Le site de Bayons est formé par un vaste cirque, cerné de hautes montagnes, et où coule le Sasse, qui en sort par uneclue étroite. Les anciennes communes rattachées à Bayons en 1974 sont implantées dans des vallons parallèles entre eux, perpendiculaires au cours du Sasse et en aval de Bayons[3], sauf Astoin.
Lors des deux dernières grandes glaciations, laglaciation de Riss et laglaciation de Würm, plusieurs petits glaciers sont présents dans la commune. Un glacier occupe le versant nord de laTête des Monges. Lors de la glaciation de Riss, unediffluence du glacier de la Durance franchit le col des Sagnes et descend jusqu’à la vallée duSasse. Lors de la glaciation de Würm, il est moins étendu et atteint seulement les Tourniquets. C’est à cette période glaciaire que sont attribuées les formations degypsetriasique et demoraines qui rendent le terrain instable dans cette partie de la vallée. Une autre diffluence rissienne parvient dans la partie supérieure du torrent de Trente Pas, qui ne se reproduit pas lors de la glaciation de Würm[7].
Le relief de la commune de Bayons est un relief de moyenne montagne, peu élevé mais très compartimenté, ce qui rend les communications difficiles. Il a en partie été façonné par les glaciers. L’élément structurant est la vallée du Sasse, qui draine plusieurs bassins séparés par descluses[8].
Montagne de couleur rouge dans la vallée de Reynier.Montagne de Reynier (1 387 m).
la crête de Maladrech, qui dépasse les 1 700 m au sud-est.
Puis plusieurs montagnes délimitent un vaste demi-cercle. Du côté nord, c’est-à-dire du côté tourné vers Reynier, elles descendent en pente douce et forment des alpages verdoyants. Du côté sud et ouest, elles forment des barres ou des versants plus abrupts. D’est en ouest et du sud au nord, on a[9] :
Le Sasse à Basse-Combe, dans la partie supérieure de son cours.
La commune est traversée par leSasse[10](parfois appeléela Sasse[11]), formé de plusieurs torrents et qui reçoit plusieurs affluents drainant les vallées adjacentes. En rive droite, le Sasse reçoit[9] :
le torrent du ravin de Trente Pas ;
le torrent de l’Eau Amère, qui devient la Clastre en franchissant les Tourniquets ;
le Mardaric, qui passe au pied de Bayons ;
le torrent de Rouinon[12], dont le confluent avec le Sasse se situe entre le Forest-Lacour et le Bédoin.
le riou du Pont, qui draine la vallée d’Esparron-la-Bâtie, et qui, en franchissant les Rochers de la Lause, forme une cascade et devient le ruisseau des Tines[14], rivière de 10,0 km ;
Lechamois, endémique dans lesMonges, a failli disparaître du secteur dans lesannées 1970, victime de la chasse intensive dont il était l’objet. L’Office national des forêts (ONF) a créé une réserve de chasse dans la Haute Combe, à laquelle se sont ajoutées les réserves des Monges, des Hautes-Graves-Ruinon, et celle du Montsérieux. Depuis lesannées 1980, l’espèce est de nouveau chassée mais avec des quotas[26].
Lemouflon avait lui par contre été exterminé et sa présence est due à sa réintroduction au début des années 1990. Deux noyaux de populations se trouvent dans la commune, dans la réserve de chasse des Hautes-Graves-Ruinon et dans le massif des Monges. Lechevreuil avait lui aussi disparu depuis le début duXIXe siècle avec son milieu naturel, la forêt. Il est revenu dans la commune à partir du noyau réintroduit dans la vallée duVançon dans lesannées 1970. La présence de lamarmotte est aussi principalement due à des réintroductions. Laloutre, qui était naturellement présente, a disparu et n’a pas été réintroduite[26].
Une seule vallée secondaire est desservie par une route départementale, il s’agit de la vallée de Reynier remontée par laRD 751. Le court tronçon de route reliant Astoin à laRD 1 est classé départementale sous le numéro deRD 551[9].
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Turriers auquel appartient Bayons est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[27], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[28]. La commune de Bayons est également exposée à trois autres risques naturels[28] :
La commune a été l’objet d’arrêtés de catastrophe naturelle, en1994 pour des inondations, des glissements de terrain et des coulées de boue[28]. La plus grave inondation s’est produite en 1492 : des pluies provoquent la formation delaves torrentielles qui détruisent plusieurs hameaux et une partie du village de Bayons. Cette inondation monstrueuse est restée dans les annales[32], voir en sectionHistoire pour plus de détails.
Au, Bayons est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[34].Elle est située hors unité urbaine[35] et hors attraction des villes[36],[37].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), prairies (1,4 %)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La moyenne vallée de la Durance et le massif des Monges connaissent unenéolithisation rapide : les sociétésmésolithiques disparaissent, remplacées par les cultures ducardial (6 000 ansav. J.-C.) puis duchasséen (4700 à 3500av. J.-C.). Lenucleus découvert àThèze est un exemple des progrès techniques de l’époque : les outils de pierre ne sont plus débités par percussion, mais par une pression appliquée à l’endroit choisi[41].
Bayons est citée vers 1200, sous la formeBaions[47]. La communauté est dotée d’unconsulat en1233[47],[48]. Elle était la plus importante communauté de laviguerie deSisteron[3],[48]. Les deux églises et leurs revenus appartenaient à l’abbaye de l'Ile-Barbe deLyon, dont la plus ancienne, l’église de Notre-Dame-de-Nazareth, était située dans le vallon de la Clastre, probablement site d’implantation haut-médiéval du village[3]. La communauté était propriétaire des terres ditesgastes, qui ailleurs appartenaient au seigneur. Ces terres faisaient l’objet d’une exploitation communautaire, souvent comme pâturage. À Bayons, elles sont concédées en culture contre unetasque équivalant à un huitième des récoltes[48]. Les revenus de la communauté lui permettent de racheter progressivement tous les droits seigneuriaux avant 1789[48], dont leprivilège concédé par lescomtes de Provence interdisant le pacage des troupeaux étrangers (étrangers à la communauté) sur le territoire de Bayons[49]. Les comtes de Provence prélevaient aussi un péage sur les troupeauxtranshumants qui passaient par Bayons[49].
En1359, les habitants de Bayons font un procès à ceux deSeyne, revendiquant le privilège de ne pas payer le péage pour venir à la foire de la Saint-Michel de Seyne. Satisfaction leur est donnée, mais les habitants de Seyne gagnent en appel[49]. Des fortifications sont construites auXIVe siècle, qui sont inspectées en 1403 par le viguier du vicomte de Valernes qui les fait réparer[45]. Une autre fortification se trouvait au-dessus de Bédoin, sur la montagne appelée le Château : elle permettait de surveiller la route allant deSisteron àSeyne[48].
Le 26 juillet 1492, des pluies diluviennes entraînent une crue dévastatrice du Sasse. Le Mardaric, le torrent qui passe à côté de Bayons, connait unelave torrentielle qui détruit le village de Bayons. Les hameaux dela Montahne (identifiés à ceux des Combes) et de Rouinon sont eux aussi touchés[3],[53]. Le torrent de Fontainier cause également des dégâts aux terres cultivées. Quatre habitants sont tués. Le cheptel est aussi touché, avec une centaine de bêtes emportées par les eaux. Enfin, les sols ameublis par les pluies sont emportés, avec le blé mûr et les vignes dans les jours suivants. Selon les habitants, des rochers de 5 tonnes ont été déplacés par les torrents[53].
Le village d’Esparron est cité dès 1200 (sous le nom decastrum Sparronis et Bastita)[54]. Il y avait deux communautés villageoises, et un seul fief tenu par un seigneur[3]. Esparron-la-Bâtie est plus durement touchée par la crise duXIVe siècle (Peste noire etguerre de Cent Ans) que ses voisines, puisqu’elle passe de 74 feux en 1315 à 12 en 1471. En 1765, elle est peuplée de 205 habitants[55].
L’église paroissiale est fortement endommagée à la fin desguerres de religion. En 1641, les travaux n’ayant toujours pas été fait, le seigneur d’Esparron est condamné à payer les deux tiers des travaux, le tiers restant revenant au prieur[56].
À partir duXVIe siècle, la seigneurie d’Astoin appartient successivement aux Turriers, aux Castellane, aux Boniface puis aux Hugues. À Esparron, les Pélissier succèdent aux Mourier auXVIIe siècle[43].
Au début de laRévolution française, la nouvelle de laprise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque dans la population un phénomène de peur collective d’une éventuelleréaction aristocratique. Localement, laGrande Peur, venant deTallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint la région deLa Motte le soir du 31 juillet 1789. Lesconsuls de la communauté villageoise sont prévenus qu’une troupe de 5 à 6 000 brigands se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillé leDauphiné. Les communautés de La Motte,Clamensane,Saint-Geniez,Authon,Curbans, Bayons etClaret constituent ensemble une troupe de 700 hommes armés. Elles mettent le marquis d’Hugues de Beaujeu à sa tête, qui décide de se porter au-devant du danger en allant surveiller lesbacs sur laDurance[58].
Dès le 2 août, l’affolement retombe, les faits-divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir lesgardes nationales. Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer lesouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales[58].
Monument commémorant le massacre du 26 juillet 1944.
Lecoup d'État du 2 décembre 1851 commis parLouis-Napoléon Bonaparte contre laDeuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Bayons[59].
Comme de nombreuses communes du département, Bayons se dote d’écoles bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant uneinstruction primaire aux garçons, situées au village chef-lieu et à la Combe[60]. Bien que laloi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, Bayons, avec moins de 700 habitants en 1861, possède également une école pour les filles[61], que la commune ouvre une école de filles[62]. La deuxièmeloi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de construire à neuf l’école du village[63].
Les communes d’Astoin, Esparron-la-Bâtie et Reynier possédaient chacune une école de garçons en 1863[60], et aucune école de filles[61]. Dans ces communes, ce n’est que les lois Ferry qui permettent de scolariser les filles.
Le hameau très isolé de Rouinon compte 41 habitants en 1886, et on y ouvre une école (jusqu’en 1911) et une boîte aux lettres (jusqu’en 1929). Cette petite communauté possédait aussi sa chapelle, sous la titulature de Saint-Joseph[3]. À proximité du Rouinon, la chapelle du hameau du Forest-Lacour est détruite à la fin duXIXe siècle pour permettre le passage de la route : l’Église avait noté la baisse de sa fréquentation depuis plusieurs années[64].
La commune a abrité unmaquis durant laSeconde Guerre mondiale, maquis installé dans le quartier de Tramalou, et constitué deFrancs-tireurs partisans (FTP). Le 21 juillet 1944, profitant d’un déplacement de la garnison allemande deSisteron, les FTP de Bayons ont effectué un raid sur lacitadelle de Sisteron pour délivrer une cinquantaine de résistants détenus. Mais le 26 juillet 1944, les mêmes FTP sont surpris par la réaction allemande, qui utilise des mortiers, et leur fait 21 morts. Trois adolescents d’une ferme sont également tués[65]. Un monument érigé en souvenir, situé sur un délaissé de la route deTurriers, rappelle cet épisode.
Jusqu’au milieu duXXe siècle, lavigne était cultivée dans les communes d'Astoin, Bayons, Esparron-la-Bâtie et Reynier[66]. Les vins produits, de qualité médiocre[67], était destiné uniquement à l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée[67].
La commune de Bayons fusionne avec les communes d’Esparron-la-Bâtie, Astoin et Reynier en 1973[68].
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 9 membres (article L2121-2 duCode général des collectivités territoriales[69]). Lors duscrutin de 2008, il y eut deux tours (huit élus au premier tour et un au second) et Bernard Daumas a été réélu conseiller municipal au premier tour avec le septième total de 88 voix, soit 49,71 % des suffrages exprimés. La participation a été de 91,71 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal[70].
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de1789. De1790 à1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à lamunicipalité de canton.
En 1799-1800, leConsulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de laDeuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, laTroisième République libéralise par la loi du 5 avril1884 l'administration des communes : leconseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
En 1315, Bayons comptait 256feux et 82 en 1471. Le tableau et le graphique qui suivent présentent les données démographiques de la commune de Bayons jusqu'en 1968, puis celle de la nouvelle commune de Bayons (avec Astoin, Esparron-la-Bâtie et Reynier) depuis 1975.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[82].
L'histoire démographique de Bayons, après la saignée desXIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu'au début duXIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1836 à 1846. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[84]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’auxannées 1970 et le rattachement des communes voisines. Depuis, la population a doublé.
AuXIXe siècle, après une période de croissance, la période d’« étale » d’Astoin, où la population reste stable à un niveau élevé, est particulièrement longue et dure de 1811 à 1866. L’exode rural y est fort et assez rapide : dès 1901, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1821[84], et le mouvement de baisse dure jusque dans lesannées 1960 et la disparition de la commune.
L’histoire démographique d’Esparron-la-Bâtie est marquée par la saignée desXIVe et XVe siècles due à lapeste noire.
AuXIXe siècle, après une période de croissance, Esparron connait sa période d’« étale » où la population reste stable à un niveau élevé, de 1806 à 1836. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, Esparron enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1836[87]. Le mouvement de baisse continue jusque dans lesannées 1960 et la fusion des communes.
AuXIXe siècle, après une période de croissance, Reynier connait sa période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1821 à 1851. En 1906, l’exode rural a fait perdre à la commune la moitié de sa population par rapport aux maximums historiques de 1831 et 1836[87]. Le mouvement de baisse se poursuit jusque dans lesannées 1960 et la fusion des communes.
En 2009, la population active s'élevait à 93 personnes, dont 11 chômeurs[95] (7 fin 2011[96]). Ces travailleurs sont majoritairementsalariés (71 %)[97] et travaillent majoritairement hors de la commune (62 %). Si l’agriculture regroupe la majorité des établissements actifs (16 sur 29 en 2010)[98], elle n’emploie aucun salarié. La construction emploie 3 personnes, et les services et l'administration, 6[98].
Les exploitations pratiquant lapolyculture ont disparu dans la décennie 2000-2010[99]. La commune compte plusieurs établissements spécialisés dans la production de lavande et de safran[101].
La culture de lalavande, désormais mécanisée et bénéficiant d’un marché organisé et d'uneAOC pour l’« huile essentielle de lavande de Haute-Provence » depuis1981[103], n’a pas vu sa production relancée dans la région[104][Par exemple ?].
Le lait produit dans les élevages de chèvre de racesprovençale,rove etalpine peut servir à la fabrication du fromage d’appellationbanonAOC.
Fin 2010, lesecteur tertiaire (commerces, services) comptait 7 établissements, sans emploissalariés, auxquels s'ajoutent les trois établissements du secteur administratif, sanitaire et social et de l’enseignement (salariant 24 personnes)[98].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre 1 et 5 touristes accueillis par habitant[111], l'essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[112]. Plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
Ce sont néanmoins les résidences secondaires qui pèsent le plus lourd dans la capacité d'accueil[118](les 135 résidences secondaires comptent pour 45 % des habitations de la commune[119]).
Quand les communes étaient distinctes, les habitants de chacune étaient dotés de sobriquets : ceux de Bayons étaient dits lesMuets ; ceux de Reynierles Poutrouriers ; ceux d’Astoinles Pleidiaires (« les plaideurs ») ; et ceux d’Esparronles Meishiras[48].
Le premier jour desRogations, une procession partait de Bayons pour aller jusqu’au Forest, puis revenait[64].
L’église d’Astoin est placée sous le vocable de Sainte-Anne[46], l’ancienne église ducastrum était consacrée à Saint-Michel. La paroisse d’Astoin est unie à celle de Bayons dès 1711[134].
L’église d’Esparron est placée sous le vocable de Saint-Christophe[55] et le patronage de saintSébastien[56]. L’ancienne église Saint-Vincent de Reynier, située sur la colline, est en ruines[3] : c’est une ancienne chapelle choisie pour remplacer l’église paroissiale à la fin desguerres de religion, en 1599[134]. Elle est remplacée par une autre église Saint-Vincent, construite en1833[3].
La chapelle Notre-Dame-Secours-des-Pécheurs de Baudinard est construite par les habitants en 1867-1868, pour le nouveau cimetière remplaçant l’ancien trop éloigné[3].
Églises de Bayons.
Église Sainte-Anne d’Astoin.
Église Saint-Christophe d’Esparron-la-Bâtie.
Église Saint-Vincent de Reynier.
Chapelle Saint-Jacques et Saint-Philippe de Basse-Combe.
Chapelle Notre-Dame-Secours-des-Pécheurs à Baudinard.
D'azur à une fasce d'argent chargée du mot BAYONS en caractères de sable surmontée d'une autre fasce d'argent et accompagnée en pointe de deux étoiles d'or[135].
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