urbain deRhône et Alpes.

Au niveau de la commune elle-même, Belley est composée d’un bourg principal et de plusieurs hameaux.

Logement

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Le nombre total de logements dans la commune est de 3 715[18]. Parmi ces logements, 86,3 % sont des résidences principales, 4,7 % sont des résidences secondaires et 9 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 41,3 % des maisons individuelles, 56,5 % sont des appartements et enfin seulement 2,2 % sont des logements d’un autre type. Le nombre d’habitants propriétaires de leur logement est de 39,5 %[18]. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 53,2 % sur l'ensemble des logements sont qui inversement est supérieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[18]. On peut noter également que 7,3 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage n'est que de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 4,3 % sont des studios, 13,6 % sont des logements de deux pièces, 23,6 % en ont trois, 29,6 % des logements disposent de quatre pièces, et 28,9 % des logements ont cinq pièces ou plus[18].

Projets d'aménagements

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Toponymie

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La première mention date duIIe siècle avec la formeVicani Bellicenses ou « du village de Bellicus »[19]. Les mentions suivantes se font sous les formesEcclesia Belicensis ouEcclesia Belicensis etEcclesia Belesensis auVIe siècle, en 567; puisEx civitate Belisio au siècle suivant[19]. AuXIIIe siècle, on trouve les formesApud Bellicium etBeleis[19].

On la trouve mentionnée aussi sous les formes :Ex parte Bellicensis castri,Belica,Belisma,Belisama,Bellica,pagus Bellicensis,comitatus Bellicensis,Belicensis,Beliacensis,comes Belicensium,civitas Bellicensis,apud Bellicium,Bellayum.

Le toponyme proviendrait du nom d'undomaine gallo-romain dérivant ducognomenBellicus[19]. Durant la Révolution française, Belley prend temporairement les noms deBelley-Regénéré et deVille-Afranchie[20].

Enarpitan, la commune s'écritBélê[réf. nécessaire].

Histoire

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Capitale historique de la province du Bugey (Pagus Belliceusis), Belley changea à plusieurs reprises de royaume au cours des premiers siècles duMoyen Âge.

La ville avait déjà quelque importance à l'époque gallo-romaine, ainsi que l'attestent les monnaies gauloises de la dernière période trouvées en 1867, les inscriptions qu'on y conserve et des ruines antiques déjà signalées plusieurs fois. SuivantM. l'abbé Greppo, ce n'était qu'unvicus, qui fut érigé plus tard en cité et endiocèse. Quelques historiens assurent, sur la foi de Christ. Urstitius, que le siège épiscopal y fut transféré deNyon, vers 442. Ce fait n'est pas plus certain que l'époque à laquelle vivait Audax, qui en fut le premierévêque. Quoi qu'il en soit, il reste acquis que dès le milieu duVIe siècle lediocèse de Belley existait déjà, et que Vincent, son évêque, assista au concile réuni à Paris, en 555, par le roiChildebert.

À la fin duXe siècle, la ville fait partie des territoires duSaint-Empire romain germanique. AuxIXe,Xe et XIe siècles, Belley était le chef-lieu d'unpagus et d'uncomté qui s'étendaient, comme le diocèse, sur les deux rives duRhône. On ne connaît, d'une manière positive, qu'un seul de ses anciens comtes, Amédée, vivant vers 1040, et qui se qualifie lui-même decornes Bellicensium. Il fut très probablement le père de l'évêque Aymon. Lescomtes de Savoie succédèrent très probablement aussi à ceux de Belley, vers le milieu duXIe siècle. Dès cette époque la seigneurie de la ville appartenait aux évêques, qui prirent dans la suite le titre de Princes du Saint-Empire. Leursdroits féodaux et leurs prérogatives furent étendus, en 1175, par l'empereurFrédéric Barberousse et confirmés, à la réserve seulement desdroits de régale et debattre monnaie, par les roisFrançois Ier,HenriII,HenriIV etLouisXIII.Anthelme de Chignin, évêque de Belley entre 1163 et 1178, choisi après sa mort comme saint patron de la ville, reconnu prince du Saint Empire romain par Frédéric Barberousse, s'oppose au comteHumbert III de Savoie.

Les comtes de Savoie leur concédèrent en outre, en divers temps, notamment en 1360,toute la justice sur les villages qui environnaient immédiatement la cité épiscopale. On ignore complètement quelles furent les dotations primitives de l'église cathédrale et de sonchapitre. Une notice de l'an 1050 environ, mentionne, dans lediocèse de Lyon, l'église d'Huilieux (aujourd'huiGroslée), l'abbaye de Briord, la villa Romeriaci, l'église d’Izernore et ses dépendances, etc. Suivant labulle d'InnocentII, elles consistaient dans les troisobédiences de Belley, deValromey et de la Motte, et dans les revenus de quelques églises des diocèses deGrenoble, deVienne, deBesançon, deGenève et de Lyon.

Parmi les plus anciens bienfaiteurs de l'église Saint-Jean-Baptiste, on connaît Amédée, comte de Belley, qui donna un mas appelémansus Cavanerii ; l'évêque Aymon, qui céda les terres qu'avait détenues son père ; lesous-diacre Geraud, qui se donna lui-même, en 1068, avec tout ce qu'il possédait dans le territoire deSaint-Champ ; le comte Amédée de Savoie, qui remit, vers 1095, des droits sur le village de la Motte, et enfin, Guy de Rochefort, qui concéda, en 1159, des droits étendus àVirieu-le-Grand.

Il existe de cette époque reculée, un inventaire des ornements et de la bibliothèque de la cathédrale :« Breve de ornamento S. Johannis : Pallias XI, cappas XIII, dalmatica VI, textos III, duos candelabros argenteos, incensarios duos, corporales III, tunicas VI, fasterculos VI, stolas VIII, manipulos V, albas V, amictos V, precinctos duos, succintas duas, capsulas sex, confanones XIII, cruces de argenteo IVor, missales V, antiphonarios III, storias duas Aimoni I, Moralia Job I, Regulas duas, Imnarium, I, Omeliarum I, Dialogorum I, Legem I, unum Sermonem, Passioniarium Passioniarium Breviarium I, Epistolarium I, capsas argenteas III, de enodio VI, de ferro I, de ligno IX, altaria de argento V, urceolum I, conca I, vasculum stagneum I, crucifixum I, pectinos de evodio duos ».

En 1142, leschanoines étaient au nombre de 24. Ils furent placés sous larègle de saint Augustin, parbulle du papeInnocentII. Les dignitaires étaient alors hiérarchiquement : leprieur, l’archidiacre, l'infirmier, le chambrier, ledoyen, le trésorier et lesacristain.

Par suite de la réforme de 1578, ils furent réduits à 19, présidés par un doyen. Lesméreaux du chapitre représentent d'un côté, soit saint Jean-Baptiste, soit l'agneau accompagné de la légende :S. IOANNES BAPTISTA, et de l'autre, une main de bénédiction entourée de ces mots :ECCLESIA BELICENSIS.

L'église cathédrale était sous levocable desaint Jean-Baptiste. L'évêque Ansemond en consacra le grand autel et huit petits autels voisins, le. Reconstruite à la fin duXIIe siècle, fort endommagée pendant la tourmenteRévolutionnaire, elle fut presque complétement démolie sous le règne deLouis-Philippe pour faire place à la cathédrale moderne.

Annexée une première fois entre 1536 et 1559, Belley est définitivement rattachée à la France sous le règne du roiHenriIV, par letraité de Lyon signé le. Désormais, elle dépend de l'intendance de Bourgogne et devient le siège d'unbailliage royal.

L'église paroissiale, sous le vocable de saint Laurent, avait été édifiée aux frais des habitants dans la première moitié duXVIIe siècle. Du temps deGuichenon « on disait » qu'il y avait eu jadis deux autres églises, l'une dédiée à saint Vincent, l'autre à sainte Catherine. On comptait à Belley, avant 1791, cinqmonastères :

Quant à l’hôpital, sa plus ancienne mention est dans le testament deLouis de Savoie, baron de Vaud, qui lui légua dix gros sous tournois en 1340.

Le, la ville fut presque entièrement détruite par un incendie, dont l'inscription suivante a perpétué le souvenir :« L'an MCCCLXXXV, et le XXV du Mey d'Ou Tanto apre la san Bartholomeou Dorman pidia, veillan enequita, De Belley fu arsa la cita ».

Après la reconstruction de la ville,AmédéeVII, premier duc de Savoie, la fit entourer de murailles et de tours dont il subsiste encore quelques ruines.

Avant laRévolution, Belley était le siège d'une élection et d'unbailliage, avec lieutenant civil et criminel, avocat et procureur du roi. Les justices particulières duBugey, à l'exception de celles du marquisat de Saint-Rambert et deSaint-Sorlin et de celui deValromey, y ressortissaient en cas d'appel.

La Révolution française bouleverse la ville, les biens de l'Église sont confisqués et les clochers de lacathédrale sont démolis. Le tribunal civil remplace la bailliage. Belley devientchef-lieu de district en 1790 puissous-préfecture en 1800, et en 1823, elle redevient siège épiscopal.

En 1874, la ville prend un nouveau visage avec l'installation d'une garnison, le133e régiment d'infanterie de ligne. La fonction militaire reste importante jusqu'en 1948, année après laquelle subsiste quand même un escadron degendarmerie mobile.

L'industrie, quant à elle, ne devient vraiment marquante qu'au cours de la seconde moitié duXXe siècle. « Le Tanneur » (travail du cuir), « Pingon » (constructions de grues) et « Cefilac », employaient des centaines de personnes pendant les années 1960. Après la crise des années 1970, qui connût la fermeture ou la diminution considérable des emplois dans ces entreprises, un tissu industriel plus diversifié s'est peu à peu mis en place. Par ailleurs, durant le cinquante dernières années duXXe siècle, la ville a beaucoup développé ses infrastructures scolaires et hospitalières dans lesquelles travaillent de nombreux Belleysans.

Politique et administration

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Belley estchef-lieu de l'arrondissement de Belley, qui regroupe 9 cantons, 107 communes et 79 656 habitants.

Le budget primitif 2007 de la ville de Belley prévoit un investissement de 6 523 200 € et pour le fonctionnement 10 091 200 €. S'agissant du budget annexe, portant notamment sur la gestion des eaux et de l'assainissement, l'investissement est estimé à environ 2 235 700 € et le fonctionnement à 1 140 100 €. Le budget annexe, portant en partie sur l'espace animation, l'investissement sera de 291 000 € et le fonctionnement de 1 113 000 €[21].

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans l'Ain.

Depuis 1977, avec la victoire deCharles Millon aux municipales, sous étiquette de l'UDF, la commune est jusqu'en 2008 considérée comme une commune très droitière, à tendance catholique et conservatrice. En 1998, alors que Charles Millon est en campagne pour la présidence de la Région Rhône-Alpes, il est le premier homme politique français à conclure un pacte avec les élus du Front National et est élu grâce aux 35 voix frontistes[22]. En mars 2001, Belley connaîtra un nouveau maire, Jean-Claude Travers. Celui-ci est élu en tant que candidat membre de l'UMP. La commune reste à droite même si elle se recentre alors un peu, politiquement.

En 2008, Belley vote aux élections municipales pour la liste divers gauche menée par Jean-Marc Fognini, ce qui a constitué la première alternance politique dans la « capitale du Bugey » depuis la Libération. La liste sortante est néanmoins battue de quelques dizaines de voix à peine aux élections municipales de 2014 par celle de Christian Jimenez (divers droite avec une ouverture à des figures locales associées à l'extrême droite), avec une participation au scrutin légèrement supérieure à la moyenne nationale. Le nouveau maire décèdera l'année suivante, en 2015. C'est alors son adjoint, Pierre Berthet, élu depuis de nombreuses années, plutôt de centre droit[23], qui prendra sa succession jusqu'aux élections suivantes de 2020[24].

En 2020, le second tour des élections municipales, opposera Dimitri Lahuerta (1er adjoint du maire sortant, ayant présenté une liste contre lui, provoquant de vives tensions au sein de la majorité municipale en place[25]) et Jean-Marc Fognini, ancien maire de 2008 à 2014. Dimitri Lahuerta (LR) remportera le scrutin face à l'alliance formée au second tour par l'équipe Réunir pour Belley de Jean-Marc Fognini et celle de Belley Alternative, menée par son ancien premier adjoint, Philippe Rodriguez. La liste "citoyenne, écologiste et solidaire" du binôme de centre gauche[26] est alors battu par la liste "Agir pour Belley et Bugey Sud" menée par le LR, Dimitri Lahuerta. A noter que durant cette élection particulière sur fond de crise sanitaire et de confinement, le second tour s'est tenu plus de 3 mois après le premier[27], créant les conditions d'un scrutin partiellement influencé par les craintes sanitaires et sécuritaires.

Il est utile de noter qu'un maire de gauche avait précédemment gouverné la ville à la Libération. Il s'agit de Jean Albertini, résistant, nommé maire par le gouvernement provisoire de la République française présidé par Charles de Gaulle. Etonnamment, son nom ne figurait pas sur le tableau des maires présent dans la salle du Conseil Municipal, jusqu'en 2008. Cet oubli a été réparé par la majorité municipale de l'équipe Fognini en 2008. En 2015, la majorité de droite renommera également la rue portant le nom de Jean Albertini en rue Pablo Picasso, en avançant des raisons administratives[28].

Administration municipale

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Le conseil municipal de la commune est composé de 29 conseillers municipaux. L'exécutif est constitué du maire, Christian Jimenez (décédé en 2015), et de huit adjoints ayant chacun une charge définie[29]. Le1er adjoint est chargé de l'administration générale, sécurité, gestion du personnel municipal. On trouve ensuite un adjoint chargé du développement durable, finances, programmation, un autre de la vie économique, commerce, artisanat, industrie, services, tourisme. Il y a un adjoint chargé de l'urbanisme, travaux, transports, un chargée du social, handicap, logement, vie des quartiers, également adjoint chargé des affaires scolaires, jeunesse. Il y a aussi un chargé des sports, loisirs, et enfin un adjoint chargé de la culture, animation, patrimoine et communication[30]. La municipalité a également mis en place leConseil municipal Jeunes. Celui-ci est composé de douze lycéens issus de plusieurs lycées que sont le lycée Lamartine et le lycée du Bugey[31].

Partie à modifier à la suite des élections municipales 2014.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[32]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17901790Antide Rubat  
17901791Anthelme Nivière  
17901791Claude Peysson  
17911793Jean-Marie Jordan  
17931793Jean Anthelme Brillat-Savarin  
17931794François Barquet  
17941794Marin Jacquier  
17941795Mechior Monier  
17941804Claude-Anthelme Charcot  
18041813Anthelme Nivière  
1813 Laurent Nivière  
  Jean Luc Anthelme Mollet  
 1816Laurent Nivière  
18161830Jullien de Villeneuve  
1835 Marin Sibuet  
18471848Aristide Tendret  
18481848Anthelme Roselli-Mollet  
18481863Benoît-Anthelme Borot  
18631870Eugène Gouvet  
18701870Marin Nivière  
18701894Charles Mante  
18941912Anthelme-Napoléon Bégérard  
19121916Paul Tendret  
19171919Pierre Giroux  
19191925Marc Perret  
19251943André Dallemagne baron
19441947Jean AlbertiniSFIOAvocat
Conseiller général ducanton de Belley (1945-1947)
19471971Paul Chastel  
19711977Charles VulliodDVG 
19772001Charles MillonUDFAvocat
Conseiller général ducanton de Belley (1985-1988)
Ministre de la Défense (1995-1997)
Président du conseil régional (1995-1999)
Député (1978-1995, 1997-2001)
20012008Jean-Claude TraversUMPMédecin
Conseiller général ducanton de Belley (2004-2011)
20082014Jean-Marc FogniniDVGAncien directeur de l'office de tourisme d'Aix-les-Bains
Conseiller général ducanton de Belley et Président d'Aintourisme (2011-2015)
20142015Christian JimenezDVDMort en cours de mandat en 2015[33]
20152020Pierre Berthet[34]DVD 
juin 2020En coursDimitri LahuertaDVD 

Instances judiciaires et administratives

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Belley est une sous-préfecture de l'Ain. La commune dispose d'une antenne de laChambre de commerce et d'industrie de l'Ain. Elle bénéficie également de la présence d'un escadron de gendarmerie mobile, le EGM 26/5, qui fait partie duGroupement II/5 de Gendarmerie mobile de Chambéry. La commune possède un bureau de poste.

Politique environnementale

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Jumelages

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Photographie du panneau artisanal indiquent le jumelage de Belley en France avec Belley au Québec.
Le panneau artisanal semblant indiquer un jumelage de Belley en France avec Belley au Québec.

La ville de Belley n'a pour l'instant pas de projet de jumelage. Cependant, un panneau artisanal installé à une des entrées de la ville semble indiquer le contraire depuis l'été 2024. Ce panneau indique "Belley [drapeau français] jumelé avec Belley [drapeau québécois]". Il existe en effet un hameau appelée Belley au Québec, dans la ville deSaint-Urbain, mais les deux villes ne sont pas encore jumelées.

Population et société

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Démographie

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Article détaillé :Démographie de Belley.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2022, la commune comptait 9 270 habitants[Note 3], en évolution de +1,5 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
4 1973 7273 7754 1664 2863 9703 8214 4744 867
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
4 8794 7924 6244 6844 9705 6226 1606 2956 070
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
6 4675 7076 1826 5364 7395 1265 8155 3085 470
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
5 9587 0497 5837 9817 8078 0048 4668 7619 133
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
9 2399 270-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puisInsee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Belley possède de nombreux établissements éducatifs que sont :

  • l'ensemble scolaire Lamartine ;
  • le lycée du Bugey ;
  • le lycée professionnel du Bugey ;
  • l'école Saint-Anne (maternelle et primaire) ;
  • l'école Jean-Ferrat (primaire) ;
  • l'école des Charmilles (primaire) ;
  • l'école de la Rodette (maternelle) ;
  • l'école des Cordeliers (maternelle) ;
  • l'Institut-médico-éducatif l'Armaillou (ADAPEI DE L'AIN) ;
  • le Service d'Éducation Spécialisée et de Soins à Domicile l'Interlude (ADAPEI DE L'AIN) ;
  • le collège Sabine-Zlatin.
  • L'école Jean-Ferrat.
    L'école Jean-Ferrat.
  • Lycée Lamartine.
    Lycée Lamartine.
  • Collège Sabine-Zlatin.
    Collège Sabine-Zlatin.

Manifestations culturelles et festivités

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Installation, place de la Victoire à Belley, pour lesEntretiens de Belley 2019.

Santé

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Centre hospitalier Docteur-Récamier en 2019.

Au sein du bourg principal de la commune, les habitants peuvent bénéficier de soins au centre hospitalier Docteur-Récamier. Ce centre dispose d'une unité centrale d'accueil des urgences et d'un SMUR. La capacité d'accueil de l'établissement est de 414 lits et places. L'activité médicale est composée en six grands pôles de soins que sont[39] :

  • le pôle chirurgie–anesthésie–bloc opératoire ;
  • le pôle médecine ;
  • le pôle urgences / SMUR / unité de surveillance continue ;
  • le pôle mère-enfant ;
  • le pôle SSR/ EHPAD/ hôpital de jour gériatrique ;
  • le pôle médico technique.

Sports

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La commune fut l'une des villes étapes de la3e étape duTour de l'Ain 2007, le 14 août. Il s'agit d'une épreuvecycliste parcourant le département de l'Ain. L'année suivante, lors duTour de l'Ain 2008, Belley eut l'honneur d'être la ville d'arrivée.

Rugby à XV

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Le Bugey olympic club (BOC) engagé en série régionale ducomité du Lyonnais et son stade Charles-Diano.

Football

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  • Le Club Sportif Belleysan (CSB) et son stade Paul-Chastel.

Médias

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En matière de radiophonie, les habitants de Belley peuvent, entre autres, écouter comme radios localesRadio Isa sur la bande 96.4 FM ainsi que Hot Radio sur 98.1 FM ou RCF Pays de l'Ain sur 92.8 FM ou encore ODS RADIO sur 88.2 ou la web radio Radio BS.

Côté presse écrite, le quotidien Le Progrès consacre une a deux pages par jour à l'actualité de Belley et de son bassin. L'édition locale Bugey de l'hebdomadaireVoix de l'Ain, qui paraît le vendredi, traite de l'actualité du secteur. Deux à quatre pages sont consacrées chaque semaine à la ville de Belley.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2004, le revenu moyen par ménage belleysan est d'environ 15 107 €/an contre 15 027 €/an au niveau de la moyenne nationale[40].

Emploi

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La population active totale de Belley s'élève à 3 509 personnes[41]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 84 %, ce qui place la commune dans la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On dénombre 412 chômeurs, ce qui en 1999 donna un taux de chômage de 11,7 %. Cependant en 2005, ce même taux diminue, de façon notable, pour atteindre les 7,8 %. En tout et pour tout, la population comprend 43,9 % d'actifs, 20,7 % de retraités, 22,9 % de jeunes scolarisées et 12,5 % de personnes sans activités[41].

Répartition des emplois par domaine d'activité

AgriculteursArtisans, commerçants, chefs d'entrepriseCadres, professions intellectuellesProfessions intermédiairesEmployésOuvriers
Belley0,8 %6,3 %8,8 %18,9 %31 %34,1 %
Moyenne Nationale2,4 %6,4 %12,1 %22,1 %29,9 %27,1 %
Sources des données :INSEE[41]

Entreprises de l’agglomération

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Distillerie Kario.
Siège de Comatel à Belley.
  • En 2004, le nombre total de création d’entreprises à Belley est de 52.
  • Cette ville est célèbre pour son fromage : la tome de Belley, appelée égalementChevret.
  • La première entreprise privée de la commune en termes d’emplois est « Volvo Construction Equipment », développement d'engins de chantier (tracto-pelle et mini-pelles) et une unité de production de mini-pelles du groupe suédois Volvo.
  • Ladistillerie « Kario » organise des visites commentées de ses caves avec leurs vieux foudres en bois de chêne dans lesquels vieillissent liqueurs et marcs, et de la salle desalambics.
  • Manufacture demaroquinerieHermès.
  • Fabrication d'enrouleursConductix-Wampfler.
  • Fabrication d'équipements électromécaniques Comatel.
  • Fromagerie Guilloteau.
  • Grues Valente.

Commerce

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Le centre-ville de la commune comprend de nombreux petits commerces de proximité.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monuments laïques

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Plusieurs monuments de la commune sont inscrits au titre desmonuments historiques :

Édifices religieux

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  • Lacathédrale Saint-Jean Baptiste, place de la Cathédrale, (depuis le 30 octobre 1906[50]), lepalais épiscopal, attribué à Soufflot (depuis le 16 février 1932[51]) et laplace devant la cathédrale (depuis le 18 décembre 1944[52]) font tous trois l’objet d’un classement au titre desmonuments historiques.
  • La chapelle des Cordeliers, rue des Cordeliers ;
  • La chapelle du Bon Repos, rue du Bon-Repos ;
  • La chapelle de l'ancien séminaire, rue Sainte-Marie ;
  • La chapelle de l'institution Lamartine, rue de la Louvatière ;
  • La chapelle des frères de la Sainte-Famille, rue de Savoie ;
  • La chapelle oratoire de la Sainte-Famille, rue du Chapitre ;
  • La chapelle oratoire Saint-Joseph, rue du Chapitre ;
  • La chapelle de l'école Marguerite-Marie, rue de Savoie ;
  • L'église protestante évangélique, avenue d'Alsace-Lorraine ;
  • La salle du royaume des témoins de jehovah, chemin des Soupirs.

Espaces verts et fleurissement

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En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » auconcours des villes et villages fleuris[53].

Laforêt de Rothonne est un espace boisé comprenant un arboretum et trois sentiers de randonnée.

Gastronomie

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Voir la catégorie :gastronomie du Bugey.

La cuisine locale des Belleysans est fortement rattachée aux produits locaux. Belley, et plus généralement leBugey, compte de nombreuses exploitations viticoles. Enfin, Belley est la cité deJean Anthelme Brillat-Savarin, homme politique et grand gastronome français.

Patrimoine culturel

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  • Bibliothèque municipale installée dans lepalais épiscopal, côté jardin Jean-Pierre-Camus.
  • Fonds documentaires municipaux, installé dans l'ex-chapelle des Maristes[54].
  • Le cinéma l’Arlequin
  • L'Intégral ! (salle de spectacles)
  • Le Réservoir nommé également espace Robert-Rameaux (salle de spectacles)
  • Entrée de la bibliothèque, côté jardin Jean-Pierre-Camus (palais épiscopal).
    Entrée de la bibliothèque, côté jardin Jean-Pierre-Camus (palais épiscopal).
  • Cinéma l’Arlequin.
    Cinéma l’Arlequin.
  • Vue au loin de L'Intégral.
    Vue au loin de L'Intégral.
  • Espace Robert-Rameaux.
    Espace Robert-Rameaux.

Personnalités liées à la commune

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Portrait deJean-Pierre Camus, évêque de Belley.
Article détaillé :Liste des évêques de Belley.

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de l'Ain.
Blason de BelleyBlason
D'argent à la louve ravissante de sinople.
Détails
On sait très peu de chose sur les armes de la commune. L'écu a pour couronnement une muraille à trois tours et pour soutien des rameaux de chêne liés en sautoir à la pointe de l'écu[57].
Depuis 1985, la ville utilise aussi un logo, notamment présent sur les publicités de ses partenaires économiques, tels que l'Office du tourisme. De 1985 à 2008, ce logo représentait deux coups de pinceaux verts et bleus qui sont un rappel évocateur de la nature environnante[58]. En 2008, la municipalité adopte un nouveau logo, plus moderne, arborant toujours les mêmes couleurs et rappelant la particularité du territoire, entre Rhône et montagnes. Ce logo sera supprimé par la nouvelle majorité en 2021, lui préférant un logo plus neutre créé par une agence de communication[59].
  • Logo 1985-2008.
    Logo 1985-2008.
  • Logo 2008-2021.
    Logo 2008-2021.
  • Logo depuis 2021.
    Logo depuis 2021.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Gentilé, sur habitants.fr.
  2. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  4. « Station Météo-France « Belley Man » - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  5. « Station Météo-France « Belley Man » - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  7. Site de Linternaute -Automobile à belley.
  8. Site de l'Établissement Public Territorial de Bassin du territoire du Rhône -[1].
  9. Histoire de lignes oubliées, « Ligne de Pressins à Virieu-le-Grand », surlignes-oubliees.com,(consulté le).
  10. Vélos Rails du Bugey, « Il était une voie… dans le Bugey », survelorail01.fr,(consulté le).
  11. Michel Deprost, « Ligne Virieu le Grand/ Peyrieu : une voie ferrée à bout de souflle »,Enviscope,‎(lire en ligne, consulté le)
  12. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  13. « Unité urbaine 2020 de Belley », surinsee.fr(consulté le).
  14. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belley », surinsee.fr(consulté le).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique(consulté le).
  18. abc etdDonnées INSEE compulsées par Linternaute -Logement à Belley.
  19. abc etdHenry Suter, « Massongex », surle site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le18 décembre 2009)(consulté le).
  20. « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », surain-genealogie.fr(consulté le).
  21. Budget Primitif 2007 de la Ville de Belley.
  22. LyonMag, « Lyon Mag », surLyon Mag,(consulté le).
  23. « Belley. Pierre Berthet : « J’ai fait humblement mon travail » », surleprogres.fr(consulté le).
  24. « Pierre Berthet, nouveau maire de Belley », surlavoixdelain.fr(consulté le).
  25. « Belley - Tensions du côté de la majorité », surlavoixdelain.fr(consulté le).
  26. « Belley - Le binôme Jean-Marc Fognini-Philippe Rodriguez se reforme », surlavoixdelain.fr(consulté le).
  27. « Municipales 2020 : le second tour suspendu à l’appréciation du Conseil constitutionnel »,La Croix,‎(ISSN 0242-6056,lire en ligne, consulté le)
  28. « BELLEY - Nomination des rues : ce qu’il faut savoir », surBallad et vous,(consulté le).
  29. Site officiel de la mairie de Belley -Listes des conseillers.
  30. Site officiel de la mairie de Belley -Exécutif du Conseil municipal.
  31. Site officiel de la commune de Belley -Conseil Municipal Jeunes.
  32. Dictionnaire des hommes et des femmes politiques de l'Ain 1789-2011, Dominique Saint-Pierre, Musnier-Gilbert Éditions, 2011.
  33. « Le maire de Belley, Christian Jimenez, est décédé », surLe Progrès,.
  34. Christine Thivel, « Pierre Berthet, nouveau maire de Belley », surVoix de l'Ain,.
  35. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  39. Communiqué de la mairie de Belley -Centre hospitalier Docteur-Récamier sur www.belley.fr
  40. Données INSEE compulsées par Linternaute -Chiffres clés.
  41. ab etcDonnées démographiques d'après l'INSEE compulsées parlinternaute.
  42. « Le petit séminaire », noticeno PA00116309, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  43. « Hôtel des Ducs de Savoie », noticeno PA00116303, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  44. « Hôtel Brillat-Savarin », noticeno PA00116302, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  45. « Hôtel de la province du Bugey », noticeno PA00116304, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  46. « Hôtel de Ville », noticeno PA00116305, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  47. « La maison May », noticeno PA00116307, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  48. « La maison du Vachat », noticeno PA00116308, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  49. « Le lycée Lamartine », noticeno PA00116306, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  50. « La cathédrale Saint-Jean Baptiste », noticeno PA00116300, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  51. « Le palais épiscopal », noticeno PA00116301, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  52. « La place devant la cathédrale », noticeno PA00116310, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  53. « Les villes et villages fleuris », surle site officiel du « Concours des villes et villages fleuris »(consulté le).
  54. Élodie Reant, « Les fonds documentaires municipaux dans l'ex-chapelle des Maristes »,leprogres.fr,‎(lire en ligne).
  55. Pierre de Lacretelle, « Les origines et la jeunesse de Lamartine 1790-1812 - Le collège de Belley », surinlibroveritas.net(consulté le).
  56. « Littérature : Alexis Jenni, Belleysan, et peut-être lauréat du prochain Prix Goncourt », surleprogres.fr,Le Progrès,(consulté le).
  57. Site officiel de la commune de Belley -« Informations héraldiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  58. Site officiel de la commune de Belley -Logo de la commune.
  59. P. Subit-Comkapi pourtv&co, « La Ville de Belley change d’identité visuelle | Belley », surbelley.fr,(consulté le).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Belley.

Bibliographie

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  • Collectif,Richesses touristiques et archéologiques de la ville de Belley, éd. Département de l’Ain, 2007,(ISBN 2-90765-638-4)
  • Collectif,Histoire des diocèses de France : Belley, éd. Beauchesne, Coll. Histoire des diocèses France, 1997,(ISBN 2-70100-173-0)
  • Collectif,Aménagement de la chute de Belley, éd. Compagnie nationale du Rhône, 1980, (ASIN B000XIKK3G)
  • Sigal Jacques,Contribution à l’étude du faisceau occidental du Jura bugeysan feuille de belley au 50. 000e, éd. Librairie polytechnique Ch.Béranger, Paris, 1962 (ASIN B0000DPYLY)
  • Abbé Charles Dementhon (chanoine titulaire de Belley),La Cathédrale de Belley, Paris-Lyon, éd. Beauchesne et Lardanchet,, 438 p.(ASIN B0000DQOEV)

Articles connexes

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Liens externes

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