Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Belfort

47° 38′ 17″ nord, 6° 51′ 46″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Wikipédia:Articles de qualité

Vous lisez un « article de qualité » labellisé en 2012.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article homonyme, voirBelfort (homonymie).

Belfort
De haut en bas, de gauche à droite : lacitadelle de Belfort, lacathédrale Saint-Christophe, le centre historique avecLe Salbert en arrière-plan et leLion de Belfort.
Blason de Belfort
Blason
Image illustrative de l’article Belfort
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBourgogne-Franche-Comté
DépartementTerritoire de Belfort
(préfecture)
ArrondissementBelfort
(chef-lieu)
IntercommunalitéGrand Belfort
(siège)
Maire
Mandat
Damien Meslot (LR)
2020-2026
Code postal90000
Code commune90010
Démographie
GentiléBelfortains
Population
municipale
45 646 hab.(2022en évolution de −6,79 % par rapport à 2016)
Densité2 669 hab./km2
Population
agglomération
77 926 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées47° 38′ 17″ nord, 6° 51′ 46″ est
AltitudeMin. 354 m
Max. 650 
m
Superficie17,10 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineBelfort
(ville-centre)
Aire d'attractionBelfort
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deBelfort-1,Belfort-2 etBelfort-3
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière etdeuxième circonscriptions
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Belfort
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Belfort
Géolocalisation sur la carte :Territoire de Belfort
Voir sur la carte topographique du Territoire de Belfort
Belfort
Géolocalisation sur la carte :Territoire de Belfort
Voir sur la carte administrative du Territoire de Belfort
Belfort
Liens
Site webwww.belfort.fr
modifier 

Belfort (/bɛl.fɔʁ/Écouter[Note 1]) est unecommune française située dans ledépartement duTerritoire de Belfort, enFranche-Comté, dans larégion administrativeBourgogne-Franche-Comté.

Chef-lieu duTerritoire de Belfort, la commune comptait 45 646 habitants en 2022. Elle est la principale commune et le cœur urbain d'uneagglomération de 77 432 habitants.

Établie dans latrouée de Belfort, la cité est implantée sur une importante voie de communication où les premières activités humaines se manifestent dès la Préhistoire. Cet emplacement particulier joue un rôle important tout au long de son histoire, notamment auXIVe siècle. Cette situation stratégique a fait d'elle une place forte militaire et une cité de garnison aux frontières des mondesrhénan etrhodanien. Sa résistance lors detrois sièges (1814, 1815 et1870-1871) d'envahisseurs lui acquiert une réputation decitadelle imprenable, immortalisée plus tard par leLion de Bartholdi.

Historiquement, Belfort fait partie de laHaute-Alsace, subdivision de la province historique d'Alsace qui correspond aux actuels départements duHaut-Rhin, duBas-Rhin et du Territoire de Belfort ainsi que le territoire deLandau enAllemagne. Mais après le rattachement de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand en 1871, l'actuel Territoire de Belfort, alors dénommé « arrondissement subsistant du Haut-Rhin »[Note 2], seule partie d'Alsace à n'avoir pas été rattachée, demeure détaché puis accède au statut de département en 1922. Ledécret du 2 juin 1960 portant harmonisation des circonscriptions administratives le rattache à la régionFranche-Comté plutôt qu'à la régionAlsace, décision confirmée par leslois de décentralisation en 1982.

L’économie belfortaine, dynamisée à partir de la fin duXIXe siècle par l’industrie d’origine alsacienne (SACM puisAlsthom puis Alstom,DMC), s’oriente aujourd’hui davantage vers le secteur tertiaire incarné par le parc d’activités duTechn'hom, lui-même issu de la zone industrielle réhabilitée. Les manifestations culturelles comme lesEurockéennes et leFIMU participent également à son rayonnement.

Géographie

[modifier |modifier le code]
Article connexe :géographie du Territoire de Belfort.

Localisation

[modifier |modifier le code]

La ville se situe dans latrouée de Belfort, voie de passage entre lesVosges au nord et leJura au sud. Belfort est ainsi aux portes tant du monde rhénan que du monde rhodanien et est desservie par l'autorouteA36, la route nationaleN 19, les voies ferréesBelfort-Delle,Paris-Mulhouse,Strasbourg-Lyon,Dole-Ville-Belfort et laLGV Rhin-Rhône, ainsi que par lecanal de la Haute-Saône reliant la ville aucanal du Rhône au Rhin.

La ville de Belfort se situe dans l'extrême nord-est de laFranche-Comté[1], dans le département duTerritoire de Belfort. L'agglomération belfortaine se situe ainsi, par la route, à moins de 25 km de la frontièresuisse et à environ 60 km de la frontièreallemande. La ville est proche deBâle etFribourg-en-Brisgau.

Àvol d'oiseau, Belfort est distante de 360 km deParis, 260 km deLyon et 120 km deStrasbourg[Note 3].

À l'échelle régionale et par les voies de communication, Belfort est à 20 km deMontbéliard, 44 km deMulhouse, 68 km de Bâle, 72 km deColmar, 90 km deBesançon, 95 km de Fribourg-en-Brisgau, 146 km de Strasbourg, 170 km deDijon et 178 km deNancy, aux portes de l'Alsace, de laLorraine, de l'Allemagne et de laSuisse. Sa distance avec la capitale est de 500 km par l'autoroute[Note 3].

La ville se situe sur un axe structurant européen dit « Rhin-Rhône[2] », voie de communication entreMer du Nord etMéditerranée, Europe du Nord et Europe du Sud.

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]

Les communes limitrophes sontBavilliers,Cravanche,Danjoutin,Denney,Essert,Évette-Salbert,Offemont,Pérouse etValdoie.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 4].
Communes limitrophes deBelfort
Évette-SalbertValdoieOffemont,Denney
Essert,CravancheBelfortPérouse
BavilliersDanjoutinVézelois


Géologie et relief

[modifier |modifier le code]

La superficie de la commune est de 17,10 km2 ; son altitude varie de354 à 650 mètres[3].

Latrouée de Belfort est le passage le plus aisé entre laplaine d'Alsace et lebassin du Rhône. Le site de la ville est entouré de plusieurs collines (de l'est au nord dans le sens des aiguilles d'une montre) : le mont de laMiotte, le mont Justice, le mont desBasses Perches, le Haut du Mont et le montSalbert. Le mont Rudolphe dans la commune d'Offemont est limitrophe de la ville. Les monts de la Miotte, du Salbert, desHautes etBasses Perches et Rudolphe sont des sites fortifiés. Les terres sur lesquelles Belfort est bâti aujourd'hui sont relativement planes, d'une altitude variant entre 345 et400 mètres.

  • phtographie représentant Belfort vue de la Miotte, de nuit.
    Belfort vue de la Miotte, de nuit.
  • Belfort vue de la Miotte, de jour.
    Belfort vue de la Miotte, de jour.
  • Panorama vu du sommet du Salbert.
    Panorama vu du sommet du Salbert.

La ville présente une situation notable d'un point de vuegéologique, puisqu'elle est située à cheval sur le sud dumassif des Vosges (mont du Salbert) et sur le nord dumassif du Jura (monts de la Justice, de laMiotte, deshautes et basses Perches). Elle se situe à l'extrémité sud de la faille géologique dufossé rhénan. Les sols de la ville sont constitués de roches issues de ces massifs : legrès des Vosges, datant duTrias moyen et lescalcaires jurassiens duJurassique. Lebassin houiller stéphanien sous-vosgien s’étend au nord du territoire communal, où il est brièvementexploité de façon artisanale àAnjoutey etRoppe[4]. Le gisement s'étend entreBouhans-lès-Lure,Ronchamp,Lomont à l'ouest,Thann au nord etMulhouse à l'est, il est recouvert d'unPermien épais. Desalluvions plus récentes ont été déposées par les cours d'eau dont laSavoureuse sur un axe nord-sud large de plus de 1 km entreValdoie etDanjoutin. Au nord de la ville, on trouve des dépôtsglaciaires duquaternaire et des strates issues duViséen etDévono-Dinatien[5],[Note 5]. Une des conséquences de cette situation particulière est la couleur de la roche et donc de la terre. Ainsi à l'ouest de l'étang des Forges, elle est rouge (grès des Vosges), alors qu'à l'est, elle est grise (calcaire du Jura)[G 1].

Hydrographie

[modifier |modifier le code]
Carte hydrographique de la commune.

L'axe hydrologique principal de la ville est constitué par laSavoureuse[6]. Cette rivière de40 kilomètres prend sa source au sommet duballon d'Alsace et traverse la ville du nord au sud ; elle se jette dans l'Allan àSochaux dans leDoubs.

Dans sa traversée du centre-ville, les quais ont été aménagés pour permettre aux cyclistes et piétons de s'y promener.

La ville se situe à quelques kilomètres de la ligne de partage des eaux entre lamer Méditerranée et lamer du Nord.

  • photographie de la savoureuse depuis le pont Carnot à Belfort avec en arrière-plan le théâtre du Granit
    LaSavoureuse vue depuis le pont Carnot, avec le théâtre du Granit en arrière-plan.
  • Quai Charles Vallet.
    Quai Charles Vallet.
Articles connexes :Savoureuse,Liste des cours d'eau du Territoire de Belfort,Liste de rivières de France etListe de fleuves de France.

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bourgogne-Franche-Comté etClimat du Territoire de Belfort.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 202 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Dorans », dans la commune deDorans à 6 km àvol d'oiseau[9], est de10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 974,0 mm.La température maximale relevée sur cette station est de38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−16 °C, atteinte le[Note 6],[10],[11].

Statistiques 1991-2020 et records DORANS (90) - alt : 401m, lat : 47°35'30"N, lon : 6°50'13"E
Records établis sur la période du 01-04-2009 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−0,2−0,32,35,58,712,614,414,110,77,13,60,66,6
Température moyenne (°C)2,22,96,810,813,81820,119,715,911,16,63,310,9
Température maximale moyenne (°C)4,66,211,316,11923,425,825,421,215,29,66,115,3
Record de froid (°C)
date du record
−11
07.01.17
−13,8
05.02.12
−7,5
01.03.18
−3,7
06.04.21
−1,3
06.05.19
5,2
21.06.10
7,2
03.07.11
6,4
30.08.09
2,8
20.09.12
−3,7
29.10.12
−8,7
30.11.10
−16
20.12.09
−16
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
18,4
01.01.23
21,4
24.02.21
25,2
31.03.21
27,7
21.04.18
32
25.05.09
35
19.06.22
38,1
24.07.19
37,8
07.08.15
33,4
11.09.23
29,5
02.10.23
23,1
07.11.15
16,8
24.12.13
38,1
2019
Précipitations (mm)94,57166,166,397,882,570,387,160,179,484,1114,8974
Source :« Fiche 90035001 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,6
−0,2
94,5
 
 
 
6,2
−0,3
71
 
 
 
11,3
2,3
66,1
 
 
 
16,1
5,5
66,3
 
 
 
19
8,7
97,8
 
 
 
23,4
12,6
82,5
 
 
 
25,8
14,4
70,3
 
 
 
25,4
14,1
87,1
 
 
 
21,2
10,7
60,1
 
 
 
15,2
7,1
79,4
 
 
 
9,6
3,6
84,1
 
 
 
6,1
0,6
114,8
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Elles sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier |modifier le code]

La ville de Belfort compte de nombreux espaces verts avec450ha de forêts, dont celles duSalbert, de laMiotte, de laJustice ou encore les abords de l'étang des Forges et150 ha d'espaces verts dont le square de la Roseraie, le square Lechten, le square Géant, le square Merloz, le square de Leonberg, le parc du Souvenir, le parc du Fort Hatry réaménagé, le parcFrançois Mitterrand et le nouveau parc urbain des Ballons[A 1].

  • Vue du square Lechten.
    Vue du square Lechten.
  • Portail du square du souvenir, réalisé par le ferronnier Charles Schick en 1927.
    Portail du square du souvenir, réalisé par leferronnier Charles Schick en 1927.
  • Square de la Roseraie.
    Square de la Roseraie.

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Belfort est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].

Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort[Note 7], une agglomération inter-départementale regroupant16 communes, dont elle estville-centre[Note 8],[15],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est la commune-centre[Note 9],[I 1]. Cette aire, qui regroupe91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (60,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,7 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,6 %), forêts (33,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), eaux continentales[Note 10] (0,7 %), prairies (0,6 %)[18].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]

Le centre historique de la vieille ville a connu plusieurs extensions en 1565, 1675 puis 1782[G 2]. Lecentre-ville de Belfort s'est agrandi à l'ouest de la colline de lacitadelle. AuXIXe siècle, la ville s'étend, notamment après l'arrivée desoptants d'Alsace à la suite de la guerre franco-prussienne de 1870[G 3]. Desfaubourgs sont aménagés sur la rive droite de laSavoureuse, comme les faubourgs de France, de Montbéliard, des Ancêtres, de Lyon ainsi que lagare. L'enceinte ouest etla Porte de France sont démolies pour ouvrir les commerces de la vieille ville sur le nouveau centre-ville naissant autour du Faubourg de France et de lagare. Des quartiers périphériques connaissent un essor important tels que les Barres, La Pépinière, Le Mont ou la Miotte à partir de 193][G 4]. Le tissu actuel est dense et composé d'immeubles atteignant cinq ou six étages et de pavillons résidentiels.

Lebaby boom, l’immigration venue du monde rural et des anciennescolonies d'après-guerre accroissent fortement les besoins en logements. C'est alors que sont construits de grands ensembles en périphérie de la ville, tels que le quartier des Résidences au sud-ouest, celui de Dardel au nord de la ville, celui de l'Arsot au nord-est, à cheval sur la commune d'Offemont. Le quartier des Glacis du Château a été construit à l'est de la citadelle sur une zone peu urbanisée et qui, de fait, est à proximité immédiate du cœur urbain malgré l'obstacle que constituent les fortifications de lacitadelle. Ces quartiers datent d'extensions entreprises en 1978[G 5]. Dans ces nouveaux quartiers, ce sont généralement desgrands ensembles de tours de quinze à vingt étages, de longues barres d'immeubles ainsi que quelques pavillons qui sont construits. Depuis 2007, cesquartiers prioritaires connaissent de nombreusesopérations de restructuration et de réhabilitation (démolition de certains immeubles, construction d'immeubles de dimensions plus réduites et de maisons de ville, et rétablissement de commerces de proximité)[A 2].

  • croquis représentant un plan de Belfort en 1636
    Plan de Belfort en 1636.
  • croquis représentant un plan de Belfort en 1768
    Plan de Belfort en 1768.
  • croquis représentant un plan de Belfort vers 1870
    Plan de Belfort vers 1870.

Quartiers

[modifier |modifier le code]
plan représentant la commune de Belfort et ses dix quartiers
Belfort et ses dixquartiers.

En 1999, la mairie a divisé la ville en dixquartiers[A 3]. La Vieille Ville et le Centre Ville constituent le cœur urbain de la ville. Au sud se situe le quartier de la Pépinière ; à l'est, les Glacis du Château ; au nord-est, les Forges - la Miotte ; au nord, Belfort-Nord et Jean Jaurès ; au nord-ouest, le Mont - Les Barres ; et à l'ouest les Résidences - Bellevue et les Résidences - la Douce. Il convient d'ajouter à ces10 quartiers la forêt duSalbert située au nord-ouest de la ville et rattachée à Belfort-Nord. Chaque quartier a unconseil qui joue le rôle d'instance d'information, de concertation et de débat en direction des habitants. Chaque conseil se réunit au moins une fois par trimestre sur l'initiative de son président.

Habitat et logement

[modifier |modifier le code]

En 2021, le nombre total delogements dans la commune était de 27 625, alors qu'il était de 27 373 en 2016 et de 26 995 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 84,4 % étaient desrésidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 14 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 12,3 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 86,3 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Belfort en 2021 en comparaison avec celle du Territoire de Belfort et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) par rapport au département (1,7 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Belfort en 2021.
TypologieBelfort[I 3]Territoire de Belfort[I 4]France entière[I 5]
Résidences principales (en %)84,487,782,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)1,61,79,7
Logements vacants (en %)1410,68,1

La commune respecte les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de laloi SRU de disposer d'au moins 20 % de son parc de résidences principales constituées delogements sociaux[19]. Au sens du recensement, le parc de logements sociaux de Belfort s'est réduit de 8 268 en 2010 (33,4 % du parc des résidences principales) à 7 012 (30,1 %)[I 6]

Ces logements sont principalement concentrées dans les quartiers des Résidences et des Glacis du Château et représentent environ 4 000 logements[A 2]. La politique municipale vise cependant une répartition des logements sociaux dans l'ensemble des quartiers de la ville[A 2].

Projets d'aménagements

[modifier |modifier le code]
Centre-ville de Belfort.

La rénovation urbaine du cœur-urbain en lien avec le projet debus à haut niveau de service (BHNS) a été livrée en2013[C 1]. En 2012, après que la place Corbis a été restructurée et rénovée en 2005[20],[21],[22], la prolongation des zones piétonnes est réalisée; rive droite, le Faubourg de France jusqu'à lagare incluant son parvis et, rive gauche, des pont et boulevard Carnot jusqu'à la place d'Armes en passant par la place de la République[A 4]. L'ensemble forme un axe piétongare-place Corbis-Vieille Ville[A 5].

L'autre volet de la rénovation urbaine est celle desquartiers prioritaires. Les quartiers des Résidences et des Glacis du Château ont bénéficié duprogramme local de rénovation urbaine (PLRU)[A 2] entre 2007 et 2014[23]. Le quartier des Résidences a été retenu pour faire partie duNouveau Programme de Renouvellement Urbain[23],[24].

Risques naturels et technologiques

[modifier |modifier le code]
Arc en ciel sur Belfort

La commune est soumise à unrisque sismique modéré (deniveau 3). Elle est également exposée au risque d'inondation, ainsi qu'au risque d'accident industriel lié autransport de matières dangereuses[25].

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]
carte présentant les transports et zones d'activités principales de l'agglomération belfortaine
Belfort : transports et zones d'activités.
carte de la Franche-Comté présentant les principales aires urbaines et les voies de communication de la région
Situation de Belfort au sein des voies de communicationsfranc-comtoises.
photographie présentant l'entrée du hall voyageur de la gare SNCF de Belfort
La gareSNCF de Belfort.
photographie représentant une vue sur la gare TGV de Belfort - Montbéliard
La gareSNCF deBelfort - Montbéliard TGV.
Tramway de Belfort circulant dans lesannées 1930 dans le Faubourg de France.

Belfort se situe sur un axe de communication européen entre l'Europe du Nord-Est (Allemagne etSuisse) et l'Europe du Sud-Ouest (Espagne et Sud de laFrance). L'autorouteA36, la ligneLGV Rhin-Rhône, la ligne classiqueStrasbourg-Lyon et lecanal du Rhône au Rhin se superposent sur cet axe. Un second axe nord-ouest (Luxembourg etBelgique) sud-est (Suisse etItalie) se dessine autour de laRN 19 et laligne de Belfort à Delle versBienne.

Parts modales des transports

[modifier |modifier le code]

Belfort reste dominée par l'automobile, 65 % des déplacements sont effectués en voiture sur Belfort et leTerritoire de Belfort en 2010[B 1]. Cependant, la marche représente plus de 50 % des déplacements internes de la ville de Belfort[B 1]. En2006, 70 % des déplacements domicile-travail dans lacommunauté d'agglomération belfortaine étaient réalisés en voiture[B 2],[Note 11]. Sur le même secteur et la même année, lesmodes doux tels que le vélo, la marche et les transports en commun représentent respectivement 3 %, 12 % et 8 % pour les navettes domicile-travail[B 2].

Axes routiers

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Réseau routier du Territoire de Belfort.

L'autorouteA36Beaune -Mulhouse, qui passe au sud et à l'est de la ville, est l'axe principal la reliant aux autres villes françaises et étrangères. Elle a fait l'objet d'un élargissement sur l'axe Belfort-Montbéliard, passant de 2 × 2 voies à 2 × 3 voies de 2006 à 2008[26]. Le trafic y est élevé : en 2008, on comptait plus de 60 000 véhicules par jour entre les sorties deSevenans et Belfort-Centre-Danjoutin, entre 40 000 et 60 000 vers Montbéliard et entre 20 000 et 40 000 entre Belfort-Centre-Danjoutin et Belfort-Glacis du Château et vers Mulhouse[B 3]. L'autoroute A36 est une des deux branches est de laRoute Centre-Europe Atlantique. Une route nationale, laN 19, passait originellement au centre de la ville. Elle est progressivement déclassée au profit de la route nationaleN 1019, passant au sud de la ville. Cette nouvelle route est aménagée en 2 × 2 voies[27], elle permet de rejoindreParis,Nancy et laSuisse et constitue ainsi l'autre axe principal. En 2008, elle supportait un trafic compris entre 10 000 et 15 000 véhicules par jour entre les sortiesBavilliers etGrandvillars[B 3]. Le boulevard de contournement de la ville (l'ancienne route nationaleN 83) voit passer entre 15 000 et 40 000 véhicules par jour[B 3].

Liaisons ferroviaires

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Chemins de fer du Territoire de Belfort.

La ville est équipée d’unegare principale, d’unehalte ferroviaire (halte desTrois-Chênes, sur la ligne deVesoul ouNancy), et dispose d’une gare TGV, lagare de Belfort - Montbéliard TGV sur laligne à grande vitesse Rhin-Rhône, à 11,1 kilomètres[28] du centre ville de Belfort.

LesTGV nationaux et internationaux desservent la gare TGV depuis le, et rejoignentBesançon Franche-Comté TGV,Dijon etParis,Lyon etMarseille ouMontpellier,Strasbourg,Luxembourg etMulhouse,Bâle etZurich.

Les trains classiques et lesTER complètent cette offre versMontbéliard,Besançon,Lons-le-Saunier etLyon, ouDole et Dijon (avec correspondance à Besançon), Mulhouse,Vesoul,Troyes etParis,Épinal, et ont tous pour origine ou terminus lagare de Belfort.

Depuis, à la suite de la remise en service de laligne Belfort - Delle, la relation Belfort - Montbéliard TGV -Bienne est assurée par lesChemins de fer fédéraux suisses. La SNCF assure seule le parcours terminal Belfort - Montbéliard TGV - gare de Belfort en correspondance avec les trains suisses, offrant une desserte ferroviaire internationale de la gare TGV. Cette nouvelle relation ferroviaire rapproche Belfort et son agglomération de laSuisse, en particulier des villes deDelémont,Berne,Fribourg etLausanne, au moyen d'un changement impératif, soit en gare de Belfort - Montbéliard TGV soit engare de Delle (6 allers-retours Belfort-Delle prévus par jour)[29],[30].

Dans un avenir lointain, la ligne Épinal-Belfort pourrait être modernisée et électrifiée, permettant peut-être la liaisonLGV Est - LGV Rhin-Rhône en gare de Belfort-Montbéliard TGV (raccordement à créer) et offrant à Nancy et Épinal une nouvelle relation directe par TGV vers le Sud de la France[31].

Voies aérienne et portuaire

[modifier |modifier le code]

Belfort bénéficie de la proximité de l'aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg (à environ 65 km) et de l'aéroport international de Zurich (à environ 165 km). L'agglomération belfortaine est équipée d'un aérodrome situé dans la commune deChaux au nord de Belfort. Elle profite également de la proximité du port Mulhouse-Rhin à 40 km dont les plateformes multimodales reliées avec les transports routiers et ferroviaires permettent le transit international des conteneurs en provenance de Belfort.

Transports urbains

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Optymo etBus à haut niveau de service de Belfort.

LeSyndicat Mixte des Transports en Commun, en lien avec la Ville, lacommunauté d'agglomération et ledépartement, a mis en place un réseau debus à haut niveau de service, destiné à faciliter les déplacements de tous et à concurrencer la voiture grâce à des fréquences élevées, des circulations fluides favorisées par de nombreuxsites propres, et un tarif attractif. La plupart des bus urbains utilisent duGPL pour éviter au maximum le rejet de CO2. Les modes doux comme le vélo ou la marche sont privilégiés avec l'aménagement de voies et bandes cyclables et d'espaces piétons. Un projet d'éco-quartier est prévu dans le quartier du Mont-Les Barres, près duTechn'hom[A 6].

Ancien réseau de tramway de 1913 à 1948
[modifier |modifier le code]

Leréseau de tramways électriques de Belfort (TEB) est fondé en 1895. En 1898, sont mises en service les deux premières lignes de tramway allant de lagare à lamairie, et de Belfort àValdoie. En 1912, les tracés sont repris par leschemins de fer d'intérêt local du Territoire de Belfort[32]. La ville sera alors desservie par un réseau dechemin de fer secondaire àvoie métrique et traction électrique, qui fut en activité à partir de 1913. La dernière ligne ferma en1948, évincée par le développement de l'automobile[C 2].

Réseau urbain et suburbain
[modifier |modifier le code]
La ligne 1 du BHNS de Belfort
La ligne 1 duBHNS Optymo II.

Les transports urbains sont représentés par le réseau de busOptymo 2, qui avait été mis en place en 2013, et qui desservait tout le département avec7 lignes urbaines,7 lignes suburbaines,12 lignes spéciales,3 lignes directes[C 3]. Ce réseau était dense avec une fréquence cadencée à10 min en journée sur le réseau urbain et de20 min à toutes les heures sur le réseau suburbain. Une innovation de taille a eu lieu en 2009 : la possibilité de payer le ticket de bus par SMS, dispositif unique en France, cela pour faciliter l'accès aux usagers qui ne prennent pas régulièrement le bus. L'ensemble de sa flotte est initialement doté de bus GPL[C 2], plus respectueux de l'environnement, ce qui lui a permis d'obtenir le Ruban du développement durable à la fin de l'année 2009[33]. En2012, le réseau se distingue en étant le premier réseau français en termes de progression de la fréquentation : plus de 70 % en quatre ans. En2011, plus de8 millions de passagers ont emprunté le réseau Optymo[34].

En 2016, après 2,5 ans de fonctionnement d'Optymo 2 et une alternance politique, les fréquences de passage àmin passent àmin 30 s, celles à10 min passent à15 min (excepté la ligne 3 qui conserve sa fréquence à10 min). Le système d'offre à la demande sur l'ensemble du territoire départemental à chaque demi-heure est démantelé, et remplacé par quelques lignes fixes, qui ne passent plus que trois à six fois dans la journée. La numérotation des lignes suburbaines quitte les lettres utilisées pendant seulement 2,5 ans, pour adopter à nouveau des nombres à deux chiffres. Les services du dimanche se voient attribuer des parcours modifiés et des numéros de lignes dans la tranche 91-99.

BHNS
[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Bus à haut niveau de service de Belfort.

Le, Belfort et son agglomération se dotent d'unbus à haut niveau de service (BHNS)[C 4] adapté aux contraintes financières, et à la demande des voyageurs. Il propose cinq lignes deBHNS dont deux à une fréquence cadencée àmin et trois à10 min ainsi que des lignespériurbaine cadencée à la demi-heure. Ceprojet de BHNS Optymo II s'appuie sur une plate-formeTCSP de 4,5 km en centre-ville, des carrefours aménagés avec priorité aux feux tricolores munis d'unsystème d'aide à la conduite (SAC). Le matériel roulant sera renouvelé en 2017, mais des bus àmoteur Diesel complètent les bus iGPL initiaux[35]. Leprojet s'accompagne d'unerénovation urbaine du centre-ville[C 1].

Des bus à hydrogène sont attendus en avril 2023[36],[37],[38].

Voies cyclables

[modifier |modifier le code]
Tracé de l'EV6.

Belfort compte de nombreuses voies et bandes cyclables facilitant les déplacements à vélo dans la ville ; cependant plusieurs de ces bandes cyclables sont tracées en ville sur les trottoirs, en contradiction avec les prescriptions ducode de la route.
Des voies pour vélo permettent de rejoindre les communes de l'agglomération et de l'aire urbaine dont « la coulée verte du canal » permettant de rejoindre l'espace central de l'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle et l'agglomération deMontbéliard, la voie Belfort-Offemont-Vétrigne-Roppe, les voies Belfort-Valdoie-Lac de Malsaucy et Belfort-Valdoie-Éloie. Ce réseau local permet de rejoindre à quelques kilomètres l'EuroVelo 6 et se prolonge sur la liaison Belfort-Porrentruy enSuisse (Francovélosuisse)[B 4].
Depuis le 22 avril 2013, dans le cadre duprojet de BHNS, 200 vélos en libre-service sont à disposition à Belfort. Répartis sur21 stations, leur nombre sera porté à 270 en déployant des stations dans les communes limitrophes de la ville. Il est également prévu700 vélos en location longue durée à Belfort et son agglomération[39],[40].

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes[In castro de] Belfort en 1226 ;[Castrum meum] Bellofortem en 1228 ;[Mag. Willelmus de] Belloforti [clericus] en 1284 ;Biafort en 1303 ;[Ad ecclesiam de] Belloforti / [ecclesie] Bellifortis en 1342 ;[Sloss / Statt und herrschafft] Beffort en 1492 ;Befurt en 1644 ;Belfort en 1659[41].

Raymond Schmittlein identifie l'attestationin pago Pefferauga, de 972, avec le pays de Belfort[42]. Ce nom est composé deBeffert, nom de personne germanique, et du germaniqueawa « eau, cours d'eau » puis « prairie humide »[42].

Dès leXIIIe siècle, la signification du toponyme n'est plus comprise et, après disparition de la finale inaccentuéeawa, est réinterprété en françaisBelfort « beau fort ». C'est du moins ce qu'enseignent les premières mentions écrites du nom de la ville en1228, dans leTraité de Grandvillars, sous la formelatiniséeBellumfortum[F 1] et françaiseBelfort en 1226[43]. Il s'agit d'un composé fréquent des élémentsBel- « beau » et-fort, « forteresse », qui désigne généralement un « château fort » cf. les nombreuxBelfort etBeaufort[43].

En allemand, le françaisfort est comprisfurt « gué », d'où la formegen Bechfurt mentionnée en 1338[44], puisBefurt en 1644[41].

Le nom de la ville se prononce [bɛlfɔːʁ] bien que la prononciation vieillie ait été [befɔːʁ] ou [bɛfɔːʁ][45]. Enfranc-comtois, c'estBéfô ouBéfoûe[réf. souhaitée].

Histoire

[modifier |modifier le code]
Article connexe :histoire du Territoire de Belfort.

L'histoire de la ville est une composante essentielle de l'histoire du Territoire de Belfort. Le site du territoire est occupé depuis lePaléolithique. Cependant aucune place notable ne sera visible avant le hautMoyen Âge. La ville a toujours été un point de contact entre le monde rhénan et le monde roman et le territoire qu'elle occupe porte, à juste titre, le nom dePorte de Bourgogne etPorte d'Alsace.

Premières occupations du site

[modifier |modifier le code]

Dès laPréhistoire, le site de Belfort est occupé. Les premières traces d'activités humaines remontent aupaléolithique, des éclats desilex datant de 150 000 ans, ont été mis au jour, ce qui correspond à l'époque de l'Homme de Néandertal. Quelques outils datant deCro-magnon ont été retrouvés. Aumésolithique, la présence de l'Homme moderne est plus évidente et les sites se diversifient. Aunéolithique, 21 villages sont recensés à proximité de Belfort. Le site desgrottes de Cravanche, commune quasi-enclavée dans Belfort, a été révélé en1876[F 2]. Il s'agit de l'un des sites locaux les plus remarquables d'où de nombreux objets et squelettes ont été extraits. Ils sont aujourd'hui exposés auMusée d'Histoire et d'Archéologie de Belfort[46].

Antiquité

[modifier |modifier le code]

Avant la conquête romaine en58 av. J.-C., la partie est duTerritoire de Belfort faisait partie de laRauracie, le pays desRauraques, dont le siège étaitAugusta-Rauracorum (Augst, près deBâle) puis Bâle, tandis que la partie ouest, dont Belfort et d'autres localités, appartenaient à laSéquanie. En 58 av. J.-C.,Arioviste et sesGermains, qui dominaient la région, ont été battus en un lieu que les historiens ne parviennent pas à situer, malgré la description qu’en faitJules César dans sesCommentaires sur la guerre des Gaules[F 3]. Ce pourrait être dans la plaine occupée par Belfort. Sous la domination romaine, latrouée de Belfort, lieu de passage entre le bassin duRhône et la vallée duRhin, est traversée par deux voies romaines importantes. La voie la plus au sud passe parMandeure,Delle,Florimont en direction du Rhin, tandis que la plus au nord (Langres-Strasbourg) serpente au pied desVosges. Des chemins secondaires quadrillent l’actuel Territoire de Belfort et l’un d’eux relieMandeure,Bavilliers, Belfort,Offemont et rejoint la voie Langres-Strasbourg versRougemont-le-Château. Des villas romaines ont été construites à Offemont et à Bavilliers[G 6]. Des mosaïques et poteries issues de la Villa de Bavilliers sont exposées auMusée d'Histoire et d'Archéologie de la ville.

Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

Des grandes invasions au comté de Montbéliard

[modifier |modifier le code]

Pendant la période desinvasions barbares, de250 à500 environ, la région de Belfort voit s'installer de nombreuxGermains de diverses origines comme le montre latoponymie :Francs,Vandales,Alamans,Burgondes[F 1]. Ils se romanisent rapidement. Le sud de l’Alsace, espace frontière entre les royaumesburgonde etalaman, ne connut guère la tranquillité avant queCharlemagne ne restaure l’ordre qui avait disparu avec l’Empire romain.

Lors de la dissolution de l'Empire carolingien entériné par letraité de Verdun en 843,LothaireI hérite de Belfort et gouverne laFrancie médiane. Par letraité de Prüm en 855, la Francie médiane est à son tour dissoute et Belfort échoit cette fois-ci àLothaire II en tant qu'extrémité sud de laLotharingie. Letraité de Meerssen en 870 éclate laLotharingie et l'Alsace dont fait alors partie Belfort qui passe sous l'autorité deLouis II de Germanie puis son filsLouis III de Germanie. Le partage suivant est décrété par letraité de Ribemont en 880 oùCharles III le Gros obtient, en récompense de son soutien à son frère Louis III de Germanie contre les héritiers deLouis II de France, des droits sur des terres vosgiennes aux confins de l'Alsace dont Belfort et une partie de la dignité régalienne en Lotharingie. À la suite de la déchéance de Charles III le Gros, l'Alsace (dont Belfort) est intégrée au royaume de France jusqu'à ce qu'Henri l'Oiseleur, roi deGermanie, la reprenne en 923. En 1042, l'empereur germaniqueConrad II le Salique fonde lecomté de Montbéliard et le donne à son vassalLouis de Mousson et de Bar qui devient le premiercomte de Montbéliard d'Altkirch et deFerrette. À la mort de son filsThierryIer de Montbéliard en 1105, le comté revient àThierry II et le comté de Ferrette et d'Altkirch àFrédéricIer de Ferrette.

tableau représentant Renaud de Bourgogne, sa femme et son fils remontant aux bourgeois de la ville de Belfort les lettres de franchise
L'octroi de la charte de franchise aux habitants de Belfort parRenaud de Bourgogne en mai1307 d'Albert Maignan,1880.

Le traité de Grandvillars et la charte d'affranchissement de la ville

[modifier |modifier le code]
photographie montrant une représentation d'un Conseil des Neuf au Moyen Âge
Représentation du Conseil des Neuf auMoyen Âge.

La première mention du château de Belfort a été faite dans le traité deGrandvillars[E 1], le[E 2]. Le traité avait pour but de régler un conflit de territoire entreRichard III de Montfaucon etFrédéricIer de Ferrette. Le château de Belfort est un relais du pouvoir descomtes de Montbéliard et devient progressivement un centre de gravité d'autresseigneuries environnantes, l'ensemble est alors nommé « Terre de Belfort »[E 3]. En, le petit-fils deRichard III,Renaud de Bourgogne, comte de Belfort affranchit la ville de toutecorvée et toutservage. L'ensemble est consigné dans lacharte de mai 1307[E 4]. Les lettres d'affranchissement sont cher payées par les habitants du bourg : 1 000 livres estèvenantes, sachant qu'un cheval à l'époque en coûtait 6[E 5]. Cependant cette franchise ne s'accorde qu'à un espace précis : le château, le bourg et la ville et aux seules personnes présentes lors de la remise de la charte et à ceux que les Belfortains accepteront dans leur communauté. Cela exclut les autres territoires de la « Terre de Belfort » et les paysans qui y sont rattachés[E 6]. Elle prévoit également un conseil de neuf membres, le « Conseil des Neuf », à qui est confié le gouvernement et le pouvoir judiciaire[E 7]. Cette « zone franche » nouvellement créée a une incidence sur le développement de la ville. Artisans, marchands ou hommes de tout corps de métier affluent et s'installent en ville. Bien que leurs origines soient incertaines, ils semblent venir de régions assez proches à l'exception ducomté de Montbéliard, clause de lacharte[E 8]. La seule exception fut un affranchissement d'un couple par Alix, marquise deBade en 1362[E 9]. La grande épidémie depeste noire, qui frappe l'Europe de 1347 à 1349, touche également les campagnes environnantes[E 10], réduit d'un tiers le nombre de serfs environnants[E 11] et accentue l'essor relatif de Belfort. En 1342, l'église de Saint-Denis est transformée encollégiale de 12chanoines de 8prêtres et 4clercs. Ces douze lettrés donnent une réelle stature institutionnelle à la ville malgré sa petitesse[E 12].

Possession autrichienne des Habsbourg

[modifier |modifier le code]

La ville devient par la suite une possessionautrichienne. Alix (marquise deBade) qui a hérité du château après la mort de sa mère,Jeanne de Montbéliard en 1350, lègue son héritage en 1373 ou 1375 à son neveuLéopold III de Habsbourg qui devient alors seigneur de la ville[E 12]. En pleineguerre de Cent Ans,Philippe III de Bourgogne dit Philippe le Bon, cherche une entrée dans le NordFranche-Comté pour faire diversion et reprendre laLorraine.Antoine de Vergy, alorsmaréchal de France, engage une attaque avec 4 000 soldats contre Belfort. L'armée met la ville à feu et à sang en juin-juillet 1431[E 13]. La paix sera retrouvée pour deux ans grâce à la médiation desclercs deBâle, alors ville de la chrétienté très active[E 14], mais les tensions restent vivaces avec lesBourguignons. En 1433, la ville subit plusieurs violentes attaquesbourguignonnes. Cependant la ville se positionne dans un réseau de communication liée à l'Autriche et jouit aussi de la solidarité desseigneuries locales telles que celles deThann,Delle,Masevaux,Altkirch etFerrette à la suite de l'appel de Jean Fouquet de Soppe, bailli de la ville pour lamaison d'Autriche. Des travaux de renforcement des défenses sont aussi engagés[E 15] ce qu'il lui permet de résister aux attaques. La menace pèse toujours et pousse l'Autriche à fédérer ses quinze villesalsaciennes en unissant les bourgeois des villes et les chevaliers nobles. L'« Union des bonnes villes » est scellée le 20 août 1433 par la fondation de deux ordres : leLandschaft ou « Communauté de pays », et la Société de l'écu de Saint-Georges. Il s'agit d'une première volonté des gouvernés d'être associés à la vie politique les concernant. En 1435, lapaix d'Arras est signée entreCharles VII (roi de France) etPhilippe le Bon et minimisent provisoirement la menacebourguignonne[E 16]. Les assemblées entre villes et chevalerie deviennent de plus en plus fréquentes. En 1436, leLandtag ou diète se réunit régulièrement et intégrera les prélats, le corps religieux[E 17]. Entre 1439 et 1445, lesÉcorcheurs deCharles VII de France, conduits par le Dauphin de France,Louis XI, ravagent l'Alsace. La ville est occupée. LesBourguignons (1424 à 1431), puis lesconfédérés suisses (1468) feront encore de nouvelles intrusions dans la Porte d'Alsace.

En 1469, lesHabsbourg et leduché de Bourgogne concluent letraité de Saint-Omer qui mentionnent l’abandon des territoires de laHaute-Alsace (dont fait partie Belfort) et de laForêt-Noire contre une certaine somme d’argent de la part des Bourguignons. Ce rattachement n'est que provisoire puisque laHaute-Alsace est rachetée, contre 76 000 florins, par les villes de la « ligue alémanique » (Berne,Bâle,Strasbourg, etMulhouse) au duc de Bourgogne,Charles le Téméraire, à l'occasion de la signature du « traité de Basse-Union », le 4 avril 1474. Quelques mois plus tard, laguerre de Bourgogne éclate et précipite la fin du duché et de l'État de Bourgogne en 1477, confirmant ainsi la domination de lamaison des Habsbourg sur Belfort et l'Alsace.

Époque moderne

[modifier |modifier le code]

Conséquences de la Réforme luthérienne

[modifier |modifier le code]
photographie des vestiges du couvent des capucins à Belfort
Vestiges du couvent des Capucins transformés en parc urbain.

En 1525 éclate laguerre des Paysans enAllemagne qui s'étendra jusqu'aux marges duSaint Empire. À la suite des idées véhiculées par le réformateur de l'ÉgliseMartin Luther, les paysans se révoltent, le 16 avril, partout enAlsace, forcent et pillent les monastères. La bande deChaux dirigée par Jean André est constituée de quelques milliers d'hommes. Elle se dirige vers Belfort pour rattacher les habitants à leur cause et pour rançonner leschanoines. Alors que les autres bandes dans le reste de l'Alsace sont réprimées, un accord entre Jean André et les Belfortains est conclu le 25 mai[E 18]. Les pourparlers engagés par la suite entre paysans et nobles ne sont qu'une diversion de la noblesse pour apaiser la contestation. Jean André deChaux, qui avait fui dans lesVosges, est arrêté, jugé et décapité en 1527[E 19]. Ainsi auXVIe siècle, Belfort se retrouve à la frontière des mondes catholique et réformateur et voit défiler nombre deHuguenots cherchant refuge auprès des princesallemands acquis à laRéforme protestante ainsi que desmercenaires engagés dans lesguerres de Religion. En 1552,Henri II soutient les princes allemands face à l'empereurCharles Quint et prend des positions dans l'espaceLorrain, notammentMetz,Toul ou encoreVerdun. L'Autriche décide alors d'asseoir son autorité sur Belfort, placée en position stratégique pour contrer lemonarque français. LesHabsbourg installent alors Jean-Ulrich de Stadion et l'élèvent au titre de GrandBailli en 1563 en rachetant le gage au seigneur deMorimont[E 20]. La cité est donc directement administrée par l'Autriche. En 1619, l'archiducLéopold V d'Autriche-Tyrol fait construire le couvent des Capucins.

Guerre de Trente Ans

[modifier |modifier le code]
tableau représentant le maréchal de la Ferté rentrant dans la ville conquise de Belfort en 1654
Lemaréchal de la Ferté s'emparant de Belfort en1654 de Lucien Mélingue.

Les tensions entrecatholiques etprotestants qui renaissent enBohême plongent l'Europe dans laGuerre de Trente Ans. Les armées suédoises viennent prêter main-forte aux princes allemands protestants et pénètrent en Alsace pendant l'été 1632. Les villesalsaciennes sous autorité desHabsbourg tombent une à une. Belfort capitule sans combattre le[E 21].

En, l'armée espagnole duduc de Feria occupe Belfort, au soulagement des habitants catholiques. Le, elle est reprise sans grande résistance par le rhingrave Otton-Louis pour les protestants ; le château se rend après quelques coups de canon[47].

À la suite de ladéfaite suédoise à Nördlingen, laSuède ne peut plus tenir ses positions enHaute-Alsace. Le traité de Paris, signé le entre la France et laLigue protestante, place les villes alsaciennes, sauf Belfort restant une possession de lamonarchie autrichienne, sous la protection de la France. Louis II de Champagne, comte dela Suze, est nommé parRichelieu gouverneur dans la ville voisine deMontbéliard. Rapidement il prend conscience de l'intérêt stratégique de Belfort ; il en fait le siège et s'en empare dans la nuit du 27 au[E 21],[48],[49]. Gaspard de Champagne, un de ses fils, devient comte de la Suze à la mort de son père en septembre 1636 et hérite de Belfort alors ruinée par la guerre. La population a été divisée par deux et ne dépasse pas les500 habitants.

Devenu seigneur de Belfort, Gaspard de Champagne érige une fortification moderne, pour l’époque, permettant de protéger le Château par la construction d’un couronné composé de deux bastions, d’un demi bastion et d’une demi-lune. Cet ensemble est appelé par la suite « Couronné du Comte de la Suze ».Il fait réparer l’enceinte, rétablir l’exercice des foires et marchés et réparer les routes et les ponts. Il développe lamétallurgie au sud de la ville historique dans le quartier nommé depuis le Fourneau.

En 1648, leTraité de Westphalie met fin aux hostilités. Belfort devient une villefrançaise. En 1651, Gaspard de Champagne rejointCondé et laFronde. Finalement c'est le marquisHenri de La Ferté-Senneterre qui reprendra la ville le au nom du roi de France[50]. En décembre 1659, le roi offre Belfort au cardinalMazarin, dont sa nièceHortense Mancini hérite deux ans plus tard. La cité est alors pleinement intégrée auroyaume de France[E 22], tandis queMontbéliard reste une enclave desducs de Wurtemberg et le reste de laFranche-Comté, espagnol[F 4].

Belfort, promue capitale du duché de Mazarin

[modifier |modifier le code]

Louis XIV alors qu'il séjourne àToulouse pour préparer son mariage avec l'infante d'Espagne en décembre 1659 signe une lettre de donation ducomté de Ferrette et des seigneuries de Belfort,Thann,Altkirch etIssenheim : elle offre une partie essentielle des seigneuriesalsaciennes duSundgau, récemment prises aux Habsbourg, à son Premier ministre, le cardinalMazarin, habile négociateur destraités de Westphalie. Peu avant sa mort le 9 mars 1661, le cardinal lègue cette principauté alsacienne à sa nièceHortense Mancini le jour de son mariage le1er mars, à la condition que son épouxCharles-Armand, duc de la Meilleraye, marquis de la Porte, prenne désormais le patronyme de Mazarin et la dénomination noble de "duc de Mazarin"[51].

L'intendant de la province,Charles Colbert de Croissy, nommé par Mazarin, a déjà restructuré le legs du cardinal. En cinq voyages entre 1661 et 1672, le nouveau duc de Mazarin organise la gestion des biens et droits multiples, d'autant plus facilement que la Régence d'Ensisheim est placée désormais sous la tutelle souveraine des princes d'Alsace méridionale. Le duc Charles-Armand, dévot brouillé avec son épouse après 1667, vit solitaire dans ses terres bretonnes pendant plus de trente ans. Ensuite, les héritiers du couple qui vivent à la cour ou à Paris, délaissent leurs terres du Sundgau confiées à une multitude d'intendants et de représentants, à l'exception de deux grands voyages inauguraux entre 1713 et 1789.

tableau représentant Vauban et Louvier qui visitent les travaux de fortifications de la ville et citadelle de Belfort en 1679
Vauban etLouvois visitant les travaux de fortifications de Belfort en 1679 deTony Robert-Fleury, 1880.

Entre 1665 et 1682, Belfort est choisie comme centre d'une subdélégation, dépendante de l'intendance d'Alsace.

Belfort, forteresse royale et place de guerre, fortifications de Vauban

[modifier |modifier le code]
Porte de Brisach (Vauban, 1687-1703).

QuandVauban découvre Belfort en juin 1675, il donne une description négative de lavillotte de cent vingt deux maisons et du château qu'il découvre[E 23].Louis XIV l'a missionné pour établir uneceinture de fer sur les frontières du royaume deFrance. La nécessité première deVauban est d'agrandir la ville et de la fortifier pour empêcher des possibles incursionsallemandes. Il revient par deux fois à Belfort en 1677 et en 1679 avec le ministre de GuerreLouvois pour organiser lepré carré. En juin 1686, laLigue d'Augsbourg se crée pour contrer les aspirations annexionnistes duRoi de France. Legrand projet de fortification de Belfort devient une priorité etVauban s'attèle à la tâche en accélérant les travaux en1687[F 5]. Les aménagements gigantesques entrepris, tels que la fortification de la ville en pentagone avec des tours bastionnées, la déviation du canal, dureront jusqu'en 1703.

Essor de la ville et fin conflictuelle de l'ancien régime

[modifier |modifier le code]

Le visage de Belfort a totalement changé en quinze ans, la cité a doublé de taille et la population passe de 1 200 à 4 000 habitants. La garnison de plus de 2 500 hommes constitue la majeure partie de la population.

Mais la ville, siège d'une délégation permanente d'Alsace, s'affirme progressivement comme un important centre administratif[F 6].François Noblat occupe l'accaparante fonction de subdélégué de 1715 à 1752. Il laisse la charge à celui qui l'a secondé, son neveuFrançois-Bernardin Noblat, en poste jusqu'en 1770.

Autrefois, la grande ville locale étaitMontbéliard, mais, après une brève conquête par l'armée deLouis XIV, elle est demeurée sous l'égide de sa principautéallemande d'origine. Elle se retrouve logiquement délaissée par l'administration royale et les grandes routes traversant la région vont se croiser au seuil stratégique de Belfort[F 7]. De ce nouveau nœud routier partent les routes versParis,Remiremont,Colmar, mais aussi la ville-république de Mulhouse,Bâle etPorrentruy en Suisse,Montbéliard dans leduché de Wurtemberg.

Par ses prérogatives administratives, judiciaires et militaires, Belfort s'impose au milieu duXVIIIe siècle comme la capitale alsacienne du Sundgau. Ayant assuré la sécurité militaire, les autorités françaises construisent de nombreuses routes, ponts et digues pour contrer les inondations. La route entre Belfort etLepuix est prolongée par lesingénieurs des Ponts et Chaussées du Roi entre 1753 et 1760 vers leBallon d'Alsace.

aquarelle représentant le vieux Belfort en 1750
Le vieux Belfort en 1750, aquarelle datant de 1818.

Une des deux pépinières royales d'Alsace est implantée à Belfort, elle fournit des arbres d'alignement et des arbres fruitiers pour les vergers.

En 1719, certaines prérogatives de la charte de 1307 sont rétablies, notamment l'élection du « Conseil des Neuf », mais au lieu d'être renouvelés tous les ans, les conseillers sont élus à vie. Des protestations éclatent et conduisent à l'expulsion de deux conseillers hors de la ville[E 24]. Ces enjeux politiques sont par la suite davantage des rivalités entre grandes familles de la ville, telles les Antonin, Viellard ou Migeon. Cetteoligarchie bourgeoise est parfois plus riche que la noblesse environnante[F 8] ce qui entraîne des conflits d'intérêts entre la représentation municipale du « Conseil des Neuf » et la représentation ducale, leprévôtFrançois-Bernardin Noblat.

Par le jeu des héritages et descendances, le duché de Mazarin se retrouve en 1777 sous l'autorité deLouise d'Aumont, duchesse deValentinois par son mariage avecHonoré Grimaldi, duc de Valentinois, prince héréditaire deMonaco. Leur train de vie les pousse à prélever davantage de taxes au comté de Belfort pour faire face à leur endettement. Cette tutelle est difficilement supportable par les Belfortains qui engagent des avocats pour se défendre. Les procès durent jusqu'en 1788.

La donation au cardinal Mazarin, sur proposition d'un rapport soumis le 17 juillet 1791 à l'Assemblée nationale par le député deSaône-et-Loire Jean-Baptiste Geoffroy, est annulée le 25 juillet 1791, au moment desévénements révolutionnaires au nom de la souveraineté nationale[E 25].

Époque contemporaine (1789-1914)

[modifier |modifier le code]

Des événements révolutionnaires de 1789 aux guerres de la Révolution de 1792

[modifier |modifier le code]

Les idées de laRévolution française gagnent Belfort. Un cercle de personnalités locales et régionales se crée avecJean-Baptiste Kléber, son demi-frère Burger, les familles Parisot, Strolz, Antonin et Felemez.Kléber participe activement à la rédaction descahiers de doléances du comté de Belfort. De ce fait, lui et le chanoine Lubert poussent Marc David Lavie à représenter le comté à l'Assemblée constituante en tant quedéputé duTiers état[E 26]. LaGrande Peur, qui s'est propagée en France lors de l'été 1789, n'atteint guère Belfort, car la ville n'était pas assez rurale pour connaître les émeutes paysannes et pas assez citadine pour générer un mouvement desans-culottes important[F 8]. Lors de la création desdépartements, le, Belfort devient chef-lieu dedistrict du département duHaut-Rhin. Le 21 octobre de la même année, l'affaire de Belfort éclate, scandale dû à quelques soldats durégiment de Lauzun et du Royal-Liégeois. Une quinzaine d'officiers royalistes tentent d'entrer dans l'hôtel de ville[52].Kléber disperse les trouble-fêtes[E 27].

Le contexte deguerre opposant laFrance révolutionnaire face aux puissances monarchiques européennes, dont l'Autriche, inquiète les Belfortains. Les troupes ennemies se massent à la frontière du Rhin. Des doutes se lèvent sur la neutralité affichée deFrédéric-Eugène, duc deWurtemberg et prince deMontbéliard. Sous impulsion du conseil municipal, un détachement de troupes de la garnison et la garde nationale de Belfort, deux canons, rejoints par150 hommes de la garde nationale d'Héricourt se réunissent. Plus de 5 000 hommes se massent devantMontbéliard qui se rend sans combattre, étonné d'une telle incursion, étant donné la position pacifique duprince. Cependant cette entreprise locale est désavouée par deux commissaires duHaut-Rhin. En effet cette agression pourrait avoir des conséquences diplomatiques lourdes, leduché de Wurtemberg pourrait rejoindre activement la coalition monarchique liée contre laFrance. Or la victoirefrançaise àValmy le évite à Belfort d'être sanctionnée et permet aux idées de laRévolution de gagner lesMontbéliardais[E 28].

tableau représentant le commandant Lecourbe défendant la ville de Belfort en 1815
Claude Jacques Lecourbe défendant Belfort en1815 d'Albert Maignan, 1880.

Belfort sous le Premier Empire

[modifier |modifier le code]

Au début duConsulat en 1800, Belfort est unesous-préfecture duHaut-Rhin. La défaite de l'Empire napoléonien àLeipzig entraîne l'occupation de Belfort, due à sa position de voie de communication. Le, l'arméebavaroise s'installe devant la cité, elle est rejointe par desAutrichiens, desCosaques et desHongrois. Le siège est le plus long et un des plus durs que la ville ait connus,113 jours sans ravitaillement. Le commandant Jean Legrand qui défend la ville se rend le[53]. La ville est alors occupée par les arméesautrichiennes jusqu'en juin1814[F 9]. En,NapoléonIer s'échappe de l'île d'Elbe et reprendtemporairement le pouvoir enFrance, la défense du Rhin est confiée au généralClaude Jacques Lecourbe. Face aux arméesautrichiennes, il résiste pendant15 jours, du au. La défaite de Napoléon àWaterloo entraîne la cessation des hostilités à Belfort qui n'a subi que de faibles dégâts[F 9]. La ville évite ainsi une nouvelle occupation.

aquarelle représentant la place d'Armes dans le vieux Belfort en 1860
Le vieux Belfort : la place d'Armes en1860

Nouvelles fortifications de Belfort sous la Restauration et la monarchie de Juillet

[modifier |modifier le code]

En 1822, un complot, qui part de Belfort, vise à détrôner le roiLouis XVIII ; cette tentative avorte. Le généralFrançois Nicolas Benoît Haxo est chargé de fortifier les défenses de la frontière dont Belfort. Il réalise le camp retranché aux monts de la Justice et de laMiotte. Les travaux du fort de la Justice commencent en 1826 et ceux du fort de laMiotte en 1831 après la venue du roiLouis-PhilippeIer à Belfort.Haxo renforce également la citadelle en créant desenceintes supplémentaires élargissant de fait la place forte de la cité[E 29]. Il remplace l'ancienne caserne construite parVauban par une nouvelle à l'épreuve des bombes. Ces aménagements font appel à une importante main d'œuvre pendant les vingt années que durent les travaux, entraînant une augmentation de population d'un millier d'âmes qui stimule le commerce. Ce nouvel essor décline lors de l'épidémie decholéra subie par la cité en 1832. La ville reste unesous-préfecture et le premierJournal hebdomadaire de la ville et de l'arrondissement de Belfort est publié en1831[E 30]. Bien que ce journal soit apolitique, il reflète l'intérêt des Belfortains pour la vie politique. Les libéraux modérés dominent la ville et sont partisans de lamonarchie constitutionnelle.

Second Empire et siège de Belfort de 1870-1871

[modifier |modifier le code]
tableau représentant le colonel Denfert-Rochereau défendant Belfort pendant le siège de Belfort de 1870-1871
Le colonelDenfert-Rochereau défendant Belfort pendant lesiège de Belfort de 1870-1871 d'Albert Maignan1880.
photographie montrant une vue générale sur la ville de Belfort prise depuis la citadelle après le siège de Belfort en 1871.
Vue générale après lesiège de Belfort en1871.
Article connexe :Siège de Belfort (1870-1871).

LaIIIe République est proclamée deux jours après la défaite de l'empereurNapoléon III àSedan le. Le ColonelPierre Philippe Denfert-Rochereau est alors nommé par le ministre de la GuerreLéon Gambetta, commandant de Belfort, le. Les deux hommes croient en une possible victoire face à laPrusse et poussent la résistance à outrance[E 31].
Les armées du généralUdo von Tresckow encerclent la ville dès le 4 novembre et le 3 décembre tirent les premiers obus. Avec une garnison de 15 000 hommes Denfert-Rochereau doit résister à 40 000 Allemands. Au lieu de s'enfermer dans la place, il en dispute toutes les approches. Cette lente retraite vers le réduit prend un mois. L'ennemi a mis en batterie200 gros canons qui, pendant83 jours consécutifs, tirent plus de 400 000 obus, soit 5 000 obus par jour. Mais la résistance ne fléchit pas. Le28 janvier 1871,Paris capitule et laconvention d'armistice est arrêtée entreOtto von Bismarck etJules Favre,ministre des affaires étrangères dugouvernement de la Défense nationale[F 9].
CependantDenfert-Rochereau poursuit la résistance malgré les morts, le manque de ravitaillement et les maladies, tel letyphus. Après103 jours de siège, sur ordre formel du gouvernement, le colonel Denfert-Rochereau consent à quitter Belfort le avec sa troupe. Plus de 100 000 projectiles ont été lancés, laissant la ville dévastée[G 7]. Avec letraité de Francfort négocié entreOtto von Bismarck, alors chancelier de l'empereurGuillaume Ier d'Allemagne etAdolphe Thiers, chef du pouvoir exécutif français (il devientprésident de la République française fin août 1871), le, lamajeure partie de l'Alsace et une partie de la Lorraine sont rattachées à l'Empire allemand. Belfort ayant été invaincue, Bismarck consent à ce que seul l'arrondissement de Belfort, situé alors dans le département duHaut-Rhin, restefrançais. Les Allemands ne quitteront la ville que le, après paiement de la totalité de l'indemnité de guerre.

On fait de Belfort le chef-lieu d'un territoire, minuscule, mais dont l'importance économique va devenir considérable. Un préfet est nommé dès le 14 mai, faisant duTerritoire de Belfort un départementde facto[G 8].

De la naissance du Belfort moderne à l'aube de la Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

LesPrussiens quittent la ville le et, un an après, on entreprend la construction des forts duSystème Séré de Rivières, dont lefort du Salbert, autour de laplace fortifiée de Belfort. Ils seront achevés vers 1885. En 1875,Bartholdi s'attèle à la réalisation duLion de Belfort qui symbolise la résistance de la ville pendant lesiège de la ville en 1870-1871. Son œuvre sera achevée en 1879.

La ville connaît une hausse significative de sa population grâce à l'arrivée d'immigrésalsaciens dont la plupart suivent les activités économiques déplacées pour conserver leur accès au marché français, quelques-uns, plus rares, refusant l'annexion[G 3]. Jusqu'en 1870, Belfort était moins peuplée que Thann ou Luxeuil. De 1870 à 1914, la population passe de 8 000 à 34 000 habitants[54]. Les deux tiers des nouveaux venus sont originaires d'Alsace. Paul Lévy écrit[55] :« À ce moment encore on y entendait des chefs d'usine interpeller leurs ouvriers dans le plus pur dialecte de Mulhouse, et, dans les rues, des [=ja] dont le circonflexe s'allongeait à n'en plus finir, et des jurons d'Alsace sonores comme des tambours, tandis que leMülhauser Tagblatt arrivait tous les jours par ballots. Le lycée s'y recruta en partie parmi les enfants des communes allemandes du voisinage, qui venaient en foule y apprendre le français. ». En 1879, plusieurs sociétés industrielles alsaciennes installent à Belfort des établissements qui leur permettront de conserver l'accès au marché français dont laSociété Alsacienne de Constructions Mécaniques (SACM), fabriquant des locomotives, moteurs et alternateurs qui deviendra ALS-THOM en 1929 puis ALSTHOM, et depuis 1998Alstom, ainsi que l'entreprise DMC (Dollfus-Mieg et Compagnie) spécialisée dans l'industrie du textile. Cet important apport alsacien explique que les patronymes alsaciens soient aujourd'hui extrêmement communs à Belfort et dans les environs (par exemple, l'un des ex-présidents du Conseil général se nomme Yves Ackermann, l'un des ex-maires de Belfort, Étienne Butzbach, l'un des deux députés du département, Zumkeller…).

Pendant larépression de janvier et février 1894, la police y effectue des perquisitions visant lesanarchistes qui y résident, sans réel succès[56],[57],[58].

C'est durant la période 1904-1905 qu'Eugène Lux réalise le marché couvert de Fréry[59] sur le modèle desHalles de Paris[60],[61].

Époque contemporaine depuis 1914

[modifier |modifier le code]

Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Avec laPremière Guerre mondiale, Belfort connaît son quatrième siège en l'espace d'un siècle. La place, de nouveau fortifiée quelques décennies plus tôt, accueille à l'aube de laguerre les35e et42e régiments d'infanterie, rejoints par les171e et172e régiments d'infanterie, doublant les effectifs. Lorsque la guerre éclate, lesAllemands violent la neutralité belge pour attaquer directementParis. Ils voulaient éviter d'attaquer à la frontièrealsacienne fortement protégée par leSéré de Rivières des places fortes deVerdun,Toul,Épinal et Belfort. De fait, les35e et42e régiments d'infanterie marchent versMulhouse qu'ils prennent par deux fois mais sont rapidement repoussés. Le front se stabilise au sud duSundgau pour s'y enterrer jusqu'en 1918[E 32]. Belfort se prépare dès le lendemain de la mobilisation à la guerre. Le généralFrederic Thevenet (1851-1927) fait évacuer les populations les plus exposées, ainsi que les ressortissants étrangers et représentants d'entreprises suspectées de traiter avec l'ennemi. Un laisser-passer est instauré pour les Belfortains restant sur place. La ville sera une ville de ravitaillement, qui vivra pendant quatre ans au rythme des soldats, des blessés et des convois funéraires. L'Union sacrée jouera son plein dans la ville où toutes les synergies militaires et civiles sont activées pour résister[E 33]. Les usinesSACM auront produit cinq millions d'obus, fabriqués par deux équipes féminines[E 34]. Bien que les combats aient lieu à 15 km[E 35], Belfort est régulièrement bombardée par l'aviation, nouvelle arme militaire, et un canon longue portée, lelanger Max, situé àZillisheim[E 36]. La fin de la guerre le 11 novembre1918 se traduira par une« fête nationale, […] même internationale, étant donné la présence desAméricains »[E 37].

La commune a été décorée 6 janvier 1920 (remise le 20 juillet) de lacroix de guerre 1914-1918[62].

Entre deux-guerres : l'officialisation du Territoire de Belfort

[modifier |modifier le code]

Le rattachement de l'Alsace à laFrance pose de nouveau le problème du statut de Belfort : est-ce que la ville doit réintégrer leHaut-Rhin ? Administrativement, elle dépend depuis 1871 deBesançon pour les services de l'Éducation nationale et deVesoul pour laPoste et les services fiscaux[G 9]. De même les paroisses belfortaines ont été rattachées à l'archevêché de Besançon. De plus la législation applicable dans leHaut-Rhin, pour partie héritée de celleallemande, mais qui surtout n'a pas connu les évolutions du droit français depuis 1871 et notamment laLoi de séparation des Églises et de l'État, diffère de celle s'appliquant à Belfort. En outre, Belfort aurait été déclassée depréfecture àsous-préfecture. Enfin, les élus locaux se seraient sans doute peu satisfaits de perdre l'autonomie politique acquise, et que soient prises à Colmar les décisions les concernant. Pour ces raisons, leTerritoire de Belfort devient, en mars 1922, le90e département[G 9].

Le 3 mai 1936, leFront populaire remporte lesélections législatives etLéon Blum est nomméprésident du Conseil[E 38]. La série de mesures sociales prises par lesaccords Matignon, signés dans la nuit du 7 au 8 juin de la même année connaissent un écho particulier à Belfort. Fortement industrialisée, la ville connaît d'importants mouvements de grève, notamment dans les usinesAlsthom, à l'usine à gaz (centrale électrique), ce qui prive même la ville d'électricité, et à DMC. Ce mouvement s'est même étendu aux grands commerces comme les Galeries modernes, futuresGaleries Lafayette et au magasinMonoprix[E 39]. Les employés de l'usine à gaz obtiennent, à titre d'exemple, une troisième semaine de congés payés, alors que les accords de Matignon n'en prévoyaient que deux[E 40].

Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]
Occupation
[modifier |modifier le code]

Après ladéfaite française, Belfort fait partie de lazone occupée et subit l'occupation allemande. Le secteur de lagare, nœud de communication ferroviaire, est régulièrement bombardé par l'aviation américaine engendrant des dégâts collatéraux, le quartier de la Pépinière sera presque entièrement détruit. Le ravitaillement est relativement assuré pendant l'occupation, cependant lastagnation du front enseptembre 1944 complique la situation. LesAlliés sont stationnés depuis le 16 septembre sur la ligne defrontRonchamp-Pont-de-Roide-Vermondans.

Brève installation du gouvernement de Vichy
[modifier |modifier le code]

À la fin du mois d'août, la ville va abriter le gouvernement de Vichy à l'agonie. Face à l'avance des Alliés en France, les Allemands convoientPierre Laval depuis Paris à Belfort, suivi quelques jours plus tard, le 21 aout, dumaréchal Pétain depuis Vichy. Les deux hommes, qui ne s'entendent plus (Pétain refusera de rencontrer Laval à Belfort), sont logés àla préfecture[63]. Un certain nombre de collaborateurs dugouvernement de Vichy se réfugient également dans leTerritoire:Paul Marion, secrétaire d'État à la Propagande,Jean Bichelonne, ministre de la Production ouJoseph Darnand, chef de la milice qui s'installe àValdoie, au château Charpentier[63]. Dès le 24 août, le maréchal Pétain s'installe dans le château de Louise etLouis Viellard àMorvillars où se tiennent des réunions de la Résistance[63]. Pétain fera ainsi passer une lettre à de Gaulle[63].

Lesmiliciens s'installent eux à la caserne Vauban (actuel hôtel du département) et dans le lycée de garçons[63]. Ils vont faire régner pendant leurs trois semaines de présence un régime de terreur sur la ville, commettant des exécutions sommaires et autres actes mafieux au mois de septembre[E 41]. Ils volent ainsi 300 millions de francs à la Banque de France, pille un dépôt d'essence et le dépôt de tabac de la ville[63]. LaGestapo s'installe faubourg des Ancêtres, arrête, torture et exécute le résistant Henri Veit.

Le Résistant Lucien Lamet, nommé préfet du Territoire parGouvernement provisoire de la République française s'installe pendant cette période secrètement en ville[63].

Étape des dernières déportations vers l'Allemagne
[modifier |modifier le code]

Le 15 août 1944, les prisonniers politiques et alliés arrivés de l’ouest de la France par le convoi deLangeais et ceux du sud-ouest de la France sont internés au fort Hatry dans l'attente d'une déportation vers l'Allemagne. Ils resteront près de15 jours enfermés dans la caserne avant d’être déportés en Allemagne par quatre convois :

Entre le 24 août et le 29 août 1944,241 prisonniers sont libérés par petits groupes dans la ville[67],[68]

  • le 5 septembre,176 hommes sont déportés vers Buchenwald[69].
  • le 3 octobre,60 détenus à la caserne Friedrich sont déportés versBuchenwald[70].
  • le 17 novembre, un dernier transport de89 hommes est dirigé versGaggenau, situé en Pays de Bade près de Rastatt au sud deKarlsruhe[71].

Afin d'éviter que les jeunes belfortains ne les rallient, ils sont réunis sous un prétexte au fort Hatry et raflés le 14 septembre 1944 pour être affectés au travail forcé dans les usinesallemandes. Ils ne retourneront enFrance que peu avant la capitulation duTroisième Reich, le 8 mai 1945[E 42].

Libération de la ville
[modifier |modifier le code]

LaPremière armée française dirigée par le généralJean de Lattre de Tassigny est obligée de maintenir lefront en attendant la réfection des voies de communication pour permettre le ravitaillement des armées. À la suite durenoncement de Tassigny dans lesVosges le 17 octobre, le général décide de reprendre le plan initial en libérant en premier lieuMontbéliard. Cette ville sera libérée le 17 novembre à la suite d'un plan secret établi par de Lattre de Tassigny laissant la voie ouverte à la libération de Belfort. Cependant lefort du Salbert, au nord-ouest de la ville, bloque l'accès à la ville. Le 19 novembre, une attaque est entreprise contre le fort. Pendant la nuit, 1 500 hommes desCommandos d'Afrique, armées demitraillettes et degrenades, infiltrent la forêt duSalbert, supprimant silencieusement sur leur passage les postes de garde allemands. Les fossés sont descendus à la corde, les remparts escaladés à l'aide d'échelles démontables. Après cinq heures de marche, la colonne surprend la garnison du fort et la maîtrise rapidement. Le 20 novembre, à l'aube, dévalant les pentes du Salbert, les commandos, bientôt suivis deschars, pénètrent dans Belfort. Après deux jours de combats de rues, Belfort est libérée, le 25 novembre 1944. LeTerritoire sera totalement libéré trois jours plus tard[E 43].

La commune a été décorée, le 30 juin 1948, de laCroix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze[72].

Des années d'après-guerre auXXIe siècle

[modifier |modifier le code]

L'ancien mairePierre Dreyfus-Schmidt (parti radical) a participé activement à lalibération de la ville et retrouve son poste par arrêté préfectoral en novembre 1944. Il est confirmé à cette fonction par sa réélection en mai 1945[G 10]. Les cinq années d'après-guerre sont florissantes, grâce à la relance économique liée à la reconstruction. Patronat et syndicats s'entendent, avec par exemple la création ducomité d'entreprise d'Alsthom. Cette embellie est de courte durée et les usines locales connaissent des grèves, quasiment chaque année, les plus sévères ayant lieu en 1950 et 1955[G 11]. Le décès de Pierre Dreyfus-Schmidt en 1964 entraîne une guerre de succession entre différents partis de sensibilité de gauche et du centre dont leParti socialiste unifié (PSU), laSection française de l'Internationale ouvrière (SFIO), leParti communiste (PC) et leMouvement républicain populaire (MRP). Ce conflit permet à Jean-Marie Bailly de l'Union des démocrates pour la République (UDR) d'accéder à la mairie en 1971[G 12]. Ceci et le relatif échec des événements demai 1968 entraînent une chute du nombre de syndiqués à Alsthom passant de plus de 2 000 à moins de mille. La société Alsthom connaît également, en 1979, année de son centième anniversaire,60 jours d'une grève appelée « Grève du Centenaire »[G 13].

En 1970, la municipalité engage des travaux de rénovation et d'embellissement, en passant par la rénovation des façades, l'aménagement ou le réaménagement de parcs urbains et le fleurissement de la ville[G 14]. La réalisation des différents projets a pris une trentaine d'années[73]. En 1983,Jean-Pierre Chevènement est élu maire de Belfort. Ses mandats et son rôle dans la vie politique dudépartement ont marqué et marquent encore la ville, il développe le tissu universitaire (notamment grâce à ses actions commeministre de l'Éducation nationale), contribue à la fondation de lacommunauté de l'agglomération belfortaine en 1999[74] (en application de la loi qu'il fait voter en tant queministre de l'Intérieur), à la rénovation et à la colorisation du centre-ville, ainsi qu'à la promotion du projet deLGV Rhin-Rhône[G 15]. Étienne Butzbach ayant succédé à Jean-Pierre Chevènement, Belfort fête en 2007 le700e anniversaire de l'affranchissement de la ville parRenaud de Bourgogne et en 2011, les130 ans duLion, année où il est enfin inauguré.

En2014, l'élection du maireDamien Meslot (LR) — jusque-là député — marque le retour de la droite à lamairie de Belfort depuis 1977[75], avant d'être réélu en2020. Sa mandature est marquée par la sauvegarde du site d'Alstom[76], la transformation du quartier de l'ancien hôpital[77] ainsi que la rénovation et piétonisation de la place de la République à l'issue d'une consultation populaire[78].

Politique et administration

[modifier |modifier le code]
photographie montrant l'hôtel du département, siège du Conseil départemental du Territoire de Belfort, vu de face (façade arrière)
L'hôtel du département, siège du Conseil départemental du Territoire de Belfort.
L'hôtel de ville de Belfort.

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier |modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier |modifier le code]

La ville est depuis 1871[3] lechef-lieu du département duTerritoire de Belfort et de son unique arrondissement, l'arrondissement de Belfort[I 1]. Elle est à ce titre le siège duconseil départemental du Territoire de Belfort.

De 1793 à 1967, elle était lechef-lieu ducanton de Belfort, année où celui-ci est scindé entre les cantons deBelfort-Centre,Belfort-Est,Belfort-Ouest etBelfort-Nord.

Un nouveau découpages intervient en 1982, aboutissant à la division de la ville en cinq cantons, avec la création de celui deBelfort-Sud[3].

Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier |modifier le code]

Pour lesélections départementales, la commune estdepuis 2014 lebureau centralisateur de trois cantons[I 1],[79] :

  • lecanton de Belfort-1, qui comprend la partie de la commune de Belfort située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Cravanche, rue de la1re-Armée, ligne de chemin de fer de Paris à Mulhouse, ligne de chemin de fer de Dole à Belfort, jusqu'à la limite territoriale de la commune deDanjoutin ;
  • Lecanton de Belfort-2, constitué de la partie de la commune de Belfort située à l'intérieur d'un périmètre défini par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Danjoutin, ligne de chemin de fer de Dole à Belfort, ligne de chemin de fer de Paris à Mulhouse, avenue André-Koechlin, avenue Charles-Bohn, avenue d'Alsace, rue des Lavandières, rue de la Croix-du-Tilleul, rue Charles-Gounod, cours de la Savoureuse, quai Vauban, avenue du Capitaine-de-la-Laurencie, rue Xavier-Bauer, rue Louis-Aragon, rue du Général-François-Benoît-Haxo, rue de la Paix, avenue d'Altkirch, rue de Danjoutin, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Danjoutin ;
  • Lecanton de Belfort-3, constitué de la partie de la commune de Belfort non incluse dans les cantons de Belfort-1 et de Belfort-2.
Articles connexes :Liste des cantons du Territoire de Belfort,Conseil départemental du Territoire de Belfort etListe des conseillers départementaux du Territoire de Belfort.

Pour l'élection des députés, la ville est répartie entre lapremière (pour les anciens cantons deBelfort-Centre et deBelfort-Est) et ladeuxième circonscription du Territoire de Belfort (pour les trois autres anciens cantons).

Articles connexes :Liste des circonscriptions législatives du Territoire de Belfort etListe des députés du Territoire de Belfort.

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

Belfort était le siège de lacommunauté d’agglomération dénomméecommunauté de l'Agglomération Belfortaine (CAB), unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 regroupant 33 communes et qui succédait à undistrict urbain créé en 1973. Cette intercommunalité exerçait les compétences que lui avaient transférées les communes membres, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec lacommunauté de communes du Tilleul et de la Bourbeuse (CCTB) pour former, le, lacommunauté d'agglomération qui porte le nom deGrand Belfort et regroupe 52 communes.

Belfort en est le siège[I 1].

La communauté d'agglomération est l'un des cinq EPCI qui constituent lepôle métropolitain Nord Franche-Comté, dont le territoire s'étend sur leTerritoire de Belfort, laHaute-Saône et leDoubs. Belfort en est la plus grande ville.

Articles connexes :Intercommunalité en France etListe des intercommunalités du Territoire de Belfort.

Élections municipales et communautaires

[modifier |modifier le code]
Damien Meslot, maire depuis 2014.

Élections municipales

[modifier |modifier le code]

Depuis 1944, la ville est principalement administrée par des partis politiques degauche et ducentre.Pierre Dreyfus-Schmidt duparti radical reprend son poste de maire dès la libération de la ville en 1944, il est réélu maire en mai 1945[G 10]. Seuls Jean-Marie Bailly et son successeur Pierre Bonnef, tous deux de l'Union des démocrates pour la République (UDR), parti de droite, accèdent à la mairie en 1971 et en 1977[G 12].Jean-Pierre Chevènement a été maire de 1983 à 1997 sous la liste duParti Socialiste. Puis à partir de 1992, il commence à se distancier duPS. Il sera réélu en 1995, sous la liste du parti politique qu'il crée, leMouvement des citoyens. Il démissionne quand il devientministre de l'intérieur au profit de Jackie Drouet. De nouveau réélu premier conseiller de la ville en 2001, il démissionne de son poste en 2007.

C'est alors que l'ancien maire de la ville Étienne Butzbach (MRC) reprend le poste. Il est réélu au second tour desélections municipales de 2008 avec 48,27 % des suffrages exprimés[80].

Lors du second tour desélections municipales de 2014 dans le Territoire de Belfort, la liste UMP menée parDamien Meslot obtient la majorité des suffrages exprimés, avec7 096 voix (47,38 %, 34 conseillers municipaux élus dont 23 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[81],[82] :
- Étienne Butzbach[83], maire sortant (PS-PCF-EELV,4 786 voix, 31,96 %, 7 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) ;
- Marc Archambault (FN,1 562 voix, 10,43 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Bastien Faudot (DVG-MRC,1 530 voix, 10,21 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
Lors de ce scrutin, 41,74 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans le Territoire de Belfort.

Lors du second tour desélections municipales de 2020 dans le Territoire de Belfort[84], la liste LR menée par le maire sortant Damien Meslot obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec4 607 voix (56,93 %, 34 conseillers municipaux élus dont 28 communataires), devançant très largement celles menées respectivement par[85],[86] :
- Mathilde Nassar (LFI,1 582 voix, 19,55 %, 4 conseillers municipaux et communautaires élus) ;
- Samia Jaber (DVG,1 164 voix, 14,38 %, 3 conseillers municipaux et communautaires élus) ;
- Marie-José Fleury (MoDem,739 voix, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 65,81 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans le Territoire de Belfort.

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :liste des maires de Belfort.

Depuis 1945, dix maires se sont succédé en douze mandats :

Liste des maires à partir de 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19451946Pierre Dreyfus-Schmidt[87],[88]PRRRSMaire de Belfort(1935 → 1939)
Conseiller général de Belfort(1934 → 1940)
Député du Territoire de Belfort(1945 → 1951 et 1956 → 1958)
Chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre,Médaille de la Résistance
19461958Hubert Metzger[Note 12],[89],[90],[91]Rad progressisteAncien chef de bureau de préfecture, résistant
Croix de guerre,officier de la Légion d’honneur
Mort en fonction
1958juillet 1964[92]Pierre Dreyfus-Schmidt[Note 13],[87],[88]URPAvocat, prisonnier de guerre, évadé, résistant
Député du Territoire de Belfort(1945 → 1951 et 1956 → 1958)
Chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre,Médaille de la Résistance
Mort en fonction
1964[93]1971Jean Legay[Note 14]PSUIngénieur des travaux publics
Ancien directeur des services techniques de Belfort
1971décembre 1974[94]Jean-Marie Bailly[95]UDRÉnarque,administrateur civil
PDG des Houillères du Centre et du Midi
Secrétaire d'État au commerce extérieur(1969 → 1972)
Député du Territoire de Belfort (2e circ)(1962 → 1969)
Sénateur du Territoire de Belfort(sept.-nov. 1971)
Conseiller général de Belfort-Est(1967 → 1979)
Président duconseil général du Territoire de Belfort(1970 → 1976)
Démisssionnaire
décembre 1974[96]1977Pierre BonnefUDRDirecteur financier de la Société générale de forgeage et de décolletage
Vice-président duconseil régional de Franche-Comté
Vice-président du district urbain de Belfort
19771983Émile Géhant[Note 12],[97]PSAvocat, résistant, déporté
Conseiller général de Belfort-Nord(1967 → 1979)
Président duconseil général du Territoire de Belfort(1967 → 1970 et 1976 → 1977)
Président dudistrict de l’agglomération belfortaine(1983 → 1995)
19831997Jean-Pierre Chevènement[98]PS puisMDCMinistre
Député du Territoire de Belfort(1973 → 1981, 1986 → 1988, 1991 → 1997 et 2000 → 2002)
Président de lacommunauté de l'Agglomération Belfortaine(1977 → 2008)
Démissionnaire après sa nomination comme ministre de l'intérieur
1997mars 2001Jackie Drouet[Note 15],[99]MDCAncien cadre deBull, syndicaliste
Conseiller régional de Franche-Comté(1976 → 1986 et 1992 → 1998)
Maire deFontaine(1977 → 1989)
mars 2001juin 2007[100]Jean-Pierre Chevènement[98]MRCAncien ministre
Député du Territoire de Belfort(1973 → 1981, 1986 → 1988, 1991 → 1997 et 2000 → 2002)
Président de lacommunauté de l'Agglomération Belfortaine(1977 → 2008)
Démissionnaire
2007avril 2014Étienne ButzbachMRC[101] puisPS[102]Médecin, enseignant à l’Institut d'études européennes à l’Université Paris VIII
Conseiller régional de Franche-Comté(2010 → 2013[103])
Vice-président duConseil régional de Franche-Comté (2010 → 2013)
Président de lacommunauté de l'Agglomération Belfortaine(2008 → 2014)
avril 2014[104]en cours
(au 27 mars 2025)
Damien MeslotUMPLRDéputé du Territoire de Belfort (1re circ.) (2002 → 2017)
Président de lacommunauté de l'Agglomération Belfortaine(2014 → 2016)
Président de la CA duGrand Belfort(2017 → )
Président duPôle métropolitain Nord Franche-Comté(2020[105] → 2022)
Chevalier de la Légion d'honneur[106]
Réélu pour le mandat 2020-2026[107]

Autres élections

[modifier |modifier le code]

Finances locales

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2018)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Cette section est consacrée auxfinances locales de Belfort de 2000 à 2018[Note 16].

Les comparaisons desratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 50 000 à 100 000 habitants de 50 000 à 100 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la mêmestrate fiscale.

Pour l'exercice 2018, le compte administratif dubudget municipal de Belfort s'établit à 88 876 100 € endépenses et 95 932 080 € enrecettes :

Pour Belfort en 2018, la section de fonctionnement[Note 17] se répartit en 64 420 200 € de charges (1 275 € par habitant) pour 74 285 380 € de produits (1 470 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 9 865 180 € (195 € par habitant) :

La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

G0a - Évolution de la section fonctionnement de Belfort
Valeurs en million d'euros (M€)
Belfort, Valeur totale :Point bleu ProduitsPoint rouge Charges
G0b - Évolution de la section investissement de Belfort
Valeurs en million d'euros (M€)
Belfort, Valeur totale :Point vert EmploisPoint noir Ressources

Les taux destaxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Belfort. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2017 :

Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

Les ressources en investissement de Belfort se répartissent principalement en :

L'endettement de Belfort au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 28], l'annuité de la dette[Note 29] et sa capacité de désendettement[Note 30] :

Les courbes G4a et G4b présentent l'historique desdettes de Belfort.

------
Valeurs en euros
Belfort, Par habitant :Point bleu CAFPoint rouge Encours total de la dette
G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de laCAF de Belfort
Valeurs en années
Belfort :Point bleu Ratio = Encours de la dette / CAF

Jumelage et coopérations décentralisées

[modifier |modifier le code]

Villes jumelées

[modifier |modifier le code]

La ville de Belfort est jumelée avec plusieurs villes d'Europe et d'Afrique[A 7] (le ministère français des Affaires étrangères référence quatre de ces jumelages et les caractérise comme coopérations décentralisées[112]) :

Coopération

[modifier |modifier le code]
  • photographie d'une place de Délemont
    Delémont
  • photographie de la place du marché de Léonberg
    Leonberg
  • photographie de Zaporijia
    Zaporijjia
  • photographie du centre-ville de Stafford
    Stafford

Coopération décentralisée

[modifier |modifier le code]

Belfort a développé des projets de coopération avec la ville deMohammédia auMaroc,Boumerdès enAlgérie,Hébron etJérusalem Est enPalestine. Ces coopérations portent sur la gestion des collectivités, des échanges universitaires, éducatives et culturelles[112],[A 8] :

  • photographie d'un parc de Mohammédia
    Mohammédia
  • photographie de Boumerdès
    Boumerdès
  • photographie de Hébron
    Hébron
  • photographie du Jérusalem-Est
    Jérusalem-Est
  • photographie de la faculté de science et technologie de l'université al-Qods
    Université al-Qods

Équipements et services publics

[modifier |modifier le code]

Outre les services du conseil départemental, une petite cité administrative située au pied du château et du Lion réunit l'Inspection académique et départementale, laDirection départementale des territoires, l'Office national des forêts, le Centre des finances publiques, lesArchives départementales. LaPréfecture et la Mairie de Belfort sont situées à proximité immédiate. On trouve également en ville une unité territoriale de l'Agence régionale de santé et de laDREAL. Belfort est également la ville-centre de la communauté d'agglomération duGrand Belfort et le siège de son administration.

Espaces publics

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2012)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

En 2012, Belfort est classée « Ville Fleurie Quatre Fleurs » auConcours des villes et villages fleuris[A 9]. SeulesMandeure etMontbéliard, dans la catégorie villes de plus de 5 000 habitants, ont obtenu cette distinction enFranche-Comté[113]. Toutes les plantes et fleurs de Belfort sont issues des serres municipales. Le projet de fleurissement couvre tous les quartiers de la ville et suit les quatresaisons.

Enseignement

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

La commune de Belfort est située dans l'académie de Besançon.

Enseignement primaire

[modifier |modifier le code]

En2012, Belfort compte40 établissements relevant du premier degré, 16 écoles élémentaires (du CP au CM2) et 18 écoles maternelles, établissements publics[114] et 3écoles primaires (élémentaires et maternelles) relevant duprivé[115].

Liste des écoles maternelles publiques[A 10]

Liste des écoles élémentaires publiques[A 11]

  • École élémentaireLouis Aragon
  • École élémentaire Raymond-Aubert
  • École élémentaire Les Barres
  • École élémentaire Châteaudun
  • École élémentaire Émile-Géhant
  • École élémentaire Jules-Heidet

Listes des établissements privés du premier degré[115]

  • Institut Sainte-Marie
  • Cours Notre-Dame-des-Anges
  • Institut Saint-Joseph

Enseignement secondaire

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : les éléments datent de 2012, et sont donc anciens de plus de 10 ans)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

En2012, on dénombre à Belfort cinqcollèges et troislycées d'enseignement général et technologique publics, deuxlycées professionnelsprivés[A 12], deuxcollèges etlycées d'enseignement général et technologiqueprivés et unlycée professionnelprivé[116]. Unlycée professionnel agricole se situe à proximité de Belfort dans la commune voisine deValdoie[117] et unlycée professionnelprivé dans la commune voisine deBavilliers[118].

Collèges publics

Collèges privés

  • Collège Notre-Dame-des-Anges
  • Institution Sainte-Marie

Lycées d'enseignement général et technologique publics

Lycées d'enseignement général et technologique privés

  • Lycée Cours Notre-Dame-des-Anges
  • Lycée Sainte-Marie

Lycées professionnels publics

Lycées professionnels privés

Lycée professionnel agricole

Le lycéeCondorcet est le plus ancien lycée de la ville. Situé derrière la gare, il fut créé juste après la créationde facto duTerritoire de Belfort en1871 et ouvert à la rentrée1873. Le « lycée national de Belfort » sera rebaptisé lycéeRoosevelt après laSeconde Guerre mondiale, mais plus souvent appelé « lycée de garçons », jusqu'à sa dénomination définitive : « lycéeCondorcet », en1994[119].

Le plus grand lycée de la commune, en termes d'effectifs, est lelycée Raoul Follereau, accueillant 1 600 élèves. Il fut ouvert en1962 et regroupe actuellement les anciens lycées Cassin et Follereau.

Enseignement supérieur

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : les chiffres datent de 2011, soit il y a plus de 10 ans)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

LeNord Franche-Comté compte plus de 6 000 étudiants répartis sur différents sites. L'université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), école d'ingénieurs, répartie sur trois campus dans le Nord Franche-Comté, est implantée sur le site duTechn'hom et compte 2 555 étudiants[120] pour l'année 2011-2012. L'université de Franche-Comté est implantée aussi dans l'aire urbaine à travers l'UFR STGI avec798 étudiants en 2011. Le département AES/DroitLéon Delarbre et le département des SciencesLouis Néel se situent à Belfort. L'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Belfort, comptant104 étudiants[121] en2010-2011, et la bibliothèque universitaireLucien-Febvre sont implantés sur le siteMarc-Bloch en centre-ville. L'IUT Nord Franche-Comté offre sur son site de Belfort, des formations en Informatique, Génie Mécanique et Productique (GMP), Génie Électrique et Informatique Industrielle (GEII), Génie Civil - Construction Durable (GCCD), Techniques de Commercialisation (TC) et Carrières sociales (CS) et réunit 1 215 étudiants. Lachambre de commerce et d'industrie abrite une école de commerce, École supérieure des technologies et des affaires (ESTA).

Les lycées de la ville hébergent des classes préparatoires scientifiques (filièrePTSI/PT aulycée Raoul Follereau) et économiques (prépa HEC au lycée Gustave Courbet). Des lycées proposent également desbrevets de technicien supérieur (BTS) dont leBTS MUC NRC assistante de direction au cours Notre-Dame et le BTS TPIL (Techniques physiques pour l'industrie et le laboratoire) à l'institution Sainte-Marie.

Santé

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Hôpital Nord Franche-Comté etCentre hospitalier de Belfort.

La ville possède des hospices mentionnés depuis 1349. Lecentre hospitalier de Belfort a fonctionné au centre-ville de 1899 à 2017 avant d'être remplacé par l'Hôpital Nord Franche-Comté situé àTrévenans, à mi-chemin avecMontbéliard dont l'hôpital a également fermé en 2017[122].

  • Les débuts de l'hôpital.
    Les débuts de l'hôpital.
  • La démolition en 2018.
    La démolition en 2018.

Cette offre de soins est complétée par la clinique de la Miotte[123]. La ville possède également l'une des plus grandesmaisons de santé de France depuis 2020. Composée de deux bâtiments de 1 500 et 2 500 m2 capables d'accueillir une cinquantaine de professionnels de santé, dont des médecins généralistes et spécialistes[124]. D'autres établissements situés dans l'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle apportent des offres de soins complémentaires.

Équipements sportifs

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2012)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

La ville est équipée d'un stade d'athlétisme et de football principal, lestade Roger-Serzian (5 000 places), ainsi que de plusieurs stades annexes (Étienne-Mattler ; Les Trois Chênes ; Pierre-de-Courbertin). Elle possède en outre deux piscines couvertes, une en plein air et une patinoire, gérées par laCommunauté d'agglomération Belfortaine[A 13], plusieurs gymnases dont le gymnase Le Phare d'une capacité de 1 500 places, de nombreux terrains de football, une base nautique sur l'étang des Forges[A 14] et d'unskatepark.

Justice, sécurité, secours et défense

[modifier |modifier le code]

Justice

[modifier |modifier le code]
photographie du tribunal de grande instance de Belfort
Le tribunal judiciaire de Belfort.

Plusieurs tribunaux ont leur siège à Belfort :tribunal judiciaire,tribunal de commerce,conseil des prud'hommes ettribunal pour enfants[125].

Lacour d'assises dont dépend Belfort siège àVesoul[125].

La commune dépend de lacour d'appel de Besançon, dutribunal administratif de Besançon et de lacour administrative d'appel deNancy[125].

Armée

[modifier |modifier le code]

Le35e régiment d'infanterie est présent à Belfort depuis 1873. Historiquement installé au sein de la caserne Friederichs, il a emménagé dans la nouvelle caserne de Maud’huy en 1993.

La garnison comporte également legroupement de soutien de la base de défense de Belfort et la57e antenne médicale. Remarquons aussi la présence d'uncentre EPIDE.

Le1er régiment d'artillerie occupe le quartier Ailleret (terrain militaire des Fougerais) sur le territoire de la commune voisine deBourogne.

Autres unités ayant tenu garnison à Belfort et dans son agglomération :

Secours

[modifier |modifier le code]
Voitures de la police municipale lors du défilé du.

Se trouvent à Belfort l'état-major duservice départemental d'incendie et de secours, un centre duSAMU, unebrigade de gendarmerie, uncommissariat depolice nationale[A 15]. On trouve également en ville une maison d'arrêt.

Depuis 1986, la commune dispose d'unepolice municipale[A 15]. Celle-ci est composée de24 agents en février 2016[126]. Elle est équipée de trois véhicules, degilets pare-balles, debâtons télescopiques et depistolets à impulsion électrique[127]. Après l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice, la municipalité a décidé d'armer la police municipale[128].

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Seuil de comptabilisation

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2011)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

D'après l'Insee, au, Belfort comptait 50 128 habitants (population municipale)[D 1]. Il s'agit de la ville la plusdensément peuplée de la région, avec presque 3 000 habitants au kilomètre carré[D 2]. Sonaire urbaine comptait 113 507 habitants en2011, ce qui la classait82e plus grande aire urbaine de France[D 3].

La population de Belfort peut être perçue sous différents prismes. La population municipale en 2009 compte 50 199 habitants, soit la deuxième ville la plus peuplée deFranche-Comté, derrièreBesançon et devantMontbéliard etDole. La population de l'unité urbaine en 2008 : 80 739 habitants, soit la troisième unité urbaine la plus peuplée de Franche-Comté, derrière Besançon et Montbéliard et devant Dole. La population de lacommunauté d'agglomération en 2009 : 94 492 habitants, soit la troisième communauté d'agglomération la plus peuplée de Franche-Comté, derrière Besançon et Montbéliard et devant Dole. La population de l'aire urbaine en 2011 : 113 507 habitants, soit la troisième aire urbaine la plus peuplée de Franche-Comté, derrière Besançon et Montbéliard et devant Dole. La population duPays au sens de laLoi Voynet en 2009 : 308 601 habitants (incluant le bassin de Montbéliard), soit le premier devant Besançon et le Pays Dolois. À cette époque, les démographes constataient donc une progression légère entre 1999 et 2006[129]. Depuis ce recensement de 2006, le nombre d'habitants n'a cessé de diminuer.

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[130],[Note 31].

En 2022, la commune comptait 45 646 habitants[Note 32], en évolution de −6,79 % par rapport à 2016 (Territoire de Belfort : −2,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
4 5934 4004 2104 7385 7535 6875 6176 6647 847
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
7 5108 1018 4008 03015 17319 33622 18125 45528 715
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
32 56734 64939 37139 30140 51642 51145 62537 38743 434
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
48 07053 21454 61551 20650 12550 41750 86350 12848 973
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
45 15545 646-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puisInsee à partir de 2006[131].)
Histogramme de l'évolution démographique

Population par quartiers

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2006)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Lesquartiers municipaux correspondent à plusieursIRIS définis par l'Insee et repris par l'agence de développement du Territoire de Belfort (AUTB). En 2006, la population parquartiers[B 5] et parIRIS sont les suivantes :

Population des quartiers de Belfort en 2006

Population des IRIS de Belfort en 2006

Population des IRIS de Belfort en 2006

 

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 40,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 25,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 23 590 hommes pour 23 364 femmes, soit un taux de 50,24 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,71 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[132]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,9 
5,8 
75-89 ans
9,4 
13,3 
60-74 ans
16,4 
16,9 
45-59 ans
18,1 
18,7 
30-44 ans
17,9 
27,1 
15-29 ans
20,0 
17,6 
0-14 ans
16,4 
Pyramide des âges du département duTerritoire de Belfort en 2021 en pourcentage[133]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
6,8 
75-89 ans
9,6 
16,4 
60-74 ans
17,9 
20,1 
45-59 ans
19,9 
18 
30-44 ans
18 
20,2 
15-29 ans
15,8 
17,9 
0-14 ans
16,8 

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]

Festivals de Musique

[modifier |modifier le code]
photographie montrant la scène de l'Arsenal prise en hauteur depuis la citadelle montrant des personnes venant assister à un concert du FIMU
Scène de l'Arsenal depuis le Lion lors duFIMU.

La ville de Belfort est animée par de grands rassemblements annuels, dont lesEurockéennes (depuis 1989), qui ne se déroule pas à Belfort mais à proximité, et surtout leFestival international de musique universitaire (FIMU), depuis 1986. Celui-ci dure trois jours et se déroule dans la Vieille Ville, le week-end de laPentecôte. Des centaines de concerts gratuits dans tous les genres, par des orchestres venus du monde entier, attirent 80 000 festivaliers en2009, 75 000 en2011 et 90 000 en2012[134],[A 16]. Sur la presqu'île dulac de Malsaucy, lesEurockéennes de Belfort sont, elles, un des plus grandsfestivals de musique deFrance, réunissant 95 000 festivaliers par an. Elles accueillent des chanteurs et des groupes de renommée internationale, et contribuent au rayonnement de Belfort bien qu'elles se déroulent dans la commune deSermamagny, au nord de la ville[135],[A 17].Depuis 2006, un éco-festival a vu le jour : lePrintemps des Artishows organisé par des étudiants de l'IUT, département Carrières Sociales et ouvert à tous[136]. Il permet à des groupes régionaux de se produire.

Enfin, le deuxième fossé du château de Belfort accueille depuis 1980 des soirées musicales dans les batteries Haxo basses. Six concerts sont donnés gratuitement au public belfortain et de la région ainsi qu'aux touristes de passage, de la mi-juillet à fin août. Le Pôle des Musiques actuelles organise régulièrement des concerts à la Poudrière, à l'arsenal, aux pieds duLion.

Festival de cinéma

[modifier |modifier le code]

Chaque année, de la fin novembre au début décembre, a lieu le festival international du filmEntre vues[137] : il s'agit d'un festival principalement consacré aux jeunes auteurs. Il se déroule au cinéma des Quais. Le festival du Film documentaire, en novembre, est organisé par la Médiathèque départementale.

Autres évènements

[modifier |modifier le code]

D'autres évènements animent également la ville[A 18]. La foire aux livres a lieu de fin octobre à début novembre au cours de laquelle plusieurs centaines de milliers de livres d'occasion sont disponibles au Palais des Congrès de l'ATRIA et à laBibliothèque Léon Deubel. Il s'agit de la plus grande foire aux livres de l'est de laFrance. La bourse aux minéraux et fossiles est organisée par le Club Géologique Belfortain avec de nombreux exposants proposantminéraux,fossiles,météorites etgemmes. Le marché aux puces de Belfort a lieu en Vieille Ville, le premier dimanche de chaque mois, de mars à décembre. Il s'agit de l'un des plus grands de l'est de laFrance. La « Passerelle des arts » a lieu le 15 août le long des quais de laSavoureuse, où des peintres travaillent en temps réel et exposent leur peinture. Belflorissimo est une manifestation organisée au mois de mai, la place Corbis accueille pendant trois jours paysagistes, fleuristes et exposants divers (artisanat, gastronomie, etc.).

Sports et loisirs

[modifier |modifier le code]

Clubs sportifs

[modifier |modifier le code]

On compte plusieurs associations sportives dans la ville. On compte deux principaux clubs defootball à Belfort, l'association sportive municipale belfortaine football club (ASMB) qui évolue enNational 3 (saison 2023-2024) austade Roger-Serzian et l'association Sportive Belfort Sud (ASBS) qui évolue en Régional 1 groupe C (saison 2023-2024) au stade des Trois Chênes.

Le club dehandballBelfort Aire Urbaine Handball évolue enNationale 1 pour la saison 2017-2018, et ce depuis 2009 et uncourt passage en deuxième division[138], disputant ses matchs au gymnase Le Phare. L'équipe dehockey sur glace deslions de Belfort ouASM Belfort Hockey est basée àBavilliers et évolue enDivision 3[139]. La danse sur glace est représentée par l'ASM Belfort Danse et Ballet sur glace[140].Le club de water polo de Belfort, l'ASMB Water Polo évolue en Nationale 3.

Événements sportifs

[modifier |modifier le code]

Belfort accueille plusieurs manifestations sportives chaque année :

Médias

[modifier |modifier le code]

Presse écrite

[modifier |modifier le code]

La presse écrite locale est représentée par un seul quotidien régional,L'Est républicain (qui a absorbé son ancien concurrent,Le Pays).

La mairie de Belfort édite également un magazine mensuel d'information communaleBelfort'Mag, imprimé à 31 000 exemplaires par mois[A 22].

Radios

[modifier |modifier le code]

Plusieurs radios locales et nationales diffusent leurs programmes sur Belfort :

Il existe également lawebradio étudiante de l'aire urbaine Superflux[150].

Télévision

[modifier |modifier le code]

France 3 Franche-Comté émet sur Belfort depuis l'émetteurTDF de la Forêt de l'Arsot, àValdoie[151]. Un bureau permanent France 3 existe à Montbéliard, au 2 avenue des Alliés[152].

Anciens Médias

[modifier |modifier le code]

Radio ondes rouges (1978-1981), radio pirate éphémère, s'installe à Belfort en 1980.

Religions et lieux de culte

[modifier |modifier le code]

Lechristianisme, l’islam et lejudaïsme sont trois religions pratiquées par les Belfortains.Lecatholicisme serait la branche duchristianisme la plus représentée au côté des branchesorthodoxe etprotestante[réf. nécessaire].

photographie de la chapelle de Brasse de Belfort
La chapelle de Brasse.
photographie du temple Saint-Jean
Letemple Saint-Jean.
Petit et étroit bâtiment religieux vert orné de brique rouge et pierre blanche surmonté d'un clocheton.
Chapelle Saint-Antoine de l'ancien hôpital.

Église catholique

La ville est le siège dudiocèse de Belfort-Montbéliard et de son évêque, bien que la « maison du Diocèse » se situe àTrévenans, commune au sud de Belfort. La ville appartient audoyenné homonyme et compte sept églises catholiques[153] dont :

  • lacathédrale Saint-Christophe, place d'Armes, élevée parJacques Philippe Mareschal dans la vieille ville ;
  • Église Notre-Dame des Anges, faubourg de Montbéliard, dans le quartier de la gare (église désacralisée le[154] et démolie enaoût 2015[155]) ;
  • Église Saint-Louis, 185 avenue Jean Jaurès, dans le quartier Belfort-Nord ;
  • Église Saint-Joseph, 20 rue Voltaire ;
  • Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, avenue du Château d'Eau, dans le quartier du Mont – Les Barres ;
  • ÉgliseSainte-Jeanne-Antide, rue de Londres, dans le quartier Résidences – Bellevue ;
  • Église Sainte-Jeanne d’Arc, 14 rue Honoré Gabriel de Mirabeau, dans le quartier de la Pépinière ;
  • Église Sainte-Odile, 43 rue Charles Steiner ;
  • Chapelle de Brasse, rue Célestin, dans le quartier Jean Jaurès ;
  • Chapelle Saint-François, 23 rue de la Paix ;
  • Chapelle Notre-Dame des Anges du lycée, 2 impasse Notre-Dame ;
  • Chapelle collège Sainte-Marie, rue Clemenceau ;
  • Chapelle Saint-Antoine de l'ancien hôpital, 5 rue Saint-Antoine[156].

Égliseorthodoxe

Représentée par la paroisse de la Résurrection du Christ, implantée dans la ville depuis80 ans[157]. Construit en1994 au 15 rue du Berger (quartier Jean Jaurès), l'édifice affecté à ce culte présente toutes les caractéristiques des églises orthodoxes et unbulbe d'influence slave[A 23].

Églisesprotestantes &Evangéliques

Belfort fait partie de la paroisse protestante luthérienne de Belfort-Giromagny[158]. Situé au centre-ville, letemple protestant luthérien Saint-Jean, 1 rue Kléber, inauguré en1877[A 23], abrite un orgue polyphonique de haute qualité.

Église Évangélique: 22 rue Colonel Frisch.

Église Protestante Le Panier (EPP) : 4 rue de Valenciennes.

Église Mennonite[5]: 2 rue Jean Dollfus.

Lasynagogue de Belfort.

Judaïsme

Située également en centre-ville, lasynagogue de Belfort[159] a été ouverte au culte en1857[160],[161].

Elle présente une architecture remarquable rappelant celle de laPalestine et du fait des origines orientales dujudaïsme, l'intérieur suit le rite mosaïque excluant l'usage de figures et de représentation d'emblèmes.

Islam

Plusieurs lieux de culte : La grandemosquéeOmar ibn al-Khattâb[162] aux Glacis du Château est un bâtiment de conception récente et moderne, ouvert depuis2010[163]. Les autres mosquées sont la mosquée turque[164], la mosquée Koba[165] et la mosquée Es Sunna[166].

Autres :

Témoins de Jéhovah, 8 rue de Gerbevillers.

Économie

[modifier |modifier le code]

Belfort est le siège de laChambre de commerce et d'industrie du Territoire de Belfort[167] et abrite l'École supérieure des technologies et des affaires (ESTA). Elle gère également le port fluvial àBotans sur lecanal de Montbéliard à la Haute-Saône.

Le, le président de la République,Emmanuel Macron, annonce à Belfort son souhait de voir 6 EPR-2 construits, avec 8 autres EPR-2 en option[168].

Revenus de la population et fiscalité

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2005)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

En 2005, lerevenu moyen parménage s’élève à 17 900 € dans lacommunauté d'agglomération Grand Belfort, tandis qu'il est de 16 700 € danscelle de Montbéliard et 18 100 € au niveau national[D 4],[Note 33]. Les inégalités derevenus entre les deux communautés s'expliquent par deux phénomènes parallèles, à savoir le nombre important de ménages à faible revenu dans l'agglomérationmontbéliardaise et le phénomène degentrification à Belfort, avec principalement l'installation decadres entre1999 et2008 dans le cœur urbain[D 5]. Le centre-ville de Belfort se caractérise également par la présence de personnes vivant seules, notamment lesétudiants et les diplômés, lescouples avec enfants s'installent dans des pavillons résidentiels enpériphérie des villes, tandis que leslogements sociaux sont principalement occupés par une population défavorisée (chômeurs ou personnes non diplômées) ouimmigrée[D 6].

Comparatif des revenus
Revenus[169]Revenus moyens par ménage[Note 34]Nombre de redevables de l'ISFImpôt moyen sur la fortunePatrimoine moyen des redevables de l'ISF
Belfort13 856 € / an1405 181 € / an1 440 236 € / an
Paris25 948 € / an64 19914 281 € / an3 206 045 € / an
Moyenne nationale15 027 € / an5 683 € / an1 493 167 € / an
▼ Revenu médian annuel par ménage et parIRIS en 2006[B 6]
IRISRevenu médian
Vieille Ville-Fourneau26 104 
Forges-Miotte-Champs de Mars26 062 
Faubourg de Montbéliard24 475 
Chateaudun 223 926 
Le Mont Sud23 353 
Bougenel-Quatre As21 972 
Le Mont Nord21 306 
Chateaudun 121 149 
Pépinière 220 461 
Belfort20 090 
Marché-Vosges19 355 
Méchelle-Allende19 161 
Résidences Rome18 699 
Première Armée17 985 
Pépinière 117 175 
Résidences Braille16 368 
Glacis du Château15 281 
Zaporojie Nord15 190 
Zaporojie Sud14 144 
 

Emploi

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : chiffres de 2006 et 2011, soit il y a plus de 10 ans)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Selon un rapport de l'Insee de décembre2007, l'anciennezone d'emploi de Belfort était la5e zone d'emploi la plus attractive du Grand-Est français (derrière Nancy, Metz, Strasbourg, et le bassin houiller) et se plaçait au21e rang national sur348 zones d'emploi métropolitaines, cette attractivité ayant été mesurée avantTechn'hom. En effet depuis le1er juillet 2011, l'Insee a en effet redéfini le découpage des zones d'emploi enFranche-Comté. La cité du lion fait partie de la première zone d'emploi de Franche-Comté : zone d'emploi Belfort-Montbéliard-Héricourt avec 371 488 habitants soit 32 % de la populationfranc-comtoise et 144 535 emplois soit 31 % de l'emploi en Franche-Comté en novembre2011[D 7]. Cette zone d'emploi recense plus de 8 300 cadres des fonctions métropolitaines, soit le nombre le plus élevé des zones d'emploi franc-comtoises, avec une forte concentration dans la recherche-conception. Cette répartition rapproche la zone d'emploi desaires urbaines de plus de 500 000 habitants (horsParis)[D 8].

En2006, lapopulation active représente 23 550 personnes soit un taux d'activité de 68 % pour une population âgée de 14 à64 ans, 6 % deretraités ou préretraités, 14 % dejeunes scolarisés (étudiants, élèves ouapprentis) et 12 % de personnes sans activité[B 7].

Répartition des actifs parCSP[169]
CSPBelfortFrance
Agriculteurs0,1 %2,4 %
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise4,2 %6,4 %
Cadres, professions intellectuelles12,9 %12,1 %
Professions intermédiaires22,3 %22,1 %
Employés30,6 %29,9 %
Ouvriers29,9 %27,1 %

De même que de forts écarts derevenus existent entre les différentsquartiers, les différences de formations sont également élevées, 23 % des Belfortains n'ont aucundiplôme, ce chiffre atteint 42 % dans les quartiersd'habitat social, principalement les Résidences et les Glacis du Château. Inversement 23 % des Belfortains sontdiplômés de l'enseignement supérieur, ce chiffre grimpe à 36 % dans les quartiers du cœur urbain, à savoir Centre-Ville, Faubourg de Montbéliard, Chateaudun 1 et Vieille-Ville.

Population non scolarisée de15 ans ou plus en pourcentage en2006[B 6]

trois graphiques en barre représentant la niveau de scolarisation des personnes de plus de 15 ans ayant terminé leurs études à Belfort, en cœur urbain et dans les quartiers d'habitat social

Entreprises et commerces

[modifier |modifier le code]

Agriculture

[modifier |modifier le code]

Jusqu'en 2013, Belfort a été le siège de la Chambre d'agriculture duTerritoire de Belfort. La ville ne compte aucune exploitation agricole, maison dénombre[Qui ?]250 agriculteurs[Quand ?] dans le territoire l'entourant. L'ensemble des exploitants travaillent en périurbain étant donné la petitesse duTerritoire de Belfort et son caractère urbain. La chambre d'agriculture a fusionné en 2013 avec celle duDoubs, département limitrophe[170].

Tissu industriel et de haute technologie

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2012)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

La ville a toujours été tournée vers l'industrie. En effet, Belfort s'est en partie développée grâce à elle : l'entrepriseAlstom,Bull, ou l'usine à gaz.Aujourd'hui[Quand ?] certaines industries ont fermé, comme Bull en1993[A 24]. L'industrie de la ville s'est résolument tournée depuis vers les hautes technologies. La ville a lancé un programme d'action sur leTechnopôleTechn'hom, à la suite d'importantes rénovations et améliorations déjà faites en2009 qui se sont achevées en2011.

La SEMPAT, société mixte spécialisée en immobilier d'entreprise, créée par les collectivités locales il y a une vingtaine d'années[A 24], gère les parcs d'activité du Techn'hom, proche du centre ville, et deLa Jonxion, située dans l'espace central de l'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle[171]. Elle est devenue une des sociétés d'économie mixte les plus importantes d'Europe[A 24].

Le Techn'hom accueille de grands groupes mondiaux tels qu'Alstom etGeneral Electric (remplacé parEDF en 2024)[172]. Alstom produit sur le site de Belfort les motricesTGV et les locomotives defret, mais l'ensemble des turbines à vapeur, alternateurs, supraconducteurs est passé dans le giron de General Electric, avec les turbines à gaz et cycles combinés, les centrales de production d'électricité, piliers de l'économie de la ville. Depuis les années 2015, Alstom compte environ600 emplois etGE Vernova, qui succède à General Electric Energy, environ 4 000 emplois. Depuis mai 2024, le site GE ainsi que ses salariés est transféré àArabelle Solutions, filiale d'EDF[173]. On note aussi la présence du groupeNipson. Techn'hom concentre plus de120 entreprises[174] et 7 500 emplois[A 25].

Administration publique, enseignement et culture

[modifier |modifier le code]
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (avril 2025)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

L’enseignement représente plus de 1 300 emplois. Les services municipaux emploient300 personnes et les services départementaux,520 personnes.[Passage à actualiser]

Le cœur urbain

[modifier |modifier le code]
Ancienne cité ouvrière Alsthom.

Le cœur urbain forme avecTechn'hom un double pôle urbain. Il est constitué du centre-ville, la vieille ville et le centre-sud.[pas clair] Il totalise 11 000 emplois générés par de nombreux commerces et boutiques, deux galeries marchandes (4 As et Faubourgs accueillant uneFnac) et de deux grands magasins (Galeries Lafayette etGillet Lafond). Un nouveau projet de galerie est envisagé dans le cadre de la rénovation desGaleries Lafayette[B 8]. Le cœur urbain représente 30 % de l'offre commerciale duTerritoire de Belfort[B 9]. Le domaine de la santé est présent avec 2 000 emplois sur le site de Belfort ducentre hospitalier de Belfort-Montbéliard[B 10].

Les zones commerciales

[modifier |modifier le code]

Comme de nombreuses agglomérations, deszones commerciales sont apparues à la périphérie de la ville. L'une d'entre elles s'est développée autour du centre commercialE.Leclerc qui a la particularité de se trouver en bordure de centre-ville et d'avoir un accès autoroutier dans le secteur centre-sud. Le cinéma des quais fait la jonction entre centre-ville et centre sud. Au sud de la ville, une zone commerciale s’est développée de manière empirique le long de l'ancienne route nationaleN 19 parallèle à l’A36 entre la sortie Belfort-Les Résidences et la sortieSevenans. On y retrouve de grandes enseignes de l’électroménager, de l’équipement de la maison, du sport, de l'habillement et une grande surface de distributionCora. Le Pôle sud concentre 33 % de l'offre commerciale dudépartement[B 9]. Au nord-est, la Porte des Vosges et la Porte de Belfort forment une zone en devenir autour du centre commercialAuchan àBessoncourt, réunissant 13 % de l'offre commerciale totale du département[B 9].

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Patrimoine architectural

[modifier |modifier le code]

Le centre ancien constitue un ensemble architectural homogène, dense et constitué de vieux immeubles d'habitation et d'édifices publics bien préservés. On note l'harmonie des couleurs des façades de la Vieille Ville et des faubourgs du Centre Ville, telles les couleurs rose Sologne, jaune Périgord, rouge Basque, bleu Morbihan ou encore vert Chartreuse[175]. Beaucoup de bâtiments sont construits engrès desVosges. Belfort compte en outre211 œuvres recensées au patrimoine architectural et mobilier par leMinistère de la Culture[176].

Maisonnette de l'octroi.

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]

Belfort présente de nombreux monuments remarquables hérités de son histoire[177].

La Ville de Belfort a décidé de créer une Fondation abritée, sous l’égide de laFondation du patrimoine, afin de permettre aux particuliers et aux entreprises de s’associer à ses efforts de rénovation et de sauvegarde du patrimoine belfortain. Elle a été la première collectivité territoriale à se doter d’une telle structure[178].

Le Lion de Belfort

[modifier |modifier le code]
La Citadelle et le Lion de Belfort.

LeLion de Belfort est l'œuvre dusculpteuralsacienAuguste Bartholdi. Il est fait de blocs degrès rose taillés séparément puis assemblés contre la falaise calcaire du château. Il mesure 22 m de long et 11 m de haut. Les travaux ont commencé en1875 et se sont achevés en1880. Il a été réalisé en hommage à la résistance de Belfort lors de sonsiège de 1870 et à ses victimes[A 26]. Le Lion est couché au pied de laCitadelle, tête relevée, tournant le dos à l'est, à l'Alsace perdue et à l'ennemiallemand d'antan. Il a été inauguré officiellement le 18 septembre 2011 lors des célébrations des130 ans du Lion. Véritablesymbole de la Ville ayant supplanté l'historique Tour de laMiotte, il sert de motif aulogotype de la commune, à celui de la communauté d'agglomération, et à celui du Département. De plus, on peut retrouver plus de 250 « lions » en Vieille Ville[179].

La citadelle de Vauban

[modifier |modifier le code]

Point stratégique depuis leXIIe siècle, laCitadelle fut construite par Gaspard de Champagne, comte de la Suze à partir de1648.Louis XIV confie àVauban le projet de fortifier Belfort en se basant sur les ruines de l'ancien château médiéval. C'est l'unique exemple en France du deuxième système de fortification deVauban. Puis à partir de1817, legénéral Haxo transforme le château en une forteresse moderne, en particulier en remplaçant la caserne construite sousVauban par une caserne à l'épreuve de la bombe, que l'on peut voir au-dessus duLion[A 27]. Les glacis du château, les batteries Haxo et la cour d'honneur sont librement accessibles ainsi que la Tour des Bourgeois, vestige du château féodal. Depuis2007, le grand souterrain offre une visite moderne et patrimoniale en son et lumière sous le nom laCitadelle de la Liberté. L'ancienne caserne au sommet de l'édifice renferme leMusée d'Histoire et d'Archéologie de Belfort[177].L'enceinte est encore partiellement érigée dans sa partie nord et sud. LaPorte de Brisach, datant de1687, est surmontée d'un fronton aux armes duRoi Soleil et a été conservée dans son état primitif. Les remparts qui l'entourent sont duXVIIe siècle.

Divers sites fortifiés

[modifier |modifier le code]
photographie montrant l'entrée du fort du Salbert
L'entrée dufort du Salbert.
Article connexe :Fortifications de l'Est.

D'autres forts ont été construits, notamment au sommet des collines entourant la ville :

Lefort du Salbert est une fortification de typeSéré de Rivières datant duXIXe siècle. La visite en est dangereuse du fait des trous et des puits non sécurisés. Il a été intégré au milieu duXXe siècle au sein de l'ouvrage "G" de la D.A.T. dont la partie souterraine est aussi dangereuse.

Monuments de la vieille ville

[modifier |modifier le code]

Le quartier le plus ancien de la ville s'est développé au pied de laCitadelle. L'architecture est un héritage de l'Alsace avec des maisons à colombage aux couleurs vives et gaies. Sur la Place d'Armes se trouvent laCathédrale Saint-Christophe et l'Hôtel de Ville. LaCathédrale, engrès desVosges, a été construite en1727 pour remplacer l'anciennecollégiale de Saint-Denis devenue trop exiguë[A 23]. L'hôtel de ville résulte d'un achat fait en1785 auprès du notableFrançois-Bernardin Noblat, etJean-Baptiste Kléber fut chargé de sa transformation. La Salle d'Honneur, abritant lesCinq tableaux retraçant l'Histoire de Belfort, fut aménagée en1810[A 23]. Le monument des Trois Sièges (1813,1815 et1870), place de la République, est une œuvre posthume deBartholdi érigée le 15 août1913 en hommage aux trois défenseurs de Belfort : Jean Legrand,Claude Jacques Lecourbe etPierre Philippe Denfert-Rochereau. Le monument est surmonté d'un groupe de quatre personnages symbolisant laFrance (avec le coq national) soutenant la ville de Belfort (épée à la main), un jeune combattant et une petiteAlsacienne[180]. La statueQuand-Même d'Antonin Mercié, située place d'Armes, représente également uneAlsacienne en costume traditionnel soutenant un soldat d'une main et tenant, de l'autre, un fusil en direction de l'est[181]. LeMusée des Beaux-Arts occupe laTour 41 et les expositions temporaires desMusées de Belfort, laTour 46.

  • photographie de la Grande Rue de Belfort.
    Vue de la Grande Rue de Belfort.
  • photographie montrant la statue Quand-Même vue de face, place d'Armes.
    La statue Quand-Même située place d'Armes.
  • photographie montrant le monument des Trois Sièges avec vue sur la statue du colonel Denfert-Rochereau.
    Monument des Trois Sièges, le colonelDenfert-Rochereau.
  • Vue de face de la cathédrale Saint-Christophe.
  • l’hôtel de Ville de Belfort, place d'Armes.
    L'hôtel de ville de Belfort sous les illuminations de décembre.
  • La Halle Fréry sous une journée printanière, 2018.
    La Halle Fréry en vieille ville.
  • La salle des fêtes rénovée sous une journée printanière, 2018.
    La salle des fêtes, place de la République.
  • Le Tribunal de Belfort sous une journée printanière, 2018.
    Le tribunal judiciaire, place de la République.
  • photographie d'une cour intérieure de la Vieille-Ville de Belfort.
    Une cour intérieure de la Vieille-Ville.

Église Saint-Joseph

[modifier |modifier le code]
photographie montrant principalement la tour de l'église Saint-Joseph
Église Saint-Joseph.

L'église Saint Joseph est destyle néogothique engrès des carrières deClairegoutte près deLure. Située dans le quartier Jean Jaurès, elle fut bâtie entre1893 et1925[A 23] par lesAlsaciens installés après ladéfaite française de1870 et le rattachement de l'Alsace dans l'Empire allemand. Elle est aujourd'hui la plus grande église duTerritoire de Belfort, pouvant accueillir 3 000 personnes.

Divers

[modifier |modifier le code]

Équipements culturels

[modifier |modifier le code]

Belfort propose une offre culturelle variée et diversifiée à travers musées, écoles, institutions et associations.

Musées

[modifier |modifier le code]
Article connexe :musées de Belfort.
photographie du musée d'Art moderne de Belfort
Musée d'Art moderne, donation Maurice Jardot.
photographie de l'entrée de la Tour 46 de Belfort
Entrée de la Tour 46, salle des expositions temporaires desMusées de Belfort.

Belfort compte trois musées et d'importantes collections par rapport à sa taille. Les trois musées détiennent le label « musée de France ». Lemusée d'Art moderne[182] regroupe112 œuvres héritées de la donation de Maurice Jardot à la ville en1997. Les œuvres présentées sont dePablo Picasso,Fernand Léger,Georges Braque ou encore deLe Corbusier[A 28]. LaCitadelle accueille lemusée d'Histoire et d'Archéologie dont l'espaceBartholdi. Plus ancienmusée de Belfort créé en1872[183], il s'organise autour d'un fondsarchéologique de la vie quotidienne locale duNéolithique (lesgrottes de Cravanche) à la période romaine, avec des poteries d'Offemont et les mosaïques de laVilla deBavilliers et aux migrations germaniques (la nécropoleburgonde deBourogne). De larges collections militaires sont également exposées, comportant notamment des armes et uniformes issus des trois conflits franco-allemands. Depuis2011, l'espaceBartholdi rend hommage au célèbre sculpteur[A 28]. Lemusée des Beaux-Arts regroupe150 œuvres à la Tour 41 autour des thèmes de l'allégorie, lapeinture religieuse, lanature, lesportraits et ausculpteur etpeintre contemporainCamille Lefèvre[183]. Les collections datent du hautMoyen Âge à nos jours[A 28]. LaTour 46 accueille les expositions temporaires.

Théâtres

[modifier |modifier le code]
Façade principale du Théâtre municipal de Belfort.

LethéâtreLe Granit,scène nationale de Belfort, est un théâtre public qui propose45 spectacles par saison enthéâtre,musique,cirque et jeune public. Une salle y est réservée pour la création et les répétitions des groupes de théâtre accueillis par l'associationLa Coopérative orientée vers le théâtre contemporain. L'Espace Louis Jouvet, au centre-ville, accueille trois troupes : leThéâtre du Pilier, laCompagnie Cafarnaüm et laCompagnie François Jacob et également les associations estudiantinesComet[A 29].Tréteaux 90 est une compagnie théâtrale réunissant une soixantaine d'amateurs[A 29]. LeThéâtre demarionnettes, fondé en1981 par le biais de laCompagnie Une Poignée d'Images, promeut l'art de la marionnette sous toutes ses formes[A 29]. Lieu de référence enFrance et enEurope, leThéâtre demarionnettes sera rénové à partir de mars2012[184].

Danse, musique, arts plastiques

[modifier |modifier le code]

LeCentre chorégraphique national deFranche-Comté se situe à Belfort[185]. Comme tous lesCCN, il est un lieu de création, de production, de formation et de diffusion en danse contemporaine[A 30]. L'Orchestre d'harmonie de la ville de Belfort est né de la fusion en2000 de deux anciennes troupes : la Lyre Belfortaine et l'Harmonie Alsthom. Soixante-quinze musiciens composent l'orchestre qui se produit dans toute la région, voire à l'étranger[A 31]. LeConservatoire de musique et danse est un réseau de huit sites répartis sur tout ledépartement. Il propose des formations diplômantes ou non en musique et danse, il compte 1 400 élèves et90 enseignants[A 32]. L'École d'art Gérard Jacot a pris ses quartiers dans un ancien bâtiment militaire rénové. Les arts plastiques y sont enseignés à tous[A 32]. Le Pôle de musiques actuelles est une association proposant régulièrement une programmation de musique clubbing, électro et rock[186] dans la salle de la Poudrière, d'une capacité de235 personnes[A 33]. Le RockHatry, situé au Fort Hatry, est un lieu de ressources de musiques actuelles et de répétition pour le Pôle de musiques actuelles.

Bibliothèques

[modifier |modifier le code]

La ville de Belfort abrite plusieurs bibliothèques[A 34]. Le réseau debibliothèques municipales de Belfort se divise en trois sites. Labibliothèque Léon Deubel, principalebibliothèque du réseau, est située en centre ville. Deux bibliothèques annexes de quartier complètent ce réseau, la bibliothèque des Glacis du Château et la bibliothèque de la Clé des Champs.

Le fonds primitif de la bibliothèque contient une partie des livres des couvents des Capucins de Belfort, deNeuf-Brisach, deThann et ducollège jésuite deLucerne. La bibliothèque met à disposition de ses usagers plus de 250 000 documents et organise des expositions, des conférences, des lectures, des spectacles, des projections de films, des concerts et des rencontres avec des auteurs, illustrateurs ou réalisateurs.

La bibliothèque universitaireLucien Febvre propose 20 000 ouvrages à la disposition des étudiants duNord Franche-Comté[A 34].

Salles de cinéma

[modifier |modifier le code]

Le Cinéma des Quais (cinéma du groupe belgekinepolis anciennement un cinémapathé[187]) est un multiplexe regroupant l'ensemble des anciens cinémas de la ville. Ouvert en novembre2002[188], il compte quatorze salles et trois mille trente places. L'offre cinématographique usuelle est complétée par l'association Cinéma d'Aujourd'hui proposant des films d'art et d'essai, une tournée dans huit sites duTerritoire de Belfort ainsi que des séances en plein air[A 35].

Historiquement, Belfort a connu six autres cinémas : le Rex, 35 faubourg de France (de 1908 à 1986 : à l'origine une brasserie, La Grande Taverne, équipée d'un projecteur, transformée en cinéma de 1 000 places en 1952), le Kursaal, à l'angle du 63 avenue Jean-Jaurès et du 4 rue Guillaume-Tell (de 1912 à 2002), La Caravelle, 81 avenue Jean-Jaurès (de l'entre-deux-guerres à 1987 : à l'origine Le Foyer, puis Le Vox jusqu'en 1975, doté de 500 places), l'ABC, 72 faubourg de France (jusqu'en 1985, avec une salle d'environ 500 places), L’Eldorado, 141 avenue Jean-Jaurès, et Les Alphas (1976-2002, dans le centre commercial des 4 As, remplacé par le théâtre Louis-Jouvet)[189],[190].

Salles de spectacles et concerts

[modifier |modifier le code]

En centre ville, la Maison du Peuple est une salle de spectacle d'environ neuf-cents places[A 33]. Cette offre est complétée à l'échelle de l'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle par le parc des expositions de Belfort-Andelnans[191] et la salle multimodale de l'Axone àMontbéliard. D'une capacité de six-mille places, elle est affectée aux concerts, spectacles et manifestations sportives[192].

Gastronomie

[modifier |modifier le code]

Il n'existe pas à proprement parler de gastronomie traditionnelle belfortaine, mais, la ville faisant partie de laFranche-Comté et historiquement de l'Alsace, les restaurants et commerces proposent les spécialités culinaires des deux régions. Lafriture de carpe peut être considérée comme une tradition, favorisée par le très grand nombre d'étangs des environs, mais ce n'est pas une exclusivité locale puisqu'elle est également importante dans leSundgau. Lesraves râpées, salées et fermentées, utilisées de la même façon que la choucroute, font aussi partie des habitudes locales.

Récemment, bien que n'étant pas des recettes traditionnelles, des spécialités ont été proposées par des artisans belfortains[A 36]. Le brimbul est un apéritif à base demyrtilles. Cette baie, appeléebrimbelle dans la région, est à l'origine du nom. L'épaule du Ballon est une épaule d'agneau entièrement désossée et délicatement farcie auxmyrtilles. Le belflore est un gâteau contenant des framboises, des amandes et des noisettes. Les facettes sont des chocolats à l'effigie des différents symboles de la ville. La patte du Lion est un pain cuit en forme de patte de lion. La langue du Lion est une saucisse fumée ou une terrine de langues de veau et légumes.

D'autre part, Belfort se trouve à mi-chemin des deux zones d'Appellation d'Origine Contrôlée pour lemunster (qui concerne quelques communes du nord du département duTerritoire de Belfort) et lecomté, dans le département voisin duDoubs. La ville a longtemps abrité une laiterie, au bord de l'étang des Forges, qui produisait notamment de lacancoillotte.

Enfin, un essai de culture de la vigne a lieu depuis quelques années sur le coteau de la Miotte, pour tenter de renouer avec la vieille tradition de production de vin qui existait autrefois presque partout en France, ne serait-ce que pour le vin de messe. Ce minuscule vignoble produit un vin blanc que l'on peut rapprocher de ceux du Jura.

Filmographie

[modifier |modifier le code]

Long métrage

  • Nettoyage à sec, film dramatique, de Anne-Fontaine, avec Charles Berling et Miou-Miou, 1997

Court métrage

  • Belfort - Les cités Alstom, court métrage, de Dimitri Semenic, 2019[193]

Documentaires

  • Tahar l'étudiant, documentaire, de Cyril Mennegun, avec Tahar Rahim, 2005
  • Les Journaux intimes de la Libération, documentaire, de Georges Nivoix, Thierry Millotte et Rémy Massé, 2005[194]
  • La vie Alstom, documentaire, de Séverin Blanchet et Luc Reder, 2009[195]
  • Quel travail !, documentaire, de Cyril Mennegun, 2010[196]
  • Plan social ! et après ?, documentaire, de Laurent Lutaud, 2010[197]
  • Il était une voie, documentaire, de Laurent Ducrozet et Jean-Marie Baverell 2010[198]

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :personnalités liées à Belfort.

Navires homonymes

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Belfort (aviso).

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Article connexe :armorial des communes du Territoire de Belfort.
Armes de Belfort

Les armes de Belfort seblasonnent ainsi :« d'azur à la tour crénelée et couverte d'or, ajourée et ouverte du champ, maçonnée de sable et girouettée d'argent, accostée des lettres B à dextre et F à senestre capitales aussi d'or, à la champagne cousue de gueules chargée de la croix de laLégion d'honneur. »

Pour approfondir

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Ouvrages

[modifier |modifier le code]

Articles de presse

[modifier |modifier le code]

Revues

[modifier |modifier le code]

Guides

[modifier |modifier le code]

Divers

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Territoire

Géographie

Transports et communication

Histoire

Patrimoine

Sport et manifestations sportives

Politique et administration

Divers

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. « Béfort »/be.fɔʁ/ était une prononciation possible mais elle est aujourd'hui obsolète.
  2. Seule une partie de l'arrondissement alsacien de Belfort, soit 106 communes, est restée française.
  3. a etbDistances calculées sur maps.google.fr.
  4. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  5. Carte géologique de la France au 1/50000e consultées surInfoTerre (feuilles de Lure et de Belfort).
  6. Les records sont établis sur la période du au.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Belfort comprend une ville-centre et15 communes de banlieue.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  11. En 2017, cette communauté de communes est intégrée dans lacommunauté d'agglomération duGrand Belfort.
  12. a etbDeux écoles de la ville portent le nom de ce maire.
  13. Un groupe scolaire de la ville porte le nom de ce maire.
  14. Un pont de la ville porte le nom de ce maire.
  15. Le centre de formation municipal des apprentis de Belfort porte le nom de ce maire.
  16. Cette section est réalisée à partir des données des données du sitehttps://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global duministère de l'Économie et des Finances.Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du sitehttps://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Belfort.Finances locales est unlogiciel libre distribué encopyleft souslicenceGNU GPL version 3.
  17. La « section de fonctionnement » est constituée desdépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune. Y figure aussi leremboursement desintérêts desemprunts. Elle enregistre également lesrecettes fiscales, lesdotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
  18. Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
  19. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau,énergie...), le petit matériel, les achats decrédits-bails, leslocations,primes d'assurances...
  20. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble dessubventions à des associations votées par leconseil municipal.
  21. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment auxsapeurs-pompiers du département.
  22. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
  23. Les « impôts locaux » désignent lesimpôts prélevés par lescollectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent lesimpôts fonciers, lataxe d'habitation ou encore, pour lesentreprises, lescotisations foncières ou sur lavaleur ajoutée.
  24. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, enFrance, des concours financiers de l'État aubudget descollectivités territoriales.
  25. Les « autres impôts » couvrent certains impôts ettaxes autres que lesimpôts locaux.
  26. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  27. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  28. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée
  29. L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  30. La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Belfort.
  31. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  32. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  33. Les études sociologiques menées par l'Insee et l'AUTB, l'Agence de Développement du Territoire de Belfort, portent principalement sur l'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle.
  34. Les salaires médians présentés sont ceux des communes et non des communautés d'agglomération.

Cartes

[modifier |modifier le code]
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. « Localisation de Belfort en Franche-Comté », surgeoportail.fr(consulté le).
  2. « Positionnement de Belfort au sein de la Métropole Rhin-Rhône », surle site de la Métropole Rhin-Rhône(consulté le).
  3. abc etdDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. « La Houille dans le Territoire »,L'Alsace,‎.
  5. « Carte géologique simplifiée de Montbéliard », surartic.ac-besancon.fr(consulté le).
  6. « La Savoureuse », surle site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (SANDRE),(consulté le).
  7. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(ISSN 1278-3366,DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  9. « Orthodromie entre Belfort et Dorans », surfr.distance.to(consulté le).
  10. « Station Météo-France « Dorans », dans la commune de Dorans - fiche climatologique - période 1991-2020. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  11. « Station Météo-France « Dorans », dans la commune de Dorans - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020 », surdrias-climat.fr(consulté le).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.com,(consulté le).
  14. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  15. « Unité urbaine 2020 de Belfort », surle site de l'Insee(consulté le).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », surle site de l'Insee(consulté le).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique(consulté le).
  19. « Belfort »,Simulateur Solidarité et renouvellement urbain (SRU), Ministères aménagement du territoire Transition écologique,(consulté le).
  20. « ARRÊT SUR IMAGE Belfort métamorphose la place Corbis - Etat et collectivités », surlemoniteur.fr(consulté le).
  21. « BELFORT La place Corbis sera réaménagée - Etat et collectivités », surlemoniteur.fr(consulté le).
  22. « QUAI DE LA SAVOUREUSE /// AAL », suramiot-lombard.com(consulté le).
  23. a etb« Renouvellement urbain », surbelfort.fr(consulté le).
  24. « Arrêté du 15 janvier 2019 rectifiant la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville présentant les dysfonctionnements urbains les plus importants et visés à titre complémentaire par le nouveau programme national de renouvellement urbain », surlegifrance.gouv.fr(consulté le).
  25. « Dossier départemental des risques majeurs du Territoire de Belfort », surterritoire-de-belfort.gouv.fr(consulté le).
  26. « Élargissement de l'autoroute Belfort-Montbéliard »[PDF], surle site de la société des autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR),(version du surInternet Archive).
  27. « RN19 et nouvel RN19 », surle site du Conseil général du Territoire de Belfort(consulté le).
  28. distance déterminée par Viamichelin entre l'entrée de la mairie de Belfort et l'entrée piétonne de la gare via l'A36 et la voie rapide
  29. « La ligne Belfort Delle », surterritoiredebelfort.fr(consulté le).
  30. « Réouverture de la ligne Belfort-Delle »[PDF], surbourgogne-franche-comte.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  31. « la liaison Épinal-Belfort », surle site de la Liaison Épinal-Belfort(consulté le).
  32. « Les Chemins de Fer Secondaires de France : Département du Territoire de Belfort. », le site de l'associationFédération des amis des chemins de fer secondaires,(consulté le).
  33. « Lauréats 2009-2011 », surle site des rubans du développement durable(consulté le).
  34. « Huit millions de voyageurs en 2011 », surle site du journalLe Pays,(consulté le).
  35. « Renouvellement des bus Optymo », surle site du journalLe Pays(consulté le).
  36. Belfort : les premiers bus à hydrogène attendus en 2023
  37. Sept bus à hydrogène circuleront dans le Territoire de Belfort en 2023
  38. Sept bus à hydrogène prévus en avril 2023 dans le Territoire de Belfort.
  39. « Territoire : des vélos et des voitures en libre-service grâce à Optymo », surle site du journalLe Pays,(consulté le).
  40. « Bientôt des "Vélib" à Belfort », surle site du journalL'Est Républicain,(consulté le).
  41. a etbGeorges Stoffel,Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin, Paris, 1868, p. 13 (lire en ligne surDicoTopo)[1]
  42. a etbR. Schmittlein, « Une mention ancienne du nom de Belfort »,Revue internationale d'onomastique,nos 19-3,‎, pp. 183-184(lire en ligne)
  43. a etbAlbert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,(ISBN 2-85023-076-6),p. 62ab sousBeaufort.
  44. Pierre-Henri Billy,Dictionnaire des noms de lieux de la France, éditions errance,, 639 p.(ISBN 978-2-87772-449-4),p. 114
  45. Jean-Marie Pierret,Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters,Louvain-la-Neuve, 1994,p. 104.
  46. Service des publics et service éducatif des Musées de Belfort,La préhistoire autour de Belfort, Montbéliard, INDICES,, 6 p..
  47. D.R., « Les Sièges de Belfort pendant la guerre de Trente Ans » inBulletin de la société belfortaine d'émulation,no 8, 1886-1887,p. 108-120[2]
  48. E. Charvériat,Histoire de la guerre de Trente Ans, t. 2, Plon, 1878,p. 303[3]
  49. D.R., « Les Sièges de Belfort pendant la guerre de Trente Ans » inBulletin de la société belfortaine d'émulation,no 8, 1886-1887,p. 120-124[4]
  50. « Le 23 février 1654 – La capitulation de Belfort »,Au fil des mots et de l’histoire,(consulté le).
  51. Le territoire de Belfort au temps des Mazarin, catalogue de l'exposition du 6 juin au 26 août 2016, Archives départementales du Territoire de Belfort avec le concours des archives du palais de Monaco, Belfort, mai 2016, 21 pages, préface du prince Albert de Monaco.
  52. Gérard-Antoine Massoni,Histoires de la cavalerie légère : le5e hussards, de 1783 à 1815, Paris, Archives & Culture,, 444 p.(ISBN 978-2-35077-006-2,présentation en ligne) chapitre 9.
  53. Si le siège a débuté le et s'est terminé le, il a duré109 jours et non 113. Seule laSociété belfortaine d'émulation parle d'une fin de siège le dans un de ses comptes-rendus...
  54. Paul Lévy, Histoire de la langue allemande en France, Éditions IAC, Paris, 1952, Tome IIp. 153.
  55. loc. cit.
  56. « Les anarchistes »,La Dépêche,‎,p. 2
  57. « Deux mille perquisitions »,L'Estafette,‎,p. 2
  58. « Une série générale de perquisitions : résultat négatif des recherches »,L'Éclair,‎
  59. Halle Fréry
  60. sous la direction de Bertrand Lemoine,100 monuments duXXe siècle, Paris, Editions France loisirs,, 240 p.(ISBN 2-7441-3496-1)
    Marché couvert de Fréry, Eugène Lux, rue du Docteur Fréry, Belfort/1904-1905, pages 22-33
    .
  61. La halle du marché couvert Jules Frery
  62. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  63. abcdef etgLaurent Arnold, « Quand Belfort fut le siège du gouvernement de Vichy à l’agonie, en août 1944 »,L'Est Républicain,‎(lire en ligne, consulté le).
  64. (en) « Les arrivées du 26 août 1944 en provenance de Belfort (I.273.) », surbddm.org(consulté le).
  65. (en) « Transport parti de Belfort le 29 août 1944 (I.267.) », surbddm.org(consulté le).
  66. (en) « Transport parti de Belfort le 1er septembre 1944 (I.282.) », surbddm.org(consulté le).
  67. Liste de la Croix-Rouge de Belfort - Document 1064 W30 AD Territoire de Belfort
  68. « 241 prisonniers sont libérés à Belfort », surmemoiredeguerre.free.fr(consulté le).
  69. (en) « Transport parti de Belfort le 5 septembre 1944 (I.285.) », surbddm.org(consulté le).
  70. (en) « Transport parti de Belfort le 3 octobre 1944 (I.289.) », surbddm.org(consulté le).
  71. (en) « Transport Belfort-Gaggenau du 17 novembre 1944 (I.292.) », surbddm.org(consulté le).
  72. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
  73. Jean-PierreTenoux, « Belfort en couleurs après sa rénovation »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  74. « http://www.agglo-belfort.com/fr/la-collectivite/histoire.html », suragglo-belfort.com(consulté le).
  75. https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/territoire-de-belfort/qui-est-damien-meslot-le-nouveau-maire-de-belfort-448483.html
  76. https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/alstom/un-an-apres-le-sauvetage-de-l-usine-alstom-de-belfort_2357845.html
  77. https://c.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2019/09/29/le-premier-projet-immobilier-sort-de-terre-a-l-hopital
  78. https://www.estrepublicain.fr/politique/2021/12/14/nouvelle-place-de-la-republique-les-belfortains-optent-pour-le-projet-grand-jardin
  79. Décretno 2014-155 du 13 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Territoire de Belfort.
  80. « Le maire sortant MRC Etienne Butzbach conserve Belfort »,La Dépêche du Midi,‎(lire en ligne, consulté le).
  81. Résultats officiels pour la commune Belfort
  82. « Résultats municipales 2014 à Belfort : Damien Meslot (UMP) élu maire devant le maire sortant Étienne Butzbach (PS) »,RTL,‎ 30/3/2014 mis à jour le 31/3/2014(lire en ligne, consulté le)« Damien Meslot (UMP) fait basculer la mairie de Belfort à droite avec 47,39% des voix devant Étienne Butzbach (PS) et Marc Archambault (FN) ».
  83. Jean-Pierre Tenoux, « Après Chevènement, Belfort se déchire »,Le Bien public,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le)« L’ex-ministre veut faire payer à son successeur, Étienne Butzbach, qu’il avait choisi, mais qui est parti au PS, le prix de sa « trahison ». La droite, également divisée, peine à en profiter. ».
  84. Philippe Piot, « Belfort. Sept listes pour les municipales », surL'Est républicain,(consulté le).
  85. « Territoire de Belfort (90) - Belfort »,Accueil Municipales 2020 > Territoire de Belfort (90) > B > Résultats reçus 2d tour, Ministère de l'intérieur(consulté le).
  86. Jonathan Landais, « Municipales à Belfort : Damien Meslot largement réélu, l'opposition de gauche ressort fracturée »,Ici (radio),‎(lire en ligne, consulté le)« Avec près de 57% des suffrages, le maire sortant (LR) Damien Meslot est confortablement réélu à Belfort. L'opposition de gauche obtient 7 sièges dans le nouveau conseil municipal mais ressort profondément divisée de ce second tour des municipales où aucune alliance n'a été possible ».
  87. a etbRené Grillon, « DREYFUS-SCHMIDT Pierre »,Le Maitron en ligne, 25/10/2008 mis à jour le 7/3/2009(consulté le)« Né le 11 mai 1902 et mort le 4 juillet 1964 à Belfort ; avocat ; radical-socialiste ; maire de Belfort (1935-1939, 1944-1946, 1958-1964), député du Territoire de Belfort (1945-1946, 1946-1951, 1956-1958) ».
  88. a etb« Pierre, Sylvain Dreyfus dit Dreyfus-Schmidt (1902-1964) », surSycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  89. Gilles Morin, « METZGER Hubert, Henri »,Le Maitron en ligne, 1/10/2013 mis à jour le 19/9/2017(consulté le)« Né le 7 octobre 1884 à Belfort (Territoire de Belfort), mort le 1er février 1958 ; fonctionnaire ; militant radical puis progressiste, maire de Belfort (1939-1944 ; 1946-1958) ».
  90. « 4 – Georges Mercklé », surhttps://college-valdoie-liberation44.communaute-emg.net, Valdoie 1944 : Sur les chemins de la liberté(consulté le).
  91. René Bernat, « Un homme de devoir dans les heures sombres de l’histoire »,L'Est républicain,‎(lire en ligneAccès limité, consulté le).
  92. A. B., « Mort de M. PIerre Dreyfus-Schmidt maire et ancien député de Belfort »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  93. « M. Jean Legay (P.S.U.) est élu maire de Belfort »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le)« À l'issue d'une séance extraordinaire tenue vendredi soir, le conseil municipal de Belfort a désigné comme maire M. Jean Legay, en remplacement de M. Pierre Dreyfus-Schmidt, décédé au début du mois de juillet ».
  94. « M. Jean-Marie Bailly renonce à ses fonctions de maire de Belfort »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  95. « Décès de Jean-Marie Bailly ancien secrétaire d'Etat »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  96. « M. Bonnef succède à M. Bailly »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le)« M. Pierre Bonnef, favorable à la majorité, deuxième adjoint, a été élu maire de Belfort par trente voix sur trente-quatre votants, le mardi 10 décembre, à la suite de la démission de M. Jean-Marie Bailly, U.D.R ».
  97. André Balent, « GÉHANT Émile dit « Milo » »,Le Maitron en ligne, 13/7/2020, mis à jour le 30/10/2020(consulté le)« Né le 9 avril 1918 à Belfort (Territoire-de-Belfort), mort le 7 avril 2004 à Belfort ; avoué puis avocat à Belfort ; militant socialiste (SFIO, PS) ; maire de Belfort (1977-1983) ; président du conseil général du Territoire-de-Belfort (1967-1970, 1976-1977) ; résistant et déporté ; président local de la FNRDIP et de l’UFAC ».
  98. a etb« Jean-Pierre Chevènement », surSycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale
  99. Karine Frelin, « Belfort: Jackie Drouet, ancien maire de 1997 à 2001 et proche de Jean-Pierre Chevènement, est décédé »,L'Est républicain,‎ 30/8/2015 mis à jour le 31/8/2015(lire en ligne, consulté le).
  100. AFP, « Jean-Pierre Chevènement démissionne de la mairie de Belfort »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le)« Après sa défaite aux élections législatives, M. Chevènement a annoncé, lundi, sa démission de la mairie de Belfort, qu'il dirigeait depuis 1983 ».
  101. Pascal Lainé, « Le maire de Belfort, Étienne Butzbach, divorce des chevènementistes »,L'Alsace,‎ 10/7/2012 mis à jour le 22/1/2014(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  102. « Le maire et plusieurs élus de Belfort passent du MRC au PS »,L'Est républicain,‎(lire en ligne, consulté le)« Etienne Butzbach, maire de Belfort -- fief historique de Jean-Pierre Chevènement -- et 17 élus, militants et sympathisants du Mouvement républicain et citoyen (MRC) viennent d’adhérer officiellement au Parti socialiste ».
  103. Sophie Courageot, « Le maire de Belfort Etienne Butzbach démissionne du Conseil Régional »,France 3 Franche-Comté,‎ 17/01/2013 mis à jour le 19/6/2020(lire en ligne, consulté le)« Il a présenté sa démission ce matin lors d'une réunion du bureau exécutif. Il veut se concentrer sur les municipales à Belfort en 2014 ».
  104. Sophie Courageot, « Qui est Damien Meslot le nouveau maire de Belfort ? »,France 3 Franche-Comté,‎ 30/3/2014 mis à jour le 10/6/2020(lire en ligne, consulté le)« Militant à droite depuis l'âge de 14 ans, Damien Meslot est aussi député du Territoire de Belfort. Ce n'est pas la première fois qu'il tentait de décrocher la mairie de la cité du Lion ».
  105. Mado Oblin, « Damien Meslot élu président du Pôle Métropolitain Nord Franche-Comté : Damien Meslot, président du Grand-Belfort prend la tête du Pôle Métropolitain Nord Franche-Comté. Il veut dynamiser cette collectivité et lui donner un vrai poids politique et économique »,France Bleu Belfort Montbéliard,‎(lire en ligne, consulté le)« Ce n'est pas une surprise car il y a une rotation entre les élus des cinq communautés de commune qui constituent le Pôle Métropolitain. Le prochain sera le président du Pays d'Héricourt ».
  106. « La Légion d’honneur pour Damien Meslot : Le maire de Belfort fait partie de la promotion du Nouvel An qui vient d’être publiée au Journal officiel »,L'Est républicain,‎(lire en ligne, consulté le).
  107. Christian Lemontey, « Belfort : l'élection du maire et des adjoints en images »,L'Est républicain,‎ 3/7/2020 mis à jour le 4/7/2020(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  108. « TERRITOIRE DE BELFORT (90) -- Belfort (résultats officiels) », Ministère de l'Intérieur(consulté le).
  109. « Élections présidentielles de 2012 à Belfort »,ACCUEIL > FRANCHE-COMTE > TERRITOIRE DE BELFORT (90), Ministère de l'Intérieur(consulté le).
  110. « Commune de Belfort »,Accueil Présidentielle 2017 > Bourgogne-Franche-Comté > Territoire de Belfort (90), Ministère de l'Intérieur(consulté le).
  111. « Commune de Belfort »,Accueil Présidentielle 2022 > Bourgogne-Franche-Comté > Territoire de Belfort (90), Ministère de l'Intérieur(consulté le).
  112. abcdefgh eti« Relations internationales », surMairie de Belfort(consulté le).
  113. « Palmares 2011 4 Fleurs Franche-Comté », surle site des Villes et villages fleuris(consulté le).
  114. « Établissements publics du premier degré »[PDF], surle site de l'académie de Besançon(consulté le).
  115. a etb« Établissements privés du premier degré »[PDF], surle site de l'académie de Besançon(version du surInternet Archive).
  116. « Lycée professionnel tertiaire », surle site de l'Institution Saint Joseph(consulté le).
  117. « Lycée agricole de Valdoie », surle site du lycée agricole de Valdoie(consulté le).
  118. « Lycée professionnel Denis Diderot », surle site de l'académie de Besançon(consulté le).
  119. « Entre tradition et modernité », surle site du Lycée Condorcet(consulté le).
  120. « Repères, chiffres-clé UTMB », surle site de l'université de technologie de Belfort-Montbéliard(consulté le).
  121. « Répartition des étudiants sur les différents sites en 2010 - 2011 », surle site de l'université de Franche-Comté(version du surInternet Archive).
  122. « Trévenans : les urgences du nouvel hôpital sont ouvertes », surL'Est républicain,(consulté le).
  123. « Établissement de santé dans le territoire de Belfort », surle site de la DDASS de Franche-Comté(consulté le).
  124. « La plus grande maison médicale de France sera livrée à l’automne », surL'Est républicain,(consulté le).
  125. ab etc« Annuaire des juridictions », surle site du ministère de la justice(consulté le).
  126. « Belfort: l'activité des 24 policiers municipaux est en forte hausse », surL'Est républicain(consulté le).
  127. « Belfort: des gilets pare-balles et une nouvelle voiture pour les policiers municipaux », surL'Est républicain(consulté le).
  128. « Après l'attentat de Nice, la ville de Belfort va armer sa police municipale », surFrance 3 Franche-Comté(consulté le).
  129. Étude démographique de la ville de Belfort (population, âge, emplois, revenus, formations…).
  130. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  131. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  132. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Belfort (90010) »,(consulté le).
  133. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Territoire de Belfort (90) »,(consulté le).
  134. Sarah Rebouh, « FIMU : Place à la musique du monde », surle site de France 3 Franche-Comté,(consulté le).
  135. Charly Ouate, « Festival : 25 ans en grande pompe pour les Eurockéennes de Belfort », surrue89strasbourg.com,(consulté le).
  136. « Blog Le Printemps des Artishows », surle blog du Printemps des Artishows(consulté le).
  137. « Page d'accueil du site », surle site du Festival Entrevues(consulté le).
  138. « Page d'accueil », surle site de Belfort Aire Urbaine Handball(consulté le).
  139. « Palmarès », surle site de Lions de Belfort(consulté le).
  140. « Présentation du club », surle site de l'ASMB Danse sur glace(consulté le).
  141. « Le Lion, semi-marathon », surle site du semi-marathon du Lion(consulté le).
  142. https://www.ledicodutour.com/villes-etapes/villes_etapes_b/belfort.html
  143. https://c.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2023/07/22/une-nouvelle-page-de-l-histoire-du-tour-de-france
  144. "RCF Besançon" sur ffrc.fr
  145. « Présentation de la radio », surle site de la Radio Oméga(consulté le).
  146. « RLT2 Belfort Montbéliard », surle site de la radio RTL2(consulté le).
  147. Fiche de Virgin Radio Alsace Franche-Comté sur SchooP
  148. « Fun Radio Montbéliard Belfort », surfunradio.fr(version du surInternet Archive).
  149. « Fréquence d'émission », sursite de la Radio France Bleu Belfort Montbéliard(consulté le).
  150. « Page d'accueil », surae.utbm.fr(version du surInternet Archive).
  151. Emetteurs TNT du Territoire de Belfort
  152. Situation de France 3 Montbéliard
  153. « Doyenné de Belfort », surle site du Diocèse de Belfort-Montbéliard(consulté le).
  154. « Désacralisation Notre Dame des Anges », surbelfort-montbeliard.mondio16.com(consulté le).
  155. « Belfort : l'église Notre Dame rejoint les anges », surL'Est républicain,.
  156. « Belfort. La chapelle de la rue Saint-Antoine se refait une beauté », surL'Est républicain,(consulté le).
  157. « Histoire de la paroisse orthodoxe de la Résurrection du Christ à Belfort », surle site de la paroisse orthodoxe de Belfort(consulté le).
  158. « page d'accueil », surprotestants-belfort.com(consulté le).
  159. Noticeno PA00101143, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture Synagogue, inscription par arrêté du 18 octobre 1983
  160. « La synagogue de Belfort, historique », surjudaicultures.info(consulté le).
  161. « L'horloge de la Synagogue », surpatrimoine-horloge(consulté le).
  162. « page d'accueil », surgrande-mosquee-belfort.org(consulté le).
  163. « La mosquée de Belfort enfin ouverte », surtrouvetamosquée.fr(consulté le).
  164. « Mosquée turque à Belfort », surguidemusulman.com(consulté le).
  165. « Mosquée Koba à Belfort », surguidemusulman.com(consulté le).
  166. « Mosquée Es Suna à Belfort », surguidemusulman.com(consulté le).
  167. « CCI Territoire de Belfort », surChambre de commerce et d'industrie du Territoire de Belfort(consulté le).
  168. « Déclaration de M. Emmanuel Macron, président de la République, sur la politique de l'énergie, à Belfort le 10 février 2022 », surVie-publique.fr,.
  169. a etb« Revenus et emplois Belfort », surL'Internaute des villes(consulté le).
  170. « Décret n° 2012-642 du 3 mai 2012 portant création de la chambre interdépartementale d'agriculture Doubs - Territoire de Belfort », Journal officiel,(consulté le).
  171. « Commercialisation et gestion d'immobilier d'entreprise », surle site de la SEMPAT(consulté le).
  172. « General Electric en France », surle site de General Electric France(consulté le).
  173. « EDF acquiert les activités nucléaires de GE Steam Power auprès de GE Vernova », suredf.fr,(consulté le)
  174. « Annuaire des entreprises », surmytechnhom.tandemparcs.immo,Techn'hom(consulté le).
  175. ÉdithCampbell,La Route des Communes, Territoire de Belfort, Besançon, C'Prim,coll. « La route des communes » (no 1),, 132 p.(ISBN 978-2-915-19304-6,OCLC 470197574),p. 14.
  176. « Patrimoine architectural et mobilier de Belfort », surculture.gouv.fr(consulté le).
  177. a etb« Les incontournables de Belfort », surOffice de Tourisme du Territoire de Belfort(consulté le).
  178. La Fondation “Belfort Ville Patrimoine” pour une gestion optimale des projets
  179. « Le bel effort de Belfort », surtelerama.fr(consulté le).
  180. Le Monument des Trois Sièges
  181. "Quand Même" à Belfort
  182. Stella, d’Henri Laurens devant le Musée d'Art moderne
  183. a etb« Musées de Belfort et du Territoire », surle site de l'Office de Tourisme du Territoire de Belfort(version du surInternet Archive).
  184. « Présentation du théâtre de marionnettes », surThéâtre de marionnettes de Belfort(consulté le).
  185. « Page d'accueil », surle site du Centre Chorégraphique National de Franche-Comté(version du surInternet Archive).
  186. « PMA, programmation », surle site du Pôle des Musiques Actuelles(consulté le).
  187. « Kinepolis reprend le cinéma Pathé à Belfort - France Bleu », surici par France Bleu et France 3,(consulté le)
  188. « Le cinéma des quais », surle site du Conseil Général du Territoire de Belfort(consulté le).
  189. « Quand cinq autres cinémas existaient à Belfort », estrepublicain.fr, 6 août 2020.
  190. Pascal Cheveillot,« L’ancien cinéma Kursaal sera transformé en logements », estrepublicain.fr, 6 août 2020.
  191. « page d'accueil », surairexpos.com(consulté le).
  192. « page d'accueil », suraxone-montbeliard.fr(consulté le).
  193. « BELFORT - LES CITES ALSTOM »(consulté le).
  194. « Les Journaux intimes de la Libération »(consulté le).
  195. « La vie Alstom »(consulté le).
  196. « Quel travail ! »(consulté le).
  197. « Plan social ! et après ? »(consulté le).
  198. « Il était une voie »(consulté le).

Site de la mairie

[modifier |modifier le code]
  1. .« Belfort, ville verte »(consulté le).
  2. abc etd« Programme local de rénovation urbaine »(consulté le).
  3. « Conseils de quartier »(consulté le).
  4. « Place d'armes »(consulté le).
  5. « Piétonnisation »(consulté le).
  6. « Belfort-mag Décembre 2010 : un projet d'Eco-quartier sur le site du Mont »(consulté le),p. 9.
  7. « Villes Jumelées »(consulté le).
  8. « Coopérations décentralisées »(consulté le).
  9. « Belfort, ville fleurie »(consulté le).
  10. « Écoles maternelles »(consulté le).
  11. « Écoles élémentaires »(consulté le).
  12. « Collèges et lycées publics »(consulté le).
  13. « Équipements sportifs communautaires »(consulté le).
  14. « Équipements sportifs municipaux »(consulté le).
  15. a etb« Police municipale et secours »(consulté le).
  16. « FIMU, un kaléidoscope de musiques pour une ville en fête »(consulté le).
  17. « Eurockéennes : Sur les sentiers du rock »(consulté le).
  18. « A la une »(consulté le).
  19. « Semi-marathon du Lion »(consulté le).
  20. « Transterritoire VTT »(consulté le).
  21. « Triathlon international »(consulté le).
  22. « Belfort'Mag »(consulté le).
  23. abcd ete« Journées du patrimoines 2024 Belfort »[PDF], surbelfort.fr(consulté le).
  24. ab etc« La SEMPAT, 20 ans au service de l'emploi »(consulté le).
  25. « Techn'hom, un centre de vie et d'emplois »(consulté le).
  26. « Le Lion de Belfort »(consulté le).
  27. « La Citadelle de Belfort »(consulté le).
  28. ab etc« Musées de Belfort »(consulté le).
  29. ab etc« Théâtres »(consulté le).
  30. « CCNFC, la danse sous toutes ses formes »(consulté le).
  31. « L'Harmonie rugit »(consulté le).
  32. a etb« Écoles »(consulté le).
  33. a etb« Salles de concert »(consulté le).
  34. a etb« Bibliothèques »(consulté le).
  35. « Cinémas »(consulté le).
  36. « Spécialités culinaires »(consulté le).

L'AUTB, Agence d'urbanisme du Territoire de Belfort

[modifier |modifier le code]
  1. a etb« Mobilité et transports »[PDF], surle site de l'agence d'urbanisme du Territoire de Belfort,(version du surInternet Archive),p. 25.
  2. a etb« Observatoire de l'Aire Urbaine, Mobilité », surle site de l'agence d'urbanisme du Territoire de Belfort,(consulté le),p. 6.
  3. ab etc« Mobilité et transports »[PDF], surle site de l'agence d'urbanisme du Territoire de Belfort,(version du surInternet Archive),p. 6.
  4. « Mobilité et transports »[PDF], surle site de l'agence d'urbanisme du Territoire de Belfort,(version du surInternet Archive),p. 19.
  5. « Population par quartiers (IRIS) de Belfort en 2006 »(consulté le),p. 2.
  6. a etb« Population par quartiers (IRIS) de Belfort en 2006 »(consulté le),p. 7.
  7. « Population par quartiers (IRIS) de Belfort en 2006 »(consulté le),p. 5.
  8. « Un projet annoncé à Belfort »[PDF](version du surInternet Archive),p. 3.
  9. ab etc« Constats et enjeux, l'organisation du commerce »(consulté le),p. 28.
  10. « Centralités et polarités économiques de la Ville de Belfort »(consulté le).

Optymo, Transports en commun du Territoire de Belfort

[modifier |modifier le code]
  1. a etb« Projet de rénovation de la ville », surle site d'information dédié au projet Optymo Phase 2(consulté le).
  2. a etb« Histoire du transports en commun dans le Territoire de Belfort », surle site d'information consacré au projet Optymo Phase 2(consulté le).
  3. « Optymo, Transports en commun du Territoire de Belfort », surle site du syndicat mixte des transports en commun du Territoire-de-Belfort (SMTC)(consulté le).
  4. « Dossier de concertation Optymo », surle site d'information dédié au projet Optymo Phase 2(consulté le).

Insee, Institut national de la statistique et des études économiques

[modifier |modifier le code]
  1. « Population légale par commune »(consulté le).
  2. « Chiffre-clé de la commune de Belfort »(consulté le).
  3. « Classement des grandes aires urbaines en 1999 et 2008 »(consulté le).
  4. « Croissance des inégalités de revenus »(consulté le).
  5. « Les choix résidentiels des plus aisés renforcent les contrastes »(consulté le).
  6. « Des lieux de vie différents selon les caractéristiques familiales »(consulté le).
  7. « le point sur la zone d'emploi Belfort-Montbéliard-Héricourt »(consulté le).
  8. « Cadres de fonctions métropolitaines dans l'Aire Urbaine Belfort-Montbéliard »(consulté le).
  1. abcd eteInsee, « Métadonnées de la commune de Belfort ».
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Belfort - Section LOG T1 »(consulté le).
  3. a etb« Chiffres-clés - Logement en 2021 à Belfort - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans le Territoire de Belfort - Section LOG T2 »(consulté le).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 »(consulté le).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans le Territoire de Belfort - Section LOG T7 »(consulté le).

Belfort 1307-2007 Georges Bischoff, Yves Pagnot

[modifier |modifier le code]
  1. p. 41-42.
  2. p. 34.
  3. p. 36.
  4. p. 56-60.
  5. p. 52.
  6. p. 63.
  7. p. 85.
  8. p. 64.
  9. p. 75-76.
  10. p. 64-65.
  11. p. 78-79.
  12. a etbp. 66.
  13. p. 98-99.
  14. p. 99.
  15. p. 102-104.
  16. p. 106.
  17. p. 106-110.
  18. p. 124-126.
  19. p. 128.
  20. p. 138-139.
  21. a etbp. 149-151.
  22. p. 154-155.
  23. p. 157.
  24. p. 174-177.
  25. p. 177-180.
  26. p. 183-184.
  27. p. 184.
  28. p. 199-204.
  29. p. 219-220.
  30. p. 220-222.
  31. p. 225.
  32. p. 256-258.
  33. p. 260-261.
  34. p. 262.
  35. p. 258.
  36. p. 263.
  37. p. 268.
  38. p. 269.
  39. p. 270-273.
  40. p. 271.
  41. p. 278.
  42. p. 279.
  43. p. 280-284.

Belfort, L'usine et la cité Jean-Louis Romain

[modifier |modifier le code]
  1. a etbp. 18.
  2. p. 16.
  3. p. 17.
  4. p. 25.
  5. p. 158-159.
  6. p. 160-163.
  7. p. 26.
  8. a etbp. 27.
  9. ab etcp. 28.

Géographie du Territoire de Belfort G. Schouler, P. Filbert

[modifier |modifier le code]
  • G.Schouler et P.Fibert,Géographie du Territoire de Belfort, Office central de la coopération à l'école,, 415 p.(présentation en ligne)
  1. p. 22-30.
  2. p. 348-354.
  3. a etbp. 354.
  4. p. 357.
  5. p. 356-357.
  6. p. 78.
  7. p. 29.
  8. p. 29-31.
  9. a etbp. 31.
  10. a etbp. 96.
  11. p. 98-100.
  12. a etbp. 101.
  13. p. 102-103.
  14. p. 108.
  15. p. 106-107.
v ·m
Communes duGrand Belfort
Plus de 50 000 habitantsArticle de qualitéBelfort
Plus de 5 000 habitantsValdoie
Plus de 2 000 habitants
Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants
v ·m
Communautés d'agglomération
Communautés de communes
v ·m
Plus de 100 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
v ·m
Découpage administratif de laBourgogne-Franche-Comté(au)
Préfecture :Dijon
Départements de la Bourgogne-Franche-Comté
Côte-d'Or (21)
Doubs (25)
Jura (39)
Nièvre (58)
Haute-Saône (70)
Saône-et-Loire (71)
Yonne (89)
Territoire de Belfort (90)
v ·m
France métropolitaine
Outre-mer
v ·m
Préfectures de région
métropolitaine
Préfectures d’outre-mer
Chefs-lieux de collectivité
d’outre-mer
Chef-lieu de collectivité
à statut spécifique
Nouméa (Nouvelle-Calédonie)
Préfecturesde département
métropolitain
Chefs-lieux de province
de Nouvelle-Calédonie
Anciennes préfectures de région
métropolitaine
Cet article est reconnu comme « article de qualité » depuis saversion du 9 juillet 2012 (comparer avec la version actuelle).
Pour toute information complémentaire, consulter sapage de discussion et levote l'ayant promu.
La version du 9 juillet 2012 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Belfort&oldid=230244832 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp