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Bayons

44° 20′ 23″ nord, 6° 09′ 51″ est
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Bayons
Bayons
Crête du clos de Fau, face au village de Bayons.
Blason de Bayons
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementForcalquier
IntercommunalitéCommunauté de communes du Sisteronais-Buëch
Maire
Mandat
Régis Rioton
2020-2026
Code postal04250
Code commune04023
Démographie
GentiléBayonnais
Population
municipale
202 hab.(2022en évolution de +12,22 % par rapport à 2016)
Densité1,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 20′ 23″ nord, 6° 09′ 51″ est
AltitudeMin. 749 m
Max. 2 111 
m
Superficie125,75 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Seyne
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
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Bayons
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Bayons
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Bayons
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Bayons
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Bayons est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Commune de moyenne montagne située dans lemassif des Monges, Bayons est formée de la réunion des quatre communes d’Astoin, Bayons, Esparron-la-Bâtie et Reynier en 1973. Elle est située dans une région au relief tourmenté, dont le climat possède des caractéristiques difficiles tenant du climat méditerranéen (sécheresse, pluies irrégulières et violentes) et du climat montagnard (froid et neige l’hiver), et parcourue de torrents violents. L’agriculture y a de tous temps été difficile. La population des quatre communes atteint son maximum en 1836, avec 1 625 habitants ; un siècle et demi plus tard, la perte de 90 % de cette population, due à l’exode rural qui commence plus tôt et a plus d’ampleur dans ces quatre communes que dans le reste du département, pousse le gouvernement à proposer la fusion, qui a lieu le1er avril 1973. Depuis, la population a presque doublé : aux exploitations agricoles qui ont pu se maintenir, utilisant parfois des labels de qualité régionaux, l’économie communale a associé le tourisme, mais la majorité des habitants de la commune travaillent à l’extérieur.

Ses habitantssont appelés les Bayonnais[1],[2].

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Bayons et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Bayons sontTurriers,Bellaffaire,Clamensane,Saint-Martin-lès-Seyne,Selonnet,Barles,Authon,Valavoire,Le Caire etFaucon-du-Caire.

Le site de Bayons est formé par un vaste cirque, cerné de hautes montagnes, et où coule le Sasse, qui en sort par uneclue étroite. Les anciennes communes rattachées à Bayons en 1974 sont implantées dans des vallons parallèles entre eux, perpendiculaires au cours du Sasse et en aval de Bayons[3], sauf Astoin.

Géologie

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Article connexe :Géologie des Alpes.
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Le territoire se situe entre trois formations géologiques majeures des Alpes[4] :

Lors des deux dernières grandes glaciations, laglaciation de Riss et laglaciation de Würm, plusieurs petits glaciers sont présents dans la commune. Un glacier occupe le versant nord de laTête des Monges. Lors de la glaciation de Riss, unediffluence du glacier de la Durance franchit le col des Sagnes et descend jusqu’à la vallée duSasse. Lors de la glaciation de Würm, il est moins étendu et atteint seulement les Tourniquets. C’est à cette période glaciaire que sont attribuées les formations degypsetriasique et demoraines qui rendent le terrain instable dans cette partie de la vallée. Une autre diffluence rissienne parvient dans la partie supérieure du torrent de Trente Pas, qui ne se reproduit pas lors de la glaciation de Würm[7].

Relief

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Le relief de la commune de Bayons est un relief de moyenne montagne, peu élevé mais très compartimenté, ce qui rend les communications difficiles. Il a en partie été façonné par les glaciers. L’élément structurant est la vallée du Sasse, qui draine plusieurs bassins séparés par descluses[8].

Montagne de couleur rouge dans la vallée de Reynier.
Montagne de Reynier (1 387 m).

Le plus méridional de ces bassins correspond à l’ancienne commune de Reynier, de forme semi-circulaire et dont le diamètre serait tourné vers le nord-est. Ce diamètre est une crête de montagnes culminant entre 1 200 m et 1 700 m et séparant le bassin de Reynier de la vallée d’Esparron-la-Bâtie, avec du nord au sud[9] :

Puis plusieurs montagnes délimitent un vaste demi-cercle. Du côté nord, c’est-à-dire du côté tourné vers Reynier, elles descendent en pente douce et forment des alpages verdoyants. Du côté sud et ouest, elles forment des barres ou des versants plus abrupts. D’est en ouest et du sud au nord, on a[9] :

Au milieu de ce bassin, se trouve Le Puy, autre montagne présentant une barre au sud et un versant incliné au nord, et culminant à 1 367 m[9].

Au nord du bassin de Reynier, la cluse de Bayons donne accès à la vallée supérieure du Sasse et au bassin de Bayons[9],[8].

Le bassin de Bayons est limité au nord par un petit massif dominé par la Pointe d'Eyrolle (1 754 m) et laGrande Gautière (1 825 m), et ouvre à l’est et au sud dans plusieurs vallons[9] :

Face à Bayons, se trouve le sommet de l’Oratoire (2 072 m)[9].

Rochers de la Lause, fermant la vallée d’Esparron-la-Bâtie (calcairestithoniens)[8].

Enfin, coincée entre le bassin de Bayons et celui de Reynier, la longue vallée d’Esparron-la-Bâtie est fermée du côté du Sasse par les Rochers de la Lause. Les barres au nord de cette vallée se rattachent au sommet de l’Oratoire, et sont marquées par le Rocher de l’Aigle (1 499 m) et le Rocher du Midi (1 461 m). Cette vallée s’élargit et est fermée à l’est par le Sommet du Clot Ginoux, aussi appelé les Cimettes (à 2 112 m), le sommet de la Laupie ou Tourtoureau (à 2 025 m) et le sommetdes Monges (2 115 m)[9].

Hydrographie

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Le Sasse à Basse-Combe, dans la partie supérieure de son cours.

La commune est traversée par leSasse[10](parfois appeléela Sasse[11]), formé de plusieurs torrents et qui reçoit plusieurs affluents drainant les vallées adjacentes. En rive droite, le Sasse reçoit[9] :

  • le torrent du ravin de Trente Pas ;
  • le torrent de l’Eau Amère, qui devient la Clastre en franchissant les Tourniquets ;
  • le Mardaric, qui passe au pied de Bayons ;
  • le torrent de Rouinon[12], dont le confluent avec le Sasse se situe entre le Forest-Lacour et le Bédoin.

En rive gauche, les affluents du Sasse sont[9] :

Dans la partie supérieure de la vallée d’Esparron-la-Bâtie, se trouve un petit lac, le lac d’Esparron, à 1 544 m, à l’est de la crête de Maladrech[9].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[16]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[17]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[18] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[19]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[20],[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 992 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deTurriers à 7 km àvol d'oiseau[22], est de10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 795,7 mm[23],[24]. La température maximale relevée sur cette station est de40 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17 °C, atteinte le1er février 2010[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[25], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Environnement

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Flore

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La commune compte5 500 ha de bois et forêts, soit 44 % de sa superficie[1].

Faune

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Lechamois, endémique dans lesMonges, a failli disparaître du secteur dans lesannées 1970, victime de la chasse intensive dont il était l’objet. L’Office national des forêts (ONF) a créé une réserve de chasse dans la Haute Combe, à laquelle se sont ajoutées les réserves des Monges, des Hautes-Graves-Ruinon, et celle du Montsérieux. Depuis lesannées 1980, l’espèce est de nouveau chassée mais avec des quotas[26].

Lemouflon avait lui par contre été exterminé et sa présence est due à sa réintroduction au début des années 1990. Deux noyaux de populations se trouvent dans la commune, dans la réserve de chasse des Hautes-Graves-Ruinon et dans le massif des Monges. Lechevreuil avait lui aussi disparu depuis le début duXIXe siècle avec son milieu naturel, la forêt. Il est revenu dans la commune à partir du noyau réintroduit dans la vallée duVançon dans lesannées 1970. La présence de lamarmotte est aussi principalement due à des réintroductions. Laloutre, qui était naturellement présente, a disparu et n’a pas été réintroduite[26].

Transports

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  • Routes et ponts de la commune de Bayons.
  • Pont de Reynier.
    Pont de Reynier.
  • Lacets de la RD 1 franchissant une clue (lieu-dit les Tourniquets).
    Lacets de la RD 1 franchissant une clue (lieu-dit les Tourniquets).
  • Piège à cailloux protégeant la route de Reynier des éboulements et engravements.
    Piège à cailloux protégeant la route de Reynier des éboulements et engravements.
  • Clue de Bayons.
    Clue de Bayons.
Wikimedia Commons présente d’autres illustrations surles infrastructures routières de Bayons.

La commune de Bayons est desservie par laRD 1. Cette route remonte la vallée du Sasse à partir deClamensane (où elle se connecte à laRD 951, ancienneroute nationale 551) et franchit lecol des Sagnes pour rejoindreTurriers[9].

Une seule vallée secondaire est desservie par une route départementale, il s’agit de la vallée de Reynier remontée par laRD 751. Le court tronçon de route reliant Astoin à laRD 1 est classé départementale sous le numéro deRD 551[9].

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Turriers auquel appartient Bayons est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[27], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[28]. La commune de Bayons est également exposée à trois autres risques naturels[28] :

  • avalanche
  • feu de forêt,
  • inondation et coulées de boue,
  • mouvement de terrain[29].

La commune de Bayons n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[30].

Aucunplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[30] et leDicrim n’existe pas non plus[31].

La commune a été l’objet d’arrêtés de catastrophe naturelle, en1994 pour des inondations, des glissements de terrain et des coulées de boue[28]. La plus grave inondation s’est produite en 1492 : des pluies provoquent la formation delaves torrentielles qui détruisent plusieurs hameaux et une partie du village de Bayons. Cette inondation monstrueuse est restée dans les annales[32], voir en sectionHistoire pour plus de détails.

Lieux-dits et hameaux

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En plus du village, la commune comporte plusieurs hameaux :

  • Astoin (village chef-lieu d'une ancienne commune), 10 habitants en 2013[33];
  • Haute Combe ;
  • Basse Combe ;
  • la Rouchaye ;
  • Esparron-la-Bâtie (village chef-lieu d'une ancienne commune), 12 habitants en 2013[33];
  • le Pont ;
  • Baudinard ;
  • le Gayne ;
  • la Sapie ;
  • le Forest-Lacour ;
  • Reynier (village chef-lieu d'une ancienne commune), 18 habitants en 2013[33]

Urbanisme

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Typologie

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Au, Bayons est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[34].Elle est située hors unité urbaine[35] et hors attraction des villes[36],[37].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), prairies (1,4 %)[38].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Homo heidelbergensis a probablement fréquenté le massif des Monges il y a plusieurs centaines de milliers d’années[39]. Mais on ne peut documenter les débuts de la préhistoire pour les quatre anciennes communes formant Bayons qu’après la fonte du glacier de la Durance, qui commence il y a treize mille ans. Le site deVitrolles, situé à moins de 30 km à l'ouest, montre qu'il y a onze mille ans, la région était fréquentée par deschasseurs-cueilleurs qui venaient à la belle saison, puis repartaient plus au sud[40].

La moyenne vallée de la Durance et le massif des Monges connaissent unenéolithisation rapide : les sociétésmésolithiques disparaissent, remplacées par les cultures ducardial (6 000 ansav. J.-C.) puis duchasséen (4700 à 3500av. J.-C.). Lenucleus découvert àThèze est un exemple des progrès techniques de l’époque : les outils de pierre ne sont plus débités par percussion, mais par une pression appliquée à l’endroit choisi[41].

Un trésor d’obolesmassaliotes, datant de l’époque gauloise (IIIe et IIe sièclesav. J.-C.), a été découvert à Bayons en 1850. Laromanisation des siècles suivants se manifeste par des constructions en altitude[42].

Moyen Âge

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Astoin

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Lescomtes de Provence sont seigneurs d’Astoin, suivis auxXIVe et XVe siècles par les Ayrole etAncelle (coseigneurs deDromon en 1385)[43]. Lors de la crise ouverte par la mort de la reineJeanne Ire, Raoux (ouRodolphe) d'Ancelle, seigneur d’Astoin, soutientCharles de Duras contreLouisIer d'Anjou. Le ralliement deSisteron à la cause angevine, en novembre 1385, entraîne son changement d’engagement, et il prêtehommage dès le 30 novembre[44].

Lecastrum d’Astoin se trouvait à proximité duchemin muletier reliant Bayons àTurriers[45].

Astoin comptait 28feux en1315, et seulement 6 en1471[46]. C’est à cette époque que l’ancien site, situé sur la colline à 500 m environ du site actuel, et nommé Vière (ancien village en provençal), est abandonné au profit du site actuel[3]. En1765, il y avait 264 habitants[46].

Bayons

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Vue du village sud-est.

Bayons est citée vers 1200, sous la formeBaions[47]. La communauté est dotée d’unconsulat en1233[47],[48]. Elle était la plus importante communauté de laviguerie deSisteron[3],[48]. Les deux églises et leurs revenus appartenaient à l’abbaye de l'Ile-Barbe deLyon, dont la plus ancienne, l’église de Notre-Dame-de-Nazareth, était située dans le vallon de la Clastre, probablement site d’implantation haut-médiéval du village[3]. La communauté était propriétaire des terres ditesgastes, qui ailleurs appartenaient au seigneur. Ces terres faisaient l’objet d’une exploitation communautaire, souvent comme pâturage. À Bayons, elles sont concédées en culture contre unetasque équivalant à un huitième des récoltes[48]. Les revenus de la communauté lui permettent de racheter progressivement tous les droits seigneuriaux avant 1789[48], dont leprivilège concédé par lescomtes de Provence interdisant le pacage des troupeaux étrangers (étrangers à la communauté) sur le territoire de Bayons[49]. Les comtes de Provence prélevaient aussi un péage sur les troupeauxtranshumants qui passaient par Bayons[49].

En1300, une petite communautéjuive était établie à Bayons, ce qui est une indication sur son rang de petit bourg rural à rayonnement limité[50]. En1348, lareine Jeanne, chassée de sonroyaume de Naples, dut se réfugier enProvence. Pour reconquérir ses États napolitains, elle venditAvignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier épouxAndré de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit àGuillaume II Roger, frère du pape, le fief deValernes, qui fut érigé envicomté par lettres patentes en1350[51]. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de Bayons,Vaumeilh,la Motte,Bellaffaire,Gigors,Lauzet,les Mées,Mézel,Entrevennes etle Castellet, avec leurs juridictions et dépendances[52].

En1359, les habitants de Bayons font un procès à ceux deSeyne, revendiquant le privilège de ne pas payer le péage pour venir à la foire de la Saint-Michel de Seyne. Satisfaction leur est donnée, mais les habitants de Seyne gagnent en appel[49]. Des fortifications sont construites auXIVe siècle, qui sont inspectées en 1403 par le viguier du vicomte de Valernes qui les fait réparer[45]. Une autre fortification se trouvait au-dessus de Bédoin, sur la montagne appelée le Château : elle permettait de surveiller la route allant deSisteron àSeyne[48].

Le 26 juillet 1492, des pluies diluviennes entraînent une crue dévastatrice du Sasse. Le Mardaric, le torrent qui passe à côté de Bayons, connait unelave torrentielle qui détruit le village de Bayons. Les hameaux dela Montahne (identifiés à ceux des Combes) et de Rouinon sont eux aussi touchés[3],[53]. Le torrent de Fontainier cause également des dégâts aux terres cultivées. Quatre habitants sont tués. Le cheptel est aussi touché, avec une centaine de bêtes emportées par les eaux. Enfin, les sols ameublis par les pluies sont emportés, avec le blé mûr et les vignes dans les jours suivants. Selon les habitants, des rochers de 5 tonnes ont été déplacés par les torrents[53].

Esparron-la-Bâtie

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Village d’Esparron-la-Bâtie.

Le village d’Esparron est cité dès 1200 (sous le nom decastrum Sparronis et Bastita)[54]. Il y avait deux communautés villageoises, et un seul fief tenu par un seigneur[3]. Esparron-la-Bâtie est plus durement touchée par la crise duXIVe siècle (Peste noire etguerre de Cent Ans) que ses voisines, puisqu’elle passe de 74 feux en 1315 à 12 en 1471. En 1765, elle est peuplée de 205 habitants[55].

Lescomtes de Provence prélevaient un péage sur les troupeauxtranshumants qui passaient par Esparron-la-Bâtie[49], et les seigneurs sont les Morier ou Mourier duXIIIe au XVIIe siècle[43].

L’église paroissiale est fortement endommagée à la fin desguerres de religion. En 1641, les travaux n’ayant toujours pas été fait, le seigneur d’Esparron est condamné à payer les deux tiers des travaux, le tiers restant revenant au prieur[56].

Reynier

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Village de Reynier.

Reynier est signalé pour la première fois dans les chartes en1232 (castrum de Rainieri)[3],[45]. La communauté compte 25 feux en 1471, et 218 habitants en 1765. Cette ancien fief desévêques de Gap passe auxd’Abon duXVe au XVIIe siècle, puis aux Boniface jusqu’à la Révolution[47].

Temps modernes

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À partir duXVIe siècle, la seigneurie d’Astoin appartient successivement aux Turriers, aux Castellane, aux Boniface puis aux Hugues. À Esparron, les Pélissier succèdent aux Mourier auXVIIe siècle[43].

AuXVIe siècle, Louis de Barras, seigneur de Melan, accueille à Bayons les troupeaux de moutons venant estiver (contre paiement d’une redevance), tandis que les troupeaux de Reynier et d’Esparron-la-Bâtie hivernent àLa Roque[Lequel ?] etCorbières[57].

Révolution française

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Au début de laRévolution française, la nouvelle de laprise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque dans la population un phénomène de peur collective d’une éventuelleréaction aristocratique. Localement, laGrande Peur, venant deTallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint la région deLa Motte le soir du 31 juillet 1789. Lesconsuls de la communauté villageoise sont prévenus qu’une troupe de 5 à 6 000 brigands se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillé leDauphiné. Les communautés de La Motte,Clamensane,Saint-Geniez,Authon,Curbans, Bayons etClaret constituent ensemble une troupe de 700 hommes armés. Elles mettent le marquis d’Hugues de Beaujeu à sa tête, qui décide de se porter au-devant du danger en allant surveiller lesbacs sur laDurance[58].

Dès le 2 août, l’affolement retombe, les faits-divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir lesgardes nationales. Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer lesouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales[58].

Époque contemporaine

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Monument commémorant le massacre du 26 juillet 1944.

Lecoup d'État du 2 décembre 1851 commis parLouis-Napoléon Bonaparte contre laDeuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Bayons[59].

Comme de nombreuses communes du département, Bayons se dote d’écoles bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant uneinstruction primaire aux garçons, situées au village chef-lieu et à la Combe[60]. Bien que laloi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, Bayons, avec moins de 700 habitants en 1861, possède également une école pour les filles[61], que la commune ouvre une école de filles[62]. La deuxièmeloi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de construire à neuf l’école du village[63].

Les communes d’Astoin, Esparron-la-Bâtie et Reynier possédaient chacune une école de garçons en 1863[60], et aucune école de filles[61]. Dans ces communes, ce n’est que les lois Ferry qui permettent de scolariser les filles.

Le hameau très isolé de Rouinon compte 41 habitants en 1886, et on y ouvre une école (jusqu’en 1911) et une boîte aux lettres (jusqu’en 1929). Cette petite communauté possédait aussi sa chapelle, sous la titulature de Saint-Joseph[3]. À proximité du Rouinon, la chapelle du hameau du Forest-Lacour est détruite à la fin duXIXe siècle pour permettre le passage de la route : l’Église avait noté la baisse de sa fréquentation depuis plusieurs années[64].

La commune a abrité unmaquis durant laSeconde Guerre mondiale, maquis installé dans le quartier de Tramalou, et constitué deFrancs-tireurs partisans (FTP). Le 21 juillet 1944, profitant d’un déplacement de la garnison allemande deSisteron, les FTP de Bayons ont effectué un raid sur lacitadelle de Sisteron pour délivrer une cinquantaine de résistants détenus. Mais le 26 juillet 1944, les mêmes FTP sont surpris par la réaction allemande, qui utilise des mortiers, et leur fait 21 morts. Trois adolescents d’une ferme sont également tués[65]. Un monument érigé en souvenir, situé sur un délaissé de la route deTurriers, rappelle cet épisode.

Depuis la Seconde Guerre mondiale

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Jusqu’au milieu duXXe siècle, lavigne était cultivée dans les communes d'Astoin, Bayons, Esparron-la-Bâtie et Reynier[66]. Les vins produits, de qualité médiocre[67], était destiné uniquement à l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée[67].

La commune de Bayons fusionne avec les communes d’Esparron-la-Bâtie, Astoin et Reynier en 1973[68].

Politique et administration

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Administration municipale

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De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 9 membres (article L2121-2 duCode général des collectivités territoriales[69]). Lors duscrutin de 2008, il y eut deux tours (huit élus au premier tour et un au second) et Bernard Daumas a été réélu conseiller municipal au premier tour avec le septième total de 88 voix, soit 49,71 % des suffrages exprimés. La participation a été de 91,71 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal[70].

Liste des maires

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Mairie de Bayons
Article détaillé :Histoire des maires de France.

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de1789. De1790 à1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à lamunicipalité de canton.

En 1799-1800, leConsulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de laDeuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, laTroisième République libéralise par la loi du 5 avril1884 l'administration des communes : leconseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mai 1945 Arthur Daumas[71]  
19471951Louis Estellon  
     
avant 1988?Jean ChaixPS 
19911995Josette Alphand  
mars 2001mars 2014Bernard Daumas[72],[73]  
mars 2014mai 2020Patrick Auriault[74] Sans profession déclarée
mai 2020en coursRégis Rioton[75] Ingénieur ou Cadre technique d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Les deux maires délégués à Astoin et Reynier ont parrainéNathalie Arthaud (LO) à l’élection présidentielle de 2012[76].

Intercommunalité

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Bayons fait partie :

Instances administratives et judiciaires

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Bayons est une des sept communes ducanton de Turriers qui totalise 1 229 habitants en2006. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du au, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier et de ladeuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Bayons fait partie du canton de Turriers de 1793[68] à mars 2015 ; à la suite duredécoupage des cantons du département, la commune est rattachée aucanton de Seyne[77].

La commune fait partie de lajuridictionprud'hommale deManosque, d’instance et degrande instance deDigne-les-Bains[78].

Budget et fiscalité

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L'imposition des ménages et des entreprises à Bayons en 2009[79]
TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
Taxe d'habitation (TH)3,80 %0,64 %5,53 %0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)10,35 %2,25 %14,49 %2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)64,00 %6,44 %47,16 %8,85 %
Taxe professionnelle (TP)14,35 %1,28 %10,80 %3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par lacotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par lacontribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant lacontribution économique territoriale (CET) qui est unimpôt local instauré par laloi de finances pour 2010[80]).

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

Les extrêmes démographiques de l’ensemble formé actuellement par les quatre communes d’Astoin, Bayons, Esparron-la-Bâtie et Reynier sont :

  • de 360feux fiscaux en 1315 (plus de 1 600 habitants, sans Reynier) ;
  • de 125 feux à la sortie du Moyen Âge (environ 560 habitants, 450 sans Reynier) ;
  • de 1 373 habitants à la fin de l’Ancien Régime (en 1765) ;
  • de 1 625 habitants en 1836, maximum démographique de l’ensemble ;
  • de 165 habitants en 1968, avant la fusion des quatre communes ;
  • et de 138 habitants en 1982, année du creux démographique (91 % de perte en 146 ans).

Bayons

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En 1315, Bayons comptait 256feux et 82 en 1471. Le tableau et le graphique qui suivent présentent les données démographiques de la commune de Bayons jusqu'en 1968, puis celle de la nouvelle commune de Bayons (avec Astoin, Esparron-la-Bâtie et Reynier) depuis 1975.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[82].

En 2022, la commune comptait 202 habitants[Note 2], en évolution de +12,22 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
176517931800180618211831183618411846
686748772705729804876854908
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
793685678719681660629619602
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
567540501461420433320269208
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920042006
183136128150138194198250257
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2009201420192022-----
252187189202-----
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puisInsee à partir de 2006[83].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'histoire démographique de Bayons, après la saignée desXIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu'au début duXIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1836 à 1846. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[84]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’auxannées 1970 et le rattachement des communes voisines. Depuis, la population a doublé.

Astoin

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Évolution démographique
13151471176517931800180618211831
28feux6 feux264141127149152126
Évolution démographique, suite (1)
18361841184618511856186118661872
140122141121138134134118
Évolution démographique, suite (2)
18761881188618911896190119061911
11610710910779716347
Évolution démographique, suite (3)
19211926193119361946195419621968
4041383126111915
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999.
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[46],EHESS[85])

L’histoire démographique d’Astoin est marquée par la saignée desXIVe et XVe siècles due à lapeste noire et à laguerre de Cent Ans.

AuXIXe siècle, après une période de croissance, la période d’« étale » d’Astoin, où la population reste stable à un niveau élevé, est particulièrement longue et dure de 1811 à 1866. L’exode rural y est fort et assez rapide : dès 1901, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1821[84], et le mouvement de baisse dure jusque dans lesannées 1960 et la disparition de la commune.

Esparron-la-Bâtie

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Évolution démographique
13151471176517931800180618211831
74feux12205250245227241252
Évolution démographique, suite (1)
18361841184618511856186118661872
297258259251248216197186
Évolution démographique, suite (2)
18761881188618911896190119061911
180188164150146157150147
Évolution démographique, suite (3)
19211926193119361946195419621968
127109778058512717
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999.
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[55],EHESS[86])

L’histoire démographique d’Esparron-la-Bâtie est marquée par la saignée desXIVe et XVe siècles due à lapeste noire.

AuXIXe siècle, après une période de croissance, Esparron connait sa période d’« étale » où la population reste stable à un niveau élevé, de 1806 à 1836. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, Esparron enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1836[87]. Le mouvement de baisse continue jusque dans lesannées 1960 et la fusion des communes.

Reynier

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Évolution démographique
14711765179318001806182118311836
25feux218269307278285312312
Évolution démographique, suite (1)
18411846185118561861186618721876
270270286268230213194176
Évolution démographique, suite (2)
18811886189118961901190619111921
173182182166171151136106
Évolution démographique, suite (3)
1926193119361946195419621968-
100947051432615-
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999.
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[88],EHESS[89])

AuXIXe siècle, après une période de croissance, Reynier connait sa période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1821 à 1851. En 1906, l’exode rural a fait perdre à la commune la moitié de sa population par rapport aux maximums historiques de 1831 et 1836[87]. Le mouvement de baisse se poursuit jusque dans lesannées 1960 et la fusion des communes.

Enseignement

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La commune dispose d'uneécole primaire publique[90]. Ensuite, les élèves sont affectés aucollègeMarcel-Massot[91]. Puis ils poursuivent aulycée de lacité scolairePaul-Arène àSisteron[92].

Santé

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Il n'y a nimédecin niinfirmier nipharmacie à Bayons. Le médecin le plus proche exerce dans les communes deLa Motte-du-Caire à 16,2 km et deMonêtier-Allemont à 29 km en alternance[93]. À La Motte-du-Caire se trouve également la pharmacie du secteur[94]. Lecentre hospitalier le plus rapproché est celui de Sisteron à 30 km.

Économie

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Aperçu général

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En 2009, la population active s'élevait à 93 personnes, dont 11 chômeurs[95] (7 fin 2011[96]). Ces travailleurs sont majoritairementsalariés (71 %)[97] et travaillent majoritairement hors de la commune (62 %). Si l’agriculture regroupe la majorité des établissements actifs (16 sur 29 en 2010)[98], elle n’emploie aucun salarié. La construction emploie 3 personnes, et les services et l'administration, 6[98].

Agriculture

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Exploitation du bois à Bayons.

Fin 2010, lesecteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 16 établissements actifs au sens de l’Insee et aucun emploi salarié[98].

Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en forte baisse dans lesannées 2000, passant de 17 à 10, les élevagesovins représentant la moitié de ces exploitations[99]. De 1988 à 2000, lasurface agricole utile (SAU) a augmenté, de1 100 ha à 1216, alors que le nombre d'exploitations baissait (de 20 à 17)[100]. La SAU a continué d’augmenter lors de la dernière décennie, pour atteindre1 352 ha, dont 720 consacrés à l’élevage du mouton[99].

Les exploitations pratiquant lapolyculture ont disparu dans la décennie 2000-2010[99]. La commune compte plusieurs établissements spécialisés dans la production de lavande et de safran[101].

Labels

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Prairie irriguée à Bayons.

La commune de Bayons possède un labelAppellation d'origine contrôlée (AOC) (Huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et neuf labelsIndication géographique protégée (IGP) (Pommes des Alpes de Haute-Durance,Miel de Provence,Agneau de Sisteron,Alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[102].

Productions agricoles de Bayons[réf. nécessaire].
  • Champ de lavande.
    Champ de lavande.
  • Fromage AOC banon.
    Fromage AOC banon.
  • Huile de Provence AOC.
    Huile de Provence AOC.
  • Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
    Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
  • Miel de lavande.
    Miel de lavande.
  • Golden et gala.
    Golden et gala.

La culture de lalavande, désormais mécanisée et bénéficiant d’un marché organisé et d'uneAOC pour l’« huile essentielle de lavande de Haute-Provence » depuis1981[103], n’a pas vu sa production relancée dans la région[104][Par exemple ?].

Le lait produit dans les élevages de chèvre de racesprovençale,rove etalpine peut servir à la fabrication du fromage d’appellationbanonAOC.

L'huile d'olive de Provence est protégée par uneappellation d'origine contrôlée (AOC) depuis2007[105][Par exemple ?].

L’agneau de Sisteron est une appellationlabel rouge protégée depuis[106],[107].

Lemiel de Provence est protégé par unlabel rouge associé à uneindication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin[108][Par exemple ?].

Lespommes des Alpes de Haute-Durance ont obtenu uneIndication géographique protégée en2010[109][Par exemple ?].

Industrie

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Micro-centrale utilisant les eaux du ruisseau des Tines (ancienne commune d’Esparron-la-Bâtie).

Fin 2010, lesecteur secondaire (industrie et construction) comptait 3 établissements, employant 3salariés[98].

Unemicro-centrale hydroélectrique est implantée depuis la fin desannées 1980 sur le riou des Tines (ancienne commune d’Esparron-la-Bâtie)[110].

Activités de service

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Fin 2010, lesecteur tertiaire (commerces, services) comptait 7 établissements, sans emploissalariés, auxquels s'ajoutent les trois établissements du secteur administratif, sanitaire et social et de l’enseignement (salariant 24 personnes)[98].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre 1 et 5 touristes accueillis par habitant[111], l'essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[112]. Plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Ce sont néanmoins les résidences secondaires qui pèsent le plus lourd dans la capacité d'accueil[118](les 135 résidences secondaires comptent pour 45 % des habitations de la commune[119]).

Culture et traditions

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Quand les communes étaient distinctes, les habitants de chacune étaient dotés de sobriquets : ceux de Bayons étaient dits lesMuets ; ceux de Reynierles Poutrouriers ; ceux d’Astoinles Pleidiaires (« les plaideurs ») ; et ceux d’Esparronles Meishiras[48].

Le premier jour desRogations, une procession partait de Bayons pour aller jusqu’au Forest, puis revenait[64].

Lieux et monuments

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  • Itinéraire de découverte : le Sentier des Contes, au Pays des-rochers-qui-parlent[1].

Sur la place, une maison à deux étages de fenêtres cintrées, a pu être une maison seigneuriale[120]. À Esparron, le château date duXVIIIe siècle[55].

Au-dessus du village de Bayons, une tour rectangulaire à moitié écroulée subsiste sur un éperon rocheux, desXIIIe ouXIVe siècles[121].

Notre-Dame-de-Bethléem de Bayons

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L’église Notre-Dame-de-Bethléem.
Article détaillé :Église Notre-Dame-de-Bethléem de Bayons.

L’égliseparoissiale Notre-Dame-de-Bethléem, duXIVe siècle, est classéemonument historique[122]. Très grande pour le village (35 m de long pour 9 m de large, et une hauteur sous nef de 15 m), elle abritait unprieuré de l’abbaye de l'Ile-Barbe[123],[47]. De styleroman aux influencesgothiques, elle est selon Marc de Leeuw l’édifice où l’art alpin duXIIIe siècle manifeste le plus de finesse[124]. Sa façade est divisée par descontreforts, le chœur est flanqué de chapelles latérales, le chevet est plat[125]. Les baies de l’abside, de grande taille, et l’œil-de-bœuf de la façade occidentale, donnent une belle lumière dans l’église et sur lebénitier installé au centre de lanef[126]. Leschapiteaux sont ornés de feuillages, fleurons, trilobes[127].

Les voûtes ont été refaites plusieurs fois : celle du chœur auXIVe siècle, celle de la nef en1664[123]. D’autres travaux de réfection globale ont lieu de 1664 à 1689, puis le clocher est réparé en 1724, et une horloge lui est ajoutée en 1742. De nombreuses autres réparations ont lieu tout au long duXXe siècle, et les toitures sont restituées dans leurs pentes d’origine en 1995[124].

Leretable duXVIIe siècle, peint parNicolas Mignard, classé au titre objet[128], est très richement décoré, l’Adoration des mages est représentée sur trois compartiments[129] et classée également[130]. La cloche date de 1510, elle aussi est classée au titre objet[131],[132]. Lesfonts baptismaux, détruits, dataient duXVIe ouXVIIe siècle, et étaient classés[133]. Un tableau d’Antoine Antonin, réalisé en 1750, représente saintBlaise, patron de Bayons[124].

Églises et chapelles

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L’église d’Astoin est placée sous le vocable de Sainte-Anne[46], l’ancienne église ducastrum était consacrée à Saint-Michel. La paroisse d’Astoin est unie à celle de Bayons dès 1711[134].

L’église d’Esparron est placée sous le vocable de Saint-Christophe[55] et le patronage de saintSébastien[56]. L’ancienne église Saint-Vincent de Reynier, située sur la colline, est en ruines[3] : c’est une ancienne chapelle choisie pour remplacer l’église paroissiale à la fin desguerres de religion, en 1599[134]. Elle est remplacée par une autre église Saint-Vincent, construite en1833[3].

Dans la Combe, les deux hameaux avaient chacun leur église et leur cimetière auXVIIIe siècle. Propriété privée, la chapelle de la Basse Combe, sous l’invocation des saints Jacques et Philippe, a été restaurée dans lesannées 1970. La chapelle Sainte-Marie-Madeleine à la Haute Combe est en ruines[3].

La chapelle Notre-Dame-Secours-des-Pécheurs de Baudinard est construite par les habitants en 1867-1868, pour le nouveau cimetière remplaçant l’ancien trop éloigné[3].

  • Églises de Bayons.
  • Église Sainte-Anne d’Astoin.
    Église Sainte-Anne d’Astoin.
  • Église Saint-Christophe d’Esparron-la-Bâtie.
    Église Saint-Christophe d’Esparron-la-Bâtie.
  • Église Saint-Vincent de Reynier.
    Église Saint-Vincent de Reynier.
  • Chapelle Saint-Jacques et Saint-Philippe de Basse-Combe.
    Chapelle Saint-Jacques et Saint-Philippe de Basse-Combe.
  • Chapelle Notre-Dame-Secours-des-Pécheurs à Baudinard.
    Chapelle Notre-Dame-Secours-des-Pécheurs à Baudinard.
Wikimedia Commons présente d’autres illustrations surles églises et les chapelles de Bayons.

Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason de BayonsBlason
D'azur à une fasce d'argent chargée du mot BAYONS en caractères de sable surmontée d'une autre fasce d'argent et accompagnée en pointe de deux étoiles d'or[135].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. a etbRoger Brunet, « Canton de Mézel », surLe Trésor des régions(consulté le).
  2. « Nom des habitants des communes françaises, Bayons », surhabitants.fr(consulté le).
  3. abcdefghijk etlDaniel Thiery, « Bayons - Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence », surarcheoprovence.com,(consulté le).
  4. Maurice Gidon,Les chaînons de Digne, carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).
  5. Carte géologique de la France au 1:1 000 000
  6. Maurice Gidon,La Nappe de Digne et les structures connexes.
  7. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », inAnnoville et Leeuw 2008,p. 33-34.
  8. ab etcMaurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », inAnnoville et Leeuw 2008,p. 22.
  9. abcdefghijk etl« IGN, Carte topographique de Bayons » surGéoportail(consulté le 15 janvier 2014)..
  10. « Fiche du Sasse », surle site du service d’administration national des données et référentiels sur l’eauSANDRE(consulté le).
  11. nom féminin cité dans le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du Bassin Rhône-Méditerranée élaboré lors de son Comité de bassin du 16 octobre 2009.
  12. « fiche du Torrent de Rouinon »,SANDRE.
  13. (fr)« Fiche du Torrent de Chabert »,SANDRE.
  14. « Ruisseau des Tines »,SANDRE.
  15. « Fiche du Torrent de Reynier »,SANDRE.
  16. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  17. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  18. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  20. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  21. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  22. « Orthodromie entre Bayons et Turriers », surfr.distance.to(consulté le).
  23. « Station Météo-France « Turriers », sur la commune de Turriers - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  24. « Station Météo-France « Turriers », sur la commune de Turriers - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  25. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  26. a etbJean-Claude Bouffier, « Faune sauvage, des Monges à la Durance »,inAnnoville et Leeuw 2008,p. 19-20.
  27. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence,(lire en ligne), p.39.
  28. ab etcMinistère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement,Notice communale sur la base de données Gaspar, consultée le 6 décembre 2010.
  29. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008,p. 37.
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v ·m
Découpage de 2017
Canton de Château-Arnoux-Saint-Auban
Canton de Forcalquier
Canton de Manosque-1
Canton de Manosque-2
Canton de Manosque-3
Canton d'Oraison
Canton de Reillanne
Canton de Riez
Canton de Sisteron
Canton de Seyne
Canton de Valensole
v ·m
Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Provence-Alpes Agglomération
CC Sisteronais Buëch
CC Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
CC Haute-Provence Pays de Banon
CC du pays de Forcalquier et montagne de Lure
CC Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon
CC Jabron Lure Vançon Durance
CA Gap-Tallard-Durance
CC Pays d'Apt-Luberon
CC de Serre-Ponçon
CC Serre-Ponçon Val d'Avance
v ·m
Alpes-de-Haute-Provence
Hautes-Alpes
Drôme
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