En 1023, Bayonne est la capitale duLabourd, et s'étend auXIIe siècle vers et au-delà de laNive, alors qu'est construit le premier pont sur l'Adour. La ville, à la suite du mariage en 1152 d'Aliénor d'Aquitaine avecHenri Plantagenêt, comte d'Anjou et du Maine, duc de Normandie et futur roi d'Angleterre, prend une importance militaire et surtout commerciale, grâce aux échanges maritimes avec l'Angleterre. Elle est séparée de la vicomté du Labourd en1177 parRichard Cœur de Lion. Ce dernier confirme ou instaure un certain nombre de droits ou de libertés à la cathédrale comme aux habitants[1]. En1451, la ville est prise par laCouronne de France, au terme de laguerre de Cent Ans. La perte des échanges avec les Anglais et l'ensablement du fleuve, puis le déplacement de celui-ci vers le nord, l'affaiblissent ; le quartier deSaint-Esprit se développe néanmoins, grâce à l'arrivée d'une population juive fuyant l'Inquisition espagnole. Bayonne doit à cette communauté sa notoriété dans le domaine duchocolat. Le cours de l'Adour est modifié en 1578 sous la direction deLouis de Foix, et le fleuve retrouvant son embouchure antérieure, redonne au port de Bayonne l’activité perdue pendant plus decent ans. AuXVIIe siècle, la ville est fortifiée parVauban.En1814, Bayonne et ses environs sont le théâtre de combats entre les troupes napoléoniennes et la coalition hispano-anglo-portugaise emmenée par leduc de Wellington ; la ville subit alors son ultimesiège.
Bayonne est, en 2016, une commune de plus de 50 000 habitants, la principale de l'aire urbaine de Bayonne où elle côtoieAnglet etBiarritz. Malgré ses influences métisses, elle est aujourd'hui reconnue comme la principale ville duPays basque français. Important maillon de l'eurocité basque Bayonne - San Sebastián, elle joue le rôle de capitale commerciale et touristique dubassin de l'Adour (la capitale industrielle et administrative étantPau). L'industrie moderne — métallurgie etproduits chimiques — a pu s'y implanter, grâce aux possibilités d'approvisionnement et d’expéditions par mer de sonport. Mais ce sont surtout les activités deservices qui, aujourd’hui, représentent le plus grand gisement d’emplois. Bayonne est également unecapitale culturelle, ville aux influencesbasques etgasconnes forte d’un riche passé historique. Son patrimoine réside dans son architecture, la diversité des collections de ses musées, mais aussi dans ses spécialités gastronomiques ou ses événements traditionnels comme les célèbresfêtes de Bayonne.
Bayonne occupe un territoire caractérisé par un relief plat à l'ouest, ainsi qu’au nord en direction de laforêt landaise, tendant à s'élever légèrement quand on se dirige vers le sud et l'est, c'est-à-dire vers la zonepyrénéenne basque. Elle s’est fixée et s’est développée au point de confluence de l’Adour et laNive, situé à 6 kilomètres de l’océan[PH 1]. Ce point de rencontre des deux cours d’eau coïncide avec un rétrécissement de la vallée de l’Adour. En amont de ce point, la plaine alluviale s’étend sur près de trente kilomètres de long et trois de large jusqu’àTercis-les-Bains etPeyrehorade, et se caractérise par desbarthes marécageuses, soumises à l’influence des crues et des fortes marées[Note 1]. En aval de ce point, le fleuve a façonné un large lit dans les sables dunaires. Le goulet situé à la confluence prend donc toute son importance.
L’occupation de la butte qui domine ce rétrécissement de la vallée, s’est développée par la conquête progressive des basses terres, par l’intermédiaire de remblaiements et de l’aggradation du sol inondable[PH 2].
La Nive a joué un rôle prépondérant dans la mise en place du réseau hydrographique de Bayonne, au cours des temps géologiques récents, ainsi que dans la formation des terrasses alluviales qui constituent le sous-sol bayonnais, situées sous les accumulations superficielles de limons et de sables éoliens[PH 3]. En effet, le réseau de drainage du piémont pyrénéen occidental a évolué fortement auQuaternaire, et d’une direction sud-est - nord-ouest s’est orienté d’est en ouest. L’Adour a alors été capturé par les gaves et le système Adour - gaves par la Nive, d’où l’émergence d’un nouveau tracé du bas-Adour et la confluence Adour - Nive. Cette capture a pu être datée du début duQuaternaire récent (−80 000 ans)[PH 3].
Avant cette capture, la Nive avait déposé des galets mindéliens, de gros et moyens calibres, qui ont ralenti l’érosion des éminences et participé à contenir les hauteurs, à l’origine du goulet bayonnais. Après le dépôt de la terrasse alluviale la plus basse (altitude 10 à 15 mètres au Grand Bayonne), l’Adour a fixé son cours inférieur[PH 3].
Postérieurement à ces dépôts est intervenue la remontée du niveau marin, datée de l’Holocène (de -15 000 à −5 000 ans), qui explique l’envahissement des basses vallées par des sables fins, des vases et des tourbes, sur une épaisseur de plus de 40 mètres sous les lits actuels de l’Adour et de la Nive à Bayonne. Ces mêmes dépôts se sont étalés dans les barthes[PH 2].
Ainsi, au Quaternaire récent s'est formée la physionomietopographique que nous connaissons aujourd’hui, c’est-à-dire un ensemble de hauteurs dominant des basses terres marécageuses. Le promontoire deBassussarry - Marracq, ultime avancée du piémontlabourdin, venant mourir à la butte du Grand Bayonne, en est l’illustration. De même, sur la rive droite de la Nive, les hauteurs du Château-Neuf (butte de Mocoron) rencontrent la dernière avancée du plateau deSaint-Pierre-d'Irube (altitude 30 à 35 mètres)[PH 2]. Sur la rive droite de l’Adour, les hauteurs de Castelnau — aujourd'huide lacitadelle,altitude 35 à 40 mètres — et du Fort — actuellement deSaint-Esprit,altitude 20 à 25 mètres — se dressent au-dessus desbarthes de l'Adour et de la Nive, du Bourgneuf, de Saint-Frédéric et de Sainte-Croix, de l’Aritxague et des Pontots[PH 2].
La superficie de la commune est de2 168 hectares ; son altitude varie entre 0 et 55 mètres[3].
La commune, bordée par l'estuaire de l'Adour, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[22].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones urbanisées (44,4 %), forêts (17,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %),terres arables (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %), eaux continentales[Note 6] (4,9 %), eaux maritimes (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), prairies (0,4 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Il s’agit d’un quartier périphérique de Bayonne, jonction entre la localité etAnglet, proche du centre commercialBAB2. Accessible par la RD 810 et séparé de la ville à l'est par la vallée empruntée par le boulevard d'Aritxague, il accueille le groupe scolaire privé Saint-Amand (école primaire et collège), l’école privéeikastola Polo-Beyris, l’église Saint-Amand et une salle polyvalente, dite « de la vie citoyenne », faisant office de centre culturel, au Polo-Beyris. Il correspond approximativement augrand quartier Beyris[Note 7], dont la population était en 2010 de 3 973 habitants[InseeN 1].
Bartholomé Béris était un riche armateur qui développa son activité durant la période anglaise de Bayonne. Outre des propriétés importantes surAnglet, il possédait le domaine de Beyris auquel il a légué son nom[25].
Le quartier Saint-Léon / Marracq est situé au sud de la ville. Il occupe une place particulière dans l'histoire de Bayonne, puisqu'il recèle les vestiges duchâteau queNapoléon1er acheta de ses deniers et occupa du au[27],[28]. Son territoire correspond augrand quartier Saint-Léon[Note 8], dont la population était en 2010 de 6 580 habitants[InseeN 1].
Le quartier accueille de nombreux établissements d'enseignement :conservatoire, lycées, etc. Lecollège Marracq, héritier du lycée de Bayonne, fondé dans les mêmes locaux en 1879, est aujourd’hui l’un des plus grands collèges de la région Nouvelle-Aquitaine.
Ce quartier est le creuset originel de la ville de Bayonne puisqu'il est le lieu où lecastrum romain fut implanté. C'est le centre-ville et le quartier commerçant de la ville. Son territoire correspond à l'IRIS Centre-Ville - Hôtel de Ville, dont la population était en 2010 de 3 853 habitants[InseeN 1]. La place de la Liberté est la plus ancienne de la ville et le dallage reproduit les blasons d'Aquitaine, du Labourd et de Gascogne. Une soixantaine de caves gothiques — ousostarrainhs[PiH 1] — subsistent dans ce quartier[DN 1],[Note 9].
Larue d'Espagne se distingue par ses maisons hautes et étroites, disposant de deux fenêtres avec des balcons en fer forgé, de colombages et de portes àheurtoirs. C’estrue des Faures — « forgerons » — qu’aurait été inventée la premièrebaïonnette[DN 3].
Appelé égalementBourg Neuf, le Petit Bayonne est un quartier populaire et actif, qui fut concédé aux évêques en1152 comme zone franche. Vauban l'engloba dans ses fortifications. Là aussi, le quartier disposait de nombreux canaux qui servaient de voies de communication[EG 1].
Les maisons sont typiques de la ville, telles celles des quais des corsaires et Galuperie[Note 12]. Ce quartier aux rues étroites, et en grande partie perpendiculaires aux quais, fut le refuge de nombreux Basques espagnols chassés par la montée dufranquisme[FL 3].
On y trouve également lemusée basque, lemusée Bonnat-Helleu et le Château-Neuf. À partir de 1998, d’importants travaux démarrent sur les zones aux abords de la zone limitrophe de Mousseroles[29]. Tout d'abord, la réhabilitation de la caserne du Génie et du bastion Sainte-Claire, voit la création d'un parking couvert et surtout l'installation de l'antenne basque de l’hôtel dedépartement des Pyrénées-Atlantiques. Ce chantier est prolongé par une seconde série de travaux et de constructions[30] qui permet l'installation en 2008 du campus de la Nive de l'université de Pau et des pays de l'Adour[31] dont Iker[32], un centre de recherches en études basques et plurilinguisme, partagé avec leCNRS et l'université Bordeaux-Montaigne. La porte de Mousserolles est un vestige des remparts construits parVauban. Le quartier compte également l'un des plus ancienstrinquets du Pays basque. La rue Marengo aboutit à l’églisenéo-gothique Saint-André. La place Paul-Bert accueille les courses de vaches lors desfêtes de Bayonne[DN 4].
Le quartier Mousserolles est situé sur les reliefs au-dessus du Petit Bayonne, en direction deSaint-Pierre-d'Irube. D'urbanisation plus récente, il accueille plusieurs établissements de santé et le Pôle d'archives de Bayonne et du Pays basque (Archives départementales[33]). Les territoires du Petit Bayonne et de Mousserolles correspondent auxIRIS de mêmes noms et de populations respectives 2 508 et 2 376 habitants en 2010, soit 4 884 habitants pour le quartier[InseeN 1].
Le quartier est situé le long de l’Adour, en aval de la confluence avec la Nive. Son territoire correspond approximativement augrand quartier Arènes[Note 13], dont la population était en 2010 de 4 686 habitants[InseeN 1]. Les allées Marines ont longtemps été une zone marécageuse et le quartier des Arènes, un environnement peu coté auXIXe siècle. Ils font partie aujourd’hui des valeurs recherchées de l’immobilier bayonnais[FL 4]. Les allées furent assainies dès le début duXVIIIe siècle par la plantation d’ormes. Plus tard, ce boulevard accueillit le bâtiment des douanes[FL 5]. Le quartier de Lachepaillet, qui prit le nom des Arènes, domine l’Adour. Les arènes furent inaugurées le[FL 6]. Elles furent construites en lieu et place d’un espace consacré aux cultures maraîchères et au maïs. Le quartier abritait également plusieurs chocolatiers de Bayonne[FL 6].
Une des particularités du quartier est laligne de Bayonne à Allées-Marines, courte ligne de chemin de fer qui permet la desserte fret duport de Bayonne. À l’extrémité ouest du quartier se situent des zones artisanales et commerciales, telles le Forum.
Commune autonome, appelée Saint-Esprit-lès-Bayonne, rattachée en 1790 à l'arrondissement de Dax du départementdes Landes, Saint-Esprit est intégrée à Bayonne en 1857[FL 9]. Le quartier est resté longtemps populaire, accueillant étrangers et immigrants. L’atmosphère particulière du quartier s’est également élaborée à la suite de l’installation des abattoirs, de la prison et de divers entrepôts.
Les quartiers Saint-Bernard et Saint-Frédéric ont une vocation plus commerciale et industrielle. Le premier, à l'ouest de Saint-Esprit, accueille des habitations ainsi que des installationsportuaires ; le second, à l'est, est presque entièrement destiné à des activités artisanales, industrielles et commerciales.
Ce quartier, récemment appelé lesHauts de Bayonne, mais égalementlaZUP lorsqu’on voulait désigner les résidences Marcel Breuer[Note 14], édifiées à la fin desannées 1960, a fait l’objet d’une rénovation importante depuis 2008, dans le cadre duprogramme national de rénovation urbaine (PNRU)[M 1],[M 2]. Il accueille de nombreux logements collectifs sociaux, ainsi que les églises Saint-Étienne et Sainte-Croix.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bayonne en 2018 en comparaison avec celle des Pyrénées-Atlantiques et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (4,4 %) inférieure à celle du département (13,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 36,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (35,8 % en 2013), contre 61,3 % pour les Pyrénées-Atlantiques et 57,5 % pour la France entière[Insee 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
4,4
13,5
9,7
Logements vacants (en %)
6,4
8,1
8,2
Le style architectural du centre historique est représentatif du style urbain de lamaison labourdine, aux façadeschaulées aux pans de bois apparents peints le plus souvent en rouge brun, mais aussi en vert, gris ou bleu.
Leschéma de cohérence territoriale (ou SCOT) de l’agglomération de Bayonne et du sud des Landes a été approuvé, à l’unanimité, par le conseil syndical du jeudi[39]. Il concerne, depuis, 48 communes et 6 intercommunalités[40], soit 212 000 habitants, plus de 90 000 emplois et plus de 120 000 logements sur un territoire de95 500 hectares[41]. L'agglomération concentre 22 % des emplois des deux départements desPyrénées-Atlantiques et desLandes, pour 20 % de la population[41].
Le SCOT s’est fixé pour objectif principal de pouvoir accueillir 35 000 habitants supplémentaires à l’horizon 2025, ce qui équivaut à une population de 250 000 habitants[42]. Il doit donc donner les moyens à l’agglomération de se pourvoir en 31 500 logements supplémentaires. Pour répondre à cet objectif, il propose d’agir sur l’offre foncière à vocation économique et d’assigner200 hectares aux besoins des entreprises actuelles et futures du territoire, soit 17 hectares par an. Il adjoint la contrainte de réduire de 50 % la consommation foncière par le recentrage du développement et l’évolution des formes urbaines et l’urbanisation prioritaire des zones permettant d’optimiser les équipements existants, dont le réseau d’assainissement collectif.
En conséquence, le développement s’appuiera sur celui des communes dites du cœur d’agglomération et sur celui des petites villes de l’intérieur, en coordonnant le développement urbain et celui des transports publics, ce qui se traduit pour la zone littorale, à laquelle Bayonne appartient, par la promotion du transport ferroviaire et d’une offre routière performante. Ces objectifs s’accompagnent de contraintes de développement durable, en particulier en ce qui concerne la gestion de l’eau et des milieux aquatiques et de l’assainissement collectif[42].
Un des axes retenus aboutit à développer la fonction économique du port de Bayonne, et à assurer son intégration dans la ville, son intégration environnementale et son accessibilité[42]. D’autre part, l’agglomération doit organiser le développement et l’accueil de grands équipements culturels, sportifs, médicaux, administratifs, commerciaux, touristiques et scientifiques. Enfin des zones commerciales de rayonnement supra-territorial doivent être confortées, concernant en premier lieu l’offre existante sur la zone Bayonne — Anglet — Biarritz par l’intermédiaire duBAB2 et des centres-villes correspondants[42].
Leplan local d'urbanisme (PLU) de la commune de Bayonne, approuvé en 2007, est en cours de révision depuis 2014[43],[M 4]. Bayonne a également développé unplan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), approuvé en 2007, dans le but de préserver des secteurs dont la valeur historique, architecturale, esthétique et urbaine justifie une protection au titre de patrimoine d’intérêt national. Le secteur concerné est délimité par le pourtour extérieur des remparts des Grand et Petit Bayonne ; la sauvegarde de ce secteur a été entérinée par l’arrêté interministériel du[M 3],[M 5]Les quartiers du Petit Bayonne et du Grand Bayonne bénéficient également duprogramme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[44].
Construite à la confluence de l’Adour et de son affluent, la Nive, Bayonne présente un ensemble de ponts, qu’ils soient routiers ou ferroviaires, qui relient les différents quartiers.
En venant de l’amont, on trouve sur l’Adour, le pont de l’A63 (Viaduc Hubert Touya), puis le pont Saint-Frédéric sur lequel passe laRD 810, lePont Charles Vaillant qui a remplacé lepont Eiffel ou pont de fer, lepont Saint-Esprit et enfin, le pont Henri Grenet (ou Pont Rouge). Le pont Saint-Esprit relie lequartier Saint-Esprit au quai Amiral-Bergeret, en amont de la confluence avec la Nive. En 1845, l’ouvrage initialement en bois, est reconstruit en maçonnerie, sur sept arches supportant un tablier de 230 mètres[FL 8]. Après s’être appelépont de Nemours en l’honneur deLouis d'Orléans,seizième duc de Nemours, qui en avait posé la première pierre, le pont est finalement baptiséSaint-Esprit. Jusqu’en 1868, le pont possédait une travée mobile, proche de la rive gauche. Il est élargi en 1912 pour faciliter la circulationhippomobile et déjà automobile[FL 8].
De l’amont vers l’aval, laNive est traversée par le pont de l’A63, le Pont Blanc[Note 15], le pont ferroviaire, le Pont du Labourd (RD 810), les ponts du Génie (ou pontMilitaire), Pannecau, Marengo[Note 16], débouchant sur les halles, et Mayou[Note 17]. Le pont Pannecau, longtemps nommépont Bertaco fut reconstruit en maçonnerie sousNapoléon III[FL 10]. Selon François Lafitte Houssat,« […] une ordonnance municipale de 1327 prévoyait l’enfermement de toute femme querelleuse et de mauvaise vie dans une cage de fer plongée dans l’eau de la Nive depuis le pont. La pratique perdura jusque vers 1780 […][FL 10] » ; elle portait le nom évocateur decubainhade[DN 2].
La commune est traversée par laVélodyssée. Despistes cyclables sont aménagées tout le long de la rive gauche de l'Adour, sur une grande partie de la rive gauche de la Nive, et le long de divers axes de la ville, ainsi que certainesbandes cyclables. La ville propose un prêt de vélo gratuit[45].
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Le Tram’bus, nouveau bus tout électrique, repose sur deux lignes à haut niveau de service de 25,2 kilomètres :
une ligne est-ouest de Bayonne nord à Biarritz centre (ligne T1) et
une ligne nord-sud du centre de Tarnos au sud de Bayonne, vers Bassussary (ligne T2).
La ligne T1 est en service depuis le 2 septembre 2019. La ligne T2 est entrée en service partiellement début 2020. Le Tram’bus bénéficie en partie d’une circulation en site propre, à savoir d’une voie sécurisée et réservée et d’une priorité aux carrefours, de la même façon et dans un environnement similaire à un tramway.
Bayonne est reliée à de nombreuses villes de la moitié ouest du département commeCambo-les-Bains ouSaint-Palais, par les lignes interurbaines du réseauTxik Txak. La plupart de ces lignes convergent ainsi vers la ville et le terminus de laPlace des Basques[47]. Bayonne est également desservie par des lignes du réseau départemental des Landes,XL'R[48].
Dans le sud du Bassin de l'Adour, aux pieds desPyrénées, coexistent trois aéroports internationaux :Biarritz Pays basque (plus d'un million de passagers en 2016, en développement continu),Pau-Pyrénées (600 000 passagers, mais en recul),Tarbes-Lourdes-Pyrénées (400 000 passagers, en net développement).
Bayonne est concernée par un risque d’inondation lente — dite de plaine — lié aux crues de l’Adour et de ses affluents, ainsi qu’à celles de type rapide, de la Nive et de son tributaire, le ruisseau d’Urdainz ; elle fait, à ce titre, partie de l'atlas des zones inondables des Pyrénées-Atlantiques[51]. Unplan de prévention du risque inondation a d’ailleurs été approuvé par la préfecture le[M 6].
Les tempêtes, inondations et autres coulées de boues ont justifié la prise d'arrêtés de catastrophes naturelles résultant d'événements survenus en 1992, 1999 et 2009[Note 20],[M 7]. La localité est située dans unezone de sismicité modérée deniveau 3 sur une échelle de1 à 5[52].
Les noms de la province basque duLabourd et de la localité de Bayonne sont attestés depuis une période ancienne, le toponymeBayonne s’imposant à la forme latineLapurdum après une période durant laquelle les deux appellations pouvaient tour à tour désigner la vicomté ou l’évêché[53].
Il résulte de l’énumération précédente que le nomBaiona ne s'est imposé donc qu'au début duXIIe siècle[Note 23].L'attribution à Bayonne de laCivitas Boatium, étape mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin, a, par ailleurs, été abandonnée ; la cité desBoïates correspondrait peut-être àLa Teste-de-Buch, mais certainement pas à Bayonne[Note 24].
Représentation des pêcheurs basques (blason de Biarritz)
Baiona est la forme enbasque[60] tout autant qu'engascon[61] moderne de Bayonne,« le nom de Bayonne pose toute une série de problèmes à la fois historiques et linguistiques qui n’ont toujours pas été élucidés »[62]. Différentes interprétations ont été données à sa signification.
La terminaison-onne de Bayonne peut renvoyer à celle des nombreux hydronymes en-onne ou aux toponymes qui en sont issus. L'élément-onne procède, dans certains cas, du thème indo-européen*ud-r/n- (grechúdōr >hydro-,gotique watt « eau »), d'où*udnā « eau » >unna, donnéonno dans le glossaire de Vienne[63].Unna se réfèrerait donc à l'Adour. Ce type toponymique évoquant un cours d'eau traversant une localité, voire transféré à cette même localité, est commun. L'appellatifunna semble se retrouver dans le nom de laGaronne (GarunnaIer siècle,GaronnaIVe siècle). En revanche, on reconnaît plutôt un suffixe préceltique-ona dans le nom de laCharente (Karantona en 875) ou laCharentonne (Carentona en 1050)[64].
Il pourrait également s'agir d'un augmentatif gascon à partir du radical d'origine latineBaia-, suivi du suffixe-ona au sens de « vaste étendue d'eau », ou d'un nom dérivé du basquebai « rivière » etona « bonne », d'où « la bonne rivière ».
« C'est peut-être perdre de vue les nombreux toponymes urbains qui en France, du nord au sud, sont nés de l'élémentBay-,Bayon-, telsBayons,Bayonville,Bayonvillers et qui posent le problème hors des sentiers battus, gascon ou basque » ajoute Pierre Hourmat[PiH 2]. Cependant, les formes les plus anciennes de Bayonne,Baiona, indiquent clairement un féminin ou un thème en-a, alors que ce n'est pas le cas pour la série des Béon, Bayon. En outre,Bayon- dans les Bayonville ou Bayonvilliers du nord de la France est manifestement le nom de personne germaniqueBaio[66].
Le nombasque deBayonne estBaiona. Il fut normalisé par l'Académie de la langue basque le[70].De ce nom dérivent deux gentilés également normalisés par Euskaltzaindia :baiones etbaionar. C'est la première forme que privilégie l'Académie basque[70].
Son nom engascon engraphie classique estBaiona [ba'junə][61]. Les deux langues sont historiquement parlées dans la ville. Le basque va prendre de l'ampleur à partir duXIXe siècle avec l'industrie et l'arrivée de travailleurs basques originaires des communes voisines. Le 23 juin 2018, la communauté d'agglomération reconnaît officiellement les deux langues comme celles du territoire[71].
L’ancien moulin ditBalichon apparaît très tôt dans la topographie de Bayonne. Ainsi le cartulaire de Bayonne le mentionne-t-il en 1198 (Molendinum de la Mufala, Balaisson) et en 1259 (Balaichon,molin de le Muhale,molin de la Muffale etlo pont de Balaischon)[57]. De même on trouve dans les rôles gasconsBaleyson (1331) etBaleychoun (1334)[PR 1],[Note 25].
De nombreux topynymes désignant d’anciennes fermes de Bayonne apparaissent dans les dictionnaires topographiques, tellesBénac,Bouroutchourry ouGlain. Ce dernier lieudit est mentionné sous les graphiesfons de Coquoanhes (1387, titres du chapitre de Bayonne[55]) etCamps (XVIIe siècle, archives de Bayonne)[PR 2].De mêmeLargenté, toponyme toujours vivant — collège et lycée Largenté — désignait une ferme[PR 3].Lesperon (ouL’Esperon) est mentionnée par le cartulaire de Bayonne en 1246 àSaint-Esprit etMontaigu,Les Murailles etPé-de-Navarre par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863[PR 4]. Ce dernier dictionnaire mentionne également les hameauxJean-d’Amou etLes Lauriers, et le châteauWeymann[PR 5].
Le quartierLachepaillet — le portau de Lachepailhet en 1516, titres du chapitre de Bayonne — porte le nom d'une ancienne porte de Bayonne, précédemment appeléeportail de Tarride[PR 6]. Ce quartier s’appelle aujourd’huiles Arènes.
Il est probable qu'il existait unvillage de pêcheurs sur le site de l'actuelle Bayonne au cours de la Préhistoire. En effet, de nombreuses traces d’occupation humaine ont été découvertes, datant notamment duPaléolithique moyen (découvertes faites àSaint-Pierre-d'Irube, localité limitrophe[Note 26]).
D’autre part, on relève la présence d’une butte d’environ 14 mètres de haut sur la rive gauche de la Nive (actuel quartier de la cathédrale), cette butte étant à l’époque cernée au nord et à l’ouest par les marécages de l’Adour.À son pied s’étend la« mer de Bayonne », au confluent des deux cours d'eau, qui peut avoir douze cents mètres de large environ entre Saint-Esprit et le Grand Bayonne et qui couvre totalement l’emplacement du Bourg-Neuf (quartier du Petit Bayonne).[pas clair][72] Au sud, le dernier coude de la Nive s’élargit jusqu’aux collines de Saint-Léon[73],[74]. Malgré cela, le rétrécissement de la vallée de l’Adour permet un franchissement nulle part plus aisé sur toute la longueur de l’estuaire[75].
En conclusion, l’importance stratégique de cette hauteur étaitd’une telle évidence[réf. nécessaire] qu’il est à présumer qu’elle a toujours été habitée[74].
Le site d'occupation humaine le plus ancien attesté est situé sur une butte qui domine laNive et son confluent avec l'Adour[PiH 2],[76].
AuIer siècleapr. J.-C., le site de Bayonne semble présenter déjà quelque importance, puisque les conquérants entourent la ville d'une enceinte fortifiée.[réf. nécessaire][78].
Une très forte probabilité de présence humaine, pas uniquement militaire, semble provisoirement s’imposer, confirmant l’occupation du site au moins autour duIIIe siècle.[réf. nécessaire]
Uncastrum romain est avéré auIVe siècle comme place fortifiée de la province deNovempopulanie. NomméLapurdum, il a laissé son nom à la province duLabourd. LaNotitia dignitatum imperii romani, qui date de 340-420 et qui énumère un certain nombre de fonctions civiles ou militaires cite en effet« In provincia Novempopulana tribunus cohortis Novempopulanae Lapurdo », c'est-à-dire « Dans la province de Novempopulanie, le tribun de la cohorte de Novempopulanie à Lapurdum ».
Cette implantation romaine permet de surveiller les routes transpyrénéennes (notamment la voie romaine allant de Bordeaux àAstorga en Hispanie) et les populations locales insoumises. La construction couvre de 6 à10 hectares selon les auteurs[82],[Note 28],[Note 29].
Au moment de la fin de l'Empire romain d'Occident (476), la Novempopulanie est depuis quelques décennies sous la domination desWisigoths duroyaume de Toulouse. Elle passe en507 sous la domination desFrancs deClovis, à l'origine de ladynastie mérovingienne. Vers 600, est institué leduché de Vasconie (ducatus Vasconiae), dont le territoire correspond approximativement à celui de la province de Novempopulanie, ultérieurement appelé duché deGascogne (ducat de Gasconha). Le territoire du duché de Vasconie est compris entre laGaronne et lesPyrénées. LesVascons (en latinVascones, en grecOuaskoonooï), peuple connu des auteurs grecs (Strabon) et latins (Pline l'Ancien) dès l'époque classique, sont des protobasques, mais le processus de romanisation aboutit à l'apparition d'une langue romane dans les plaines, legascon[83], tandis que le protobasque se maintient dans les Pyrénées.
D'une façon générale, les informations précises sur Bayonne durant lehaut Moyen Âge sont rares[Note 30],[Note 31], à l’exception de deux intrusions desNormands, l'une douteuse (844), l'autre bien attestée (892)[EG 2].
La situation géographique de la localité, au carrefour du réseau fluvial orienté d’est en ouest et du réseau routier reliant l’Europe à lapéninsule Ibérique du nord au sud, la prédisposait au double rôle de place forte et de port[EG 3].
Lorsque la vicomté deLabourd est créée en1023, Bayonne en devient la capitale[Note 32].L’histoire de Bayonne proprement dite se signale en 1056, lorsque Raymond II le Jeune,évêque de Bazas reçoit la mission de relever l’Église de Bayonne[Note 33],[EG 2].
La construction — sous l’autorité de Raymond III de Martres,évêque de Bayonne de 1122 à 1125, allié au vicomte Bertrand — de la cathédrale romane, antérieure à celle existant aujourd’hui, et celle du premier pont en bois sur l’Adour prolongeant le pont Mayou qui enjambe la Nive, inaugurent la grande époque de Bayonne[EG 2]. Depuis 1120 en effet, de nouveaux quartiers ont été créés sous la pression démographique. De cette époque date le développement des zones comprises entre la ville romaine du Grand Bayonne et la Nive tout d’abord, puis entre la Nive et l’Adour à l’origine de ce qui allait devenir le Petit Bayonne. Dans ce dernier quartier s'installent le couvent desJacobins en 1225, et celui desCordeliers vers 1247[EG 2]. En parallèle se développent la construction et des modifications successives des défenses de la cité, afin de protéger les nouveaux quartiers[PiH 1].
Bayonne bénéficie de nombreux privilèges commerciaux. Les Bayonnais deviennent les transporteurs des vins de Bordeaux et d'autres produits du Sud-Ouest comme la résine, le jambon ou lepastel vers l'Angleterre[EG 4].
Bayonne est aussi une base militaire importante. En 1177,Richard Cœur de Lion la sépare de la vicomté duLabourd dont la capitale est transférée àUstaritz.
L’économie bayonnaise de cette époque se distingue par la part de la construction navale et de l'industrie du bois (chêne, hêtre et châtaignier des Pyrénées, pin des Landes étanten surabondance[pas clair][EG 6]. Elle se complète par l’activité maritime, qu’elle concerne des équipages pour la pêche à la baleine, la marine commerciale, ou, et il s’agissait souvent des mêmes à une époque où il était aisé de transformer tout navire de commerce en bâtiment de guerre, la marine royale anglaise[EG 7],[Note 36].
C'estDunois, compagnon d'arme deJeanne d'Arc en 1429-1430, qui prend la ville le, « sans trop faire de victimes » grâce à l'intervention de l'évêque qui assure avoir vu« une grande croix blanche surmontée d'une couronne qui se transforme en fleur de lys dans les cieux », vision opportune pour dissuader les Bayonnais de résister aux troupes royales[Note 37],[PH 5].
La ville est tout de même frappée d’une indemnité de guerre de 40 000 écus d’or à payer en un an[PH 6].
La place du Réduit, depuis lacitadelle.L’échauguette du Réduit, restaurée en 2005.Les remparts de Bayonne.
Après la fin de la guerre de Cent Ans, les rois de France sont dans cette région directement au contact duroyaume de Castille[85], qui contrôle le territoire duGuipuscoa. Bayonne devient une place forte importante etles fortifications sont renforcées.[Quand ?]
L'âge d'or de la ville s'achève à cette époque du fait d'une part du fait de la disparition des échanges commerciaux avec l’Angleterre mais aussi de l'ensablement du port de Bayonne provoquée par le déplacement du cours de l'Adour vers le nord[EG 8].
En 1454, le roiCharles VII érige en circonscription judiciaire particulière lasénéchaussée desLannes[86],simple subdivision de laGuyenne[pas clair] pendant la période anglaise. Le vaste ressort de cette sénéchaussée couvre Bayonne,Dax etSaint-Sever en ce qui concerne la justice civile. La juridiction criminelle reste de la compétence de l'échevinage de Bayonne. Au fil du temps, le « sénéchal d'épée » des Lannes, qui réside àDax perd tout rôle autre que protocolaire. Le pouvoir réel est exercé par les « lieutenants généraux du sénéchal »[PH 7] de Bayonne, Dax et Saint-Sever.
Au moment où l'Inquisition sévit dans lapéninsule Ibérique, desJuifs, quittant l'Espagne et surtout le Portugal, s'installent à Saint-Esprit. Ils apportent avec eux lechocolat et la recette de sa préparation[DN 5].
Le début duXVIe siècle en Labourd est marqué par l'apparition de lapeste. La lecture desRegistres permet de suivre son expansion[87]. En, la ville de Bayonne fait« défense d'accueillir les gens des lieux pestiférés » et le,« l'on fait inhibition et défense à tous les manants et habitants de la présente cité […] d'aller en la paroisse de Bidart […] à cause de la contagion de la peste ». Le, la peste sévissant àSaint-Jean-de-Luz, la ville de Bayonne« fait inhibition et défense à tous les manants et habitants de la cité et autres étrangers d'aller entretenir des relations au lieu et paroisse de Saint-Jean-de-Luz où les gens sont morts de la peste ». Le, la peste est présente à Bayonne, au point que le Conseil de ville s'installe en 1519 au quartier de Brindos (Berindos à l'époque) àAnglet[88].
À l’époque desguerres de religion (1562-1598), Bayonnesemble relativement épargnée[pas clair] par le conflit entre catholiques et protestants[89]. La main de fer des dirigeants de la ville ne semble pas y être étrangère. En effet, ces derniers n’ont jamais hésité à utiliser sanctions pénales et violence pour faire régner l’ordre au nom du « bien public »[90]. Deux frères, Saubat et Johannes Sorhaindo, tous deux lieutenants du maire de Bayonne dans la seconde moitié duXVIe siècle, incarnent parfaitement cette période. Ils ont souvent hésité entrecatholicisme etprotestantisme, mais ont toujours voulu assurer l’unité et le prestige de la ville[91].
La fonction de gouverneur de Bayonne, place frontalière et maritime d'importance stratégique, est, à partir duXVIe siècle, héréditaire dans lamaison de Gramont : le gouverneur, appartenant à lanoblesse de cour, n'y fait que des séjours épisodiques en temps de paix et confie l'administration à unlieutenant de roi mais il est souvent présent pendant les guerres franco-espagnoles, d'autant qu'il cumule ses fonctions à Bayonne avec celle de gouverneur deBéarn et deBasse-Navarre et souverain de la petiteprincipauté de Bidache[92].
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De 1611 à 1612, le principal du collège de Bayonne est Cornélis Jansen ditJansenius (1585-1638), futur évêque d’Ypres (1636-1638), initiateur ducourant janséniste dans l'Église catholique. Ainsi Bayonne est-elle un moment le lieu d'élaboration du mouvement qui va ensuite fortement agiter le règne deLouis XIV[93],[94].
Vauban (1633-1707), chargé par Louis XIV de fortifier la ville, ainsi que de nombreuses places fortes du royaume, lui adjoint unecitadelle bâtie sur une éminence surplombant le quartier deSan Espirit deou Cap do Pount[pas clair][97].
Vue de Bayonne en 1760.Jean-Joseph de Laborde, esclavagiste béarnais installé à Bayonne.
Au cours desXVIIIe et XIXe siècles, le port de Bayonne participe aussi à latraite négrière[98]. Ce trafic est moindre que dans les autres ports de la façade atlantique (Nantes,Bordeaux,La Rochelle), mais on dénombre (de 1742 à 1826) dix-sept expéditions au départ de Bayonne, ce qui représente environ 5 000 captifs africains déportés vers les Antilles[99] (notamment àSaint-Domingue, la principale colonie française d'Amérique tropicale à cette époque). L'importance du port de Bayonne dans le commerce colonial français permet aux négociants locaux de s'enrichir du trafic des denrées produites par les esclaves dans lesplantations (en premier lieu le sucre).
Parallèlement, les chantiers navals de Bayonne construisent des navires pour les armateurs bordelais (l'historien bayonnais Mixel Estaban parle de 1 500 navires livrés à Bordeaux[99]). Enfin, un grand nombre de Basques et de Béarnais partent s'installer comme colons auxAntilles, avec une réussite variable.Si certains font fortune en devenant propriétaires esclavagistes[Qui ?], d'autres travaillent comme ouvriers agricoles, dans des conditionsà peine moins précaires que celles des esclaves[pas clair][100].
Laconstitution civile du clergé (août 1790) établit un seul diocèse catholique par département, alors que les Basses-Pyrénées ont sur leur territoire trois sièges épiscopaux traditionnels :Bayonne,Lescar etOloron.
Le quartier deSaint-Esprit, situé sur la rive droite de l'Adour, est séparé de la commune et d'abord renommé « Jean-Jacques Rousseau »[104], devient une commune du département desLandes[PiH 5], qui sera réintégré à Bayonne le.
En 1814, alors que l'armée française bat en retraite sur tous les fronts, a lieu lesiège de Bayonne par la coalition anglo-espagnole commandée parWellington. Ce siège aboutit à la reddition des troupes françaises dumaréchal Soult le[EG 10] (Napoléon ayantabdiqué le 12 avril àFontainebleau).
Cela permet le développement du tourisme àBiarritz. Bayonne se tourne plutôt vers la sidérurgie avec les forges de l'Adour[Note 41]. Leportprend alors une allure industrielle[pas clair] mais son lent déclin semble inexorable en ceXIXe siècle. La découverte dugisement de Lacq lui redonne un certain dynamisme. Les années 1860 voient l'achèvement du tronçon Bayonne-Irun (1864) et de la ligne Toulouse-Bayonne, construite de 1861 à 1867.
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En 1856, sous le règne de Napoléon III, est conclu à Bayonne untraité frontalier avec l'Espagne (2 décembre). Ce traité règle un certain nombre de problèmes entre les deux pays, de l'embouchure de la Bidassoa à la limite entre laNavarre et l'Aragon. C'est ce traité qui formalise notamment lePays Quint, au sud desAldudes : un territoire espagnol sur le plan politico-militaire (Garde civile) sous administration économique de la France (Poste, aujourd'hui distribution d'électricité).
Les Bayonnais mobilisables à partir du 3 août 1914 participent à la Première Guerre mondiale principalement dans le49e régiment d'infanterie et dans son unité de réserve, le249e régiment d'infanterie qui sont engagés notamment auChemin des Dames en 1917, plus particulièrement sur le plateau deCraonne[FL 11].Pas moins de 700 Bayonnais meurent pour la Patrie durant ce conflit[FL 11],[Note 42].
Un centre d’engagement pour volontaires étrangers est créé en. De nombreuses nationalités y sont représentées, en particulier des Espagnols, des Portugais, des Tchèques[Note 43] et des Polonais[Note 44],[FL 12]. Un centre de formation est créé pour ces volontaires ; les Polonais forment ensuite une unité appeléeLégion des Bayonnais[107] (Legion Bajończyków)
Le matin du, le sous-préfet Anthelme reçoit Gustave Tissier, directeur du Crédit municipal de Bayonne. Il répond ainsi — avec un peu d’étonnement — à sa demande pressante d’entretien. Quelle n’est pas sa surprise de voir l’homme lui déballer ce qui devient l’escroquerie du siècle.
« Tissier, directeur du Crédit Municipal, a été arrêté et écroué à la maison d’arrêt, sous l’inculpation de faux, d’usage de faux et de détournement de deniers publics. Il a été émis pour plusieurs milliers de faux bons de Crédit Municipal […][Note 45]. »
C’est le début de l’affaire Stavisky qui, de scandales en crises politiques, aboutit à l’émeute parisienne du[108],[109].
Dans la nuit du 4 au 5 avril 1942, Bayonne est le théâtre de l’opération Myrmidon, tentative de débarquement franco-britannique[110].
Le, après avoir fait sauter une vingtaine de navires dans le port[111], les troupes allemandes se retirent. Le 22, un dernier convoi de cinq véhicules traverse la ville, transportant des agents de laGestapo et de laFeldgendarmerie. Un ou plusieurs d'entre eux tirent aupistolet-mitrailleur en passant près de la gare, tuant trois personnes[Note 46],[112].
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En 2014, est inaugurée la premièremosquée de la ville[114]. Elle subit deux attaques antimusulmanes en 2015 et en 2017[115],[116].
Le, un ancien candidat duFront national, qui s'était déjà fait remarquer pour des propos racistes etxénophobes, tente d'ymettre le feu, avant de tirer sur deux croyants septuagénaires, qui sont grièvement blessés[117].
Une première refonte des cantons a lieu en 1973, qui distingue Bayonne-Nord de Bayonne-Est et de Bayonne-Ouest, tout en demeurant sur le même périmètre géographique. La configuration qui intervient en 1982, est essentiellement centrée sur Bayonne. Et, hormis lecanton de Bayonne-Nord, qui inclut également Boucau, lescantons de Bayonne-Est et deBayonne-Ouest ne s’écartent plus de la limite territoriale communale[118]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le, lacommunauté d'agglomération du Pays Basque dont Bayonne est le siège. Cette intercommunalité sésulte de la fusion des diverses intercommunalités duPays Basque
Lors des élections municipales de 2020, la liste élue a signé le Pacte de Métamorphose deBizi! qui engage les signataires à agir pour la transition dans les domaines de la mobilité, de l'alimentation, de l'habitat, de l'énergie et de l'économie locale et circulaire. À l'issue du rapport de suivi 2021, la commune s'est vu attribuer un score de métamorphose de 1,1 sur 4[122] et lors du rapport de mi-mandat en 2023, le score était de 1,4 sur 4[123].
Bayonne présente un profil politique contrasté, privilégiant les candidats de gauche auxélections présidentielles et auxélections régionales mais plébiscitant les candidats de droite auxélections législatives (à l’exception de l’élection de 2012) etmunicipales. Les électeurs ont également plus voté pour les candidats degauche que le reste du département lors des dernières électionsrégionales (50,77 % pourAlain Rousset dans les Pyrénées-Atlantiques[124] contre 53,67 % à Bayonne) et européennes.
Aux élections municipales de 2008, le taux de participation est de 56,80 %. La liste deJean Grenet,Union pour Bayonne rassemble 44,23 % des suffrages au second tour et obtient 29 sièges[149].
Roger de Gramont, (1444-1519), seigneur de Gramont, baron de Haux,sénéchal deGuyenne, maire héréditaire de Bayonne. Il est conseiller et chambellan deLouis XI en 1472, puis deCharles VIII en 1483[153]. Il est ambassadeur deLouis XII àRome en 1502. Il devient gouverneur de Bayonne et de ses châteaux le[153]. Il meurt de la peste en 1519[153] ;
Antoine II de Gramont (1572-1644), comte de Gramont, de Guiche et de Toulonjon, vicomte puis comte deLouvigny, souverain de Bidache, vicomte d'Aster, seigneur puis baron de Lescun. Il estduc à brevet en 1643, non vérifié auprès du Parlement. Le, Henri IV lui concède, ainsi qu’à ses descendants, la charge de maire perpétuel de Bayonne[153]. Il le fait ensuite vice-roi deNavarre. En 1595, Antoine II de Gramont chargeJean Errard (1599), puis Louis de Millet (1612) de renforcer les défenses de la ville ;
Antoine III de Gramont-Touloujon (1604-1678), comte puis, en 1648, duc de Gramont, prince de Bidache, comte de Guiche de Toulonjon, de Louvigny, vicomte d'Astern, baron d'Andouins et d'Hagetmau et seigneur de Lesparre, pair de France en 1648,maréchal de France en 1641. Ambassadeur deLouis XIV, il sollicite en 1660 la main del’infante Marie-Thérèse. Le roi lui donne procuration pour le représenter au mariage célébré à Madrid. C’est encore lui qui accueille à Bayonne, Louis XIV,Anne d’Autriche,Mazarin et le reste de la Cour, même si le mariage est finalement célébré àSaint-Jean-de-Luz[153]. Il meurt le au Château-Vieux ;
Antoine IV Charles de Gramont (1641-1720), duc de Gramont, prince de Bidache, comte de Guiche, de Louvigny, vicomte d'Aster, baron d'Andouins et d'Hagetmau et seigneur de Lesparre, pair de France,vice-roi de Navarre. En 1689, il suit les travaux de fortification entrepris parVauban à Bayonne, où il demeure de 1706 à 1712[153]. Il soutientPhilippe V durant laguerre de succession d'Espagne, faisant, de Bayonne, parvenir à ses troupes, armement, renforts et subsides. En représailles, les adversaires de Philippe V organisent deux attentats en 1707 — dont l’un au Château-Vieux — dont Antoine IV sort indemne[153].
La gestion de l’eau pour près de 15 000 abonnés est assurée depuis 1924 par laRégie des eaux de Bayonne, un service dépendant de la municipalité[M 8],[M 9]. Le captage d’eau souterraine d’une source située àItxassou, leLaxia, affluent de la Nive, assure 60 % des besoins en eau potable, les 40 % restants étant fournis par d'autres captages d’eaux souterraines effectués dans le massif de l’Ursuya[M 9].
L’ensemble du réseau représente 260 km de conduites en fonte[M 9]. Quatre sites de stockage assurent une réserve correspondant à une journée et demie de consommation intensive[M 9].
La collecte des déchets sur le territoire de la commune est assurée par la communauté d'agglomération, le traitement étant quant à lui pris en charge par lesyndicat mixte Bil Ta Garbi. Le service propreté de la ville de Bayonne comprend près de 50 agents, chargés du nettoyage du centre-ville et des quartiers[M 10].
2 000 tonnes annuelles sont regroupées sur la déchèterie communale de la rue de la Cale pour être retraitées[M 10].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[165],[Note 49].
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Analyse des soldes de variation annuelle de la population[Insee 6].
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,3 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 23 822 hommes pour 27 589 femmes, soit un taux de 53,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,08 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[167]
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La population de la commune demeure dans les moyennes du département, voire légèrement plus jeune. Le taux d’activité local (70,8 % en 2011) est plus faible que celui du département (72,4 % en 2011) et plus particulièrement dans la tranche d’âge 25 - 54 ans (87,9 % comparé à 91,1 %)[Note 51]. Ce taux s’est amélioré de 160 points de base entre 2009 (69,2 %[169]) et 2011 (70,8 %) dans toutes les tranches d’âge.
Activité et emploi de la population de 15 à 64 ans par âge en 2011[Insee 7].
Au, Bayonne compte23 écoles maternelles et élémentaires publiques et8 écoles primaires privées, dont deuxikastolas[172], deuxcollèges publics, le collège Albert-Camus et lecollège Marracq, et cinq collèges privés, les collèges La Salle-Saint-Bernard, Saint-Joseph, Saint-Amand, Notre-Dame et Largenté. Elle dispose en outre de troislycées publics, le lycée René-Cassin (enseignement général), le lycée Louis-de-Foix (enseignement général, technologique et professionnel) et le lycée professionnel Paul-Bert, auxquels s’ajoutent quatre lycées privés, le lycée Saint-Louis-Villa-Pia (enseignement général), les lycées Largenté et Bernat-Etxepare (enseignement général et technologique immersif en langue basque) et le lycée professionnel Le Guichot.
Chaque jeudi, vendredi et samedi saints, depuis 550 ans, lafoire du jambon auquel la ville a donné son nom vient marquer le début de la saison[177],[Note 52].
Lesfêtes de Bayonne reviennent chaque année rythmer le milieu de la période estivale de la commune depuis 1932 pour cinq jours[Note 53], organisées autour de défilés, de courses de vachettes, defeux d'artifice et de musique dans la tradition basco-gasconne. Ces fêtes sont devenues un des événements festifs les plus fréquentés de France.
Bayonne aurait la plus ancienne tradition taurine française. Un arrêté municipal réglementant l'encierro date de 1283 : vaches, bœufs et taureaux sont lâchés chaque année dans les rues du Petit Bayonne durant les fêtes estivales. Lesarènes de Bayonne actuelles, inaugurées en 1893, sont les plus grandes duSud-Ouest, avec plus de 10 000 places. Une douzaine de corridas y sont proposées chaque année, attirant les plus grands noms de la tauromachie. Tout l'été, plusieursnovilladas ont également lieu. La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.
Bayonne est classée deuxième des villes de France où il fait bon vivre, selon le premier palmarès national réalisé par l'association "Villes et villages où il fait bon vivre" en 2019[178].
L'aviron est un sport pratiqué depuis longtemps sur la Nive et l'Adour par les Bayonnais. Deux clubs s'affrontent, la Société nautique de Bayonne (SNB) (créée en 1875) et l'Aviron bayonnais — créé en 1904 par d'anciens membres de la SNB — qui devient par la suite unclub omnisports.
Il existe aussi trois autres clubs bayonnais de football, les Croisés de Saint-André évoluant en division supérieure régionale, les Étoiles portugaises de Bayonne (première division district) et l'association Bayonne rive droite (3e division district).
Les installations du Club olympique bayonnais, créé en 1972, sont situées dans le quartier desHauts de Sainte-Croix. Le club propose un large panel de disciplines sportives dont la pelote, la gymnastique, les sports de combat ainsi qu'une section billard. Le club comptait près de 400 licenciés pour l'année 2007.
l'Aviron bayonnais rugby pro joue pour la saison 2014 - 2015 enTop 14, et ce sans discontinuer depuis la saison 2004 - 2005. L'Aviron bayonnais, fondé en 1904, a remporté trois titres de champion de France (1913,1934 et1943). Il fut le premier club d'une petite ville à devenir champion de France, créant de surcroît la légende dujeu à la bayonnaise, allusion à son jeu basé sur l'évitement et l'attaque à outrance. Son stade est lestade Jean-Dauger. L'ambiance qui y règne et la ferveur de tout le Pays basque pour l'Aviron bayonnais lui ont rapporté le prix du« Meilleur public du Top 14 » pour la saison 2005 - 2006 ;
La presse écrite est essentiellement représentée par le quotidienSud Ouest, qui propose une édition locale « Pays basque » couvrant l'actualité de Bayonne et de son agglomération. Le quotidien bascophoneBerria, au tirage plus modeste, dispose également d'une rédaction à Bayonne.
La chaîne de télévisionFrance 3 Aquitaine propose un décrochage local à destination de l'agglomération bayonnaise, France 3 Euskal Herri Pays basque. La chaîneTVPI couvre également l'actualité de Bayonne, du Sud des Landes et du Pays basque français. Enfin, en plus des chaînes nationales françaises diffusées depuis l'émetteur de la Rhune, il est possible de capter les chaînes publiques basques du groupeETB et les chaînes nationales espagnoles, diffusées depuis l'émetteur duJaizkibel.
Les principales stations de radio françaises et espagnoles sont diffusées à Bayonne.France Bleu Pays basque est la station locale du groupeRadio France et dispose d'une rédaction à Bayonne, maisFrance Bleu Gascogne peut également être reçue. Parmi les autres stations locales figurentRadio Lapurdi Irratia,Irulegiko Irratia etGure Irratia (en basque).
Le groupe sculpté ditl'âne de saint Bernard : la fuite en Égypte[182]. Église Saint-Esprit.Chaire à prêcher, en bois, enchâssée dans une cuve en fonte. Temple protestant.Réquisition de lasynagogue par laWehrmacht en 1942.
Outre lacathédrale Sainte-Marie (quartier du Grand Bayonne), Bayonne dispose deséglises Saint-Esprit,Saint-André (rue des Lisses), des arènes (avenue de la Légion-Tchèque), Saint-Étienne, et Saint-Amand (avenue Maréchal-Soult).
Le carmel de Bayonne, situé dans le quartier Marracq, accueille une communauté decarmélites depuis 1858.
Lasynagogue est construite en 1837 dans le quartier Saint-Esprit, au nord de la localité[184].La communauté juive de Bayonne est ancienne. Elle est constituée de différents groupes de fugitifs deNavarre et duPortugal, établis àSaint-Esprit-lès-Bayonne après l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492 et du Portugal en 1496. En 1846, unconsistoire est installé à Saint-Esprit, qui est intégré à Bayonne en 1857.
En 2011, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 29 007 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,8 % d'actifs dont 60,3 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs[Insee 9].
On comptait alors 30 012 emplois dans la zone d'emploi, contre 29 220 en 2006. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 17 667, l'indicateur de concentration d'emploi est de 169,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de deux emplois pour un habitant actif[Insee 10].
Bayonne est la capitale économique de l'agglomération de Bayonne et du sud des Landes.Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Bayonne selon leur secteur d'activité[Insee 11] :
Structure de l’économie à Bayonne au.
Nombre d’établissements concernés
TOTAL
4 665
Industrie
270
Construction
375
Commerce, transport et services divers
3 146
Administration publique, enseignement, santé, et action sociale
874
Champ : activités marchandes hors agriculture.
Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés[Insee 12] :
Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011.
Les deux tableaux précédents amènent les remarques suivantes[Note 55] :
l'essentiel de l'activité économique est assuré par des entreprises dusecteur tertiaire ;
l'agriculture n'est pratiquement pas représentée[Note 56] ;
moins de 5 % de l'activité est assuré par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentré sur des structures de moins de 50 salariés, tout comme les activités liées à la construction ;
l'administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale forment une activité qui regroupe plus de 20 % des entreprises, confirmant en cela, l'importance du pôle administratif et de santé bayonnais au sein de l'agglomération de Bayonne et du sud des Landes. Ainsi Bayonne est le siège de lachambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque.
Bayonne regroupe peu d’industries, comme l'indiquent les tableaux précédents. Les dernières grandes industries ont récemment fermé, parfois après des tentatives de reprise : les Fonderies de Mousserolles (jusqu'à 600 salariés), dont les origines remontaient à la révolution industrielle, a définitivement fermé en 2011[189][190] ; et Plastitube (jusqu'à 240 salariés), en 2017[191][192].
L’entrepriseIzarra, dont la distillerie s’installe en 1912 quai Amiral-Bergeret, a longtemps symbolisé la richesse économique de Bayonne.
Le secteur tertiaire très actif regroupe quelques grandes enseignes de la distribution, telles celles détaillées par le géographeRoger Brunet[193] :BUT (240 salariés),Carrefour (150 salariés),E.Leclerc (150 salariés),Leroy Merlin (130 salariés) ou encore lesGaleries Lafayette (120 salariés). Les banques, des sociétés de nettoyage (Onet, 170 employés) ou de gardiennage (Brink's, 100 salariés) sont également des grands employeurs de la commune, tout comme les transports urbains qui occupent près de 200 employés.
Cinq cliniques, représentant plus de 500 lits, emploient chacune de 120 à 170 salariés[193].
Le port de Bayonne est situé à l'embouchure de l'Adour, en aval de la ville. Son emprise concerne également les communes d'Anglet etBoucau dans les Pyrénées-Atlantiques etTarnos dans lesLandes[194].Il a considérablement bénéficié de l'exploitation dugisement de gaz naturel de Lacq, auquel il est relié par ungazoduc.
Les produits métallurgiques représentent un mouvement sur Tarnos de plus d’un million de tonnes et les exportations de maïs vers l’Espagne varient entre 800 000 et 1 000 000 tonnes. Le port reçoit également des hydrocarbures raffinés de la raffinerieTotal deDonges (800 000 tonnes). Les engrais représentent un trafic de 500 000 tonnes annuelles et le soufre en provenance de Lacq, quoiqu’en net déclin, 400 000 tonnes[193],[196].
Le port reçoit également en stockage des véhiculesFord etGeneral Motors en provenance d'Espagne et du Portugal, ainsi que des bois tropicaux et landais[193].
Il abrite uneaciérie électrique productrice debillettes[197] laminées en fil machine depuis 2022[198], sur Boucau et Tarnos (Celsa France), ainsi qu’un terminal de stockage de produits chimiques et pétroliers liquides.
Compte tenu de sa proximité de l'océan et des contreforts desPyrénées, ainsi que de son patrimoine urbain historique, Bayonne a développé une importante activité liée au tourisme[Insee 15].
Au, 15 hôtels de la commune offraient plus de 800 chambres aux visiteurs, mais aucun camping n'était dénombré[Insee 16].L'infrastructure touristique de l'aire urbaine de Bayonne vient compléter l'offre locale avec près de 5 800 chambres réparties sur près de 200 hôtels et 86 campings proposant plus de 14 000 emplacements[199].
De plus, de nombreux bars et restaurants demeurent de véritables lieux de vie historique, essentiels à la vie de la population en ce qui concerne leur santé mentale. Des noms tel que le black pig, le kubata, le p'tit pub ou bien encore le moka sont des grands lieux de festivités
Lechâteau du Vigneau est un ancien domaine viticole situé au nord-ouest de la citadelle[206]. Racheté en 1848 et restauré par la famille Fonsèque, éminente parmi la communauté juive de Bayonne, il accueillePierre Mendès France à plusieurs reprises[207]. L’édifice est à nouveau restauré et embelli en 1918 après avoir été le témoin de violents combats durant lesiège de Bayonne en 1814.
Le grand séminaire, Cours du Comte Cabarrus, possède des bas-reliefs classés, de la fin duXVIIIe siècle[214] ; la pose de la première pierre date de 1914, le bâtiment ayant été achevé en 1919, année de l'arrivée des premiers séminaristes[215]. L'année précédente, bien qu'inachevé, le bâtiment était loué par le diocèse aux soldats américains[216]. En 1940 il est réquisitionné par les Allemands[217]. L’édifice a été construit pour remplacer l'ancien grand séminaire, depuis démoli, qui était situé au quartier Lahubiague[217]. Le grand séminaire a été désaffecté et accueille depuis 1975 le conservatoire de musique.
Lecimetière juif, ou israélite, est situé dans le quartier Saint-Étienne au nord de la ville et de la synagogue. Il est classé monument historique depuis 1998[218]. Il est en effet un des plus vieux de France, certaines tombes datant duXVIIe siècle, et conserve de nombreuses pierres tombales anciennes. Ledépositoire de 1862 en forme de temple antique est aussi couvert par ce classement. Il fut le théâtre de la bataille du lors du siège de Bayonne.
Lejardin botanique de Bayonne.Sites inscrits (saumon) et classés (rouge) pour leurs qualités environnementales.
Leréseau Natura 2000 a retenu l’Adour pour sa faune aquatique, et en particulier pour laGrande alose (Alosa alosa), l’Alose feinte (Alosa fallax), lesLamproie de rivière (Lampetra fluviatilis),marine (Petromyzon marinus) etde Planer (Lampetra planeri), leToxostome (Parachondrostoma toxostoma) et leSaumon atlantique (Salmo salar). Il vise également à préserver leVison d'Europe (Mustela lutreola) ainsi qu’une fleur, l’Angélique des estuaires (Angelica heterocarpa). Les espèces atlantiques concernent étroitement la zone affectée par les marées en amont et en aval de Bayonne.
Bayonne a été récompensée de quatre fleurs auconcours des villes et villages fleuris depuis 1998, soulignant les efforts accomplis dans les domaines de la décoration florale, de l’environnement, de la propreté et de l'assainissement, de l’affichage et de l’habitat[219]. En 2008, la ville se désengageait cependant du Conseil national des villes et villages fleuris pour des divergences sur les méthodes d'obtention du fleurissement. La commune organise en revanche un « concours des jardins et balcons fleuris »[M 11].
La commune entretient180 hectares de parcs, jardins, terrains de sports et autres espaces verts[M 12]. Sont en particulier l'objet de soins attentifs les parcs et des jardins de qualité tels le jardin public, lejardin botanique, la promenade des remparts et le parc de Caradoc. Dans ce dernier, unMagnolia grandiflora a été labelliséarbre remarquable en 2016[220]. Il aurait été planté après 1873 et l'enchevêtrement de ses branches qui tombent au sol et repartent vers le haut le font ressembler à un bosquet[220].Elle dispose également de plusieurs espaces naturels[M 13], dont un milieu remarquable d'une centaine d'hectares, laplaine d'Ansot[M 14], situé au sud de la ville et au bord de la Nive[221], où l'Angélique des estuaires (Angelica heterocarpa),espèce menacée etprotégée au niveaueuropéen, a trouvé refuge[M 14].
Ladirection régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) Aquitaine a sélectionné à l’inventaire général du patrimoine culturel quatre sites et des paysages de la commune. Ainsi, l’ensemble urbain de Bayonne fait l’objet d’une inscription depuis le, et le château Lauga et ses abords immédiats depuis le. Sur la rive gauche de la Nive, l’allée Lauga est classée depuis le, et les pépinières Maymou, au nord de la localité, depuis le[222].L’allée Lauga est qualifiée de site d’intérêt pittoresque, s’étendant sur0,84ha[223], tout comme le château du même nom (1,35ha)[224]. Le vieux bourg de Bayonne est inscrit à l’inventaire des sites historiques et pittoresques pour plus de39ha[225].Les pépinières Maymou couvrent une surface de près de8ha dans le quartier Saint-Étienne. Créées en 1880, elles bénéficient d’un micro-climat proche de celui de l’Asie du Sud-Est ; elles constituent un conservatoire et un centre de production horticole[226].
Lethéâtre Michel-Portal a reçu, avec la salle Paul-Vaillant-Couturier, àBoucau, le labelscène nationale du ministère de la Culture en 1990 et porte donc le nom deScène nationale Bayonne - Sud-Aquitain[227]. Il est situé place de la Liberté, dans le même bâtiment que l'hôtel de ville.
Outre le complexeMéga CGR, qui propose des films grand public, la localité abrite uncinéma d'art et d'essai de renommée nationale[228], l’Atalante, situé dans le quartier Saint-Esprit[M 15].
Lemusée Bonnat-Helleu est également situé dans le quartier du Petit Bayonne, dans un bâtiment duXIXe siècle dû à l'architecteCharles Planckaert. La collection du musée doit son origine à un legs du peintreLéon Bonnat à la ville de Bayonne, en 1891[230],[231]. Musée desbeaux-arts de la commune, il recèle une remarquable collection de peintures, de dessins anciens et de sculptures constituée de 1880 à 1900, et, à la suite de legs successifs, il conserve à l'heure actuelle près de 7 000 œuvres.
Outre ces quatre musées, quatre autres espaces communaux proposent des expositions temporaires[M 16] : la médiathèque (sur des thèmes liés à la littérature et à l'écrit[234]), la Poudrière (expositions d'art contemporain), leCentre communal d'action sociale (peintures et photographies d'artistes locaux) et depuis 2015 le DIDAM[235] (expositions de photographies).
La ville comporte plusieurs galeries d'art, situées à Saint-Esprit et dans les Grand et Petit Bayonne.
La médiathèque municipale comporte deux sites, en centre-ville en face de la cathédrale et dans le quartier des Hauts de Bayonne[M 17]. La ville accueille également une bibliothèque universitaire et des centres de documentation dans les musées[M 17].
Lors de la création des départements, Bayonne est incluse dans ledépartement desBasses-Pyrénées, devenues Pyrénées-Atlantiques le. Ce département est formé de la réunion duBéarn, des provinces basques deSoule, deLabourd et deBasse-Navarre, et d'une mince frange gasconne suivant le cours inférieur de l'Adour, ceci malgré l'opposition des membres dubiltzar du Labourd — de population rurale —, qui avaient déjà refusé que Bayonne — population bourgeoise — votât avec eux pour l'élection des représentants auxÉtats généraux.Lors de la dernière séance dubiltzar, le, consacrant la création d’un district et la disparition dudit biltzar, le délégué Mundutéguy souligne que Basques et Bayonnais réunis dans une instance politique, ne purent s’entendre« à cause de la différence des langues »[236].
En faisant de Bayonne le chef-lieu d'un des cinq arrondissements du département nouvellement créé — les quatre autres étant ceux de Pau, d'Orthez, d'Oloron et de Mauléon — la Révolution transforme Bayonne en un centre urbain primordial pour le Pays basque intérieur. Auparavant, les Labourdins et les Navarrais voyaient Bayonne comme une ville portuaire de débouchés pour leurs productions, et se rendaient occasionnellement dans cette cité marchande qui avait été détachée du Labourd parRichard Cœur de Lion en 1177.
Carte des sept provinces basques (1), 1863.Carte des sept provinces basques (2), 1863.
Les deux versions de laCarte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le princeLouis-Lucien Bonaparte placent Bayonne en dehors de l'airebascophone.
LeRecueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 parJulien Sacaze nous livre pour Bayonne (Saint-Étienne et Mousserolles compris) cinq versions engascon, composées d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.
La langue basque se développe alors plus significativement à Bayonne, avec l'arrivée de Basques venus de l'intérieur et même duPays basque espagnol. Elle cohabite longtemps avec la langue vernaculaire de la ville, le gascon dit « maritime », utilisé depuis le Moyen Âge. Ce gascon est un mélange de vocabulaire et de syntaxe du bas-latin avec un substrateuskarien (i.e.basque). Il fut langue officielle, on ne sera donc pas étonné si la toponymie bayonnaise rappelle encore cette époque et cette tradition linguistique où Bayonne parlait officiellement gascon : le pont Mayou, la rue Pannecau, la rue des Graouillats, la rue Pusterle, larue Passemillon, la rue Gosse, la rue de l'Abesque, le passage des Menouns, sans compter les rues dont les noms anciennement gascons ou basques gasconnisés ont été francisés ou modifiés (rue Charcutière, rue Poissonnerie).
L’Office public de la langue basque (OPLB) a été créé en 2004 à Bayonne. Il propose un projet de politique linguistique en ouvrant des sections d'enseignement bilingue dans le Pays basque[237].
D'après Eguzki Urteaga, citant une étude similaire, Bayonne comptait en 2006 13 % de bilingues passifs et 11 % de bilingues actifs, soit près d'un quart de la population[238]. Concernant le gascon, l'étude de 2001 précise pour la même zone un chiffre de 12 % de la population déclarant parler deun peu àbien la langue et 17% déclarant la comprendre[239]. La répartition des locuteurs de gascon, n'est pas homogène dans la zone considérée, pas plus que pour le basque d'ailleurs, les bilingues actifs de gascon ne représentant à Bayonne que 1 % de la population, la compréhension du gascon étant pour sa part également répartie (17 %)[238].
La culture musicale à Bayonne offre plusieurs facettes contrastées[M 18]. En effet si la musique classique s'offre une place de choix dans les programmes grâce aux prestations de l'orchestre régional Bayonne-Côte basque[241] et si la musique traditionnelle est très vivante, représentée en particulier par les interventions desbandas, la scène de la musique populaire moderne est très dynamique, comme le prouve le certificat de naissance de nombreuses formations de rock bayonnaises.
Deux timbres mettent à l'honneur la ville de Bayonne. LeRené-Cassin a été vendu enpremier jour d'émission à Bayonne le, référencé sous leno 2283 dans la nomenclatureYvert et Tellier[243]. Il fait partie de la série despersonnages célèbres. D'autre part, le timbre en l'honneur duchocolat figure une carte de France mentionnantBayonne 1609 ; il a été émis uniquement en petites feuilles de dix timbres parfumés au chocolat. La feuille a été vendue en premier jour d'émission à Bayonne le. Le timbre est référencé sous leno 4361 par Yvert et Tellier[243].
Bayonne est souvent associée au jambon du même nom. Aujourd'hui, lejambon de Bayonne est protégé par uneIGP[244]. Les principaux critères pour prétendre à l'appellation sont d'une part une sélection assez large de l'aire d'élevage des porcs (22 départements dans une zone allant desDeux-Sèvres auxPyrénées-Orientales) ; transformé dans la vallée de l'Adour, le jambon doit être salé au sel sec dans les salines du bassin de l’Adour ; la période d'affinage est de sept mois au minimum.
Le porc, et en particulier leporc noir, à ne pas confondre avec le porc noir de Bigorre[245],[246], n'a été introduit dans le Pays basque que dans lesannées 1960 pour faire face à une grave crise agricole. Lefoehn, vent sec de la région, permet lors du séchage de faire pénétrer le sel à l'intérieur du jambon.
En 1672,Louis de Froidour note que les jambons de Soule étaient appelésjambons de Bayonne parce qu'ils étaient exportés par le port de Bayonne[Note 58],[247].
Bayonne est à l'origine de l'introduction duchocolat en France, importé par les Juifs portugais chassés par l'Inquisition, au début duXVIIe siècle. À la fin duXIXe siècle, la ville comptait130 artisans chocolatiers[248]. Cette tradition a perduré, et sept artisans continuent aujourd’hui encore à élaborer localement un chocolat noir qui se distingue par une forte teneur encacao et un goût amer[M 19].L’Académie du chocolat, association militant pour le rayonnement du chocolat de Bayonne, organise chaque année à l'Ascension, lafête de la gourmandise[M 19].
De nombreuses personnalités ont eu un attachement particulier à la ville de Bayonne, notamment celles appartenant à la liste ci-après(classement par année de naissance) :
Léon Bonnat, né à Bayonne en 1833 et mort àMonchy-Saint-Éloi en 1922, est unpeintre académique et portraitiste français. Ses divers legs à sa ville natale de ses collections personnelles ont permis, de son vivant, l'ouverture d'un musée, qui deviendra lemusée Bonnat-Helleu. Son cabinet des dessins est un des plus prestigieux de France. On y trouve notamment les travaux préparatoires duSerment des Horaces deDavid ;
Jean Dassié, né en 1894 et mort en 1945, vétéran de laPremière Guerre mondiale et résistant lors de laSeconde, il était l'opérateur en chef de la centrale téléphonique de Bayonne ;
Henri Grenet, né àBègles en 1908 et mort à Bayonne en 1995, est un hommepolitique, maire de Bayonne de 1959 à 1995), et docteur en médecine ;
Roger Lapébie, né en 1911 à Bayonne et mort en 1996 àPessac, est un coureur cycliste, vainqueur de neuf étapes sur leTour de France, entre 1932 et 1937 ;
Degueules à la tour talutée d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer au naturel, ondée d'or et de sable, accostée de deux lions d'or, affrontés, lampassés, brochant sur le fût de deux chênes au naturel englantés d'or, et surmontée d'une fleur de lys d'or, l'écu timbré d'une couronne comtale[Note 61].
Commentaires :Paul Raymond note en 1863, que les armoiries de la ville sontd'azur à la tour crénelée et talusée d'argent, ondée au naturel sous le pied, cantonnée à dextre d'un N couronné d'or, avec deux pins de sinople, chargés chacun de sept fruits d'or et posés en pal derrière deux lions d'or[PR 8].
La bibliographie portant sur Bayonne est riche. Quelques ouvrages peuvent plus particulièrement être consultés, qui permettront au lecteur d'acquérir les notions essentielles. Ils sont cités dans la liste qui suit, qui ne se veut pas exhaustive.
Cet ouvrage, allié aux 6 tomes de l’Histoire topographique et anecdotique des rues de Bayonne du même auteur, est une mine d'information et d'anecdotes sur les vieilles rues de Bayonne.
Pierre Hourmat,Histoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789, Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne, :
Pierre Hourmat est un historien, président de son vivant de laSociété des sciences, lettres et arts de Bayonne, doyenne des associations bayonnaises, créée en 1873[250],[251]. L'ouvrage présente avec détails et rigueur toutes les étapes qui constituent l'histoire de Bayonne jusqu'à laRévolution française.
François Lafitte Houssat,Bayonne de Nive et d’Adour, Joué-lès-Tours, Alan Sutton,(ISBN2-84253-557-X) :
Il s'agit d'une sélection de cartes postales anciennes portant sur Bayonne, commentées par l'auteur.
Eugène Goyheneche,Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau,(BNF34647711) :
L'ouvrage, qui fournit une de somme d'informations sur tout lePays basque français, concentre certains chapitres sur Bayonne.
Ouvrage collectif,Vauban et les fortifications des Pyrénées-Atlantiques, Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne, :
On ne peut parler de Bayonne, sans mentionner les ouvrages de Vauban, qui font partie de l'urbanisme d'aujourd’hui. Ce livre en fournit tous les détails.
Compte tenu de l'importance de l'Adour dans la fondation de la cité, et dans le développement économique de Bayonne, il est intéressant de comprendre les enjeux, les décisions et les détails techniques qui menèrent audébouquage du fleuve au droit de l'océan.
Maurice Sacx,Bayonne et le Pays basque - Témoins de l’histoire, Biarritz, musée basque de Bayonne, :
Professeur de géographie qui s'est en particulier intéressé à l'Afrique et au Pays basque, Maurice Sacx a réuni dans ce recueil des articles de presse, des lettres et des commentaires d'acteurs et d'observateurs de l'histoire de Bayonne.
Cette collection d'atlas retrace l'évolution du fait urbain en France, dans l'espace et dans le temps, à partir des données archéologiques et archivistiques. L'ouvrage illustré est accompagné d'un plan historique.
À partir d'archives, cet ouvrage décrit les opérations detraite négrière et leur préparation, en les replaçant dans le contexte plus large des relations de la ville de Bayonne avec les autres ports, mais aussi avec l'Afrique et les Antilles.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bayonne (partie française) comprend deux villes-centres (Anglet et Bayonne) et26 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Soit les IRIS Saint-Léon-Saint-Crouts, Saint-Léon-Marracq et Saint-Léon-Maignon.
↑Au sujet des caves gothiques du Grand Bayonne,Didron déclarait :« elles sont si belles que le peuple les prend pour de petites églises ou de grandes chapelles ».
↑Le Château-Vieux fut ainsi nommé après le début de la construction du Château-Neuf au Petit Bayonne sous le règne deLouis XI.
↑Le quai Galuperie, aux nombreuses maisons à arceaux, était un port fluvial pour lesgalupes.
↑Soit les IRIS Arenes-Allees Marines, Arenes-Lachepaillet, et Forum Pontots (ce dernier n'ayant qu'un seul habitant en 2010).
↑Marcel Breuer (1902-1981), architecte et designer d’origine hongroise, a signé divers projets parmi lesquels, outre lesHauts de Bayonne, le siège de l’Unesco àParis, leWhitney Museum of American Art deNew York et l’ambassade d’Australie à Paris.
↑Successeur du pont ferroviaire duraccordement d'Aïtachouria, le Pont Blanc est utilisé depuis 2003 pour relier la plaine des sports dela Floride à l'espace naturel de la plaine d'Ansot.
↑Le pont Mayou, anciennement nomméMajor ouMaior, fut reconstruit en pierre en 1857.
↑Les lignes A1, A2, B, C, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 14 et N (information à jour au 9 septembre 2014).
↑Un quart de la superficie seulement, comprenant l'extrémité ouest de la piste, est situé sur Biarritz. L'aéroport fut remis en service en 1954, après réparation des dommages subis lors de bombardements durant laSeconde Guerre mondiale.
↑Les arrêtés correspondants ont été publiés respectivement les,, et.
↑LeLivre d’or de Bayonne oucartulaire de Bayonne, ouvrage de l’abbé Jean Bidache publié en 1896, consiste en une sélection de textes sur une période qui s’étale duXe siècle auXIVe siècle.
↑Achille Luchaire,Annales de la Faculté des Lettres de Bordeaux (1879), note 12 et 24, reprenant laNotitia Provinciarum qui mentionne lacivitas Boatium (var.Boasium, Bohatium, Boaccensium, Boacium)« dont l’identification avec Bayonne, proposée par Scaliger et Valois, est absolument inadmissible (voir Desjardins, Gaule rom., II, 874, note 1) ».
↑Les archives de Bayonne sont regroupées en deux recueils, l’un nomméRegistres gascons et l’autreRegistres français.
↑Outils de pierre néandertaliens (- 80 000 / - 45 000 correspondant à la période Moustérien – Glaciations de Riss et de Würm II).
↑Céramiquesigillée de couleur rouge brique, au décor en relief obtenu, avant cuisson, par application de poinçons.
↑SelonEugène Goyheneche,Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau,(BNF34647711), l’enceinte romaine, en grande partie encore visible, représente un polygone de 1 125 mètres de périmètre, d’une superficie de 6 à9 hectares.
↑Pierre Hourmat,(Histoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789, Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne,,p. 27 à 35) déplore la pénurie des sources pour la période duVe au Xe siècle :
↑Le vicomte résidait au Chatelet (lou Castet), constitué par la porte desCinq-Cantons actuelle, qui est la porte romaine donnant vers le port (source :Eugène Goyheneche,Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau,(BNF34647711).
↑On en conçoit donc qu’elle existait antérieurement à cette date.
↑Le,Jean sans Terre octroie à Bayonne la personnalité juridique qui perdurera durant tout le Moyen Âge, et dans une certaine mesure, jusqu’à laRévolution française, sous la forme d’une charte de commune semblable à celle deLa Rochelle. SelonEugène Goyheneche,« la ville est gouvernée par les Cent Pairs qui en réalité se décomposent en un maire, douze échevins, douze conseillers et soixante-quinze pairs qui se cooptent et proposent chaque année le maire au choix du roi. Le maire a des pouvoirs administratifs, judiciaires, militaires ; il a la garde des clés de la ville, et certains maires seront amiraux de la flotte bayonnaise. Le roi est représenté par unprévôt » (source :Eugène Goyheneche,Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau,(BNF34647711).
↑Les relations avec leLabourd furent souvent difficiles, à l’origine de nombreux conflits sanglants. Le plus célèbre d’entre eux eut lieu en 1343, lorsque le maire de Bayonne, Pé de Poyane, fit tuer cinq nobles labourdins, épisode qui est, selonEugène Goyheneche, à l’origine du récit romancé ditdu pont de Proudines àVillefranque, repris parAugustin Chaho etHippolyte Taine.
↑On retiendra par exemple la participation d'une flotte bayonnaise ausiège de Calais mené par les Anglais en 1346, forte de 15 vaisseaux et de 439 hommes (source :Eugène Goyheneche,Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau,(BNF34647711),p. 163.
↑Lesiège dura neuf jours, du 12 au, selonPierre Hourmat,Histoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789, Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne,,p. 143.
↑L’avenue de la Légion tchèque, à Bayonne, leur rend honneur.
↑La compagnie polonaise fut citée à l’ordre de l’armée, le, par le généralPétain (source :François Lafitte Houssat,Bayonne de Nive et d’Adour, Joué-lès-Tours, Alan Sutton,(ISBN2-84253-557-X)).
↑C’est en ces termes que le journalLe Courrier de Bayonne relate l’événement quelques jours plus tard.
↑La fusillade eut lieu au carrefour Saint-Léon, près de la gare et aux abords de lacitadelle.
↑Le Château-Neuf est achevé en 1507 par Roger de Gramont.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Le taux d’activité représente la part des actifs dans la population totale.
↑En 2014, lafoire au jambon a été organisée du 17 au 20 avril.
↑Les fêtes de Bayonne commençaient traditionnellement le mercredi qui précédait le premier week-end du mois d'août, mais le calendrier a été modifié et le début des fêtes a été avancé depuis quelques années en raison de l’affluence devenue trop importante. Elles se terminent le dimanche suivant.
↑Dans sonMémoire de 151 articles, Vauban propose de rectifier certains ouvrages existants et de procéder à de nouvelles fortifications car« si le Roi prenait la résolution de fortifier Bayonne, il était indispensable de fortifier aussi le faubourg Saint-Esprit » et sur sa hauteur de Castelnau, de faire construire laCitadelle.
↑Louis de Froidour :« Ce qu'il y a de plus commun sont les porcs qui y sont petits mais excellents, en telle sorte que les meilleurs jambons du Royaume, après ceux de Lahontan, sont ceux de Soule. Ils sont connus sous le nom de jambon de Bayonne et il n'est pas mal à propos de remarquer qu'encore que cette ville soit si fameuse et si renommée par ses jambons, néanmoins il ne s'y en fait presque point, mais on y débite ceux qui y sont portés du Labourd et de la Basse-Navarre, où il s'en fait quantité, et de la Soule, d'où l'on porte peu, parce qu'elle en est plus éloignée ».
↑Ce blason est en vigueur depuis le 3 août 1919, sur délibération du conseil municipal de la ville de Bayonne, citée par René Broca en préface de l'ouvrageHistoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789 — Pierre Hourmat — Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne — 1986. La délibération citée est la suivante : Le Conseil Municipal, Vu le rapport présenté par M. Grimard vice-président de la Société des Sciences Lettres et Arts, au nom de la commission d'Études des Armoiries. Ouï le rapport de M. Simonet, conseiller Municipal, considérant que les armoiries actuellement usitées contiennent au point de vue historique et héraldique des erreurs qu'il importe de rectifier, au moment où divers édifices doivent porter les emblèmes de la ville, Délibère : I - À partir de ce jour, les armoiries de la ville de Bayonne seront blasonnées de la manière suivante : De gueule à la tour talutée d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer au naturel, ondée d'or et de sable, accostée de deux lions d'or, affrontés, lampassés, brochant sur le fût de deux chênes au naturel englantés d'or, et surmontée d'une fleur de lys d'or, l'écu timbré d'une couronne comtale. Devise : Nunquam polluta Modifier en conséquence les sceaux et timbres de la Ville. II - Charger M. André Grimard, d'établir le projet en couleur des armoiries modifiées, dont deux exemplaires demeureront déposés aux Archives de la Ville et au Secrétariat Général de la Mairie, à la disposition des intéressés. Fait et délibéré en l'Hôtel de Ville de Bayonne le 3 août 1919.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Xavier Delamarre,Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris,éditions Errance,(ISBN2-87772-237-6),p. 48.
↑Alfonso Irigoyen Echevarría,Sobre toponimia del País Vasco norpirenaico: Observaciones en torno a la obra Toponymie Basque de Jean-Baptiste Orpustan, Bilbao, Universidad de Deusto, 1990, p. 39-54
↑« El sminario de onomástica responde : Baiona » inToponimia de Galicia (vidéo en ligne surYouTube)[2]
↑« Gentilé », surle site habitants.fr(consulté le).
↑Charles AthanaseWalckenaer,Géographie ancienne historique et comparée des Gaules cisalpine et transalpine, suivie de l'analyse géographique des itinéraires anciens, et accompagnée d'un atlas de neuf cartes,vol. 1, P. Dufart,, 1085 p..
↑En 1453, les royaumes de Castille et d'Aragon sont distincts, voire ennemis. C'est seulement en 1474 que commence l'unification, après le mariage de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle de Castille.
↑Léon Cadier,Sénéchaussée des Lannes sous Charles VII, administration royale et états provinciaux, Paris, A. Picard,, 92 p.(lire en ligne).
↑Pierre Hourmat,La bibliothèque de la Ville de Bayonne, Bulletin SSLAB (no 157),p. 257.
↑Pierre Hourmat,La bibliothèque de la Ville de Bayonne, Bulletin SSLAB (no 158),p. 158.
↑Il semble que le rôle des paysans soit surestimé dans l'invention de labaïonnette. Voir la page consacrée à ce sujet.
↑François Noel, L. J. M. Carpentier, Puissant (M.),Nouveau dictionnaire des origines, inventions et découvertes dans les arts, les sciences, la géographie, l'agriculture, le commerce, etc., Janet et Cotelle,(lire en ligne),p. 143.
↑Pierre Hourmat,Vauban et les fortifications des Pyrénées-Atlantiques, Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne,,p. 32.
↑Sylvain Mouillard, « Une ville, une campagneA Bayonne, après la dynastie Grenet, la gauche ? : La sous-préfecture des Pyrénées-Atlantiques est dirigée au centre-droit depuis 1959 par la famille Grenet. Mais elle vote à gauche aux élections nationales »,Libération,(lire en ligne, consulté le).
↑« Nécrologie : HENRI GRENET, ancien député ancien maire (UDF-radical) de Bayonn »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑Françoise Marmouyet,, « Aux municipales, Bayonne s’apprête à tourner une page de son histoire »,La Croix,(lire en ligne, consulté le).
↑« Bayonne : l'ancien maire Jean Grenet est mort : Jean Grenet a été maire de Bayonne pendant 19 ans, de 1995 à 2014. Il a également été conseiller général, régional et député. Il est décédé ce mardi matin à 81 ans »,La République des Pyrénées,(lire en ligne, consulté le).
Eugène Goyheneche,Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau,(BNF34647711). La référence est notée « EG » dans le texte.
Pierre Hourmat,Histoire de Bayonne des origines à la Révolution française de 1789, Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne - 1986. La référence est notée « PH » dans le texte.
La version du 9 avril 2015 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.