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Beaurepaire (Oise)

49° 17′ 40″ nord, 2° 34′ 20″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirBeaurepaire.

Beaurepaire
Beaurepaire (Oise)
Façade sud du château de Beaurepaire.
Blason de Beaurepaire
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementOise
ArrondissementSenlis
IntercommunalitéCommunauté de communes des Pays d'Oise et d'Halatte
Maire
Mandat
Patricia Leysens
2020-2026
Code postal60700
Code commune60056
Démographie
GentiléBelliripariens
Population
municipale
64 hab.(2022en évolution de −4,48 % par rapport à 2016)
Densité13 hab./km2
Géographie
Coordonnées49° 17′ 40″ nord, 2° 34′ 20″ est
AltitudeMin. 28 m
Max. 107 
m
Superficie5,07 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbainePont-Sainte-Maxence
(banlieue)
Aire d'attractionParis
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Pont-Sainte-Maxence
Législatives4e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Beaurepaire
Géolocalisation sur la carte :France
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Beaurepaire
Géolocalisation sur la carte :Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Beaurepaire
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
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Beaurepaire
Liens
Site webwww.beaurepaire60.frVoir et modifier les données sur Wikidata
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Beaurepaire est unecommune française située dans ledépartement de l'Oise enrégionHauts-de-France. Ses habitantssont appelés lesBelliripariens.

Géographie

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Description

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Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
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  • 1Carte dynamique
  • 2CarteOpenStreetMap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes
Carrefour des Veneurs dans la forêt d'Halatte.

La commune de Beaurepaire est située dans ledépartement de l'Oise, sur la rive gauche de l'Oise, à la lisière nord de laforêt d'Halatte, à mi-chemin entrePont-Sainte-Maxence etVerneuil-en-Halatte, et non loin deCreil. Elle fait partie duParc naturel régional Oise-Pays de France

Sur le plan du paysage, le territoire communal est partagé entre la forêt d'Halatte, qui occupe toute la partie au sud de la RD 120, et les plaines alluviales dans la vallée de l'Oise, entre la RD 120 et la rivière. L'on y trouve des prairies, des surfaces agricoles, quatre étangs de pêche artificiels, un marais et des petits bois, à une altitude variant entre28 m et39 m seulement. Le point culminant de la commune est localisé à l'extrémité sud-ouest du territoire communal, au carrefour du Four en forêt d'Halatte, à107 m.

La RD 120 est l'unique route traversant Beaurepaire, sans compter les chemins ruraux et routes forestières. Il n'y a pas de desserte par les transports en commun. Parmi les quatre communes limitrophes,Brenouille est située sur la rive opposée de l'Oise, etFleurines est séparée de Beaurepaire par la forêt.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deBeaurepaire[1]
Brenouille
Verneuil-en-HalatteBeaurepaire[1]Pont-Sainte-Maxence
Fleurines

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le fossé 01 de la commune de Beaurepaire et le Fossé de la Cascade[2],[3],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Beaurepaire[Note 1].

Cinq plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau 1 de la commune de Beaurepaire (4,2 ha), le plan d'eau 2 de la commune de Beaurepaire (5,3 ha), le plan d'eau 3 de la commune de Beaurepaire (4 ha), le plan d'eau 4 de la commune de Beaurepaire (4,4 ha) et le plan d'eau 5 de la commune de Beaurepaire (0,7 ha)[Carte 1],[4].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 789 km2 de superficie, délimité par troisbassins versants en totalité ou en partie (Aisne,Oise etAronde). Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le, puis révisé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Oise-Aronde[5].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de l'Oise.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[7]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré[8] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[9]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec9,5 jours de précipitations en janvier et8,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deCreil à8 km àvol d'oiseau[12], est de11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de41,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−21,6 °C, atteinte le[Note 2].

Milieux naturels et biodiversité

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La forêt d'Halatte est protégée par uneZNIEFF type 1, « Massif forestier d'Halatte » n° national 220005064[15], et par unsite naturel classé « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles », créé par décret du 5 août1993[16]. Ces sites excluent le secteur au nord de la RD 120. Sinon, l'ensemble du territoire communal entre dans lesite inscrit « Vallée de laNonette » créé par arrêté du 6 février1970[17]. Finalement, Beaurepaire est membre à part entière duparc naturel régional Oise-Pays de France, instauré par décret du 13 janvier2004[18].

  • La Cavée des vaches, dans la Forêt d'Halatte
    La Cavée des vaches, dans laForêt d'Halatte
  • Lisière de la Forêt d'Halatte, au hameau de la Croix Rouge
    Lisière de la Forêt d'Halatte, au hameau de la Croix Rouge
  • Les étangs
    Les étangs

Urbanisme

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Typologie

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Au, Beaurepaire est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-Sainte-Maxence[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[20],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,2 %),terres arables (14,9 %), eaux continentales[Note 6] (9 %), prairies (6,7 %)[21]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Il n'existe pas de village du nom de Beaurepaire, les habitants étant repartis entre troishameaux. Depuis l'est, on trouve d'abord La Croix-Rouge qui doit son nom à un calvaire. On continuant sur la RD 120 en direction de Creil, on trouve une petite ferme, l'entrée du domaine de château de Beaurepaire et le cimetière ; c'est le hameau de Beaurepaire. Un peu en retrait de la route, on trouve ensuite Heumont.

  • Propriété au hameau de Beaurepaire
    Propriété au hameau de Beaurepaire
  • Hameau de Beaurepaire
    Hameau de Beaurepaire
  • Le hameau de la Croix-Rouge
    Le hameau de la Croix-Rouge

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total delogements dans la commune était de 30, alors qu'il était de 27 en 2013 et de 28 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 92,2 % étaient desrésidences principales, 3,9 % des résidences secondaires et 3,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 0 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaurepaire en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (3,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Beaurepaire en 2018.
TypologieBeaurepaire[I 2]Oise[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)92,290,482,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)3,92,59,7
Logements vacants (en %)3,97,18,2

En 2008, la taille moyenne des ménages était de 2,2 personnes, alors qu'elle avait été encore de 3,4 personnes en 1968, avec un pic de 3,8 personnes en 1975. Le nombre defoyers fiscaux était de trente-deux (dont dix-huit imposables). Dix-sept maisons sont habitées par leurs propriétaires, cinq sont louées et trois autres mises à disposition gratuitement à leurs habitants. Concernant l'âge des maisons, quatre ont été construites entre 1975 et 1989, et toutes les autres datent d'avant 1949] Toutes les maisons habitées comptent au moins trois pièces ; sept comptent quatre pièces et neuf comptent cinq pièces ou plus. Le nombre moyenne de pièces est donc de 4,2. Une maison ne dispose pas de salle de bains avec baignoire ou douche[22].

Voies de communication et transports

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La commune est desservie, en 2023, par la ligne 6247 duréseau interurbain de l'Oise et par le service detransport à la demande gratuitTAD'OHM mis en place par la communauté de communes des Pays d'Oise et d'Halatte[23].

Toponymie

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La localité apparaît pour la première fois dans les textes vers 1225 sous le nomBellum domicilium[24].

SelonErnest Nègre, le nom de la commune signifierait :beau logis[25].

Histoire

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Le Moyen Âge

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L'histoire de Beaurepaire se confond avec celle de son château, de tous temps centre de la vie de la commune, qui n'a jamais été qu'un groupe de trois petits hameaux.

Laseigneurie de Beaurepaire est fondé au milieu duXIIIe siècle par la famille de Pont, en soustrayant une partie de sa seigneurie dePont-Sainte-Maxence pourapanager son fils cadet. Le premierseigneur de Beaurepaire nommément connu est Colart de Pont, mentionné dans un acte de 1288, révélant aussi l'origine de ses quarantelivres de rente annuelles : trente-quatre livres sont prélevées sur les fours de la ville de Pont, et les droits de passage sur l'Oise rapportaient six livres. Les archives ne disent pas qui est le constructeur du premier château de Beaurepaire, Colart ou son père. La famille de Pont disparaît au plus tard au milieu duXVe siècle, car Jean de Pont n'a qu'une fille. Celle-ci épouse vers 1415 Mauroy de Saint-Ligier, chef d'une bande armée aux comptes duduc de Bourgogne qui commet des sévices dans la région. En 1425, le château est ruiné lors de laguerre de Cent Ans, et Mauroy entame sa restauration, sans payer pour le bois mis à sa disposition. Après la mort de ses deux fils, sa petite-fille Jeanne hérite de la seigneurie en 1487. Son époux est Antoinede Picquigny, seigneur d'Achy, qui vit jusqu'en 1507.

LeXVIe siècle

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Leur fille Louise hérite de la seigneurie, alors qu'elle est déjà veuve. Avec l'accord de sa mère et son frère, elle met en vente la seigneurie dès 1508 pour échapper aux exigences fiscales de leursuzerain,Guillaume de Montmorency[26].

L'acquéreur estAdrien de Hénencourt, doyen duchapitre de lacathédrale Notre-Dame d'Amiens, qui possède une importante fortune qu'il dépense surtout pour l'architecture religieuse, mais aussi pour l'acquisition de seigneuries etfiefs, dont àBrenouille,Cinqueux,Rieux etMonceaux. À Beaurepaire, de Henencourt agrandit le territoire de la seigneurie et fait construire tout d'abord la chapelleSaint-Hubert, en 1510. La grille du chœur arbore toujours ses armes. Ensuite, de Hénenquin s'attache à la reconstruction du château, probablement en ruines, et fait édifier lecorps de logis au nord de l'aile orientale, qui a peu changé depuis. Tous ces efforts, le chanoine les fait pour établir dignement son neveu Claude de Lameth, fils de sa sœur Jacqueline de Hénencourt avec Antoine de Lameth, gouverneur d'Arras et deBourges.

Dès 1521, soit deux ans après la fin des travaux, don est fait du fief de Beaurepaire à Claude de Lameth, sous condition d'employer unchapelain. Les Lameth sont une famille de militaires. Claude meurt en 1538, et son troisième fils Pierre lui succède. Il prend pour femme Catherine du Plessis, fille du seigneur deLiancourt, union célébrée en 1571. Commence alors une seconde campagne de construction, dont résulte le château tel qu'il existe aujourd'hui. Pierre de Lameth décède en 1596, et sa femme vit jusqu'en 1620. C'est leur fils aîné, Charles (1576-1645), qui leur succède. Charles de Lameth poursuit également une carrière dans les armées et reçoit la charge de lieutenant devénerie etde louveterie enforêt d'Halatte. À l'instar de son grand-oncle, il agrandit les terres de la seigneurie, mais fonde également un hospice à Pont, en l'hôtel Mangot, et ordonne l'érection de Beaurepaire enparoisse par une clause testamentaire[27].

LesXVIIe et XVIIIe siècles

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Face à la perte de revenus que la perte du château de Beaurepaire signifie pour le curé de Pont-Sainte-Maxence, il s'oppose à la création de cette nouvelle paroisse et parvient à la retarder de dix-sept ans. Mais le curé de Pont obtient pour partie gain de cause, car des compensations financières sont régulièrement versées à sa paroisse, si bien que tous les curés de Beaurepaire jusqu'à laRévolution française s'estiment lésés. Le deuxième fils de Charles de Lameth, Augustin, devient le quatrième seigneur de Beaurepaire issu de la famille de Lameth en ligne directe, et sera aussi le dernier, car il laisse trois filles et aucun fils. La première entre dans les ordres, la seconde meurt sans descendance, et la troisième, Catherine-Élisabeth, hérite donc de la seigneurie. Mais trois ans après son mariage avec Armand deBéthune, duc de Charost, en 1692, elle tombe malade et ne peut plus quitter sa chambre pendant les dix-sept dernières années de sa vie. Son fils unique meurt avant elle. C'est donc sa nièce, la fille de la dernière sœur de son mari, à laquelle revient la seigneurie en 1712. Elle s'appelle Renée, née de Sénicourt, et a épousé un cousin de la famille de Lameth, Henri-Louis. Femme de caractère, elle ne veut pas accepter les dégâts causés par le trop abondant gibier dans la forêt d'Halatte, qui est administrée sous le régime decapitainerie de chasse avec leprince de Condé à la tête. Elle pense que son cousin, le prince Charles-Rogerde Courtenay, soit plus à même de tenir tête au prince de Condé, étant donné qu'il a du sang royal. De ce fait, Renée lui cède lanue-propriété de Beaurepaire et en conserve l'usufruit.

La marquise Renée de Lameth vit encore jusqu'en 1747. Entre-temps, le prince de Courtenay se suicide à Paris le 7 mai 1730, et sa veuve Marie-Claire de Bretagne-Avaugour gère seule la seigneurie pendant dix ans encore. Elle utilise sa fortune pour soulager les pauvres et fait restaurer l'église de Beaurepaire. Son frère Henry-François de Bretagne-Avaugour hérite de la seigneurie, mais il ne survit à sa sœur que de six ans, et pas plus qu'elle, n'a de postérité. Le testament de Henry-François laisse le choix à sa veuve entre Beaurepaire et un legs de soixante mille livres. Optant pour l'argent, elle laisse la seigneurie au cousin germain de son mari, François-Joseph Le Lièvre, marquis de Fourilles et deLa Grange-le-Roy (1726-1808). Il n'emménage au château de Beaurepaire qu'après le décès de Renée de Lameth, soit un an après son héritage. C'est un brillant militaire, qui participe à tous les combats de laguerre de Sept Ans, et est récompensé parLouis XV par la charge delieutenant général des armées. Il entretient également d'excellents rapports avec leprince de Condé et leduc d'Orléans. À ce titre, le marquis de La Grange lui prête la somme de400 000 livres d'or pour la dot de sa filleBathilde d'Orléans. Il ne sera pas remboursé ; ce ne seront que les héritiers du marquis qui récupéreront la grosse somme au bout d'un long procès, après laRestauration.

La Révolution

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Le marquis est un aristocrate libéral et l'un des premiers à prêter serment à la barre de laConstituante. Ceci n'empêche pas son arrestation comme suspect en date du 2 décembre 1793, à laquelle la population de Beaurepaire est tout à fait étrangère. Au contraire, il est toujours apprécié des habitants, et c'est avec une grande joie qu'ils l'accueillent à son retour de prison[28].

L'abbé Demorlaine, curé de Beaurepaire, n'échappe lui non plus à la prison. Il est détenu d'abord auchâteau de Chantilly puis auchâteau de la Rochefoucauld àLiancourt. Ayant au préalable racheté son presbytère lors de sa mise en vente commebien national, il peut s'y installer de nouveau. Or, les exactions des révolutionnaires n'ont pas épargné l'église. Le plomb des cercueils du caveau familial a été récupéré, et les ossements des défunts dispersés dans la nature. Avec leDirectoire, le calme revient enfin.

LeXIXe siècle

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Le marquis de La Grange achève tranquillement sa vie le 25 avril 1808, et le curé, muté par la suite àPontpoint, vit jusqu'en 1820. C'est également l'année de disparition du sixième et dernier enfant du marquis, Adélaïde Françoise, héritière de Beaurepaire. De son mariage avec le colonel Jean-Louis Mathevon, baron de Curnieu, elle n'aura qu'un seul enfant, Charles. Cavalier de talent, il rédige plusieurs ouvrageshippiques, mais ne s'intéresse pas beaucoup à Beaurepaire. À l'instar de son grand-père, il laisse le domaine à sa fille. Par mariage de cette dernière avec le marquis (titre de courtoisie) Pierre de Luppé, d'une très ancienne famille duGers, le château de Beaurepaire vient dans la famille qui le détient toujours à ce jour[29].

L'époque contemporaine

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L'église au tout début duXXe siècle.
Le château au tout début duXXe siècle.

Le marquis Pierre de Luppé est un ancien élève de l'École des Chartes et travaille comme historien, étudiant notamment leXVIIIe siècle, l'histoire duValois et de la Picardie. En 1897, il publie un ouvrage intituléLes Seigneurs de Beaurepaire-sur-Oise : Notes généalogiques et documents (voir dans la bibliographie). Il constitue une bibliothèque importante sur la région et sur le cheval, sa deuxième passion. Mais il fait également entreprendre des travaux de restauration du château et remplace les ruines des anciens communs par une nouvelle ferme. Son fils Albert poursuivra dans la voie de son père et devient, comme lui, maire de Beaurepaire. Après laPremière Guerre mondiale, il remet en état le domaine et aide à la restauration de l'abbaye du Moncel, alors en fort mauvais état, en créant unesociété civile immobilière. Les travaux financés par cette SCI permettent à Eugène-Stanislas Le Senne,évêque de Beauvais, d'installer lepetit séminaire deNoyon dans l'ancienne abbaye, en 1923. L'épouse d'Albert, Marthe de Vogüé, consacre beaucoup de son temps à l'aide aux déshérités de Beaurepaire et de Pont-Sainte-Maxence. Malheureusement, elle meurt dans un accident de voiture en novembre 1963.

Christian de Luppé, petit-fils d'Albert et Marthe, a la charge du château de Beaurepaire et représente la quatrième génération à exercer la fonction de maire[29]. Le, il meurt chez lui, à son domicile parisien, à l'âge de 67 ans, des suites d'une leucémie, maladie contre laquelle il luttait depuis plusieurs mois[30]. Il est inhumé le 30 décembre suivant dans le caveau familial derrière la chapelle du château de Beaurepaire.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1793 ducanton de Pont-Sainte-Maxence[31]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 d'un nouveaucanton de Pont-Sainte-Maxence

Articles détaillés :Liste des cantons de l'Oise,Conseil départemental de l'Oise etListe des conseillers départementaux de l'Oise.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de laquatrième circonscription de l'Oise.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de l'Oise etListe des députés de l'Oise.

Intercommunalité

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Beaurepaire est membre de lacommunauté de communes des pays d'Oise et d'Halatte, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant inférieur à 100, lenombre de membres du conseil municipal est de 7[32].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1910 Marquis Pierre de Luppé Châtelain de Beaurepaire
  Marquis Albert de Luppé Châtelain de Beaurepaire
Fils du précédent
 1980Marquis Pierre de Luppé Châtelain de Beaurepaire
Fils du précédent
198025 décembre 2013[30]Marquis Christian de Luppé[33]DVDChâtelain de Beaurepaire
Fils du précédent
Décédé en fonction
2014[34]en cours
(au 2 décembre 2020)
Patricia Leysens Agricultrice retraitée
Réélu pour le mandat 2020-2026[35]

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

En 2022, la commune comptait 64 habitants[Note 7], en évolution de −4,48 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
125119134116133125134108105
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1027774758063617182
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
83929410210110910895106
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
1139184707467626056
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
626664------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puisInsee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 25,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait34 hommes pour32 femmes, soit un taux de 51,52 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,9 
90 ou +
0,0 
8,8 
75-89 ans
12,5 
11,8 
60-74 ans
21,9 
20,6 
45-59 ans
21,9 
29,4 
30-44 ans
18,8 
11,8 
15-29 ans
6,3 
14,7 
0-14 ans
18,8 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Culte

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Beaurepaire n'a plus de curé en titre et dépend de laparoissecatholique Sainte-Maxence de Pont-Sainte-Maxence au sein dudiocèse de Beauvais, Noyon et Senlis,suffragant de l'archidiocèse de Reims. Les messes dominicales ne sont plus célébrées.

Économie

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2010)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Beaurepaire comptait en 2008 quarante-et-une personnes de15 à 64 ans, dont trente étaient desactifs ayant un emploi, et deux deschômeurs. On note une parité homme-femme entre les personnes ayant un emploi, et seulement une personne de moins de 25 ans travaillant. Sur la commune de Beaurepaire, seulement dix emplois ont été recensés, dont six ensalariat, et un en temps partiel. Un de ces dix emplois était occupé par une personne n'habitant pas la commune.

Au1er janvier 2010, Beaurepaire compte deux entreprises, toutes les deux du secteur des transports et services divers, ainsi qu'un établissement du même secteur, soit au total trois établissements actifs sur la commune. Le 31 décembre 2009, le nombre d'établissements du même secteur était encore de quatre. S'y ajoutaient deux exploitations agricoles et un établissement appartenant au secteur de l'administration publique, à savoir la mairie, soit au total sept établissements sur la commune. Du fait que les différentes données ne correspondent pas aux mêmes dates, et avec la petite taille de la commune, il n'est pas possible de donner un aperçu complet de sa situation économique pour une date donnée. Mais comme aucune entreprise n'a été créée en 2010, et comme le nombre d'établissements actifs est passé de sept à trois entre 2009 et 2010, l'on doit supposer que le nombre d'emplois à Beaurepaire n'atteint plus sa valeur de 2008. Déjà en 2009, un unique établissement employait des salariés, au nombre de deux seulement[41].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Vue d'ensemble du château depuis le nord-ouest.
Église Saint-Hubert.

Beaurepaire compte deuxmonuments historiques, le château de Beaurepaire et l'église Saint-Hubert dans le parc du château. Il n'y a pas de bâtiments remarquables en dehors du domaine du château.

  • Château de Beaurepaire, RD 120 (façades, toitures et cheminées inscrits monument historique par arrêté en 1978[42]) :
    le château de Beaurepaire est le plus ancien des environs de laforêt d'Halatte et sans doute aussi le plus pittoresque, succession de bâtiments disposés en équerre, d'une« harmonieuse complexité ».
    Du premier châteaumédiéval duXIIIe siècle, ne subsistent guère plus qu'une cave et unescalier en colimaçon. Généralement, on peut distinguer entre uneaile sud et une aile nord, qui ne sont toutefois pas homogènes. L'aile méridionale est celle que l'on aperçoit en se rapprochant du château par l'allée d'accès, depuis la grille d'entrée sur la route. Elle comporte en son centre un portail, jadis précédé d'unpont-levis. À côté, subsiste l'ancienne cuisine de 1425 (construite sous Mauroy de Saint-Ligier), intégrée après remaniement dans les bâtiments de la période 1577/1614 qui forment l'essentiel du château et sont dus à Pierre de Lameth, gouverneur deCreil, et sa femme Catherine du Plessis.
    Toutefois, le bâtiment entre la tour octogonale de 1577 à l'extrémité ouest et le corps central n'a été ajouté qu'en 1901, et le toit endôme de la tour mentionnée ne date que de 1871/1884.
    L'aile septentrionale représente lecorps de logis principal, et il se compose de deux bâtiments, dont celui du nord est plus bas et provient encore de la première reconstruction du château sousAdrien de Hénencourt, après 1510. En subsistent encore les fenêtres àmeneaux d'origine. Ensuite, à l'extrémité nord, un curieux ensemble termine le château : une tourelle d'escalier, un pavillon carré sur la base d'une grosse tour ronde, et un autre pavillon carré enencorbellement sur une base plus petite. Reste à signaler une troisième aile au nord, démolie en 1809 en raison de sa vétusté[43],[44],[42]. - Résidence privée, le château n'est ouvert au public que le dimanche desjournées du patrimoine[45].Bien que la mairie soit située au château, un panneau « Propriété privée - Défense d'entrer » flanque le portail du domaine. Le château est à peine visible depuis le domaine public.
  • Église paroissiale Saint-Hubert, dans le parc du château (inscrite monument historique avec le château en 1978[42],[46]) : construite comme chapelle du château pour Adrien de Hénencourt à partir de 1510, c'est un bâtiment ànef unique de quatretravées non voûtées, de styleRenaissance.
    Les huit fenêtres sont toutefois en tiers-point. Lechœur est à pans coupés. Un clocher encharpente à laflèche pointue surmonte la première travée, près de la façade occidentale. À l'intérieur, subsiste unjubé finement sculpté séparant la nef du chœur, où se trouvent cinq pierres tombales aux inscriptions effacées.
    Le caveauseigneurial est contenu dans une petite chapelle à gauche de l'autel, décorée deboiseriesstyle Louis XVI. La chapelle a été érigée enparoisse par le testament de Charles de Lameth (1576-1645), mais en raison de la vive opposition du curé de Pont-Sainte-Maxence, qui ne voulait pas perdre les importants revenus liés au château de Beaurepaire, il fallut dix-sept ans pour que la paroisse soit définitivement créée en 1662[44],[47].
    Les propriétaires du château ont donné l'église à la commune de Beaurepaire vers la fin duXIXe siècle. Des messes ne sont plus célébrées qu'à l'occasion de la fête desaint Hubert ou de fêtes familiales[42],[48].Bien qu'appartenant à la commune, l'accès à la chapelle se heurte au panneau « Propriété privée - Défense d'entrer » à l'entrée du domaine du château.
  • Le mur du château : autrefois il existait un mur d'enceinte qui protégeait le domaine et le château. C'est lors de la Seconde Guerre mondiale que les Allemands réquisitionnent ce même mur afin de remblayer et de construire l'aérodrome de Creil, qui sert aujourd'hui à la base aérienne. Il reste néanmoins le porche et une partie du mur situé du côté du village (dégradé cependant).

On peut également signaler :

  • Le calvaire du hameau de la Croix-Rouge : ce calvaire n'est d'ailleurs pas à sa place d'origine : il a en effet été déplacé.
  • Lemonument aux morts, RD 120 : la commune de Beaurepaire compte cinq morts pour la France concernant la Première Guerre mondiale. Tous les combattants de la Seconde Guerre mondiale sont revenus.
  • Le carrefour des Veneurs dans la forêt d'Halatte avec sa croix.

Personnalités liées à la commune

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Tradition locale

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La tradition de Beaurepaire veut que le village se réunisse tous les Noëls (souvent le dimanche précédent le jour de Noël) au château afin de partager un goûter dans la convivialité et la joie de se retrouver entre habitants du village. Tous les enfants de moins de 16 ans sont priés de s'asseoir par terre devant le sapin de Noël pour recevoir leurs cadeaux, après avoir entendu le discours du maire[réf. nécessaire].

Héraldique

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Blason de BeaurepaireBlason
D'azur aux trois bandes d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pont-Sainte-Maxence comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. a etb« Réseau hydrographique de Beaurepaire » surGéoportail(consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Beaurepaire ».
  2. a etb« Chiffres clés - Logement en 2018 à Beaurepaire »(consulté le).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beaurepaire - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beaurepaire - Section LOG T7 »(consulté le).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise »(consulté le).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière »(consulté le).

Autres sources

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  1. « Communes limitrophes de Beaurepaire » surGéoportail..
  2. Sandre, « le Fossé de la Cascade »
  3. « Fiche communale de Beaurepaire », surlesystème d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie(consulté le)
  4. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
  5. « SAGE Sensée », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  6. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  7. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  8. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  10. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  11. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  12. « Orthodromie entre Beaurepaire et Creil », surfr.distance.to(consulté le).
  13. « Station Météo-France « Creil », sur la commune de Creil - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  14. « Station Météo-France « Creil », sur la commune de Creil - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  15. « Présentation de la znieff Massif forestier d'Halatte »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surDREAL Picardie(consulté le).
  16. « Forêt d'Halatte et ses glacis agricoles »[PDF], surDREAL Picardie(consulté le).
  17. « Vallée de la Nonette »[PDF], surDREAL Picardie(consulté le).
  18. « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 »[PDF], surDREAL Picardie(consulté le).
  19. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
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  22. « Beaurepaire (60056 - Commune) - Chiffres clés »[PDF], surINSEE statistiques locales(consulté le) ;p. 3 et 10-11.
  23. « Transports en commun à Beaurepaire », suroise-mobilite.fr,(consulté le).
  24. Émile LAMBERT,Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens,(lire en ligne),p. 42.
  25. ErnestNègre,Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux,vol. 1 :Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève,Librairie Droz,coll. « Publications romanes et françaises » (no 193),, 1869 p.(ISBN 978-2-600-02884-4,lire en ligne). § 25995,p. 1421.
  26. RaymondPoussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale,2de partie : Beaurepaire du Moyen Âge à nos jours »,Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'Étude des Monuments et Œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB),vol. 92-94,‎1er octobre 1999,p. 67-73 ;p. 67-70.
  27. Cf. Raymond Poussard,Beaurepaire du Moyen Âge à nos jours,op. cit.,p. 70-71.
  28. Cf. Raymond Poussard,Beaurepaire du Moyen Âge à nos jours,op. cit.,p. 71-72.
  29. a etbCf. Raymond Poussard,Beaurepaire du Moyen Âge à nos jours,op. cit.,p. 73.
  30. a etb« Décès du maire Christian de Luppé »,Le Parisien, 30 décembre 2013
  31. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  33. Frédéric Zabalza, « Dans la peau des riches : Grand Écran documentaire propose ce soir le portrait de quatre grandes fortunes, de l'aristocrate au nouveau riche »,Sud Ouest,‎(lire en ligne, consulté le).
  34. « Beaurepaire », Cartes de France(consulté le).
  35. « Répertoire national des maires »[txt],Répertoire national des élus, surdata.gouv.fr,(consulté le).
  36. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  38. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Beaurepaire (60056) »,(consulté le).
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) »,(consulté le).
  41. Cf.Beaurepaire (60056 - Commune) - Chiffres clés,op. cit.,p. 5, 7et 13-15.
  42. abc etd« Château de Beaurepaire », noticeno PA00114498, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  43. PhilippeSeydoux,Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome II. Valois, Paris, Éditions de la Morande, s.d., 356 p.(ISBN 978-2-9020-9139-3) ;p. 28-30.
  44. a etbCf. Raymond Poussard,Beaurepaire du Moyen Âge à nos jours,op. cit.,p. 67 et 70-71.
  45. « Beaurepaire - Château de Beaurepaire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surJournées du patrimoine, ministère de la Culture (site officiel)(consulté le).
  46. Dominique Vermand, « Beaurepaire, église Saint-Hubert : Diocèse : Beauvais », surÉglises de l'Oise - art roman et gothique,(consulté le).
  47. DominiqueVermand,Églises de l'Oise : Canton de Pont-Sainte-Maxence, Valois et vallée de l'Oise, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours de l'O.T.S.I. de Verneuil-en-Halatte, ca. 1998, 32 p.,p. 6.
  48. « Découvrir Beaurepaire »(consulté le) et« Paroisse Catholique Sainte-Maxence : Les églises »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surParoisse Sainte Maxence (site officiel)(consulté le). Le site de la commune dit que l'église appartient à la paroisse Sainte-Maxence, mais le site de cette dernière ne la mentionne pas.
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