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Beauce (France)

48° 12′ 00″ nord, 1° 42′ 00″ est
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Pour les articles homonymes, voirBeauce.

Beauce
Image illustrative de l’article Beauce (France)
Champ d'orge entreDreux etChartres,Eure-et-Loir.

PaysFrance
Subdivision administrativeCentre-Val de Loire
Île-de-France
Subdivision administrativeEssonne
Eure-et-Loir
Loir-et-Cher
Loiret
Yvelines
Villes principalesChartres
Châteaudun
Étampes
Vendôme
Pithiviers
Coordonnées48° 12′ 00″ nord, 1° 42′ 00″ est
Superficie approximative5 740 km2
Géologiesous-sol calcaire
ReliefPlateaux
Productioncéréales,oléagineux,betterave sucrière,pomme de terre
Communes450
Régions naturelles
voisines
Drouais
Pays d'Yveline/Haute Vallée de Chevreuse
Hurepoix
Gâtinais
Val de Loire orléanais
Blésois
Gâtine tourangelle
Perche
Régions et espaces connexesPays d'Auneau
Pays Chartrain
Dunois
Petite Beauce ou Beauce Vendômoise
Pithiverais
Pays stampien

Image illustrative de l’article Beauce (France)
La Beauce en France métropolitaine (en vert)
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LaBeauce est unerégion naturelle française à vocationagricole très fertile qui couvre près de600 000 hectares (6 000 km2) répartis sur cinq départements duBassin parisien.

Elle est historiquement rattachée à la province de l'Orléanais.

Leshabitants de la Beauce sont lesBeaucerons et les Beauceronnes.

Géographie physique

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La Beauce est située au sud-ouest deParis et s'étend sur plusieurs départements : l'Est de l'Eure-et-Loir et les moitiés duLoir-et-Cher et duLoiret situées au nord de laLoire, ainsi qu'une petite partie de l'Essonne, desYvelines et deSeine-et-Marne. Elle est délimitée au nord par laforêt de Rambouillet, à l'est par l'Essonne et laforêt de Fontainebleau, au sud par leVal de Loire, et à l'ouest par leLoir[1].

L'altitude moyenne est de 140 m[2].

Territoire défriché dès leNéolithique, les arbres y sont depuis longtemps rares, dans une campagne au paysage de plaine, dominé au loin par lacathédrale Notre-Dame de Chartres.

Répartition géographique de la surface agricole utilisée

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Répartition des terres de Beauce
DépartementsPetite région agricole (PRA)[3]SuperficieSAU enha[4][réf. incomplète]

Eure-et-Loir

PRA « Beauce - 28 »
Grande-Beauce
(code 28342)

213.563

PRA « Beaucedunoise - 28 »
(code 28341)

67.299

Loiret

PRA « Beauce dePatay - 45 »
(code 45341)

36.541

PRA « Beauce riche - 45 »
ouPetite Beauce (partie)
code 45342)

77.258

Loir-et-Cher

PRA « Beauce - 41 »
(code 41341)[5]
Vendômois-Beauceron,Blésois-Beauceron,Petite Beauce (partie)

98 470

Essonne

PRA « Beauce - 91 »
(code 91342)
Stampien

55.746

Yvelines

PRA « Beauce - 78 »
(code 78342)

10.996

Le département d'Indre-et-Loire en occupe aussi une partie[Laquelle ?].[réf. nécessaire]

Géologie

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Leplateau de la Beauce[2] fait partie de la structure géologique duBassin parisien, et y correspond à une zone d'affleurement des calcaires (issu des dépôts sédimentaires d'un grand lac qui recouvrait la région durant l'ère Tertiaire) déposés entre l’Éocène moyen (43 millions d'années) et le début duMiocène (25 millions d'années).L'étude des roches et des fossiles permet de reconstituer l'environnement de l'époque : la Beauce est alors une vaste zone creuse couverte de lacs et de marécages. Le climat est subtropical (avec des périodes sèches alternant avec des périodes de pluie) comparable à celui de l'Afrique australe actuelle.

L'appellationcalcaire de Beauce recouvre principalement le calcaire de Pithiviers (aquitanien) et le calcaire d'Étampes (stampien).

Lesol recouvrant le tout est composé delœss oulimons[1] déposé à l'époque glaciaire du Würm ; cette couche est d'une épaisseur de l'ordre du mètre. C'est la très grande richesse en complexes argile-humus-calcium qui donne la fertilité au sol de la Beauce.

Climat

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Le climat en Beauce est relativement sec avec une pluviométrie moyenne variant de 550 à 600 mm/an[6] selon les secteurs. En effet, les perturbations océaniques sont très atténuées l'hiver par la présence des collines normandes à l'ouest et sont en marge d'un certain nombre de dégradations orageuses estivales se produisant sur l'axe classique qui s'étend du sud-ouest au nord-est du pays. Ces deux effets conjoints forment une "bulle sèche" dans tout le Bassin parisien, comprenant donc la Beauce[7]. Néanmoins, les orages bénéficient de vastes terrains plats ne donnant aucune contrainte aux vents qui les structurent, ceux-ci ont donc la particularité d'être parfois très virulents. En 2014, les grêlons ont atteint jusqu'à 10 voire 13 cm sur le Loiret, l'Eure-et-Loir et l'Essonne[8]. Certaines villes, commeJanville ont été touchées durement plusieurs fois en deux ans, l'épisode de juin 2013 étant le plus violent en occasionnant plus de 450 000 € de dégâts[9].

Outre les orages, le climat Beauceron est relativement stable, océanique dégradé et sec. Ainsi, même si les hivers sont globalement gris et frais (0 à +10 °C), les étés sont assez chauds, secs et ensoleillés permettant de nombreuses cultures.

Hydrographie

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L'Eure à Chartres.
L'Eure à Chartres.
Le Loir à Châteaudun.
Le Loir à Châteaudun.

Deux bassins versants s'y rencontrent : le bassin Loire-Bretagne et le bassin Seine-Normandie[1].

Le réseau hydrographique de surface se limite à quelques cours d'eau : l'Essonne et l'Eure (affluents de laSeine) s'écoulent respectivement vers le nord et vers le nord-ouest et leLoir (affluent de laLoire) s'écoule vers l'Ouest.

La nature perméable du sol ne retient pas l'eau en surface[10]. Le sous-sol calcaire, par contre, estaquifère et a permis la formation de lanappe phréatique de Beauce. Elle est à l'origine de nombreuses résurgences telles que la fontaine Sainte Radegonde àCour-sur-Loire, la source des Eaux Bleues àTavers ou la fontaine Rabelais àSaint-Ay.

Hydrogéologie

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Lanappe phréatique de Beauce est la réserve d'eau potable la plus étendue en Europe, avec une surface de près de 9 000 km2 s'étendant sur six départements. Ses réserves sont estimées à près de 20 milliards de mètres cubes, en quoi elle totalise beaucoup moins que la nappe phréatique de laplaine du Rhin (35 milliards de mètres cubes sur la partie alsacienne seulement - source APRONA).

Ses limites sont la Seine et laRémarde au nord, leLoing à l'est, la Loire au sud, et le Loir à l'ouest[1].

Toponymie

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Le nom de Beauce n'est pas réservé au vaste plateau céréalier qui s'étend au sud de l'Île-de-France. En fait Beauce est le nom d'un certain nombre de parcelles ou lieux-dits, non seulement en Île-de-France, mais en Orléanais, en Berry : le terme désigne toujours des plateaux défrichés. Il est issu du mot gauloisbelsa cité notamment par un grammairien latin duVe siècle comme ayant le sens du latin « campus », c'est-à-dire « espace découvert »[11].

Histoire

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À l'époque de laGaule celtique puisromaine, la Beauce fait partie du territoire desCarnutes, puis de la civitas Carnutum et de la civitas Aurelianorum. AuMoyen Âge elle fait partie de la Neustrie, puis de la province de l'Orléanais durant les temps modernes, avant d'être démembrée en plusieurs départements.

Durant l'Antiquité puis le Moyen Âge, les plaines de la Beauce étaient parmi les plus importantes et les plus prospères d'Europe occidentale[12].

Les faucheuses-javeleuses, présentées à l'Exposition universelle de 1878, ne commencent à se répandre en Beauce que vers1890. Elles ne lient pas les javelles (gerbes)[13].

Le battage du grain s'effectue mécaniquement avec une « trépigneuse » ou « terpigneuse » : une charrette porte une sorte de tapis roulant entouré d'une cage. Un cheval placé dans la cage est contraint d'activer les rouleaux du tapis en marchant lorsqu'on incline la charrette - mais celui-ci se fatigue vite et il faut en changer souvent. Ce battage mécanique perdurera longtemps après les débuts de la batteuse à vapeur[13].

  • Cartes anciennes de la Beauce
  • « La Beauce », 1639.
    « La Beauce », 1639.
  • "Belsia, vulgo La Beausse", 1659.
    "Belsia, vulgo La Beausse", 1659.

Intercommunalités et communes de Beauce

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Chartres et sacathédrale, Eure-et-Loir.
Vue de la ville d'Étampes, Essonne.
Intercommunalités et communes de Beauce par « Petite région agricole »
-Référentiel 2017 -
DépartementPetite région agricole (PRA)Nombre
d'intercommunalités
Nombre
de communes
Pourcentage
de communes
Eure-et-Loir« Beauce - 28 »
7
182
44 %
« Beaucedunoise - 28 »
3
37
9 %
Loiret« Beauce riche - 45 »
ouPetite Beauce (partie)
5
50
12 %
« Beauce dePatay - 45 »
3
22
6 %
Loir-et-Cher« Beauce - 41 »
ouPetite Beauce (partie)
5
70
17 %
Essonne« Beauce - 91 »
3
47
11 %
Yvelines« Beauce - 91 »
1
6
1 %
Total
27
414
100 %


Les villes principales sontChartres,Châteaudun etÉtampes.

Eure-et-Loir

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Grande-Beauce

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En 2025, la Grande-Beauce regroupe 171 communes agricoles :

  • 60 communes dans lacommunauté d'agglomération Chartres Métropole (66 communes), dont :
    • 46 en 2017 : Amilly, Bailleau-l'Évêque, Barjouville, Berchères-les-Pierres, Berchères-Saint-Germain, Briconville, Challet, Champhol,Chartres (siège), Chauffours, Cintray, Clévilliers, Coltainville, Corancez, Dammarie, Dangers, Fontenay-sur-Eure, Francourville, Fresnay-le-Comte, Fresnay-le-Gilmert, Gasville-Oisème, Gellainville, Houville-la-Branche, Jouy, La Bourdinière-Saint-Loup, Le Coudray, Lèves, Lucé, Luisant, Mainvilliers, Meslay-le-Grenet, Mignières, Mittainvilliers-Vérigny, Morancez, Nogent-le-Phaye, Nogent-sur-Eure, Ollé, Poisvilliers, Prunay-le-Gillon, Saint-Aubin-des-Bois, Saint-Georges-sur-Eure, Saint-Prest, Sours, Thivars, Ver-lès-Chartres, Voise ;
    • 14 en 2018, parmi les 20 communes adhérentes supplémentaires : Bouglainval, Champseru, Chartainvilliers, Denonville, Ermenonville-la-Grande, Houx, Maintenon, Moinville-la-Jeulin, Oinville-sous-Auneau, Roinville-sous-Auneau, Saint-Léger-des-Aubées, Sandarville, Santeuil, Umpeau ;
Moulin de la Garenne à Ymonville, Eure-et-Loir.
Moulin de la Garenne àYmonville, Eure-et-Loir.
  • 31 communes dans lacommunauté de communes Cœur de Beauce, siègeJanville-en-Beauce (46 communes, dont 15 en Beauce dunoise)[Note 1] :
    • 36 en 2017 ;
    • 36 en 2018, 4 communes quittant l'intercommunalité et 4 nouvelles adhèrentes ;
    • 34 en 2019, Allaines-Mervilliers, Janville et le Puiset ayant fusionné dans la commune nouvelle de Janville-en-Beauce;
    • 31 en 2025,Barmainville,Neuvy-en-Beauce etRouvray-Saint-Denis fusionnant au sein de la commune nouvelle deNeuville Saint Denis etVilleau rejoint la commune d'Éole-en-Beauce (Beauce dunoise) avec le statut de commune déléguée : Ardelu, Baigneaux, Baudreville, Beauvilliers, Dambron, Fresnay-l'Évêque, Garancières-en-Beauce, Gommerville, Gouillons, Guilleville, Intréville,Janville-en-Beauce (siège), Les Villages Vovéens, Levesville-la-Chenard, Louville-la-Chenard, Mérouville, Moutiers, Neuville Saint Denis, Oinville-Saint-Liphard, Ouarville, Oysonville, Poinville, Poupry, Prasville, Réclainville, Sainville, Santilly, Toury, Trancrainville, Villars, Ymonville.
  • 20 communes dans lacommunauté de communes Entre Beauce et Perche, siègeIlliers-Combray (33 communes) :
    • 22 en 2017 ;
    • 20 en 2018, Ermenonville-la-Grande et Sandarville quittant la communauté pour Chartres Métropole : Bailleau-le-Pin, Billancelles, Blandainville, Cernay, Charonville, Chuisnes, Courville-sur-Eure, Épeautrolles, Ermenonville-la-Petite, Fontaine-la-Guyon, Fruncé,Illiers-Combray (siège), Landelles, Luplanté, Magny, Marchéville, Orrouer, Saint-Arnoult-des-Bois, Saint-Germain-le-Gaillard, Saint-Luperce ;
  • 11 communes dans lacommunauté de communes du Bonnevalais, siègeBonneval (19 communes)[Note 1] :
    • 13 en 2017 ;
    • 11 en 2018 : Meslay-le-Vidame et Vitray-en-Beauce quittent la communauté pour Chartres Métropole : Alluyes,Bonneval (siège), Bouville, Le Gault-Saint-Denis, Montboissier, Moriers, Neuvy-en-Dunois, Pré-Saint-Évroult, Pré-Saint-Martin, Sancheville, Saumeray ;
Broué,Le Boullay-les-Deux-Églises,Le Boullay-Mivoye,Le Boullay-Thierry,Ormoy,Puiseux,Serazereux,Tremblay-les-Villages,Villemeux-sur-Eure ;
Boutigny-Prouais.
Boutigny-Prouais.

Beauce dunoise

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En 2025, la Beauce dunoise compte 35 communes.

  • 15 communes dans lacommunauté de communes Cœur de Beauce, siègeJanville-en-Beauce (46 communes, dont 31 dans la Grande Beauce)[Note 1] : Bazoches-en-Dunois, Bazoches-les-Hautes, Cormainville, Courbehaye, Éole-en-Beauce, Fontenay-sur-Conie, Guillonville, Loigny-la-Bataille, Lumeau, Nottonville, Orgères-en-Beauce, Péronville, Terminiers, Tillay-le-Péneux, Varize ;
  • 12 communes dans lacommunauté de communes du Grand Châteaudun, siègeChâteaudun (23 communes) :
    • en 2017, 14 communes ;
    • en 2018, 12 communes, Bullou et Mézières-au-Perche quittant la communauté :Châteaudun (siège), Conie-Molitard, Donnemain-Saint-Mamès, Jallans, La Chapelle-du-Noyer, Marboué, Moléans, Saint-Christophe, Saint-Denis-Lanneray, Thiville, Villampuy, Villemaury ;

Loiret

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Beauce riche ou Petite Beauce (partie)

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En 2017, la « Beauce riche » ou « Petite Beauce » du Loiret regroupe 50 communes, réparties dans 5 communauté de communes :

Audeville, Autruy-sur-Juine, Bondaroy, Césarville-Dossainville, Dadonville, Engenville, Escrennes, Estouy, Guigneville, Intville-la-Guétard, Mareau-aux-Bois, Marsainvilliers, Morville-en-Beauce, Pannecières, Pithiviers,Pithiviers-le-Vieil (siège), Ramoulu, Rouvres-Saint-Jean, Santeau, Sermaises, Thignonville ;
Artenay, Bucy-le-Roi, Chevilly,Gidy (siège), Huêtre, Lion-en-Beauce, Ruan, Sougy, Trinay ;
Aschères-le-Marché, Montigny,Neuville-aux-Bois (siège), Villereau ;
Le Malesherbois, anciennecommunauté de communes du Malesherbois, remplacée en 2016 par lacommune nouvelle duMalesherbois ;

Beauce de Patay

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En 2017, la Beauce dePatay est composée de 22 communes :

Boulay-les-Barres, Bricy, Bucy-Saint-Liphard, La Chapelle-Onzerain, Coinces, Gémigny, Patay, Rouvray-Sainte-Croix, Saint-Péravy-la-Colombe, Saint-Sigismond, Tournoisis, Villamblain, Villeneuve-sur-Conie ;
Baccon, Charsonville, Coulmiers, Cravant, Épieds-en-Beauce, Huisseau-sur-Mauves, Rozières-en-Beauce, Villorceau ;

Loir-et-Cher

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Dolmen et menhir de Beauce la Romaine, Loir-et-Cher.
Dolmen et menhir deBeauce la Romaine, Loir-et-Cher.

Le département comprend la plus grande partie de laPetite Beauce. En 2017, cette « petite région agricole » regroupe dans le département 70 communes dans 5 intercommunalités, dont 2 communautés d'agglomération,Blois etVendôme :

Autainville, Boisseau, Briou, Conan, Concriers, Cour-sur-Loire, Épiais, Josnes, La Chapelle-Saint-Martin-en-Plaine, La Madeleine-Villefrouin, Le Plessis-l'Échelle, Lestiou, Lorges, Marchenoir, Maves,Mer (siège) , Mulsans, Oucques La Nouvelle, Rhodon, Roches, Saint-Léonard-en-Beauce, Séris, Suèvres, Talcy, Vievy-le-Rayé, Villeneuve-Frouville, Villexanton ;
Coulommiers-la-Tour, Crucheray, Faye, Gombergean, Huisseau-en-Beauce, Lancé, Marcilly-en-Beauce, Nourray, Périgny, Pray, Rocé, Saint-Amand-Longpré, Sainte-Anne, Selommes, Tourailles, Villemardy, Villerable, Villeromain, Villetrun ;
Averdon, Champigny-en-Beauce, Fossé, La Chapelle-Vendômoise, La Chaussée-Saint-Victor, Lancôme, Landes-le-Gaulois, Marolles, Menars, Saint-Bohaire, Saint-Denis-sur-Loire, Villebarou, Villefrancoeur, Villerbon ;
Brévainville, La Chapelle-Enchérie, Moisy, Morée, Ouzouer-le-Doyen, Renay ;
Beauce la Romaine, Binas, Saint-Laurent-des-Bois, Villermain.

Site Natura 2000

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Article détaillé :Liste des communes de la Petite Beauce classées Natura 2000.

Depuis 2006, une partie de la Petite Beauce est classéeZone de Protection Spéciale dans le réseau Natura 2000 pour la conservation des espèces d'oiseaux sauvages. Cette zone s'étend sur le territoire de 49 communes du département, 21 communes en totalité et 28 communes partiellement[14].

Essonne

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En 2017, cette PRA regroupe 47 communes dans 3 intercommunalités :

Champs après la récolte à Chalou-Moulineux, Essonne.
Champs après la récolte àChalou-Moulineux, Essonne.
Abbéville-la-Rivière, Angerville, Arrancourt, Authon-la-Plaine, Blandy, Bois-Herpin, Boissy-la-Rivière, Boissy-le-Sec, Boutervilliers, Bouville, Brières-les-Scellés, Chalo-Saint-Mars, Chalou-Moulineux, Chatignonville, Congerville-Thionville, Estouches,Étampes (siège), Fontaine-la-Rivière, Guillerval, La Forêt-Sainte-Croix, Marolles-en-Beauce, Méréville, Mérobert, Monnerville, Morigny-Champigny, Ormoy-la-Rivière, Plessis-Saint-Benoist, Pussay, Roinvilliers, Saclas, Saint-Cyr-la-Rivière, Saint-Escobille, Saint-Hilaire ;
Auvers-Saint-Georges, Chamarande, Chauffour-lès-Étréchy,Étrechy (siège), Janville-sur-Juine, Lardy, Mauchamps, Torfou, Villeconin, Villeneuve-sur-Auvers ;
Corbreuse, La Forêt-le-Roi, Les Granges-le-Roi, Richarville.

Yvelines

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Cette petite région agricole se situe à l'ouest de la pointe sud du département, limitrophe de l'Eure-et-Loir. Les six communes figurant dans la PRA « Beauce - 78 » (code 78342) font partie ducanton de Rambouillet et de la communauté d'agglomérationRambouillet Territoires[3] :Ablis,Allainville,Boinville-le-Gaillard,Orsonville,Paray-Douaville,Prunay-en-Yvelines.

Économie

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Agriculture

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Traditionnellement appelée le « grenier de la France »[13] (grenier àblé), la Beauce est toujours essentiellement une vaste étendue de culturescéréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois,féverolle,lupin), avec également de labetterave sucrière, et de lapomme de terre.

La partie céréalière de la production est diversifiée sur plusieurs types de cultures[15] :

  • Blé tendre, pour lameunerie et l'alimentation animale, qui représente plus d'un tiers de la production agricole,
  • Blé dur, pour la production de pâtes alimentaires,
  • Orge, pour les secteurs de labrasserie et de l'alimentation animale,
  • Maïs, pour l'amidonnerie et l'alimentation animale.

La production des autres céréales, comme leseigle, ou l'avoine, largement moins répandue en Beauce, est destinée auxsemenciers et à la meunerie. La production de semences, en Beauce, est plus tournée vers le secteur des plantes potagères.Elle constitue l'exemple d'un espace consacré aux cultures intensives et industrielles.

L'élevage n'est pas absent de l'agriculture beauceronne, avec la productionbovine,équine, et devolailles[15].

Les premiers tracteurs agricoles à moteur à combustion interne apparaissent après laPremière Guerre mondiale. Lemachinisme agricole motorisé atteint son apogée dans la seconde partie duXXe siècle et se substitue à la force humaine et animale pour les travaux des champs.

Basé sur la disponibilité abondante d'hydrocarbures fossiles à très grande densité énergétique et soutenu par le génie chimique et agronomique, le système productif modernisé permet d'une part de produire industriellement et transporter à faible coût de nombreuxintrants dont l'usage se généralise pour doper la croissance des plantes et lutter contre lesbioagresseurs (vecteurs de maladies,ravageurs etadventices), et d'autre part de labourer, semer, traiter et récolter efficacement avec une main-d'œuvre très réduite chargée de piloter le travail des puissantes machines agricoles. Grâce à la sélection variétale et la multiplication des apports azotés, le rendement annuel moyen en blé tendre à l'hectare, d'une valeur stable de 12 quintaux duXIIe siècle au milieu duXIXe siècle, passe de 16 quintaux en 1946 à 25 en 1950, 45 en 1975, 70 en l'an 2000[16],[17].

Rendements et économie agricole en Beauce (en 2015, hors aides européennes à la production de 134 à 243 €/ha)[18],[19],[20],[21],[22]
CultureCharges d'exploitation (€/ha)[Note 3]Rendement moyen (q/ha) ± 20 %Seuil de rentabilité à bas cours (q/ha)Seuil de rentabilité à rendement moyen (€/q)CoursFOB (€/q)Prix moyen(€/ha)Excédent brut d'exploitation moyen (€/ha)Amort. (€/ha)Frais fin. et rémun. des capitaux propres (€/ha)Résultat net moyen (€/ha) hors aides à la production
Blé tendre1 31977951714 à 231 078 à 1 771−241 à +45229080−611 à +82
Blé dur1 38265772118 à 291 170 à 1 885−212 à +50326185−558 à +157
Orge et escourgeon1 18171661715 à 251 065 à 1 775−116 à +59428668−470 à +240
Maïs grain1 8061091061715 à 201 635 à 2 180−171 à +37427668−515 à −30
Colza1 33136383735 à 401 260 à 1440−71 à +10927675−422 à −242
Betterave sucrière2 038780 à 9501 2002.61,7 à 2,81 326 à 2 660−712 à +622398177−1 287 à +47
Pommes de terre3 229450 (300 à 500)80774 à 331 880 à 14 850−1 229 à +6 6711 97147−3 247 à +4 653

L'investissement financier nécessaire pour atteindre le seuil de rentabilité d'une production céréalière à grand rendement est soutenu par lapolitique agricole commune (PAC). L'intervention publique est portée par lefonds européen d'orientation et de garantie agricole (FEOGA) qui assure un prix minimal et subventionne les exportations tandis que le prix des terres agricoles est maintenu bas par chaquesociété d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER). Cette politique de subvention publique est réduite lors de l'entrée en vigueur de l'accord instituant l'organisation mondiale du commerce en 1992, le soutien des prix est démantelé et remplacé par des aides directes à la production.

S'inscrivant dans la croissance desTrente Glorieuses soutenant les grandes exploitations productivistes dans une société de consommation devenue majoritairement urbaine, la filière agricole se transforme en un système agro-industriel intégré, tandis que l'emploi agricole se réduit et qu'est marginalisée la petite propriété agricole qui avait été la base des politiques agrariennes de la Révolution française à laQuatrième République.« Dans cette grande transformation de l'agriculture que le sociologueHenri Mendras qualifie de « fin des paysans », l'énergie, la fertilisation des sols, les semences, la protection des plantes, comme la reproduction et la santé des bêtes, autrefois autoproduites à la ferme, sont désormais achetées au secteur industriel (tracteurs, pétrole, engrais, semences et variétés certifiées, pesticides, etc.) ; la terre est dorénavant conçue comme outil de production commerciale, plutôt que comme rente ou comme terroir rattachant à une tradition[23]. » Sous laCinquième République et dans le contexte des politiques coordonnées à l'échelle européenne, la chaîne de valeur se déplace vers l'aval où opèrent, loin du territoire de récolte, les conglomérats agro-alimentaires mondialisés.

L'irrigation par aspersion des surfaces agricoles fait son apparition en Beauce dans les années 1960, coïncidant avec l'introduction de la culture du maïs[16].« L'irrigation s'est développée depuis la sécheresse de 1976 et a augmenté avec les années de sécheresse de 1989 à 1992. (…) En 1995, on estime que 2/3 des surfaces cultivées sont irriguées : de l'ordre de 20 % pour l'orge, 60 % pour le blé, 80 % pour le maïs, 100 % pour la betterave. (…) Après d’importants problèmes de sécheresse avec une très faible recharge (1988-1994) et la surexploitation des nappes[Note 4] », l'altitude piézométrique de la nappe de Beauce a subi une baisse importante.

Au début duXXIe siècle, les externalités négatives induites par l'agriculture productiviste (telles que les pollutions parexcès de nitrates etproduits phytosanitaires déversés par l'industrie agricole et qui se retrouvent présents dans les eaux superficielles[16] et les résistances croissantes des pathogènes aux produits phytopharmaceutiques) et l'appauvrissement en matière organique des sols[16] (ce qui nuit à leur aptitude à la production végétale) mettent en exergue l'agroécologie et l'agriculture biologique en France, dont un enfant ducanton d'Orgères-en-Beauce, André Birre[24],[25], cofondateur de l'associationNature et Progrès[26], avait été le promoteur depuis 1948 avec sa « Croisade pour l’humus »[27],[28],[29]. Une place centrale est alors donnée à la durabilité dessystèmes agricoles[30], visant à ce qu’« à travers les pratiques déployées, les agrosystèmes intègrent les fonctionnalités écologiques qui garantissent leur propre pérennité, notamment en termes de reconstitution de stocks de nutriments et de maintien du potentiel productif[31]. »

Le séquençage du génome des plantes cultivées apporte une compréhension nouvelle des voies métaboliques qui gouvernent leur rendement, l’économie de l’eau, la résistance aux maladies, au chaud ou au froid, et conduit à des hybridations performantes.

Voies de communication

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La région est traversée par de grands axes de communication comme les autoroutesA10 etA11, et laligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean et laLGV Atlantique. L'autoroute A154 et la ligneLGV Paris Orléans Clermont-Ferrand Lyon traverseront également la région, lorsque ces projets arriveront à leur terme. Lavoie d'essai de l'aérotrain d'Orléans y subsiste au nord d'Orléans.

Énergies

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Parc éolien àJanville-en-Beauce, Eure-et--Loir.
Articles détaillés :Liste des parcs éoliens en Eure-et-Loir etListe des parcs éoliens en France.

Depuis2005, la Beauce accueille, notamment enEure-et-Loir le long de l'autoroute A10, un important parc d'éoliennes[32].

Culture et patrimoine

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Culture

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  • Jean de La Fontaine s'est moqué des Orléanais dans son poèmeLa Beauce (texte sur wikisource).
  • SelonRabelais, l'appellation "Beauce" viendrait de la légende deGargantua, qui un jour, ayant traversé la région sur sa jument, entra dans une forêt infestée de mouches. La jument, énervée par la présence des insectes, tua toutes les bêtes avec sa queue et arracha tous les arbres. C'est alors que Gargantua s'écria "Oh ! Que c'est beau, ce !", d'où le nom.
  • Gaston Couté, poète libertaire beauceron, évoque sa région natale dans plusieurs de ses textes.
  • La Beauce a été chantée parCharles Péguy dansPrésentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres[33].
  • Marcel Proust passa une partie de sa jeunesse chez une tante àIlliers enEure-et-Loir, à la limite de la Beauce et duPerche ; sous le nom de Combray, cette petite ville sert de décor à sa suite romanesqueÀ la recherche du temps perdu.
  • C'est à Rognes (Romilly-sur-Aigre), petit village de la Beauce profonde, que se situe la majeure partie de l'action du romanLa Terre d'Émile Zola.
  • LesChauffeurs d'Orgères rendirent célèbre la commune du même nom. Un feuilleton sur cette bande parut dans le journal "Le Gâtinais" en 1907 ou 1908[34].
  • André Gilbert conte la Beauce avec plus de cent textes en patois dansL'Haritage du temps pardu ou l'amour de la terre, recueil publié par Corsaire Éditions.
  • Une régionquébécoise duCanada porte également le nom deBeauce et fut nommée d'après la région française[35].

Patrimoine

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Parmi les édifices remarquables, sont notamment à citer lacathédrale Notre-Dame de Chartres et les châteaux deMaintenon et deChâteaudun.

Dictons

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  • « Sème tes haricots à la Saint-Eutrope pour en avoir unetrochte »[36],[Note 5].

Notes et références

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Notes

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  1. abc etdRépartie entre la Grande Beauce et la Beauce dunoise, la totalité de la communauté de communes regroupe des communes de la Beauce d'Eure-et-Loir.
  2. Seule la commune de Cercottes est dans la PRA « Orléanais - 45 » (code 45063).
  3. Postes de charges d'exploitation agricole, comprenant les charges opérationnelles, le coût du fermage, salaires, rémunération main d'œuvre familiale, assurances et frais de gestion, hors amortissement et n'incluant pas la rémunération des capitaux propres et les frais financiers.
  4. "BRGM ME4 092"
  5. Trochte signifie à foison (en patois beauceron).

Références

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  1. abc etdÉtude géologique de la nappe de Beauce, par J. Broussaud, Institut Français de l’Éducation.
  2. a etbGérard Mottet,Géographie physique de la France, PUF,p. 260.
  3. a etbRépublique française, « Référentiel les régions agricoles (RA), petites régions agricoles (PRA), année de référence : 2017 »[PDF], surAgreste - Statistique publique de l'agriculture, de l'alimentation, de la forêt et de la pêche, année de référence 2017(consulté le).
  4. AGRESTE: statistique, évaluation et prospective agricole.
  5. Agreste, « Fiche territoriale synthétique RA 2020 « PRA - BEAUCE - 41 » », surDRAAF,(consulté le).
  6. « Climat de la Beauce — », sureduterre.ens-lyon.fr(consulté le)
  7. « http://pluiesextremes.meteo.fr/media/doc/Climat/rr-norm_an.png », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  8. « Violents orages le 9 juin 2014 sur le Centre, la région parisienne, l'Ile-de-France, la Picardie, le nord de la Bourgogne, Champagne, Ardennes et Nord, avec grêlons géants », surkeraunos.org(consulté le)
  9. CentreFrance, « Grêle : 469.000 euros de dégâts »(consulté le)
  10. La Brie - Territoires et Lieux d'Histoire : comparaison physique Beauce - Brie.
  11. Marianne Mulon,Noms de lieux d’Île-de-France,Bonneton, Paris, 1997(ISBN 2862532207)
  12. Pastoureau 1992,p. 7
  13. ab etcLe Loiret autrefois - images retrouvées de la vie quotidienne, par Muguette Rigaud. Ed. Horvath, Coll.Vie quotidienne autrefois.
  14. Arrêté du 3 mars 2006 portant désignation du site Natura 2000 « Petite Beauce », Journal officiel du 10 mars 2006.
  15. a etbdivers types de productions céréalières
  16. abc etdLaurent Bisault, « Une période favorable de 50 années s’est achevée : les rendements du blé et du maïs ne progressent plus », Agestre primeur, no 210, 2008(ISSN 0246-1803).
  17. Rendement 2018 - zone Sud Bassin Parisien - essais à Sougy - moyenne sur semis d'octobre 2017 sur sol argilo-calcaire profond, dans [Rendement 2018 - zone Sud Bassin Parisien - essais à Sougy - moyenne sur semis d'octobre 2017 sur sol argilo-calcaire profond, dansArvalis, Choisir et décider - Préconisations régionales : Campagne 2018-2019, blé tendre d'hiver, variétés et interventions d'automne ; Centre Île-de-France Limousin, Arvalis - Institut du végétal, 2018, p. 38.
  18. Coûts de production en Grandes Cultures ; Programme CasDAR 2015, Chambres d'agriculture de France.
  19. Les prévisions des superficies et des rendements pour la campagne 2017-2018 ; la conjoncture mensuelle grandes cultures 2017-2018 - les données.
  20. Coût de production et prix d'intérêt blé dur / blé tendre ; Chambre d'agriculture d'Eure-et-Loir, comité technique blé dur Centre Île-de-France, Arvalis - Institut du végétal, 2014.
  21. Cours des céréales.
  22. UNPT ; Profil producteurs de la filière pomme de terreno 35 ; coûts de production en Beauce, 2019.
  23. Armel Campagneet al.,« Le nouvel ordre agricole mondial », dans Patrick Boucheron,Histoire mondiale de la France, Seuil,(ISBN 978-2-02-140422-7).
  24. « André Birre (1904-1991), né au hameau d'Ormoy à Courbehaye et promoteur pionnier de l'agrobiologie », surbio-lelivre.com.
  25. Les pionniers de l'agriculture biologique dansGil Rivière-Wekstein (préf. Jean de Kervasdoué),Bio, fausses promesses et vrai marketing, Paris, le Publieur,, 244 p.(ISBN 978-2-35061-019-1,BNF 42501121,lire en ligne).
  26. Les fondateurs de Nature & Progrès, des défricheurs cultivés !.
  27. André Birre,Un grand problème humain, l'humus, Paris, Organisation scientifique pour l'entretien de la vie,, 113 p.(OCLC 493475094,BNF 32925365).
  28. André Birre,L'humus, richesse et santé de la terre : Une nouvelle sagesse de la terre, Paris, La Maison rustique,coll. « Savoir et pouvoir »,, 159 p.(ISBN 2-7066-0077-2,OCLC 6035126,BNF 34675108).
  29. André Birre,Une autre révolution : pour se réconcilier avec la terre, Paris, J.P. Delarge,coll. « Encyclopédie universitaire »,, 392 p.(BNF 34558036).
  30. Directive 2009/128/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 octobre 2009 instaurant un cadre d’action communautaire pour parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable - 21 octobre 2009.
  31. Caquet T., Gascuel-Odoux C., Tixier-Boichard M., Dedieu B., Detang-Dessendre C., Dupraz P., Faverdin P., Hazard L., Hinsinger P., Litrico-Chiarelli I., Medale F., Monod H., Petit-Michaud S., Reboud X., Thomas A., Lescourret F., Roques L., de Vries H., Soussana J.-F.,Réflexion prospective interdisciplinaire pour l’agroécologie : Rapport de synthèse, Institut national de la recherche agronomique,, 108 p.(DOI 10.15454/heimwa,présentation en ligne,lire en ligne).
  32. Les éoliennes et développement durable en Eure-et-loir, sur le site du gouvernement.
  33. Charles Péguy,La Tapisserie de Notre-Dame, Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres,(lire en ligne)
  34. Ils étaient de leur village…, par Gérard Boutet. Ed. Jean Cyrille Godefroy, 1990.p. 145.
  35. Beauce, Commission de toponymie du Québec, consulté le 21 septembre 2011.
  36. GabrielleCosson,Dictionnaire des dictons des terroirs de France, Paris, Larousse,, 380 p.(ISBN 978-2-03-585301-1,présentation en ligne),p. 124, 156 et 315.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Voir la catégorie :Toponyme évoquant la Beauce.

Liens externes

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