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Beaume (rivière)

44° 26′ 10″ N, 4° 19′ 58″ E
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Pour les articles homonymes, voirBeaume etBaume.

la Beaume
la Baume
Illustration
La Beaume aux environs deRosières.
Carte.
Cours de la Beaume
Loupe sur carte vertela Beaume surOpenStreetMap.
Caractéristiques
Longueur43,9 km[1]
Bassin251 km2[2] ou 244 km2[1]
Bassin collecteurleRhône
Débit moyen7,56 m3/s (Saint-Alban-Auriolles)[2]
Régimepluvialcévenol
Cours
Sourcemassif du Tanargue
· LocalisationLoubaresse
· Altitude1 220 m
· Coordonnées44° 36′ 14″ N, 4° 03′ 10″ E
Confluencel'Ardèche
· LocalisationRuoms
· Altitude98 m
· Coordonnées44° 26′ 09″ N, 4° 19′ 58″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive droitelaDrobie
Pays traversésDrapeau de la FranceFrance
DépartementArdèche
Régions traverséesAuvergne-Rhône-Alpes

Sources :SANDRE:« V5030500 »,Géoportail,OpenStreetMap
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LaBeaume ouBaume est unerivière aux eaux vives et limpides dudépartementfrançais de l'Ardèche et de larégionAuvergne-Rhône-Alpes. C'est unaffluent de l'Ardèche en rive droite, donc un sous-affluent duRhône.

Elle a elle-même comme affluent principal laDrobie .

Géographie

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Autre vue de la Beaume.
Autre vue de la Beaume.

De 43,9 km de longueur[1], elle coule uniquement dans le département de l'Ardèche et prend sa source au lieu-ditRochemisole, au sein de la commune deLoubaresse et dumassif du Tanargue. La Beaume s’écoule vers le sud-est pour se jeter dans l’Ardèche en rive droite et en aval deRuoms

Elle passe sous lepont du Gua, monument historique classé, situé entre les communes de Beaumont et de Sanilhac.

La géologie du bassin versant de la Beaume est particulièrement diversifiée, ce qui est en partie à l'origine de sa grande richesse écologique, puisque l'on trouve des granites sur la Haute-Beaume et les sources de la Drobie, puis des schistes, des grès et enfin du calcaire sur le secteur le plus aval. C'est là que la Beaume a creusé les pittoresquesgorges de la Beaume sur plus de 5 km[3]

Communes traversées

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AprèsLoubaresse la Beaume traverse ou borde les localités deValgorge,Laboule, Rocles,Beaumont,Sanilhac, Ribes, Vernon,Joyeuse,Rosières,Labeaume etSaint-Alban-Auriolles[3].

Bassin versant

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Organisme gestionnaire

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Affluents

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  • la Drobie.
  • l'Alune.
  • L'Orival.
  • l'Auzon.
  • le Bourdary.


Rang de Strahler

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Hydrologie

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La Beaume à Saint-Alban-Auriolles

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Lemodule de la Beaume a été observé et calculé pendant13 ans àSaint-Alban-Auriolles[2],[4]. Il se monte à 7,56 m3/s pour une surface de bassin de 251 km2. La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit typiques d'un régime pluvial cévenol, avec des hautes eaux d'automne-hiver, prolongées au printemps par la fonte des neiges et les pluies, portant le débit mensuel moyen au niveau de 7 à 14 m3 d'octobre à mai inclus (avec un maximum en mars-avril), suivies d'une baisse rapide du débit aboutissant à une courte période d'étiage en juillet-août, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 1,65 m3 au mois de juillet.

Étiage ou basses eaux

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LeVCN3 peut chuter jusque 0,192 m3, en cas de période décennale sèche. Le bassin de la Beaume est classé en zone de répartition des eaux (ZRE). Les ZRE sont définies en application de l'article R211-71 du code de l'environnement, comme des "zones présentant une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins". Le caractère méditerranéen-cévenol de la Beaume est à l'origine d'étiages naturellement très marqués, mais qui sont aggravés par les forts besoins en eau durant la période estivale. En effet, pendant la période touristique la population augmente très fortement ; elle est multipliée par 2 à 5 selon les communes.

Crues

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Les crues peuvent être extrêmement importantes et rapides[5], suivant en cela lemodèle cévenol. En effet, leQIX 2 et le QIX 5 valent respectivement 317 et 535 m3/s. Le QIX 10, ainsi que le QIX 20 et le QIX 50 n'ont pas été calculés.

Le débit instantané maximal enregistré à Saint-Alban-Auriolles est de 683 m3/s.

Lame d'eau et débit spécifique

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À l'instar des rivières voisines l'Ardèche et leChassezac, la Beaume est un cours d'eau très abondant. Lalame d'eau écoulée dans le bassin versant de la rivière est de 996 millimètres annuellement, ce qui est très élevé, trois fois supérieur à la moyenne française, tous bassins confondus, et résulte des précipitations abondantes dans toute la région desCévennes. Ledébit spécifique (Qsp) atteint31,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Tourisme

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Selon la saison et le niveau de l’eau, on peut pratiquer la baignade, la pêche, le kayak, ainsi que lefarniente sur les plages de sable.

Protections environnementales

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Apron du Rhône
(Zingel asper)
Bouvière
(Rhodeus sericeus)
Agrion bleuâtre (Coenagrion caerulescens)
Gomphus de Graslin (Gomphus graslinii)

UneZNIEFF très étendue est consacrée spécifiquement aux cours d'eau de l'Ardèche et de ses principaux affluents, et plusieurs autres protections environnementales incluent la Beaume dans leurs aires.

LaZNIEFF continentale de type 2 de l'« Ensemble fonctionnel formé par l’Ardèche et ses affluents (Ligne,Baume,Drobie,Chassezac…) »[6], soit 22 630,21 hectares, inclut la quasi-totalité du cours de la Beaume. Elle vise la rivière Ardèche, ses milieux annexes et ses principaux affluents dont laLigne, la Baume, laDrobie, leChassezac. C'est une zone importante, voire essentielle, en tant que zone de passages et d'échanges entre les Cévennes et le piémont méditerranéen, zone d'échange avec le Rhône pour les poissons, corridor écologique fluvial, et zone d'alimentation ou de reproduction pour de nombreuses espèces en plus de celles citées ici. Par ailleurs certaines espèces comme les aigles nécessitent un large territoire.
La basse vallée de l'Ardèche est un rare milieu aquatique dont le fonctionnement n'est pas ou peu altéré. Elle faisait autrefois partie du domaine vital des poissons migrateurs rhodaniens et quelquesfrayères sont encore utilisées par l'Alose feinte (Alosa agone), espèce maritime classée vulnérable et qui remonte ici par le Rhône pour sa reproduction. Le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Rhône-Méditerranée-Corse tente de rétablir cette fonction de couloir de migration avec l'accent sur les axes Beaume-Chassezac et Ardèche-Rhône, et un intérêt particulier pour la présence d'espèces piscicoles rares ou endémiques du bassin rhodanien, comme l'apron du Rhône (Zingel asper), espèce endémique du bassin Rhône-Méditerranée-Corse et de quelques cours d'eau de Franche-Comté, en danger critique d'extinction.
Le bassin de la basse vallée de l'Ardèche abrite aussi labouvière (Rhodeus sericeus, qui a une relation de parasitisme réciproque avec la moule d'eau douce), lalamproie de Planer (Lampetra planeri) et latoxostome (Chondrostoma toxostoma, espèce vulnérable), toutes trois espèces elles aussi protégées selon l'annexe II de ladirective Habitat, l'annexe III de laconvention de Berne et protégées sur l'ensemble du territoire français national.
On y trouve également l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), protégée au titre de ladirective Habitat et de la "Protection des écrevisses autochtones sur le territoire français métropolitain, et de nombreuses d'insectes dont des espèces de libellules méditerranéennes très localisées dans la région comme legomphus de Graslin (Gomphus graslinii, vulnérable), l'agrion bleuâtre (Coenagrion caerulescens), l'agrion blanchâtre (Platycnemis latipes, libellule inscrite sur les deuxlistes rouges de l'UICN mondiale et européenne), ou lacordulie splendide (Macromia splendens[7], libellule sur laListe rouge de l'UICN et protégée selon les annexes II et IV de ladirective Habitat, l'annexe II de laconvention de Berne, et l'article II de la liste des insectes protégés sur l'ensemble du territoire). Parmi les insectes présents on compte aussi lamagicienne dentelée (Saga pedo, une sauterelle) et lacétoine bleue (Eupotosia mirifica, un scarabée[8]).
D'autres résidents notables sont des reptiles et batraciens avec leseps tridactyle (Chalcides chalcides, un petit saurien aux pattes très atrophiées), lelézard ocellé (Timon lepidus, quasi menacé), lacoronelle lisse (Coronella austriaca, un serpent), lepélobate cultripède (Pelobates cultripes, un batracien), larainette méridionale (Hyla meridionalis), l'aigle botté (Hieraaetus pennatus) et l'aigle de Bonelli (Aquila fasciata), l'hirondelle rousseline (Cecropis rufula), voire lepercnoptère d'Egypte (Neophron percnopterus, un vautour encore récemment nicheur), de nombreux chiroptères dont leminioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii, une chauve-souris), lecastor d'Europe (Castor fiber) et laloutre (Lutra lutra).
Le ciste de Pouzolz (Cistus pouzolzii, protégé sur tout le territoire français métropolitain[9]) et l'œillet du granite (Dianthus graniticus, famille desDianthus) sont parmi les espèces végétales déterminantes de cette zone.
CetteZNIEFF inclut leGoule de Foussoubie près deLabastide-de-Virac, un réseaukarstique de plus de 23 km de galeries pour une dénivellation de 135 m, situé sur les communes deVagnas,Labastide-de-Virac etSalavas. Ce karst est de type méditerranéen, creusé dans les calcaires ou les dolomies, de formation ancienne et caractérisé par des phénomènes de dissolution plutôt lents. La faune associée est remarquable et dans certains cas unique : on y trouve un crustacé dépigmenté connu ici dans seulement deux grottes dont celle de la Dragonnière ; unamphipode endémique connu seulement à lagrotte du Colombier ; et des espèces endémiques du sud-est du Massif Central, dont uncoléoptère inféodé au milieu souterrain superficiel dans les zones spécialement humides.
Un autre élément déterminant de cetteZNIEFF est la nappe phréatique qu'elle inclut, qui elle-même abrite des espèces remarquables dont des invertébrés aquatiques aveugles et dépigmentés. Lafamille desHydrobiidae[10], petits gastéropodes aquatiques, est la plus nombreuse famille de mollusques continentaux en France et représente une centaine detaxons ; 45 % de ces espèces sont présentes dans les eaux souterraines et notamment les nappes.
LaZNIEFF continentale de type 1 des « Gorges de la Beaume » couvre 136,7 hectares sur le cours de la Beaume[11].
La totalité de la Beaume est classée Natura 2000. La partie amont jusqu'au pont entre Joyeuse et Rosières fait partie du site Natura 2000 "Vallées de la Beaume et de la Drobie" qui couvre 7 980 ha. La partie aval de son cours est inclus dans les 5 400 ha du site Natura 2000 « Moyenne vallée de l'Ardèche et ses affluents, pelouses duplateau des Gras »[12], unsite d'importance communautaireNatura 2000 au titre de ladirective Habitat. La Beaume et la Drobie font également partie de deux Espaces Naturels Sensibles.
La Beaume, de sa source à la confluence avec l'Alune, et la Drobie ont obtenu le label d'excellence environnemental "Site Rivières Sauvages" en 2016.

Galerie

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  • Labeaume
  • La rivière de la Beaume affluent de l'Ardèche , à Garel sur le territoire de la commune de Rosières.
    La rivière de la Beaume affluent de l'Ardèche , à Garel sur le territoire de la commune de Rosières.
  • La falaise et la plage de Labeaume .
    La falaise et la plage deLabeaume .
  • Vallée de la Beaume entre Rosières et Labeaume.
    Vallée de la Beaume entreRosières etLabeaume.
  • Pont de Labeaume.
    Pont deLabeaume.

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Bibliographie

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Voir aussi

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Notes et références

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Notes

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Références

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  1. ab etcSandre, « Fiche cours d'eau - Rivière la Baume (V5030500) »(consulté le)
  2. ab etcBanque Hydro -Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - La Baume à Saint-Alban-Auriolles (V5035010) »(consulté le)
  3. a etbGéoportail -IGN, « Géoportail »(consulté le).
  4. [PDF]Fiche de débit caractéristique - la Beaume à Saint-Alban-Auriolles
  5. Michel Rouvière, « Lesexcès séculaires de la rivière Beaume : dans cahier consacré à l'eau en Ardèche... ses usages, ses enjeux, ses contraintes »,Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent,no 90,‎
  6. « Ensemble fonctionnel forme par l’Ardèche et ses affluents (Ligne, Baume, Drobie, Chassezac…) » - 820002843. Fiche et cartographieZNIEFF Natura 2000.
  7. Cordulie splendide (Macromia splendens) surinpn.mnhn.fr.
  8. cétoine bleu (Eupotosia mirifica) surinpn.mnhn.fr.
  9. Ciste de Pouzolz (Cistus pouzolzii) surtela-botanica.org.
  10. (en) Kabat Alan R. et Hershler Robert.The Prosobranch Snail Family Hydrobiidae (Gastropoda : Rissooidea) : Review of Classification and Supraspecific Taxa. Smithonian Contributions to zoology,no 547. 1993.
  11. « Gorges de la Beaume » - 820030005. Fiche et cartographieZNIEFF Natura 2000.
  12. « Moyenne vallée de l'Ardèche et ses affluents, pelouses du plateau des Gras » - FR8201657. Fiche et cartographieSIC Natura 2000.
Ressource relative à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
v ·m
Entre 300 et 500 km
Entre 100 et 300 km
Entre 50 et 100 km
Entre 30 et 50 km
Entre 10 et 30 km
Moins de 10 km
Longueur inconnue
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