Sur le plan du paysage, le territoire communal est partagé entre la forêt d'Halatte, qui occupe toute la partie au sud de la RD 120, et les plaines alluviales dans la vallée de l'Oise, entre la RD 120 et la rivière. L'on y trouve des prairies, des surfaces agricoles, quatre étangs de pêche artificiels, un marais et des petits bois, à une altitude variant entre28m et39m seulement. Le point culminant de la commune est localisé à l'extrémité sud-ouest du territoire communal, au carrefour du Four en forêt d'Halatte, à107m.
La RD 120 est l'unique route traversant Beaurepaire, sans compter les chemins ruraux et routes forestières. Il n'y a pas de desserte par les transports en commun. Parmi les quatre communes limitrophes,Brenouille est située sur la rive opposée de l'Oise, etFleurines est séparée de Beaurepaire par la forêt.
La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le fossé 01 de la commune de Beaurepaire et le Fossé de la Cascade[2],[3],[Carte 1].
La forêt d'Halatte est protégée par uneZNIEFF type 1, « Massif forestier d'Halatte » n° national 220005064[15], et par unsite naturel classé « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles », créé par décret du 5 août1993[16]. Ces sites excluent le secteur au nord de la RD 120. Sinon, l'ensemble du territoire communal entre dans lesite inscrit « Vallée de laNonette » créé par arrêté du 6 février1970[17]. Finalement, Beaurepaire est membre à part entière duparc naturel régional Oise-Pays de France, instauré par décret du 13 janvier2004[18].
Au, Beaurepaire est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-Sainte-Maxence[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[20],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,2 %),terres arables (14,9 %), eaux continentales[Note 6] (9 %), prairies (6,7 %)[21]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Il n'existe pas de village du nom de Beaurepaire, les habitants étant repartis entre troishameaux. Depuis l'est, on trouve d'abord La Croix-Rouge qui doit son nom à un calvaire. On continuant sur la RD 120 en direction de Creil, on trouve une petite ferme, l'entrée du domaine de château de Beaurepaire et le cimetière ; c'est le hameau de Beaurepaire. Un peu en retrait de la route, on trouve ensuite Heumont.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaurepaire en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (3,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
3,9
2,5
9,7
Logements vacants (en %)
3,9
7,1
8,2
En 2008, la taille moyenne des ménages était de 2,2 personnes, alors qu'elle avait été encore de 3,4 personnes en 1968, avec un pic de 3,8 personnes en 1975. Le nombre defoyers fiscaux était de trente-deux (dont dix-huit imposables). Dix-sept maisons sont habitées par leurs propriétaires, cinq sont louées et trois autres mises à disposition gratuitement à leurs habitants. Concernant l'âge des maisons, quatre ont été construites entre 1975 et 1989, et toutes les autres datent d'avant 1949] Toutes les maisons habitées comptent au moins trois pièces ; sept comptent quatre pièces et neuf comptent cinq pièces ou plus. Le nombre moyenne de pièces est donc de 4,2. Une maison ne dispose pas de salle de bains avec baignoire ou douche[22].
L'histoire de Beaurepaire se confond avec celle de son château, de tous temps centre de la vie de la commune, qui n'a jamais été qu'un groupe de trois petits hameaux.
Leur fille Louise hérite de la seigneurie, alors qu'elle est déjà veuve. Avec l'accord de sa mère et son frère, elle met en vente la seigneurie dès 1508 pour échapper aux exigences fiscales de leursuzerain,Guillaume de Montmorency[26].
L'acquéreur estAdrien de Hénencourt, doyen duchapitre de lacathédrale Notre-Dame d'Amiens, qui possède une importante fortune qu'il dépense surtout pour l'architecture religieuse, mais aussi pour l'acquisition de seigneuries etfiefs, dont àBrenouille,Cinqueux,Rieux etMonceaux. À Beaurepaire, de Henencourt agrandit le territoire de la seigneurie et fait construire tout d'abord la chapelleSaint-Hubert, en 1510. La grille du chœur arbore toujours ses armes. Ensuite, de Hénenquin s'attache à la reconstruction du château, probablement en ruines, et fait édifier lecorps de logis au nord de l'aile orientale, qui a peu changé depuis. Tous ces efforts, le chanoine les fait pour établir dignement son neveu Claude de Lameth, fils de sa sœur Jacqueline de Hénencourt avec Antoine de Lameth, gouverneur d'Arras et deBourges.
Dès 1521, soit deux ans après la fin des travaux, don est fait du fief de Beaurepaire à Claude de Lameth, sous condition d'employer unchapelain. Les Lameth sont une famille de militaires. Claude meurt en 1538, et son troisième fils Pierre lui succède. Il prend pour femme Catherine du Plessis, fille du seigneur deLiancourt, union célébrée en 1571. Commence alors une seconde campagne de construction, dont résulte le château tel qu'il existe aujourd'hui. Pierre de Lameth décède en 1596, et sa femme vit jusqu'en 1620. C'est leur fils aîné, Charles (1576-1645), qui leur succède. Charles de Lameth poursuit également une carrière dans les armées et reçoit la charge de lieutenant devénerie etde louveterie enforêt d'Halatte. À l'instar de son grand-oncle, il agrandit les terres de la seigneurie, mais fonde également un hospice à Pont, en l'hôtel Mangot, et ordonne l'érection de Beaurepaire enparoisse par une clause testamentaire[27].
Face à la perte de revenus que la perte du château de Beaurepaire signifie pour le curé de Pont-Sainte-Maxence, il s'oppose à la création de cette nouvelle paroisse et parvient à la retarder de dix-sept ans. Mais le curé de Pont obtient pour partie gain de cause, car des compensations financières sont régulièrement versées à sa paroisse, si bien que tous les curés de Beaurepaire jusqu'à laRévolution française s'estiment lésés. Le deuxième fils de Charles de Lameth, Augustin, devient le quatrième seigneur de Beaurepaire issu de la famille de Lameth en ligne directe, et sera aussi le dernier, car il laisse trois filles et aucun fils. La première entre dans les ordres, la seconde meurt sans descendance, et la troisième, Catherine-Élisabeth, hérite donc de la seigneurie. Mais trois ans après son mariage avec Armand deBéthune, duc de Charost, en 1692, elle tombe malade et ne peut plus quitter sa chambre pendant les dix-sept dernières années de sa vie. Son fils unique meurt avant elle. C'est donc sa nièce, la fille de la dernière sœur de son mari, à laquelle revient la seigneurie en 1712. Elle s'appelle Renée, née de Sénicourt, et a épousé un cousin de la famille de Lameth, Henri-Louis. Femme de caractère, elle ne veut pas accepter les dégâts causés par le trop abondant gibier dans la forêt d'Halatte, qui est administrée sous le régime decapitainerie de chasse avec leprince de Condé à la tête. Elle pense que son cousin, le prince Charles-Rogerde Courtenay, soit plus à même de tenir tête au prince de Condé, étant donné qu'il a du sang royal. De ce fait, Renée lui cède lanue-propriété de Beaurepaire et en conserve l'usufruit.
La marquise Renée de Lameth vit encore jusqu'en 1747. Entre-temps, le prince de Courtenay se suicide à Paris le 7 mai 1730, et sa veuve Marie-Claire de Bretagne-Avaugour gère seule la seigneurie pendant dix ans encore. Elle utilise sa fortune pour soulager les pauvres et fait restaurer l'église de Beaurepaire. Son frère Henry-François de Bretagne-Avaugour hérite de la seigneurie, mais il ne survit à sa sœur que de six ans, et pas plus qu'elle, n'a de postérité. Le testament de Henry-François laisse le choix à sa veuve entre Beaurepaire et un legs de soixante mille livres. Optant pour l'argent, elle laisse la seigneurie au cousin germain de son mari, François-Joseph Le Lièvre, marquis de Fourilles et deLa Grange-le-Roy (1726-1808). Il n'emménage au château de Beaurepaire qu'après le décès de Renée de Lameth, soit un an après son héritage. C'est un brillant militaire, qui participe à tous les combats de laguerre de Sept Ans, et est récompensé parLouis XV par la charge delieutenant général des armées. Il entretient également d'excellents rapports avec leprince de Condé et leduc d'Orléans. À ce titre, le marquis de La Grange lui prête la somme de400 000 livres d'or pour la dot de sa filleBathilde d'Orléans. Il ne sera pas remboursé ; ce ne seront que les héritiers du marquis qui récupéreront la grosse somme au bout d'un long procès, après laRestauration.
Le marquis est un aristocrate libéral et l'un des premiers à prêter serment à la barre de laConstituante. Ceci n'empêche pas son arrestation comme suspect en date du 2 décembre 1793, à laquelle la population de Beaurepaire est tout à fait étrangère. Au contraire, il est toujours apprécié des habitants, et c'est avec une grande joie qu'ils l'accueillent à son retour de prison[28].
L'abbé Demorlaine, curé de Beaurepaire, n'échappe lui non plus à la prison. Il est détenu d'abord auchâteau de Chantilly puis auchâteau de la Rochefoucauld àLiancourt. Ayant au préalable racheté son presbytère lors de sa mise en vente commebien national, il peut s'y installer de nouveau. Or, les exactions des révolutionnaires n'ont pas épargné l'église. Le plomb des cercueils du caveau familial a été récupéré, et les ossements des défunts dispersés dans la nature. Avec leDirectoire, le calme revient enfin.
Le marquis de La Grange achève tranquillement sa vie le 25 avril 1808, et le curé, muté par la suite àPontpoint, vit jusqu'en 1820. C'est également l'année de disparition du sixième et dernier enfant du marquis, Adélaïde Françoise, héritière de Beaurepaire. De son mariage avec le colonel Jean-Louis Mathevon, baron de Curnieu, elle n'aura qu'un seul enfant, Charles. Cavalier de talent, il rédige plusieurs ouvrageshippiques, mais ne s'intéresse pas beaucoup à Beaurepaire. À l'instar de son grand-père, il laisse le domaine à sa fille. Par mariage de cette dernière avec le marquis (titre de courtoisie) Pierre de Luppé, d'une très ancienne famille duGers, le château de Beaurepaire vient dans la famille qui le détient toujours à ce jour[29].
Le marquis Pierre de Luppé est un ancien élève de l'École des Chartes et travaille comme historien, étudiant notamment leXVIIIe siècle, l'histoire duValois et de la Picardie. En 1897, il publie un ouvrage intituléLes Seigneurs de Beaurepaire-sur-Oise : Notes généalogiques et documents (voir dans la bibliographie). Il constitue une bibliothèque importante sur la région et sur le cheval, sa deuxième passion. Mais il fait également entreprendre des travaux de restauration du château et remplace les ruines des anciens communs par une nouvelle ferme. Son fils Albert poursuivra dans la voie de son père et devient, comme lui, maire de Beaurepaire. Après laPremière Guerre mondiale, il remet en état le domaine et aide à la restauration de l'abbaye du Moncel, alors en fort mauvais état, en créant unesociété civile immobilière. Les travaux financés par cette SCI permettent à Eugène-Stanislas Le Senne,évêque de Beauvais, d'installer lepetit séminaire deNoyon dans l'ancienne abbaye, en 1923. L'épouse d'Albert, Marthe de Vogüé, consacre beaucoup de son temps à l'aide aux déshérités de Beaurepaire et de Pont-Sainte-Maxence. Malheureusement, elle meurt dans un accident de voiture en novembre 1963.
Christian de Luppé, petit-fils d'Albert et Marthe, a la charge du château de Beaurepaire et représente la quatrième génération à exercer la fonction de maire[29]. Le, il meurt chez lui, à son domicile parisien, à l'âge de 67 ans, des suites d'une leucémie, maladie contre laquelle il luttait depuis plusieurs mois[30]. Il est inhumé le 30 décembre suivant dans le caveau familial derrière la chapelle du château de Beaurepaire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2022, la commune comptait 64 habitants[Note 7], en évolution de −4,48 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 25,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait34 hommes pour32 femmes, soit un taux de 51,52 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
2,9
90 ou +
0,0
8,8
75-89 ans
12,5
11,8
60-74 ans
21,9
20,6
45-59 ans
21,9
29,4
30-44 ans
18,8
11,8
15-29 ans
6,3
14,7
0-14 ans
18,8
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[40]
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2010) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Beaurepaire comptait en 2008 quarante-et-une personnes de15 à 64ans, dont trente étaient desactifs ayant un emploi, et deux deschômeurs. On note une parité homme-femme entre les personnes ayant un emploi, et seulement une personne de moins de 25 ans travaillant. Sur la commune de Beaurepaire, seulement dix emplois ont été recensés, dont six ensalariat, et un en temps partiel. Un de ces dix emplois était occupé par une personne n'habitant pas la commune.
Vue d'ensemble du château depuis le nord-ouest.Église Saint-Hubert.
Beaurepaire compte deuxmonuments historiques, le château de Beaurepaire et l'église Saint-Hubert dans le parc du château. Il n'y a pas de bâtiments remarquables en dehors du domaine du château.
Château de Beaurepaire, RD 120 (façades, toitures et cheminées inscrits monument historique par arrêté en 1978[42]) : le château de Beaurepaire est le plus ancien des environs de laforêt d'Halatte et sans doute aussi le plus pittoresque, succession de bâtiments disposés en équerre, d'une« harmonieuse complexité ». Du premier châteaumédiéval duXIIIe siècle, ne subsistent guère plus qu'une cave et unescalier en colimaçon. Généralement, on peut distinguer entre uneaile sud et une aile nord, qui ne sont toutefois pas homogènes. L'aile méridionale est celle que l'on aperçoit en se rapprochant du château par l'allée d'accès, depuis la grille d'entrée sur la route. Elle comporte en son centre un portail, jadis précédé d'unpont-levis. À côté, subsiste l'ancienne cuisine de 1425 (construite sous Mauroy de Saint-Ligier), intégrée après remaniement dans les bâtiments de la période 1577/1614 qui forment l'essentiel du château et sont dus à Pierre de Lameth, gouverneur deCreil, et sa femme Catherine du Plessis. Toutefois, le bâtiment entre la tour octogonale de 1577 à l'extrémité ouest et le corps central n'a été ajouté qu'en 1901, et le toit endôme de la tour mentionnée ne date que de 1871/1884. L'aile septentrionale représente lecorps de logis principal, et il se compose de deux bâtiments, dont celui du nord est plus bas et provient encore de la première reconstruction du château sousAdrien de Hénencourt, après 1510. En subsistent encore les fenêtres àmeneaux d'origine. Ensuite, à l'extrémité nord, un curieux ensemble termine le château : une tourelle d'escalier, un pavillon carré sur la base d'une grosse tour ronde, et un autre pavillon carré enencorbellement sur une base plus petite. Reste à signaler une troisième aile au nord, démolie en 1809 en raison de sa vétusté[43],[44],[42]. - Résidence privée, le château n'est ouvert au public que le dimanche desjournées du patrimoine[45].Bien que la mairie soit située au château, un panneau « Propriété privée - Défense d'entrer » flanque le portail du domaine. Le château est à peine visible depuis le domaine public.
Église paroissiale Saint-Hubert, dans le parc du château (inscrite monument historique avec le château en 1978[42],[46]) : construite comme chapelle du château pour Adrien de Hénencourt à partir de 1510, c'est un bâtiment ànef unique de quatretravées non voûtées, de styleRenaissance. Les huit fenêtres sont toutefois en tiers-point. Lechœur est à pans coupés. Un clocher encharpente à laflèche pointue surmonte la première travée, près de la façade occidentale. À l'intérieur, subsiste unjubé finement sculpté séparant la nef du chœur, où se trouvent cinq pierres tombales aux inscriptions effacées. Le caveauseigneurial est contenu dans une petite chapelle à gauche de l'autel, décorée deboiseriesstyle Louis XVI. La chapelle a été érigée enparoisse par le testament de Charles de Lameth (1576-1645), mais en raison de la vive opposition du curé de Pont-Sainte-Maxence, qui ne voulait pas perdre les importants revenus liés au château de Beaurepaire, il fallut dix-sept ans pour que la paroisse soit définitivement créée en 1662[44],[47]. Les propriétaires du château ont donné l'église à la commune de Beaurepaire vers la fin duXIXe siècle. Des messes ne sont plus célébrées qu'à l'occasion de la fête desaint Hubert ou de fêtes familiales[42],[48].Bien qu'appartenant à la commune, l'accès à la chapelle se heurte au panneau « Propriété privée - Défense d'entrer » à l'entrée du domaine du château.
Le mur du château : autrefois il existait un mur d'enceinte qui protégeait le domaine et le château. C'est lors de la Seconde Guerre mondiale que les Allemands réquisitionnent ce même mur afin de remblayer et de construire l'aérodrome de Creil, qui sert aujourd'hui à la base aérienne. Il reste néanmoins le porche et une partie du mur situé du côté du village (dégradé cependant).
On peut également signaler :
Le calvaire du hameau de la Croix-Rouge : ce calvaire n'est d'ailleurs pas à sa place d'origine : il a en effet été déplacé.
Lemonument aux morts, RD 120 : la commune de Beaurepaire compte cinq morts pour la France concernant la Première Guerre mondiale. Tous les combattants de la Seconde Guerre mondiale sont revenus.
Le carrefour des Veneurs dans la forêt d'Halatte avec sa croix.
La tradition de Beaurepaire veut que le village se réunisse tous les Noëls (souvent le dimanche précédent le jour de Noël) au château afin de partager un goûter dans la convivialité et la joie de se retrouver entre habitants du village. Tous les enfants de moins de 16 ans sont priés de s'asseoir par terre devant le sapin de Noël pour recevoir leurs cadeaux, après avoir entendu le discours du maire[réf. nécessaire].
Pierremarquis de Luppé,Les Seigneurs de Beaurepaire-sur-Oise : Notes généalogiques et documents, Senlis, Imprimerie Th. Nouvian,, 189 p.(lire en ligne)
AmédéeVicomte de Caix de Saint-Aymour, « Notices sur quelques communes rurales canton de Pont : I. Beaurepaire-sur-Oise »,Causeries du besacier : Mélanges pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Senlis et Paris, A. Claudin et H. Champion,2e série,,p. 235-244(lire en ligne), surGallica.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pont-Sainte-Maxence comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
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↑DominiqueVermand,Églises de l'Oise : Canton de Pont-Sainte-Maxence, Valois et vallée de l'Oise, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours de l'O.T.S.I. de Verneuil-en-Halatte, ca. 1998, 32 p.,p. 6.