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Bayonne

43° 29′ 37″ nord, 1° 28′ 30″ ouest
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Wikipédia:Articles de qualité

Vous lisez un « article de qualité » labellisé en 2015.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirBayonne (homonymie).

Bayonne
Bayonne
Le centre historique.
Blason de Bayonne
Blason
Image illustrative de l’article Bayonne
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementPyrénées-Atlantiques
(sous-préfecture)
ArrondissementBayonne
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération du Pays basque
(siège)
Maire
Mandat
Jean-René Etchegaray
2020-2026
Code postal64100
Code commune64102
Démographie
GentiléBayonnais
Population
municipale
53 312 hab.(2022en évolution de +5,38 % par rapport à 2016)
Densité2 459 hab./km2
Population
agglomération
259 017 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées43° 29′ 37″ nord, 1° 28′ 30″ ouest
AltitudeMin. 0 m
Max. 55 
m
Superficie21,68 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineBayonne (partie française)
(ville-centre)
Aire d'attractionBayonne (partie française)
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deBayonne-1,Bayonne-2 etBayonne-3
(bureau centralisateur)
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Bayonne
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Bayonne
Géolocalisation sur la carte :Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Bayonne
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Bayonne
Liens
Site webwww.bayonne.fr
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Carte
Carte interactive de Bayonne.

Bayonne,Baiona enbasque et engascon, est unecommunefrançaise et l’une des deuxsous-préfectures dudépartement desPyrénées-Atlantiques, enrégionNouvelle-Aquitaine.

En 1023, Bayonne est la capitale duLabourd, et s'étend auXIIe siècle vers et au-delà de laNive, alors qu'est construit le premier pont sur l'Adour. La ville, à la suite du mariage en 1152 d'Aliénor d'Aquitaine avecHenri Plantagenêt, comte d'Anjou et du Maine, duc de Normandie et futur roi d'Angleterre, prend une importance militaire et surtout commerciale, grâce aux échanges maritimes avec l'Angleterre. Elle est séparée de la vicomté du Labourd en1177 parRichard Cœur de Lion. Ce dernier confirme ou instaure un certain nombre de droits ou de libertés à la cathédrale comme aux habitants[1]. En1451, la ville est prise par laCouronne de France, au terme de laguerre de Cent Ans. La perte des échanges avec les Anglais et l'ensablement du fleuve, puis le déplacement de celui-ci vers le nord, l'affaiblissent ; le quartier deSaint-Esprit se développe néanmoins, grâce à l'arrivée d'une population juive fuyant l'Inquisition espagnole. Bayonne doit à cette communauté sa notoriété dans le domaine duchocolat. Le cours de l'Adour est modifié en 1578 sous la direction deLouis de Foix, et le fleuve retrouvant son embouchure antérieure, redonne au port de Bayonne l’activité perdue pendant plus decent ans. AuXVIIe siècle, la ville est fortifiée parVauban.En1814, Bayonne et ses environs sont le théâtre de combats entre les troupes napoléoniennes et la coalition hispano-anglo-portugaise emmenée par leduc de Wellington ; la ville subit alors son ultimesiège.

En 1951 est découvert legisement de gaz de Lacq dont lesoufre fatal extrait et le pétrole associé sont expédiés depuis leport de Bayonne. Durant la seconde moitié duXXe siècle, de nombreuxgrands ensembles sont construits, formant de nouveaux quartiers en périphérie, et la ville s'étend jusqu'à constituer uneconurbation avecAnglet etBiarritz ; cetteagglomération devient le cœur d'une vasteaire urbaine basco-landaise.

Bayonne est, en 2016, une commune de plus de 50 000 habitants, la principale de l'aire urbaine de Bayonne où elle côtoieAnglet etBiarritz. Malgré ses influences métisses, elle est aujourd'hui reconnue comme la principale ville duPays basque français. Important maillon de l'eurocité basque Bayonne - San Sebastián, elle joue le rôle de capitale commerciale et touristique dubassin de l'Adour (la capitale industrielle et administrative étantPau). L'industrie moderne — métallurgie etproduits chimiques — a pu s'y implanter, grâce aux possibilités d'approvisionnement et d’expéditions par mer de sonport. Mais ce sont surtout les activités deservices qui, aujourd’hui, représentent le plus grand gisement d’emplois. Bayonne est également unecapitale culturelle, ville aux influencesbasques etgasconnes forte d’un riche passé historique. Son patrimoine réside dans son architecture, la diversité des collections de ses musées, mais aussi dans ses spécialités gastronomiques ou ses événements traditionnels comme les célèbresfêtes de Bayonne.

Géographie

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Localisation

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Bayonne est située au sud-ouest du territoirefrançais, à la frontière occidentale entre lePays basque et laGascogne, dans le département desPyrénées-Atlantiques enrégion Nouvelle-Aquitaine. Elle s'est développée à la confluence de l'Adour et de son affluent en rive gauche, laNive, à 6 km de lacôte atlantique actuelle, aux confins nord duPays basque et sud de laGascogne, là où lebassin aquitain rejoint les premiers contreforts dupiémont pyrénéen. Elle est frontalière au nord avec le département desLandes, et lalimite territoriale franco-espagnole se situe à une trentaine de kilomètres au sud.

Le site sur la rive gauche de la Nive et de l'Adour est probablement occupé avant l'Antiquité et une enceinte fortifiée est attestée auIer siècle, à l'époque où lesTarbelli occupent le territoire. Des études archéologiques ont confirmé la présence d’uncastrum romain, place forte deNovempopulanie, à la fin duIVe siècle, avant que la cité ne deviennevasconne.

La commune fait partie de la provincebasque duLabourd.

Article connexe :Liste des communes du Labourd.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontAnglet,Bassussarry,Boucau,Lahonce,Mouguerre,Saint-Pierre-d'Irube,Tarnos etVillefranque.

Carte
Les limites communales de Bayonne et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deBayonne[2]
BoucauTarnos
(Landes)
AngletBayonneLahonce,
Mouguerre
BassussarryVillefranqueSaint-Pierre-d'Irube

Géologie et relief

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Bayonne occupe un territoire caractérisé par un relief plat à l'ouest, ainsi qu’au nord en direction de laforêt landaise, tendant à s'élever légèrement quand on se dirige vers le sud et l'est, c'est-à-dire vers la zonepyrénéenne basque. Elle s’est fixée et s’est développée au point de confluence de l’Adour et laNive, situé à 6 kilomètres de l’océan[PH 1]. Ce point de rencontre des deux cours d’eau coïncide avec un rétrécissement de la vallée de l’Adour. En amont de ce point, la plaine alluviale s’étend sur près de trente kilomètres de long et trois de large jusqu’àTercis-les-Bains etPeyrehorade, et se caractérise par desbarthes marécageuses, soumises à l’influence des crues et des fortes marées[Note 1]. En aval de ce point, le fleuve a façonné un large lit dans les sables dunaires. Le goulet situé à la confluence prend donc toute son importance.

L’occupation de la butte qui domine ce rétrécissement de la vallée, s’est développée par la conquête progressive des basses terres, par l’intermédiaire de remblaiements et de l’aggradation du sol inondable[PH 2].

La Nive a joué un rôle prépondérant dans la mise en place du réseau hydrographique de Bayonne, au cours des temps géologiques récents, ainsi que dans la formation des terrasses alluviales qui constituent le sous-sol bayonnais, situées sous les accumulations superficielles de limons et de sables éoliens[PH 3]. En effet, le réseau de drainage du piémont pyrénéen occidental a évolué fortement auQuaternaire, et d’une direction sud-est - nord-ouest s’est orienté d’est en ouest. L’Adour a alors été capturé par les gaves et le système Adour - gaves par la Nive, d’où l’émergence d’un nouveau tracé du bas-Adour et la confluence Adour - Nive. Cette capture a pu être datée du début duQuaternaire récent (−80 000 ans)[PH 3].

Avant cette capture, la Nive avait déposé des galets mindéliens, de gros et moyens calibres, qui ont ralenti l’érosion des éminences et participé à contenir les hauteurs, à l’origine du goulet bayonnais. Après le dépôt de la terrasse alluviale la plus basse (altitude 10 à 15 mètres au Grand Bayonne), l’Adour a fixé son cours inférieur[PH 3].

Postérieurement à ces dépôts est intervenue la remontée du niveau marin, datée de l’Holocène (de -15 000 à −5 000 ans), qui explique l’envahissement des basses vallées par des sables fins, des vases et des tourbes, sur une épaisseur de plus de 40 mètres sous les lits actuels de l’Adour et de la Nive à Bayonne. Ces mêmes dépôts se sont étalés dans les barthes[PH 2].

Ainsi, au Quaternaire récent s'est formée la physionomietopographique que nous connaissons aujourd’hui, c’est-à-dire un ensemble de hauteurs dominant des basses terres marécageuses. Le promontoire deBassussarry - Marracq, ultime avancée du piémontlabourdin, venant mourir à la butte du Grand Bayonne, en est l’illustration. De même, sur la rive droite de la Nive, les hauteurs du Château-Neuf (butte de Mocoron) rencontrent la dernière avancée du plateau deSaint-Pierre-d'Irube (altitude 30 à 35 mètres)[PH 2]. Sur la rive droite de l’Adour, les hauteurs de Castelnau — aujourd'huide lacitadelle,altitude 35 à 40 mètres — et du Fort — actuellement deSaint-Esprit,altitude 20 à 25 mètres — se dressent au-dessus desbarthes de l'Adour et de la Nive, du Bourgneuf, de Saint-Frédéric et de Sainte-Croix, de l’Aritxague et des Pontots[PH 2].

La superficie de la commune est de2 168 hectares ; son altitude varie entre 0 et 55 mètres[3].

Hydrographie

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Vue d’une rivière, avec un quai en premier plan, des bâtiments en arrière plan et un ciel bleu envahi de cumulus.
La confluence de l'Adour et de laNive depuis la rive droite de l'Adour.
Embouchure de laNive à Bayonne en 1843, parEugène de Malbos

La ville est traversée par l'Adour[4]. Cefleuve, qui fait partie du réseauNatura 2000, prend sa source dans le massif pyrénéen dupic du Midi de Bigorre, aucol du Tourmalet (Hautes-Pyrénées), traverseTarbes (Hautes-Pyrénées) etDax (Landes) pour se jeter dans l'océan Atlantique après Bayonne, àTarnos (Landes) pour la rive droite etAnglet (Pyrénées-Atlantiques pour la rive gauche[5],[6], après avoir parcouru 308 km.

Outre laNive qui conflue en rive gauche de l’Adour après 79,3 km de cours parfois tumultueux, deux affluents du fleuve le rejoignent sur le territoire de Bayonne, les ruisseaux de Portou et du moulin Esbouc. Des tributaires de la Nive, les ruisseaux deHillans et d'Urdaintz, arrosent également le territoire de la commune[7].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat des Pyrénées-Atlantiques.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[9]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[10] et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[11]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[12],[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 470 mm, avec13,4 jours de précipitations en janvier et8,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Anglet à4 km àvol d'oiseau[14], est de14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 473,6 mm[15],[16]. La température maximale relevée sur cette station est de42,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−12,7 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station BIARRITZ-PAYS-BASQUE (64)- alt : 71 m, lat : 43°28'09"N, lon : 1°32'03"O
Records établis sur la période du
1er janvier 1956 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)54,97,18,811,914,916,917,214,511,97,95,710,6
Température moyenne (°C)8,68,911,212,815,918,720,621,218,916,111,69,314,5
Température maximale moyenne (°C)12,212,815,216,819,922,524,225,123,320,215,412,918,4
Record de froid (°C)
date du record
−12,7
16.01.1985
−11,5
03.02.1956
−7,2
01.03.05
−1,3
13.04.1958
3,3
14.05.1995
5,3
06.06.1972
9,2
12.07.1972
8,6
30.08.1993
5,3
26.09.02
−0,6
25.10.03
−5,7
23.11.1988
−8,9
25.12.01
−12,7
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
24,1
01.01.22
28,9
28.02.1960
29,7
21.03.1990
32,1
30.04.05
34,8
30.05.1996
42,9
18.06.22
40,1
18.07.22
40,6
04.08.03
38,7
07.09.16
33,4
02.10.23
27,8
01.11.20
25,1
02.12.1985
42,9
2022
Ensoleillement (h)95,7115,2163,3170,7196,7206,3218,5214,3199,2145,4103,491,81 920,6
Précipitations (mm)139,6110,4102,8117,7116,199,277,387,5118,2147,3206,9150,61 473,6
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
81,5
16.01.23
48,1
27.02.1962
58,3
25.03.1968
78
02.04.1964
104,1
18.05.13
105,8
08.06.13
77,8
05.07.1976
185,7
05.08.1963
152,6
24.09.1959
100,6
15.10.1976
74,6
05.11.1967
61,6
28.12.1972
185,7
1963
Source :« Fiche 64024001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le1er novembre 2025)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12,2
5
139,6
 
 
 
12,8
4,9
110,4
 
 
 
15,2
7,1
102,8
 
 
 
16,8
8,8
117,7
 
 
 
19,9
11,9
116,1
 
 
 
22,5
14,9
99,2
 
 
 
24,2
16,9
77,3
 
 
 
25,1
17,2
87,5
 
 
 
23,3
14,5
118,2
 
 
 
20,2
11,9
147,3
 
 
 
15,4
7,9
206,9
 
 
 
12,9
5,7
150,6
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Bayonne est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant28 communes, dont elle estville-centre[Note 4],[18],[Insee 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est la commune-centre[Note 5],[Insee 1]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

La commune, bordée par l'estuaire de l'Adour, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[22].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones urbanisées (44,4 %), forêts (17,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %),terres arables (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %), eaux continentales[Note 6] (4,9 %), eaux maritimes (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), prairies (0,4 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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Carte des sept quartiers de Bayonne. Aplats de couleurs vives sur fond gris.
Carte des quartiers (2014).

La mairie de Bayonne distingue sept quartiers[24] :

  • Polo-Beyris /Saint-Amand sur la rive gauche de l'Adour et de laNive ;
  • Saint-Léon /Marracq sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive ;
  • Grand Bayonne sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive, qui contient leChâteau-Vieux et lacathédrale Sainte-Marie ;
  • Petit Bayonne /Mousserolles entre l'Adour et la Nive ;
  • Arènes /Allées Marines sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive ;
  • Saint-Esprit /Saint-Bernard /Saint-Frédéric sur la rive droite de l'Adour, surplombée par lacitadelle ;
  • Habas /Sainte-Croix /Arroussets sur la rive droite de l'Adour.

Polo-Beyris / Saint-Amand

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Il s’agit d’un quartier périphérique de Bayonne, jonction entre la localité etAnglet, proche du centre commercialBAB2. Accessible par la RD 810 et séparé de la ville à l'est par la vallée empruntée par le boulevard d'Aritxague, il accueille le groupe scolaire privé Saint-Amand (école primaire et collège), l’école privéeikastola Polo-Beyris, l’église Saint-Amand et une salle polyvalente, dite « de la vie citoyenne », faisant office de centre culturel, au Polo-Beyris. Il correspond approximativement augrand quartier Beyris[Note 7], dont la population était en 2010 de 3 973 habitants[InseeN 1].

Bartholomé Béris était un riche armateur qui développa son activité durant la période anglaise de Bayonne. Outre des propriétés importantes surAnglet, il possédait le domaine de Beyris auquel il a légué son nom[25].

Le quartier est chargé d’histoire récente, puisqu’en 1937, la ville rachète le terrain depolo, aménagé au début duXXe siècle, pour y construire un collège de jeunes filles. Las, de 1939 à 1947, il est transformé en lieu de détention pour des réfugiésrépublicains espagnols de février à, des prisonniers de guerre de l’empire colonial français à l’automne 1940 — devenant alors leFrontstalag 222 — des détenus politiques et administratifs à partir de, et enfin des prisonniers de guerre allemands en provenance ducamp de Gurs à partir du et jusqu’à la fin de 1947, dans ce qui était devenu ledépôt 189[26]. Le quartier doit attendre la fin desannées 1950 pour reprendre vie, grâce à la construction d'un premier lotissement communal et d'une école[26].

Saint-Léon / Marracq

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Le quartier Saint-Léon / Marracq est situé au sud de la ville. Il occupe une place particulière dans l'histoire de Bayonne, puisqu'il recèle les vestiges duchâteau queNapoléon1er acheta de ses deniers et occupa du au[27],[28]. Son territoire correspond augrand quartier Saint-Léon[Note 8], dont la population était en 2010 de 6 580 habitants[InseeN 1].

Le quartier accueille de nombreux établissements d'enseignement :conservatoire, lycées, etc. Lecollège Marracq, héritier du lycée de Bayonne, fondé dans les mêmes locaux en 1879, est aujourd’hui l’un des plus grands collèges de la région Nouvelle-Aquitaine.

Lecentre hospitalier de la Côte Basque y est représenté par l’hôpital Saint-Léon, fruit de la politique de grands travaux initiée par Jules Labat, maire de Bayonne de 1852 à 1869, et inauguré en 1866 parl’impératrice Eugénie[FL 1].

Grand Bayonne

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  • Le quartier du Grand Bayonne (sélection).
  • Vue d'un cours d'eau avec un pont à 3 arches, les flèches d'une cathédrale en arrière-plan.
    La Nive, vue du pont du Labourd.
  • Vue de deux flèches d’une cathédrale de pierre jaune et d'un cloître.
    Le cloitre de lacathédrale.
  • Vue des façades blanches à pans de bois de bâtiments de quatre étages.
    Les quais de laNive.
  • Vue d'un bâtiment à façade blanche à croisillons de bois rouge.
    Maison Moulis, rue Poissonnerie.
  • Vue de halles à toit gris, en bordure d’un cours d’eau.
    Les nouvelles halles.

Ce quartier est le creuset originel de la ville de Bayonne puisqu'il est le lieu où lecastrum romain fut implanté. C'est le centre-ville et le quartier commerçant de la ville. Son territoire correspond à l'IRIS Centre-Ville - Hôtel de Ville, dont la population était en 2010 de 3 853 habitants[InseeN 1]. La place de la Liberté est la plus ancienne de la ville et le dallage reproduit les blasons d'Aquitaine, du Labourd et de Gascogne. Une soixantaine de caves gothiques — ousostarrainhs[PiH 1] — subsistent dans ce quartier[DN 1],[Note 9].

La ville était jusqu'auXVIIe siècle sillonnée de voies d'eau qui servaient au commerce. La rue Port-Neuf était un canal, ce qui explique le nom actuel[FL 2]. Les maisons à arcades encadrant cette rue sont construites surpilotis et sont parmi les plus belles de la ville[PiH 1]. Leurs pans de bois et leurs volets à persiennes sont peints en rouge, marron, vert ou bleu. Les quais de la Nive étaient autrefois le lieu de débarquement du poisson après la pêche[DN 2]. Au bout du quai, on retrouve, dans la rue Tour-de-Sault, deux tours de l'enceinte romaine.

Larue d'Espagne se distingue par ses maisons hautes et étroites, disposant de deux fenêtres avec des balcons en fer forgé, de colombages et de portes àheurtoirs. C’estrue des Faures — « forgerons » — qu’aurait été inventée la premièrebaïonnette[DN 3].

On retrouve autour du quartier les anciens fossés et les fortifications successives de la ville. La rue Orbe, oùLouis XIV logea auno 9, la rue de la Salie et le boulevard du rempart Lachepaillet ont pris la place de l'ancien fossé asséché de la ville qui a disparu auXIIe siècle[Note 10]. Par endroits, on retrouve également les fortifications ordonnées parFrançoisIer puis celles deVauban comme dans la rue des Augustins ou encore sur le boulevard du rempart Lachepaillet.

LeChâteau-Vieux — Castel Bilh ou encoreCastel Bielh[PH 4] — est adossé depuis leXIIe siècle sur deux côtés à l’enceinte romaine qui forment un angle droit, et fermé par deux autrescourtines de35 mètres de long[Note 11].

Petit Bayonne / Mousserolles

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Article détaillé :Petit Bayonne.

Appelé égalementBourg Neuf, le Petit Bayonne est un quartier populaire et actif, qui fut concédé aux évêques en1152 comme zone franche. Vauban l'engloba dans ses fortifications. Là aussi, le quartier disposait de nombreux canaux qui servaient de voies de communication[EG 1].

Les maisons sont typiques de la ville, telles celles des quais des corsaires et Galuperie[Note 12]. Ce quartier aux rues étroites, et en grande partie perpendiculaires aux quais, fut le refuge de nombreux Basques espagnols chassés par la montée dufranquisme[FL 3].

On y trouve également lemusée basque, lemusée Bonnat-Helleu et le Château-Neuf. À partir de 1998, d’importants travaux démarrent sur les zones aux abords de la zone limitrophe de Mousseroles[29]. Tout d'abord, la réhabilitation de la caserne du Génie et du bastion Sainte-Claire, voit la création d'un parking couvert et surtout l'installation de l'antenne basque de l’hôtel dedépartement des Pyrénées-Atlantiques. Ce chantier est prolongé par une seconde série de travaux et de constructions[30] qui permet l'installation en 2008 du campus de la Nive de l'université de Pau et des pays de l'Adour[31] dont Iker[32], un centre de recherches en études basques et plurilinguisme, partagé avec leCNRS et l'université Bordeaux-Montaigne. La porte de Mousserolles est un vestige des remparts construits parVauban. Le quartier compte également l'un des plus ancienstrinquets du Pays basque. La rue Marengo aboutit à l’églisenéo-gothique Saint-André. La place Paul-Bert accueille les courses de vaches lors desfêtes de Bayonne[DN 4].

Le quartier Mousserolles est situé sur les reliefs au-dessus du Petit Bayonne, en direction deSaint-Pierre-d'Irube. D'urbanisation plus récente, il accueille plusieurs établissements de santé et le Pôle d'archives de Bayonne et du Pays basque (Archives départementales[33]). Les territoires du Petit Bayonne et de Mousserolles correspondent auxIRIS de mêmes noms et de populations respectives 2 508 et 2 376 habitants en 2010, soit 4 884 habitants pour le quartier[InseeN 1].

Arènes / Allées Marines

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Le quartier est situé le long de l’Adour, en aval de la confluence avec la Nive. Son territoire correspond approximativement augrand quartier Arènes[Note 13], dont la population était en 2010 de 4 686 habitants[InseeN 1]. Les allées Marines ont longtemps été une zone marécageuse et le quartier des Arènes, un environnement peu coté auXIXe siècle. Ils font partie aujourd’hui des valeurs recherchées de l’immobilier bayonnais[FL 4]. Les allées furent assainies dès le début duXVIIIe siècle par la plantation d’ormes. Plus tard, ce boulevard accueillit le bâtiment des douanes[FL 5]. Le quartier de Lachepaillet, qui prit le nom des Arènes, domine l’Adour. Les arènes furent inaugurées le[FL 6]. Elles furent construites en lieu et place d’un espace consacré aux cultures maraîchères et au maïs. Le quartier abritait également plusieurs chocolatiers de Bayonne[FL 6].

Une des particularités du quartier est laligne de Bayonne à Allées-Marines, courte ligne de chemin de fer qui permet la desserte fret duport de Bayonne. À l’extrémité ouest du quartier se situent des zones artisanales et commerciales, telles le Forum.

Saint-Esprit / Saint-Bernard / Saint-Frédéric

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Saint-Esprit est un quartier ancien, créé auXIIe siècle sur la rive droite de l’Adour. Il est relié au reste de la ville par le pont Saint-Esprit qui enjambe le fleuve. L'IRIS Saint-Esprit comptait en 2010 5 342 habitants[InseeN 1]. Son nom vient de ses premiers occupants, les religieux de l'ordre des hospitaliers du Saint-Esprit, à l’origine d'un hospice sur les chemins deSaint-Jacques-de-Compostelle[FL 7].

Par la suite, il accueille les juifsséfarades portugais oumarranes fuyant l'Inquisition auXVIe siècle. Ceux-ci introduisent à Bayonnele chocolat, que la France découvre en1615, à l'occasion du mariage de l'infante espagnoleAnne d'Autriche avecLouis XIII. Ces familles d'origine portugaise, parmi lesquelles de nombreux apothicaires, armateurs ou négociants, seront considérées comme citoyennes après laRévolution et s’intégreront à la population bayonnaise[FL 7]. Bâti à la fin duXVIIIe siècle entièrement sur des pilotis de chêne, l’hôtel Loustau symbolise la réussite économique des familles juives portugaises installées dans le quartier[FL 8].

Commune autonome, appelée Saint-Esprit-lès-Bayonne, rattachée en 1790 à l'arrondissement de Dax du départementdes Landes, Saint-Esprit est intégrée à Bayonne en 1857[FL 9]. Le quartier est resté longtemps populaire, accueillant étrangers et immigrants. L’atmosphère particulière du quartier s’est également élaborée à la suite de l’installation des abattoirs, de la prison et de divers entrepôts.

C'est à Saint-Esprit-lès-Bayonne qu'a lieu le, lapremièrecourse espagnole en France, valant aujourd’hui à Bayonne le titre de« plus vieille place taurine de France »[34]. Lagare de Bayonne y est installée depuis le milieu duXIXe siècle. Initialement construite de bois et de métal, elle est remplacée au début duXXe siècle par l’édifice monumental actuel. Sur la colline surplombant le quartier se dresse lacitadelle de Bayonne dessinée parVauban en 1680 et construite à la fin duXVIIe siècle[35].

Deux autresmonuments historiques de Bayonne sont situés dans le quartier, l'église Saint-Esprit[36], élevée au rang decollégiale parLouis XI à la fin duXVe siècle et lasynagogue construite en 1837 sur les plans de l'architecte Capdeville, à l’emplacement de la maison de Rébecca Louis Nounès, datant duXVIIIe siècle[37].

Les quartiers Saint-Bernard et Saint-Frédéric ont une vocation plus commerciale et industrielle. Le premier, à l'ouest de Saint-Esprit, accueille des habitations ainsi que des installationsportuaires ; le second, à l'est, est presque entièrement destiné à des activités artisanales, industrielles et commerciales.

Article détaillé :Saint-Esprit (Pyrénées-Atlantiques).

Habas / Sainte-Croix / Arroussets

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  • Les Hauts de Bayonne (sélection).
  • Vue en perspective de l’intérieur d’une église, avec une succession d’arches en ogive brisée.
    L’église Saint-Étienne.
  • Vue d'une façade d’immeuble blanche avec une disposition géométrique de fenêtres à quatre et deux vantaux.
    Façade rénovée dela ZUP.
  • Vue d’un édifice religieux avec un toit en ardoises aux courbes modernes.
    L’église Sainte-Croix.

Ce quartier, récemment appelé lesHauts de Bayonne, mais égalementlaZUP lorsqu’on voulait désigner les résidences Marcel Breuer[Note 14], édifiées à la fin desannées 1960, a fait l’objet d’une rénovation importante depuis 2008, dans le cadre duprogramme national de rénovation urbaine (PNRU)[M 1],[M 2]. Il accueille de nombreux logements collectifs sociaux, ainsi que les églises Saint-Étienne et Sainte-Croix.

Ville de garnison

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Bayonne est une ville degarnison qui a accueilli jusqu'à 18 000 militaires[38]. Diverses unités ont tenu garnison à Bayonne tels l’état-major de la36e division d'infanterie en 1939 et 1940 et le18e régiment d'infanterie durant la même période, le49e régiment d'infanterie, pour les périodes allant de 1906 à 1914 et de 1939 à 1940, ainsi que le18e régiment de chasseurs parachutistes, le61e bataillon de transmissions aéroporté (61e BTAP), caserne de laNive, l'escadron d'instruction du61e bataillon de commandement et de transmissions (61e BCT), au Château-Neuf.

Créé le1er novembre 1960, le1er régiment parachutiste d'infanterie de marine (1er RPIMa) y tient depuis sa garnison à laCitadelle.

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total delogements dans la commune était de 31 000, alors qu'il était de 27 947 en 2013 et de 24 845 en 2008[Insee 2].

Parmi ces logements, 89,2 % étaient desrésidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 13,3 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 86,2 % desappartements[Insee 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bayonne en 2018 en comparaison avec celle des Pyrénées-Atlantiques et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (4,4 %) inférieure à celle du département (13,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 36,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (35,8 % en 2013), contre 61,3 % pour les Pyrénées-Atlantiques et 57,5 % pour la France entière[Insee 3].

Le logement à Bayonne en 2018.
TypologieBayonne[Insee 2]Pyrénées-Atlantiques[Insee 4]France entière[Insee 5]
Résidences principales (en %)89,278,382,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)4,413,59,7
Logements vacants (en %)6,48,18,2

Le style architectural du centre historique est représentatif du style urbain de lamaison labourdine, aux façadeschaulées aux pans de bois apparents peints le plus souvent en rouge brun, mais aussi en vert, gris ou bleu.

Planification de l'aménagement

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Photo vue d’avion de Bayonne, avec un périmètre marqué en rouge.
Périmètre protégé par unplan de sauvegarde et de mise en valeur[M 3].

Leschéma de cohérence territoriale (ou SCOT) de l’agglomération de Bayonne et du sud des Landes a été approuvé, à l’unanimité, par le conseil syndical du jeudi[39]. Il concerne, depuis, 48 communes et 6 intercommunalités[40], soit 212 000 habitants, plus de 90 000 emplois et plus de 120 000 logements sur un territoire de95 500 hectares[41]. L'agglomération concentre 22 % des emplois des deux départements desPyrénées-Atlantiques et desLandes, pour 20 % de la population[41].

Le SCOT s’est fixé pour objectif principal de pouvoir accueillir 35 000 habitants supplémentaires à l’horizon 2025, ce qui équivaut à une population de 250 000 habitants[42]. Il doit donc donner les moyens à l’agglomération de se pourvoir en 31 500 logements supplémentaires. Pour répondre à cet objectif, il propose d’agir sur l’offre foncière à vocation économique et d’assigner200 hectares aux besoins des entreprises actuelles et futures du territoire, soit 17 hectares par an. Il adjoint la contrainte de réduire de 50 % la consommation foncière par le recentrage du développement et l’évolution des formes urbaines et l’urbanisation prioritaire des zones permettant d’optimiser les équipements existants, dont le réseau d’assainissement collectif.

En conséquence, le développement s’appuiera sur celui des communes dites du cœur d’agglomération et sur celui des petites villes de l’intérieur, en coordonnant le développement urbain et celui des transports publics, ce qui se traduit pour la zone littorale, à laquelle Bayonne appartient, par la promotion du transport ferroviaire et d’une offre routière performante. Ces objectifs s’accompagnent de contraintes de développement durable, en particulier en ce qui concerne la gestion de l’eau et des milieux aquatiques et de l’assainissement collectif[42].

Un des axes retenus aboutit à développer la fonction économique du port de Bayonne, et à assurer son intégration dans la ville, son intégration environnementale et son accessibilité[42]. D’autre part, l’agglomération doit organiser le développement et l’accueil de grands équipements culturels, sportifs, médicaux, administratifs, commerciaux, touristiques et scientifiques. Enfin des zones commerciales de rayonnement supra-territorial doivent être confortées, concernant en premier lieu l’offre existante sur la zone Bayonne — Anglet — Biarritz par l’intermédiaire duBAB2 et des centres-villes correspondants[42].

Leplan local d'urbanisme (PLU) de la commune de Bayonne, approuvé en 2007, est en cours de révision depuis 2014[43],[M 4]. Bayonne a également développé unplan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), approuvé en 2007, dans le but de préserver des secteurs dont la valeur historique, architecturale, esthétique et urbaine justifie une protection au titre de patrimoine d’intérêt national. Le secteur concerné est délimité par le pourtour extérieur des remparts des Grand et Petit Bayonne ; la sauvegarde de ce secteur a été entérinée par l’arrêté interministériel du[M 3],[M 5]Les quartiers du Petit Bayonne et du Grand Bayonne bénéficient également duprogramme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[44].

Voies de communication et transports

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Carte des voies de communication de Bayonne.
Voies de communication (cours d’eau, routes, ponts et voies ferrées).

Voies de communication routières

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Bayonne se trouve à l'intersection des autoroutesA63 (Bordeaux-Espagne) etA64 (versPau,Tarbes etToulouse). La ville est desservie par troiséchangeurs. Deux d’entre eux concernent l'A63 : la sortieno 6 (Bayonne Nord) dessert les quartiers nord de Bayonne mais permet également un accès rapide au centre alors que la sortieno 5 (Bayonne Sud) donne un accès par le sud et dessert aussi Anglet. La troisième sortie concerne l'A64via l'échangeur de Mousserolles (sortieno 1, Bayonne-Mousserolles) ; elle rejoint le quartier du même nom mais dessert également les communes voisines deMouguerre et deSaint-Pierre-d'Irube.

Bayonne était traversée par laroute nationale 10, reliantParis àHendaye et aujourd’hui déclassée enroute départementale 810.Laroute nationale 117, qui reliait Bayonne à Toulouse, a elle été déclassée en route départementale 817.

Article détaillé :Liste des voies de Bayonne.

Ponts

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Vue de trois arches d’un pont orné de drapeaux, sur fond de bâtiments.
Le pont Saint-Esprit, sur l'Adour.

Construite à la confluence de l’Adour et de son affluent, la Nive, Bayonne présente un ensemble de ponts, qu’ils soient routiers ou ferroviaires, qui relient les différents quartiers.

En venant de l’amont, on trouve sur l’Adour, le pont de l’A63 (Viaduc Hubert Touya), puis le pont Saint-Frédéric sur lequel passe laRD 810, lePont Charles Vaillant qui a remplacé lepont Eiffel ou pont de fer, lepont Saint-Esprit et enfin, le pont Henri Grenet (ou Pont Rouge). Le pont Saint-Esprit relie lequartier Saint-Esprit au quai Amiral-Bergeret, en amont de la confluence avec la Nive. En 1845, l’ouvrage initialement en bois, est reconstruit en maçonnerie, sur sept arches supportant un tablier de 230 mètres[FL 8]. Après s’être appelépont de Nemours en l’honneur deLouis d'Orléans,seizième duc de Nemours, qui en avait posé la première pierre, le pont est finalement baptiséSaint-Esprit. Jusqu’en 1868, le pont possédait une travée mobile, proche de la rive gauche. Il est élargi en 1912 pour faciliter la circulationhippomobile et déjà automobile[FL 8].

De l’amont vers l’aval, laNive est traversée par le pont de l’A63, le Pont Blanc[Note 15], le pont ferroviaire, le Pont du Labourd (RD 810), les ponts du Génie (ou pontMilitaire), Pannecau, Marengo[Note 16], débouchant sur les halles, et Mayou[Note 17]. Le pont Pannecau, longtemps nommépont Bertaco fut reconstruit en maçonnerie sousNapoléon III[FL 10]. Selon François Lafitte Houssat,« […] une ordonnance municipale de 1327 prévoyait l’enfermement de toute femme querelleuse et de mauvaise vie dans une cage de fer plongée dans l’eau de la Nive depuis le pont. La pratique perdura jusque vers 1780 […][FL 10] » ; elle portait le nom évocateur decubainhade[DN 2].

Réseau cyclable

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La commune est traversée par laVélodyssée. Despistes cyclables sont aménagées tout le long de la rive gauche de l'Adour, sur une grande partie de la rive gauche de la Nive, et le long de divers axes de la ville, ainsi que certainesbandes cyclables. La ville propose un prêt de vélo gratuit[45].

Transport en commun

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Réseau urbain
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Icône d'horloge obsolète.
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La plupart des lignes du réseau de busTxik Txak, géré parTransdev agglomération de Bayonne, desservent Bayonne en la reliant aux autres communes dupérimètre de transport urbain :Anglet,Biarritz,Bidart,Boucau,Saint-Pierre-d'Irube etTarnos[Note 18],[46]. Les navettes électriques de Bayonne (N1 : Glain - Champ de Foire, N2 : Quartier Saint-Esprit - Quartier Arènes) desservent gratuitement le centre-ville (Grand et Petit Bayonne) en le reliant à plusieurs quartiers et parcs de stationnement.

Le Tram’bus, nouveau bus tout électrique, repose sur deux lignes à haut niveau de service de 25,2 kilomètres :

  • une ligne est-ouest de Bayonne nord à Biarritz centre (ligne T1) et
  • une ligne nord-sud du centre de Tarnos au sud de Bayonne, vers Bassussary (ligne T2).

La ligne T1 est en service depuis le 2 septembre 2019. La ligne T2 est entrée en service partiellement début 2020. Le Tram’bus bénéficie en partie d’une circulation en site propre, à savoir d’une voie sécurisée et réservée et d’une priorité aux carrefours, de la même façon et dans un environnement similaire à un tramway.

Réseaux interurbains
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Bayonne est reliée à de nombreuses villes de la moitié ouest du département commeCambo-les-Bains ouSaint-Palais, par les lignes interurbaines du réseauTxik Txak. La plupart de ces lignes convergent ainsi vers la ville et le terminus de laPlace des Basques[47]. Bayonne est également desservie par des lignes du réseau départemental des Landes,XL'R[48].

La ville est aussi une étape pour les liaisons par bus (Loi Macron) entre l'Espagne,Pau,Tarbes etToulouse.

Transport ferroviaire
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Lagare de Bayonne, située dans lequartier Saint-Esprit, est une gare importante à la croisée de deux grandes lignes : sur l'axe nord-sudBordeaux - Irun (vers l'Espagne) etToulouse-Bayonne (terminus) sur l'axe est-ouest. Elle est desservie par des trainsTGV,Intercités,Intercités de nuit etTER Nouvelle-Aquitaine (sur l'axe nord-sud : versHendaye,Saint-Jean-Pied-de-Port,Dax,Bordeaux, et vers l'est :Pau,Lourdes,Tarbes,Toulouse).

Pour renforcer la part du fret ferroviaire dans letransport de marchandises, la France développe de nouvellesautoroutes ferroviaires, à savoirCherbourg-en-Cotentin – Bayonne (ainsi queCalais –Sète)[49].

Transport aérien
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Bayonne est desservie par l'aéroport de Biarritz Pays basque (code IATA :BIQ • code OACI :LFBZ), situé sur les territoires des communes d'Anglet et deBiarritz[Note 19].

La gestion de l’aéroport est assurée par le syndicat mixte pour l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet, qui comprend lachambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, le Pôle territorialCôte Basque-Adour, les départements des Pyrénées-Atlantiques et desLandes ainsi que la commune deSaint-Jean-de-Luz. Il assure des liaisons avecParis-Orly,Paris-CDG,Lyon,Nice,Genève,Londres Stansted,Bâle Mulhouse,Dublin,Milan Bergame,Édimbourg,Stockholm,Bastia,Figari,Copenhague,Bruxelles. Les compagnies desservant l’aéroport sont, au 9 janvier 2025,Air France,KLM,EasyJet,Lufthansa,Hop !,Ryanair,SAS,Swiss,Transavia,Luxair[50].

Dans le sud du Bassin de l'Adour, aux pieds desPyrénées, coexistent trois aéroports internationaux :Biarritz Pays basque (plus d'un million de passagers en 2016, en développement continu),Pau-Pyrénées (600 000 passagers, mais en recul),Tarbes-Lourdes-Pyrénées (400 000 passagers, en net développement).

Risques naturels

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Bayonne est concernée par un risque d’inondation lente — dite de plaine — lié aux crues de l’Adour et de ses affluents, ainsi qu’à celles de type rapide, de la Nive et de son tributaire, le ruisseau d’Urdainz ; elle fait, à ce titre, partie de l'atlas des zones inondables des Pyrénées-Atlantiques[51]. Unplan de prévention du risque inondation a d’ailleurs été approuvé par la préfecture le[M 6].

Les tempêtes, inondations et autres coulées de boues ont justifié la prise d'arrêtés de catastrophes naturelles résultant d'événements survenus en 1992, 1999 et 2009[Note 20],[M 7]. La localité est située dans unezone de sismicité modérée deniveau 3 sur une échelle de1 à 5[52].

L'agglomération de Bayonne ne possède pas d’établissement présentant des risques de typeSeveso sur son territoire. Néanmoins, leport de Bayonne a créé uncomité local d’information et de concertation (CLIC)[51].

Toponymie

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Attestations anciennes

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Les noms de la province basque duLabourd et de la localité de Bayonne sont attestés depuis une période ancienne, le toponymeBayonne s’imposant à la forme latineLapurdum après une période durant laquelle les deux appellations pouvaient tour à tour désigner la vicomté ou l’évêché[53].

Labourd apparaît sous les formesIn provincia Novempopulana tribunus cohortis Novempopulanæ in Lapurdo (Ve siècle, d'après laNotitia Dignitatum Imperii datant de 340-420[54]),Lapurdum (VIe siècle,Grégoire de Tours),Sancta Maria Lasburdensis (vers 980, titres du chapitre de Bayonne[55]),lapurdiola — unique citation médiévale en basque, datant de 1110[53].

Labourd etBayonne furent synonymes et employés l'un pour l'autre jusqu'auXIIe siècle avant d'être différencié, le premier pour la province et le second pour la ville[56].

Le toponymeBayonne est connu sous les graphiesbaiona (1063 et 1122),baione (1130, 1160 et 1198),Sancta Maria Baionensis,civitas de Baiona etBaione (respectivement débutXIIe siècle, vers 1140 et débutXIIIe siècle, cartulaire de Bayonne[57],[Note 21]),Bayona, etBayone (respectivement 1248 et 1253, titres de la Camara de Comptos[58]),Bayonne (1650, carte duGouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins [sic]),Baïonne (XIVe siècle, Guillaume Guiart, vers 1864) etBaiona[59] auXIXe siècle[Note 22].

Il résulte de l’énumération précédente que le nomBaiona ne s'est imposé donc qu'au début duXIIe siècle[Note 23].L'attribution à Bayonne de laCivitas Boatium, étape mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin, a, par ailleurs, été abandonnée ; la cité desBoïates correspondrait peut-être àLa Teste-de-Buch, mais certainement pas à Bayonne[Note 24].

Étymologie

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Représentation des pêcheurs basques (blason de Biarritz)

Baiona est la forme enbasque[60] tout autant qu'engascon[61] moderne de Bayonne,« le nom de Bayonne pose toute une série de problèmes à la fois historiques et linguistiques qui n’ont toujours pas été élucidés »[62]. Différentes interprétations ont été données à sa signification.

La terminaison-onne de Bayonne peut renvoyer à celle des nombreux hydronymes en-onne ou aux toponymes qui en sont issus. L'élément-onne procède, dans certains cas, du thème indo-européen*ud-r/n- (grechúdōr >hydro-,gotique watt « eau »), d'où*udnā « eau » >unna, donnéonno dans le glossaire de Vienne[63].Unna se réfèrerait donc à l'Adour. Ce type toponymique évoquant un cours d'eau traversant une localité, voire transféré à cette même localité, est commun. L'appellatifunna semble se retrouver dans le nom de laGaronne (GarunnaIer siècle,GaronnaIVe siècle). En revanche, on reconnaît plutôt un suffixe préceltique-ona dans le nom de laCharente (Karantona en 875) ou laCharentonne (Carentona en 1050)[64].

Il pourrait également s'agir d'un augmentatif gascon à partir du radical d'origine latineBaia-, suivi du suffixe-ona au sens de « vaste étendue d'eau », ou d'un nom dérivé du basquebai « rivière » etona « bonne », d'où « la bonne rivière ».

La proposition d'Eugène Goyheneche reprise parManex Goyhenetche, et soutenue parJean-Baptiste Orpustan[65], estbai una,« le lieu de la rivière », oubai ona, « colline de la rivière » — Ibai signifie « rivière » enbasque, etmuinoa, « colline ».

« C'est peut-être perdre de vue les nombreux toponymes urbains qui en France, du nord au sud, sont nés de l'élémentBay-,Bayon-, telsBayons,Bayonville,Bayonvillers et qui posent le problème hors des sentiers battus, gascon ou basque » ajoute Pierre Hourmat[PiH 2]. Cependant, les formes les plus anciennes de Bayonne,Baiona, indiquent clairement un féminin ou un thème en-a, alors que ce n'est pas le cas pour la série des Béon, Bayon. En outre,Bayon- dans les Bayonville ou Bayonvilliers du nord de la France est manifestement le nom de personne germaniqueBaio[66].

Remarque : homonymie avecBaiona enGalice (Espagne), mentionnée auXIIIe siècle et appeléeBayona en espagnol[67],[68].

Legentilé estBayonnais[69].

Noms en basque et en gascon

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Le nombasque deBayonne estBaiona. Il fut normalisé par l'Académie de la langue basque le[70].De ce nom dérivent deux gentilés également normalisés par Euskaltzaindia :baiones etbaionar. C'est la première forme que privilégie l'Académie basque[70].

Son nom engascon engraphie classique estBaiona [ba'junə][61]. Les deux langues sont historiquement parlées dans la ville. Le basque va prendre de l'ampleur à partir duXIXe siècle avec l'industrie et l'arrivée de travailleurs basques originaires des communes voisines. Le 23 juin 2018, la communauté d'agglomération reconnaît officiellement les deux langues comme celles du territoire[71].

Autres toponymes

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L’ancien moulin ditBalichon apparaît très tôt dans la topographie de Bayonne. Ainsi le cartulaire de Bayonne le mentionne-t-il en 1198 (Molendinum de la Mufala, Balaisson) et en 1259 (Balaichon,molin de le Muhale,molin de la Muffale etlo pont de Balaischon)[57]. De même on trouve dans les rôles gasconsBaleyson (1331) etBaleychoun (1334)[PR 1],[Note 25].

De nombreux topynymes désignant d’anciennes fermes de Bayonne apparaissent dans les dictionnaires topographiques, tellesBénac,Bouroutchourry ouGlain. Ce dernier lieudit est mentionné sous les graphiesfons de Coquoanhes (1387, titres du chapitre de Bayonne[55]) etCamps (XVIIe siècle, archives de Bayonne)[PR 2].De mêmeLargenté, toponyme toujours vivant — collège et lycée Largenté — désignait une ferme[PR 3].Lesperon (ouL’Esperon) est mentionnée par le cartulaire de Bayonne en 1246 àSaint-Esprit etMontaigu,Les Murailles etPé-de-Navarre par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863[PR 4]. Ce dernier dictionnaire mentionne également les hameauxJean-d’Amou etLes Lauriers, et le châteauWeymann[PR 5].

Le quartierLachepaillet — le portau de Lachepailhet en 1516, titres du chapitre de Bayonne — porte le nom d'une ancienne porte de Bayonne, précédemment appeléeportail de Tarride[PR 6]. Ce quartier s’appelle aujourd’huiles Arènes.

Le toponyme Pannecau — désignant actuellement un pont sur laNive ainsi que la rue qui le prolonge — apparaît sous la formePort de Bertaco (XIIIe siècle, cartulaire de Bayonne) etPanecau (1863)[PR 7].

Histoire

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Préhistoire

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Il est probable qu'il existait unvillage de pêcheurs sur le site de l'actuelle Bayonne au cours de la Préhistoire. En effet, de nombreuses traces d’occupation humaine ont été découvertes, datant notamment duPaléolithique moyen (découvertes faites àSaint-Pierre-d'Irube, localité limitrophe[Note 26]).

D’autre part, on relève la présence d’une butte d’environ 14 mètres de haut sur la rive gauche de la Nive (actuel quartier de la cathédrale), cette butte étant à l’époque cernée au nord et à l’ouest par les marécages de l’Adour.À son pied s’étend la« mer de Bayonne », au confluent des deux cours d'eau, qui peut avoir douze cents mètres de large environ entre Saint-Esprit et le Grand Bayonne et qui couvre totalement l’emplacement du Bourg-Neuf (quartier du Petit Bayonne).[pas clair][72] Au sud, le dernier coude de la Nive s’élargit jusqu’aux collines de Saint-Léon[73],[74]. Malgré cela, le rétrécissement de la vallée de l’Adour permet un franchissement nulle part plus aisé sur toute la longueur de l’estuaire[75].

En conclusion, l’importance stratégique de cette hauteur étaitd’une telle évidence[réf. nécessaire] qu’il est à présumer qu’elle a toujours été habitée[74].

Le site d'occupation humaine le plus ancien attesté est situé sur une butte qui domine laNive et son confluent avec l'Adour[PiH 2],[76].

Antiquité

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Carte du relief du sud-ouest de la France et du nord de l’Espagne et localisation des peuples connus à l’époque romaine.
Carte de laNovempopulanie indiquant la position du territoire desTarbelles au nord-ouest desPyrénées.

Période du Haut-Empire

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Au moment de laconquête de la Gaule parJules César (-58/-51), le principal peuple est celui desTarbelles, qui occupe un territoire qui s’étendrait aujourd’hui du sud desLandes, auPays basque français actuel, de laChalosse, aux vallées de l'Adour, desgaves de Pau etd'Oloron[77]. Dans le cadre de l'Empire romain, il devient une des soixante cités desTrois Gaules, avec pour chef-lieuDax. À partir du règne d'Auguste, cette cité fait partie de laprovince d'Aquitaine (chef-lieu :Bordeaux), puis à partir du règne deDioclétien (vers 300) de la province deNovempopulanie (chef-lieu :Eauze).

AuIer siècleapr. J.-C., le site de Bayonne semble présenter déjà quelque importance, puisque les conquérants entourent la ville d'une enceinte fortifiée.[réf. nécessaire][78].

Des découvertes archéologiques faites en octobre et apportent un début de preuve à l'appui de cette projection. Dans les quatre couches du sous-sol, le long des fondations de l'actuelle cathédrale gothique (zone « chevet de la cathédrale »), on a trouvé à 2 mètres de profondeur des objets antérieurs à la fin duIer siècle, en particulier de la céramique sigillée gauloise deMontans imitant les productions italiques, des bols à parois fines et des fragments d’amphores[Note 27]. Dans la zone « secteur sud / porte du cloître » ce sont des objets de la deuxième moitié duIer siècle et une monnaie de la première moitié duIIIe siècle qui ont été mis au jour[79].[pas clair]

Une très forte probabilité de présence humaine, pas uniquement militaire, semble provisoirement s’imposer, confirmant l’occupation du site au moins autour duIIIe siècle.[réf. nécessaire]

Le fort deLapurdum (IVe siècle)

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Uncastrum romain est avéré auIVe siècle comme place fortifiée de la province deNovempopulanie. NomméLapurdum, il a laissé son nom à la province duLabourd. LaNotitia dignitatum imperii romani, qui date de 340-420 et qui énumère un certain nombre de fonctions civiles ou militaires cite en effet« In provincia Novempopulana tribunus cohortis Novempopulanae Lapurdo », c'est-à-dire « Dans la province de Novempopulanie, le tribun de la cohorte de Novempopulanie à Lapurdum ».

SelonEugène Goyheneche, lenom deBaiona[Quand ?] désignait la ville, le portet la cathédrale[pas clair][80], et celui deLapurdum était le nom du territoire[81].

Cette implantation romaine permet de surveiller les routes transpyrénéennes (notamment la voie romaine allant de Bordeaux àAstorga en Hispanie) et les populations locales insoumises. La construction couvre de 6 à10 hectares selon les auteurs[82],[Note 28],[Note 29].

Moyen Âge

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Haut Moyen Âge

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Au moment de la fin de l'Empire romain d'Occident (476), la Novempopulanie est depuis quelques décennies sous la domination desWisigoths duroyaume de Toulouse. Elle passe en507 sous la domination desFrancs deClovis, à l'origine de ladynastie mérovingienne. Vers 600, est institué leduché de Vasconie (ducatus Vasconiae), dont le territoire correspond approximativement à celui de la province de Novempopulanie, ultérieurement appelé duché deGascogne (ducat de Gasconha). Le territoire du duché de Vasconie est compris entre laGaronne et lesPyrénées. LesVascons (en latinVascones, en grecOuaskoonooï), peuple connu des auteurs grecs (Strabon) et latins (Pline l'Ancien) dès l'époque classique, sont des protobasques, mais le processus de romanisation aboutit à l'apparition d'une langue romane dans les plaines, legascon[83], tandis que le protobasque se maintient dans les Pyrénées.

C'est à cette époque que Bayonne devient un siège épiscopal. Lepremier évêque connu, un certain Sedulius, date seulement du milieu duIXe siècle, à l'époque desCarolingiens, mais il est possible que lediocèse de Bayonne soit antérieur à cette date. L'évêque le plus connu estsaint Léon, vers 900, qui serait mort lors d'une attaqueviking. Deux autres évêchés apparaissent à cette époque, àLescar et àOloron, s'ajoutant à l'évêché de Dax (attesté dès 506). L'évêque de Bayonne est suffragant de l'archevêque d'Eauze, puis de l'archevêque d'Auch à partir de 830.

D'une façon générale, les informations précises sur Bayonne durant lehaut Moyen Âge sont rares[Note 30],[Note 31], à l’exception de deux intrusions desNormands, l'une douteuse (844), l'autre bien attestée (892)[EG 2].

La vicomté de Labourd (1023) et le développement de la ville (XIe siècle et début duXIIe siècle)

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La situation géographique de la localité, au carrefour du réseau fluvial orienté d’est en ouest et du réseau routier reliant l’Europe à lapéninsule Ibérique du nord au sud, la prédisposait au double rôle de place forte et de port[EG 3].

Lorsque la vicomté deLabourd est créée en1023, Bayonne en devient la capitale[Note 32].L’histoire de Bayonne proprement dite se signale en 1056, lorsque Raymond II le Jeune,évêque de Bazas reçoit la mission de relever l’Église de Bayonne[Note 33],[EG 2].

La construction — sous l’autorité de Raymond III de Martres,évêque de Bayonne de 1122 à 1125, allié au vicomte Bertrand — de la cathédrale romane, antérieure à celle existant aujourd’hui, et celle du premier pont en bois sur l’Adour prolongeant le pont Mayou qui enjambe la Nive, inaugurent la grande époque de Bayonne[EG 2]. Depuis 1120 en effet, de nouveaux quartiers ont été créés sous la pression démographique. De cette époque date le développement des zones comprises entre la ville romaine du Grand Bayonne et la Nive tout d’abord, puis entre la Nive et l’Adour à l’origine de ce qui allait devenir le Petit Bayonne. Dans ce dernier quartier s'installent le couvent desJacobins en 1225, et celui desCordeliers vers 1247[EG 2]. En parallèle se développent la construction et des modifications successives des défenses de la cité, afin de protéger les nouveaux quartiers[PiH 1].

En1130, le roi d'Aragon et deNavarreAlphonseIer assiège la ville sans succès.

Dans l'Aquitaine des rois d'Angleterre (1154-1451)

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Bayonne fait partie duduché d'Aquitaine (capitale : Bordeaux) à partir duXe siècle. Or, auXIIe siècle, laduchesseAliénor d'Aquitaine, après avoir épousé le roi de France, puis avoir été répudiée, épouse en 1152Henri Plantagenêt,comte d'Anjou,comte du Maine etduc de Normandie, qui devientroi d'Angleterre en 1154. Bien que le duché d'Aquitaine reste un fief duroyaume de France, il est fortement lié au destin duroyaume d'Angleterre pendant les trois siècles suivants, jusqu'à sa reconquête à la fin de laguerre de Cent Ans (Bayonne est prise en 1451, Bordeaux en 1453).

Bayonne bénéficie de nombreux privilèges commerciaux. Les Bayonnais deviennent les transporteurs des vins de Bordeaux et d'autres produits du Sud-Ouest comme la résine, le jambon ou lepastel vers l'Angleterre[EG 4].

Bayonne est aussi une base militaire importante. En 1177,Richard Cœur de Lion la sépare de la vicomté duLabourd dont la capitale est transférée àUstaritz.

En 1215, Bayonne obtient deJean sans Terre unecharte communale qui l'émancipe des pouvoirs féodaux[Note 34], l'année même où LE roi accorde laGrande Charte à la noblesse anglaise.La publication en 1273 d’unecoutume propre à la cité scelle pour les cinq siècles à venir la séparation entre Bayonne et leLabourd[EG 5],[Note 35].

L’économie bayonnaise de cette époque se distingue par la part de la construction navale et de l'industrie du bois (chêne, hêtre et châtaignier des Pyrénées, pin des Landes étanten surabondance[pas clair][EG 6]. Elle se complète par l’activité maritime, qu’elle concerne des équipages pour la pêche à la baleine, la marine commerciale, ou, et il s’agissait souvent des mêmes à une époque où il était aisé de transformer tout navire de commerce en bâtiment de guerre, la marine royale anglaise[EG 7],[Note 36].

Prise de la ville par l'armée française (1451)

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C'estDunois, compagnon d'arme deJeanne d'Arc en 1429-1430, qui prend la ville le, « sans trop faire de victimes » grâce à l'intervention de l'évêque qui assure avoir vu« une grande croix blanche surmontée d'une couronne qui se transforme en fleur de lys dans les cieux », vision opportune pour dissuader les Bayonnais de résister aux troupes royales[Note 37],[PH 5].

La ville est tout de même frappée d’une indemnité de guerre de 40 000 écus d’or à payer en un an[PH 6].

Bayonne sous Charles VII et Louis XI (1451-1481)

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Vue en surplomb de remparts dominant un cours d’eau.
La place du Réduit, depuis lacitadelle.
Photographie d’une échauguette de pierre blanche se détachant au-dessus d’un pont.
L’échauguette du Réduit, restaurée en 2005.
Vue de remparts herbeux surplombant une rue, avec deux flèches d’un édifice religieux en arrière-plant.
Les remparts de Bayonne.

Après la fin de la guerre de Cent Ans, les rois de France sont dans cette région directement au contact duroyaume de Castille[85], qui contrôle le territoire duGuipuscoa. Bayonne devient une place forte importante etles fortifications sont renforcées.[Quand ?]

L'âge d'or de la ville s'achève à cette époque du fait d'une part du fait de la disparition des échanges commerciaux avec l’Angleterre mais aussi de l'ensablement du port de Bayonne provoquée par le déplacement du cours de l'Adour vers le nord[EG 8].

En 1454, le roiCharles VII érige en circonscription judiciaire particulière lasénéchaussée desLannes[86],simple subdivision de laGuyenne[pas clair] pendant la période anglaise. Le vaste ressort de cette sénéchaussée couvre Bayonne,Dax etSaint-Sever en ce qui concerne la justice civile. La juridiction criminelle reste de la compétence de l'échevinage de Bayonne. Au fil du temps, le « sénéchal d'épée » des Lannes, qui réside àDax perd tout rôle autre que protocolaire. Le pouvoir réel est exercé par les « lieutenants généraux du sénéchal »[PH 7] de Bayonne, Dax et Saint-Sever.

En mai 1462, après avoir signé avec le roi d'AragonJean II letraité de Bayonne (qui concerne leRoussillon et laCerdagne), le roiLouis XI autorise par lettres patentes la tenue à Bayonne de deux foires annuelles[Note 38].En juillet 1472, à la suite de la mort de son frèreCharles,duc de Guyenne depuis 1469, Louis XI confirme lescoutumes des habitants de Bayonne[PH 8].

Époque moderne

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XVIe siècle

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Au moment où l'Inquisition sévit dans lapéninsule Ibérique, desJuifs, quittant l'Espagne et surtout le Portugal, s'installent à Saint-Esprit. Ils apportent avec eux lechocolat et la recette de sa préparation[DN 5].

Le début duXVIe siècle en Labourd est marqué par l'apparition de lapeste. La lecture desRegistres permet de suivre son expansion[87]. En, la ville de Bayonne fait« défense d'accueillir les gens des lieux pestiférés » et le,« l'on fait inhibition et défense à tous les manants et habitants de la présente cité […] d'aller en la paroisse de Bidart […] à cause de la contagion de la peste ». Le, la peste sévissant àSaint-Jean-de-Luz, la ville de Bayonne« fait inhibition et défense à tous les manants et habitants de la cité et autres étrangers d'aller entretenir des relations au lieu et paroisse de Saint-Jean-de-Luz où les gens sont morts de la peste ». Le, la peste est présente à Bayonne, au point que le Conseil de ville s'installe en 1519 au quartier de Brindos (Berindos à l'époque) àAnglet[88].

En 1523, au début de lasixième guerre d'Italie, qui opposeFrançois Ier àCharles Quint,empereur, chef de lamaison de Habsbourg, roi de Castille et d'Aragon, lemaréchal de Lautrec force, par une résistance héroïque, les troupes espagnoles dePhilibert de Chalon, à lever le siège de Bayonne[PiH 3]. C’est au Château-Vieux qu’est rassemblée la rançon demandée pour la libération deFrançoisIer, fait prisonnier après ladéfaite de Pavie[PiH 3],[Note 39] en 1525.

En 1565, pendant leGrand tour de France de Charles IX, une rencontre, appeléeentrevue de Bayonne, a lieu entreCatherine de Médicis, mère deCharles IX, et sa filleElisabeth, épouse du roi d'EspagnePhilippe II (fils de Charles Quint). Elisabeth est amenée à Bayonne par un représentant du roi d'Espagne,Ferdinand Alvare de Tolède,duc d'Albe, qui profite de cette occasion pour négocier avec Catherine de Médicis, notamment au sujet de sa politique vis-à-vis des protestants.

À l’époque desguerres de religion (1562-1598), Bayonnesemble relativement épargnée[pas clair] par le conflit entre catholiques et protestants[89]. La main de fer des dirigeants de la ville ne semble pas y être étrangère. En effet, ces derniers n’ont jamais hésité à utiliser sanctions pénales et violence pour faire régner l’ordre au nom du « bien public »[90]. Deux frères, Saubat et Johannes Sorhaindo, tous deux lieutenants du maire de Bayonne dans la seconde moitié duXVIe siècle, incarnent parfaitement cette période. Ils ont souvent hésité entrecatholicisme etprotestantisme, mais ont toujours voulu assurer l’unité et le prestige de la ville[91].

La fonction de gouverneur de Bayonne, place frontalière et maritime d'importance stratégique, est, à partir duXVIe siècle, héréditaire dans lamaison de Gramont : le gouverneur, appartenant à lanoblesse de cour, n'y fait que des séjours épisodiques en temps de paix et confie l'administration à unlieutenant de roi mais il est souvent présent pendant les guerres franco-espagnoles, d'autant qu'il cumule ses fonctions à Bayonne avec celle de gouverneur deBéarn et deBasse-Navarre et souverain de la petiteprincipauté de Bidache[92].

AuXVIe siècle, les ingénieurs du roi, sous la direction deLouis de Foix, sont dépêchés sur place pour réaménager le cours de l'Adour et creuser un estuaire pour fixer son lit. Le fleuvedébouque au droit de l’océan le[PH 9]. Le port de Bayonne reprend alors une plus grande activité. La pêche à lamorue et à labaleine assurent la richesse des pêcheurs et des armateurs.

Article détaillé :Détournement de l'embouchure de l'Adour vers Bayonne.

XVIIe siècle

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De 1611 à 1612, le principal du collège de Bayonne est Cornélis Jansen ditJansenius (1585-1638), futur évêque d’Ypres (1636-1638), initiateur ducourant janséniste dans l'Église catholique. Ainsi Bayonne est-elle un moment le lieu d'élaboration du mouvement qui va ensuite fortement agiter le règne deLouis XIV[93],[94].

Au cours des révoltes sporadiques qui agitent les campagnes françaises du milieu duXVIIe siècle, les paysans des alentours de Bayonne se trouvant à court de poudre et de munitions, inventent[95] une arme nouvelle : ils fichent leurs couteaux de chasse dans les canons de leurs mousquets, confectionnant ainsi des lances improvisées, que par la suite on va appelerbaïonnettes[96].

Vauban (1633-1707), chargé par Louis XIV de fortifier la ville, ainsi que de nombreuses places fortes du royaume, lui adjoint unecitadelle bâtie sur une éminence surplombant le quartier deSan Espirit deou Cap do Pount[pas clair][97].

Vue d’un quai fortifié, orné d’une échauguette, en prolongement d’un pont sur un cours d’eau. À droite de la vue se dressent deux bâtiments imposants.
Le Réduit, système de fortifications détruit au début duXXe siècle, vu depuis le quai de l'Amiral-Lesseps.

XVIIIe siècle : commerce colonial et traite négrière

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AuXVIIIe siècle, le port de Bayonne atteint son apogée devenant le huitième port français. Unechambre de commerce est fondée en 1726[PiH 4]. Les échanges avec l'Espagne, laHollande, lesAntilles, la pêche à la morue sur les bancs deTerre-Neuve, les chantiers de construction navale entretiennent une grande activité dans le port[PH 10].

Vue de Bayonne en 1760.
Jean-Joseph de Laborde, esclavagiste béarnais installé à Bayonne.

Au cours desXVIIIe et XIXe siècles, le port de Bayonne participe aussi à latraite négrière[98]. Ce trafic est moindre que dans les autres ports de la façade atlantique (Nantes,Bordeaux,La Rochelle), mais on dénombre (de 1742 à 1826) dix-sept expéditions au départ de Bayonne, ce qui représente environ 5 000 captifs africains déportés vers les Antilles[99] (notamment àSaint-Domingue, la principale colonie française d'Amérique tropicale à cette époque). L'importance du port de Bayonne dans le commerce colonial français permet aux négociants locaux de s'enrichir du trafic des denrées produites par les esclaves dans lesplantations (en premier lieu le sucre).

Parallèlement, les chantiers navals de Bayonne construisent des navires pour les armateurs bordelais (l'historien bayonnais Mixel Estaban parle de 1 500 navires livrés à Bordeaux[99]). Enfin, un grand nombre de Basques et de Béarnais partent s'installer comme colons auxAntilles, avec une réussite variable.Si certains font fortune en devenant propriétaires esclavagistes[Qui ?], d'autres travaillent comme ouvriers agricoles, dans des conditionsà peine moins précaires que celles des esclaves[pas clair][100].

Dès leXVIIIe siècle, l'esclavage et la traite négrières suscitent des oppositions. La ville compte d'éminentsabolitionnistes, comme les frèresDominique etJoseph Garat[101]. En 1793, sous lapremière République,Étienne Polverel, qui a été quelques années avocat à Bayonne, abolitionniste convaincu, est nommé « commissaire de la République àSaint-Domingue » , en proie depuis 1791 à unerévolte des esclaves. Il décide l'abolition de l'esclavage à Saint-Domingue, mesure qui est entérinée par laConvention nationale par undécret du 29 août 1793 (l'abolition est étendue à toutes les colonies par ledécret du 4 février 1794).

Période de la Révolution et de l'Empire (1789-1815)

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Débuts de la Révolution française (1789-1792)

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Lors des élections auxÉtats généraux de 1789 (les premiers réunis depuis1614), pour lasénéchaussée des Lannes (4 députés), aucune personnalité de Bayonne n'est choisie (voir laliste des députés aux États généraux de 1789).

L'Assemblée nationale constituante, avatar des États généraux à partir du 9 juillet 1789[102], prend plusieurs décisions qui mettent fin à l'Ancien Régime : suppression desprivilèges, personnels etcollectifs (4 août 1789),égalité des Français devant la loi (25 août), institution descommunes et desdépartements (janvier 1790) : la ville de Bayonne devient une commune du département desBasses-Pyrénées, chef-lieu decanton, mais incluse dans ledistrict d'Ustaritz.

Laconstitution civile du clergé (août 1790) établit un seul diocèse catholique par département, alors que les Basses-Pyrénées ont sur leur territoire trois sièges épiscopaux traditionnels :Bayonne,Lescar etOloron.

Période de la première République (1792-1799)

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Après la chute deLouis XVI (10 août 1792) et le passage à laRépublique (21 septembre), Bayonne est renommée « Port-de-la-Montagne »[103].

Le quartier deSaint-Esprit, situé sur la rive droite de l'Adour, est séparé de la commune et d'abord renommé « Jean-Jacques Rousseau »[104], devient une commune du département desLandes[PiH 5], qui sera réintégré à Bayonne le.

Période napoléonienne (1799-1815)

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Après l'arrivée au pouvoir deNapoléon Bonaparte (novembre 1799), Bayonne devient lechef-lieu d'un des cinq arrondissements créés dans les Basses-Pyrénées en 1800 (dont deux ont disparu en 1926 :Mauléon etOrthez), c'est-à-dire le siège d'unesous-préfecture.

Leconcordat signé avec le pape en 1801, après huit ans dedéchristianisation révolutionnaire, établit Bayonne, et non pas Pau, commesiège épiscopal des Basses-Pyrénées. L'évêque de Bayonne est aussi chargé à cette date des paroisses des Landes et desHautes-Pyrénées (jusqu'en 1822).

En 1808, année où commence laguerre de Napoléon en Espagne, c'est auchâteau de Marracq qu'est signé, sous « l'amicale pression » de l'empereur, l'acte d'abdication du roi d'EspagneCharles IV en faveur deNapoléon et qu'est promulguée la première constitution espagnole[EG 9], dite « constitution de Bayonne ».

Le commerce, richesse de la ville auXVIIIe siècle, souffre considérablement durant cette période, notamment en raison des conflits avec l'Espagne, partenaire commercial historique de la région[PiH 6].

En 1814, alors que l'armée française bat en retraite sur tous les fronts, a lieu lesiège de Bayonne par la coalition anglo-espagnole commandée parWellington. Ce siège aboutit à la reddition des troupes françaises dumaréchal Soult le[EG 10] (Napoléon ayantabdiqué le 12 avril àFontainebleau).

Époque contemporaine

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Chemin de fer et développement industriel

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Carte postale sépia représentant la vue extérieure d’une gare.
La secondegare de Bayonne, photographiée ici dans lesannées 1930[Note 40].
Photographie aérienne de la ville, montrant deux cours d'eau se rejoignant et les bâtiments.
Photographie aérienne du centre en 1935.

Dans les années 1850, lechemin de fer met Bayonne en liaison avec Paris, grâce à la construction de laligne Bordeaux-Irun par laCompagnie du Midi. Le tronçon Dax-Bayonne est achevé en 1855. Lagare de Bayonne est construite dans lacommune de Saint-Esprit, landaise depuis 1792[105], qui redevient bayuonnaise en 1857 5[106]°.

Cela permet le développement du tourisme àBiarritz. Bayonne se tourne plutôt vers la sidérurgie avec les forges de l'Adour[Note 41]. Leportprend alors une allure industrielle[pas clair] mais son lent déclin semble inexorable en ceXIXe siècle. La découverte dugisement de Lacq lui redonne un certain dynamisme. Les années 1860 voient l'achèvement du tronçon Bayonne-Irun (1864) et de la ligne Toulouse-Bayonne, construite de 1861 à 1867.

La ville se dote de trois lignes dechemin de fer secondaire qui la relient àBiarritz au début duXXe siècle. La ligne la plus directe, celle dutramway Bayonne-Lycée–Biarritz, est exploitée de 1888 à 1948. D’autre part, une ligne située plus au nord dessertAnglet, par l’exploitation duchemin de fer Bayonne-Anglet-Biarritz de 1877 et 1953. Enfin une ligne suivant l'Adour jusqu'à son embouchure, puis la côte de l'océan Atlantique par la barre à Anglet, est exploitée par lesVFDM réseau basque de 1919 à 1948.

Vie politique de 1815 à 1914

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En 1856, sous le règne de Napoléon III, est conclu à Bayonne untraité frontalier avec l'Espagne (2 décembre). Ce traité règle un certain nombre de problèmes entre les deux pays, de l'embouchure de la Bidassoa à la limite entre laNavarre et l'Aragon. C'est ce traité qui formalise notamment lePays Quint, au sud desAldudes : un territoire espagnol sur le plan politico-militaire (Garde civile) sous administration économique de la France (Poste, aujourd'hui distribution d'électricité).

Première Guerre mondiale (1914-1918)

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Les Bayonnais mobilisables à partir du 3 août 1914 participent à la Première Guerre mondiale principalement dans le49e régiment d'infanterie et dans son unité de réserve, le249e régiment d'infanterie qui sont engagés notamment auChemin des Dames en 1917, plus particulièrement sur le plateau deCraonne[FL 11].Pas moins de 700 Bayonnais meurent pour la Patrie durant ce conflit[FL 11],[Note 42].

Un centre d’engagement pour volontaires étrangers est créé en. De nombreuses nationalités y sont représentées, en particulier des Espagnols, des Portugais, des Tchèques[Note 43] et des Polonais[Note 44],[FL 12]. Un centre de formation est créé pour ces volontaires ; les Polonais forment ensuite une unité appeléeLégion des Bayonnais[107] (Legion Bajończyków)

Entre-deux-guerres : l'affaire Stavisky

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Le matin du, le sous-préfet Anthelme reçoit Gustave Tissier, directeur du Crédit municipal de Bayonne. Il répond ainsi — avec un peu d’étonnement — à sa demande pressante d’entretien. Quelle n’est pas sa surprise de voir l’homme lui déballer ce qui devient l’escroquerie du siècle.

« Tissier, directeur du Crédit Municipal, a été arrêté et écroué à la maison d’arrêt, sous l’inculpation de faux, d’usage de faux et de détournement de deniers publics. Il a été émis pour plusieurs milliers de faux bons de Crédit Municipal […][Note 45]. »

C’est le début de l’affaire Stavisky qui, de scandales en crises politiques, aboutit à l’émeute parisienne du[108],[109].

Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

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Durant laSeconde Guerre mondiale, Bayonne est occupée du au par latroisième division blindée SS (Totenkopf)[PiH 7].

Dans la nuit du 4 au 5 avril 1942, Bayonne est le théâtre de l’opération Myrmidon, tentative de débarquement franco-britannique[110].

Le, après avoir fait sauter une vingtaine de navires dans le port[111], les troupes allemandes se retirent. Le 22, un dernier convoi de cinq véhicules traverse la ville, transportant des agents de laGestapo et de laFeldgendarmerie. Un ou plusieurs d'entre eux tirent aupistolet-mitrailleur en passant près de la gare, tuant trois personnes[Note 46],[112].

Le 23 août est installée une « délégation municipale spéciale » par le nouveau sous-préfet, Guy Lamassoure, représentant legouvernement provisoire de la République française, proclamé àAlger au mois de juin 1944[113] et présidé par legénéral de Gaulle.

Après-guerre (de 1945 à nos jours)

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En 2014, est inaugurée la premièremosquée de la ville[114]. Elle subit deux attaques antimusulmanes en 2015 et en 2017[115],[116].

Le, un ancien candidat duFront national, qui s'était déjà fait remarquer pour des propos racistes etxénophobes, tente d'ymettre le feu, avant de tirer sur deux croyants septuagénaires, qui sont grièvement blessés[117].

Politique et administration

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Bayonne est le chef-lieu de l’un destrois arrondissements du département desPyrénées-Atlantiques.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune est depuis 1801 lechef-lieu de l'arrondissement de Bayonne du département desPyrénées-Atlantiques.

À compter dudécret du, Bayonne est lechef-lieu de deux cantons, celui de Bayonne-Nord-Est, qui regroupe une partie de localité de Bayonne, ainsi queBoucau,Saint-Pierre-d'Irube,Lahonce,Mouguerre etUrcuit, et celui de Bayonne-Nord-Ouest, qui rassemble la partie complémentaire de Bayonne, à laquelle s’ajoutentAnglet,Arcangues etBassussarry.

Une première refonte des cantons a lieu en 1973, qui distingue Bayonne-Nord de Bayonne-Est et de Bayonne-Ouest, tout en demeurant sur le même périmètre géographique. La configuration qui intervient en 1982, est essentiellement centrée sur Bayonne. Et, hormis lecanton de Bayonne-Nord, qui inclut également Boucau, lescantons de Bayonne-Est et deBayonne-Ouest ne s’écartent plus de la limite territoriale communale[118]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune estdepuis 2014 lebureau centralisateur de trois nouveaux cantons : ceux deBayonne-1 — complété d’une partie du territoire d’Anglet —, deBayonne-2 — qui comprend également Boucau — et deBayonne-3[119].

Articles détaillés :Liste des cantons des Pyrénées-Atlantiques,Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques etListe des conseillers départementaux des Pyrénées-Atlantiques.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de lacinquième circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives des Pyrénées-Atlantiques etListe des députés des Pyrénées-Atlantiques.

Intercommunalité

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Bayonne était le siège de lacommunauté d'agglomération dénomméeAgglomération Côte Basque-Adour, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité succédait audistrict Bayonne-Anglet-Biarritz créé en 1972.

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le, lacommunauté d'agglomération du Pays Basque dont Bayonne est le siège. Cette intercommunalité sésulte de la fusion des diverses intercommunalités duPays Basque

Bayonne adhère, en outre, à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastián, qui est ungroupement européen d'intérêt économique (GEIE), créé en 1993, et dont le siège se situe àSaint-Sébastien[120],[121].

Politique environnementale

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Lors des élections municipales de 2020, la liste élue a signé le Pacte de Métamorphose deBizi! qui engage les signataires à agir pour la transition dans les domaines de la mobilité, de l'alimentation, de l'habitat, de l'énergie et de l'économie locale et circulaire. À l'issue du rapport de suivi 2021, la commune s'est vu attribuer un score de métamorphose de 1,1 sur 4[122] et lors du rapport de mi-mandat en 2023, le score était de 1,4 sur 4[123].

Tendances politiques et résultats

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Bayonne présente un profil politique contrasté, privilégiant les candidats de gauche auxélections présidentielles et auxélections régionales mais plébiscitant les candidats de droite auxélections législatives (à l’exception de l’élection de 2012) etmunicipales. Les électeurs ont également plus voté pour les candidats degauche que le reste du département lors des dernières électionsrégionales (50,77 % pourAlain Rousset dans les Pyrénées-Atlantiques[124] contre 53,67 % à Bayonne) et européennes.

Résultats des élections à Bayonne.
Résultats pour la commune desscrutins français depuis2000.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
AnnéeÉluBattuParticipation
200286,45 %Jacques ChiracRPR13,55 %Jean-Marie Le PenFN77,50 %[125]
200745,60 %Nicolas SarkozyUMP54,40 %Ségolène RoyalPS81,50 %[126]
201259,26 %François HollandePS40,74 %Nicolas SarkozyUMP77,99 %[127]
201776,23 %Emmanuel MacronEM23,77 %Marine Le PenFN73,06 %[128]
202266,38 %Emmanuel MacronLREM33,62 %Marine Le PenRN69,88 %[129]
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
AnnéeÉluBattuParticipation
Bayonne est répartie sur plusieurs circonscriptions,cf. les résultats des .
Avant 2010, Bayonne est répartie sur plusieurs circonscriptions,cf. les résultats des .
200256,89 %Jean GrenetUMP43,11 %Jean EspilondoPS59,06 %[130]
200753,67 %Jean GrenetUMP46,33 %Jean EspilondoPS55,31 %[131]
Après 2010, Bayonne est répartie sur plusieurs circonscriptions,cf. les résultats de .
201256,57 %Colette CapdeviellePS43,43 %Jean GrenetUMP56,05 %[132]
201757.03 %Florence LasserreLREM+MoDem42,97 %Colette CapdeviellePS44,57 %[133]
202249,45 %Florence LasserreENS50,55 %Sandra Pereira-OstanelNUPES45,76 %[134]
2024%%%[135]
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
AnnéeListe1reListe2eParticipation
200429,09 %Kader ArifPS23,28 %Alain LamassoureUMP41,06 %[136]
200928,74 %Dominique BaudisUMP17,06 %José BovéLVEC38,14 %[137]
201418,64 %Michèle Alliot-MarieUMP16,39 %Virginie RozièreListe d’union de la gauche41,42 %[138]
2019%UMP%Liste d’union de la gauche%[139]
2024%%%[140]
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
AnnéeListe1reListe2eParticipation
200454,89 %Alain RoussetPS36,12 %Xavier DarcosUMP58,86 %[141]
201053,67 %Alain RoussetPS29,15 %Xavier DarcosUMP44,56 %[142]
201550,6 %Alain Rousset33,2 %Virginie CalmelsUDC49,6 %[143]
2021%%%[144]
Élections cantonales
AnnéeÉluBattuParticipation
Bayonne est répartie sur plusieurs cantons,cf. les résultats de ceux deBayonne-Nord,Bayonne-Est etBayonne-Ouest.
2001%%indisponible %
2004%%indisponible %
2008%%indisponible %
2011%%indisponible %
Élections départementales
AnnéeÉlusBattusParticipation
Bayonne est répartie sur plusieurs cantons,cf. les résultats de ceux deBayonne-1,Bayonne-2 etBayonne-3.
2015%%indisponible %
2021%%%[145]
Référendums.
AnnéeOui(national)Non(national)Participation
199256,51 %(51,04 %)43,49 %(48,96 %)67,80 %[146]
2000%(73,21 %)%(26,79 %)%[147]
200550,96 %(45,33 %)49,04 %(54,67 %)60,93 %[148]
 

Élections municipales les plus récentes

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Vue de grands bâtiments blancs se reflétant dans un cours d’eau, sur fond de ciel bleu.
L'hôtel de ville de Bayonne.

Aux élections municipales de 2008, le taux de participation est de 56,80 %. La liste deJean Grenet,Union pour Bayonne rassemble 44,23 % des suffrages au second tour et obtient 29 sièges[149].

Au second tour desélections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Atlantiques[150], la liste UMP-UDI menée parJean-René Etchegaray — qui bénéficie de la fusion de la liste du1er tour UMP diss. menée par Sylvie Durruty et du soutien de l'ancien maire, qui ne se représente pas — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 70 595 voix (45,37 %, 32 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires, devançant de 26 voix celle PS menée par Henri Etcheto, qui a recueilli 7 569 voix (45,22 %, 9 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
La troisième liste, DVG, menée par Jean-Claude Iriart obtient 1 574 voix (9,40 %, 2 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin où 40,78 % des électeurs se sont abstenus
[151].

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Atlantiques.

Au second tour desélections municipales de 2020 dans les Pyrénées-Atlantiques, la liste UDI - LR - LREM - MoDem - PNV menée par le maire sortant obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 7 252 voix (53,81 %, 35 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant la liste PS - Bayonne Écologie - PCF - PP menée par Henri Etcheto — qui bénéficiait de la fusion de la liste du1er tour G·s - DVG menée par Mathieu Bergé —, qui a recueilli 6 225 voix (46,18 %, 10 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la
pandémie de Covid-19 en France, 56,57 % des électeurs se sont abstenus[152].

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Pyrénées-Atlantiques.

Liste des maires

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Ancien Régime

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Lafamille de Gramont a fourni des capitaines puis des gouverneurs à Bayonne de 1472 à 1789, ainsi que des maires, charge qui devient héréditaire à partir du, par concession d’Henri IV à Antoine II de Gramont. Ils résident dès leXVe siècle au Château-Neuf, puis au Château-Vieux à partir de la fin duXVIe siècle[153],[Note 47] :

  • Roger de Gramont, (1444-1519), seigneur de Gramont, baron de Haux,sénéchal deGuyenne, maire héréditaire de Bayonne. Il est conseiller et chambellan deLouis XI en 1472, puis deCharles VIII en 1483[153]. Il est ambassadeur deLouis XII àRome en 1502. Il devient gouverneur de Bayonne et de ses châteaux le[153]. Il meurt de la peste en 1519[153] ;
  • Jean II de Gramont, seigneur de Gramont, maire et capitaine de Bayonne depuis le[153]. Le, lieutenant de la compagnie dumaréchal de Lautrec, il secourt Bayonne assiégée par les forces deCharles Quint, sous le commandement duprince d’Orange[153]. Il meurt durant lesguerres d'Italie ;
  • Antoine1er de Gramont, né en 1526, est nommé à l’âge de neuf ans (1535) maire et capitaine de Bayonne[153]. En 1571, Il chargeLouis de Foix de l'aménagement de l’embouchure de l’Adour, en même temps que des fortifications de la ville ;
  • Antoine II de Gramont (1572-1644), comte de Gramont, de Guiche et de Toulonjon, vicomte puis comte deLouvigny, souverain de Bidache, vicomte d'Aster, seigneur puis baron de Lescun. Il estduc à brevet en 1643, non vérifié auprès du Parlement. Le, Henri IV lui concède, ainsi qu’à ses descendants, la charge de maire perpétuel de Bayonne[153]. Il le fait ensuite vice-roi deNavarre. En 1595, Antoine II de Gramont chargeJean Errard (1599), puis Louis de Millet (1612) de renforcer les défenses de la ville ;
  • Antoine III de Gramont-Touloujon (1604-1678), comte puis, en 1648, duc de Gramont, prince de Bidache, comte de Guiche de Toulonjon, de Louvigny, vicomte d'Astern, baron d'Andouins et d'Hagetmau et seigneur de Lesparre, pair de France en 1648,maréchal de France en 1641. Ambassadeur deLouis XIV, il sollicite en 1660 la main del’infante Marie-Thérèse. Le roi lui donne procuration pour le représenter au mariage célébré à Madrid. C’est encore lui qui accueille à Bayonne, Louis XIV,Anne d’Autriche,Mazarin et le reste de la Cour, même si le mariage est finalement célébré àSaint-Jean-de-Luz[153]. Il meurt le au Château-Vieux ;
  • Antoine IV Charles de Gramont (1641-1720), duc de Gramont, prince de Bidache, comte de Guiche, de Louvigny, vicomte d'Aster, baron d'Andouins et d'Hagetmau et seigneur de Lesparre, pair de France,vice-roi de Navarre. En 1689, il suit les travaux de fortification entrepris parVauban à Bayonne, où il demeure de 1706 à 1712[153]. Il soutientPhilippe V durant laguerre de succession d'Espagne, faisant, de Bayonne, parvenir à ses troupes, armement, renforts et subsides. En représailles, les adversaires de Philippe V organisent deux attentats en 1707 — dont l’un au Château-Vieux — dont Antoine IV sort indemne[153].

Depuis la Révolution française

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Article détaillé :Liste des maires de Bayonne.

Depuis 1944, sept maires se sont succédé :

Liste des maires successifs depuis laLibération de la France[154].
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19441945Jean Labourdique  
19451947Jean-Pierre Brana[Note 48] Commandeur de laLégion d'Honneur.
octobre 1947mai 1958Maurice DelayRad.Chirurgien
Conseiller général ducanton de Bayonne Nord-Est(1949 → 1955)
Démissionnaire
juin 1958[155]mars 1959Georges ForsansRad. 
mars 1959janvier 1995Henri Grenet[156]Rad. puisUDFChirurgien
Député des Pyrénées-Atlantiques (4e circ.)(1962 → 1967)
Conseiller général de Bayonne Nord-Est(1961 → 1973)
Conseiller général de Bayonne-Est(1973 → 1992)
Président duconseil général des Pyrénées-Atlantiques(1985 → 1992)
Président dudistrict Bayonne-Anglet-Biarritz(1972 → 1995)
Démissionnaire
février 1995avril 2014[157]Jean Grenet[158]UDF puisUMP-PR
DR[159]
DVD[160] puisUDI
Chirurgien, fils d'Henri Grenet
Député des Pyrénées-Atlantiques (5e circ.(1995 → 1997 puis 2002 → 2012)
Conseiller régional d'Aquitaine(1998 → 2002)
Conseiller général de Bayonne-Est(1992 → 1995)
Président de l'Agglomération Côte Basque-Adour(2008 → 2014)
avril 2014[161]en cours
(au 20 juillet 2023)
Jean-René EtchegarayUDI-REAvocat, ancienbâtonnier de l'ordre des avocats dubarreau de Bayonne
Président de laCommunauté du Pays Basque(2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[162]

Jumelages

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Carte
Jumelages et partenariats de Bayonne.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Bayonne.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Faro[163]Portugaldepuis
Ascoli Piceno[163]Italiedepuis
Bayonne[163]États-Unisdepuis
Daytona Beach[163]États-Unisdepuis
dème d'Hydra[163]Grècedepuis
Kajaani[163]Finlandedepuis
L'Hospitalet de Llobregat[163]Espagnedepuis
Nyíregyháza[163]Hongriedepuis
Pampelune[163]Espagnedepuis
Satu Mare[163]Roumaniedepuis
Veliko Tarnovo[163]Bulgariedepuis le

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Eau et assainissement

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La gestion de l’eau pour près de 15 000 abonnés est assurée depuis 1924 par laRégie des eaux de Bayonne, un service dépendant de la municipalité[M 8],[M 9]. Le captage d’eau souterraine d’une source située àItxassou, leLaxia, affluent de la Nive, assure 60 % des besoins en eau potable, les 40 % restants étant fournis par d'autres captages d’eaux souterraines effectués dans le massif de l’Ursuya[M 9].

L’ensemble du réseau représente 260 km de conduites en fonte[M 9]. Quatre sites de stockage assurent une réserve correspondant à une journée et demie de consommation intensive[M 9].

Déchets ménagers

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La collecte des déchets sur le territoire de la commune est assurée par la communauté d'agglomération, le traitement étant quant à lui pris en charge par lesyndicat mixte Bil Ta Garbi. Le service propreté de la ville de Bayonne comprend près de 50 agents, chargés du nettoyage du centre-ville et des quartiers[M 10].

2 000 tonnes annuelles sont regroupées sur la déchèterie communale de la rue de la Cale pour être retraitées[M 10].

Justice, sécurité, secours et défense

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Dans le ressort de lacour d'appel de Pau, Bayonne est le siège d'unTribunal judiciaire, d’untribunal pour enfants, d'unconseil de prud'hommes et d'untribunal de commerce[164].Bayonne dépend dutribunal administratif de Pau et de lacour administrative d'appel de Bordeaux.

La commune accueille uncommissariat de police, lacompagnie degendarmerie, unebrigade territoriale autonome de la circonscription de gendarmerie, l'escadron 24/2 degendarmerie mobile et unerecette-perception des impôts.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[165],[Note 49].

En 2022, la commune comptait 53 312 habitants[Note 50], en évolution de +5,38 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Atlantiques : +3,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
12 57813 19014 00613 24814 77315 91217 30318 12018 870
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
26 18725 61126 33327 17327 41626 26127 28927 19226 918
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
27 60126 48827 88628 21531 43631 72731 35032 62032 575
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
36 94142 74342 93841 38140 05140 07844 40644 33150 589
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
52 74953 312-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[118] puisInsee à partir de 2006[166].)
Histogramme de l'évolution démographique

Jusqu'à 1870 Bayonne se maintient comme ville la plus peuplée du département, devant la préfecturePau. À partir de 1870, la population atteint un plateau stable de 27 000 habitants qui dure 50 ans, puis progresse lentement à partir de 1920, pour atteindre les 40 000 âmes à partir du milieu desannées 1960 ; jusqu’à la fin duXXe siècle, elle va stagner, voire se tasser légèrement à l'instar du solde migratoire, pour repartir par un bond de croissance de 10 %, le solde migratoire s’étant inversé, vers un nouveau plateau situé à 45 000 habitants, alors que le solde naturel des naissances et des décès reste étale.

Icône d'horloge obsolète.
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Raison : Données obsolètes.
Analyse des soldes de variation annuelle de la population[Insee 6].
1968 - 19751975 - 19821982 - 19901990 - 19991999 - 20062006 - 2011
Taux de variation annuel de la population+ 0,1- 0,5- 0,4+ 0,0+ 1,5+ 0,0
Solde naturel+ 0,6+ 0,1+ 0,1+ 0,0+ 0,1+ 0,1
Solde migratoire- 0,5- 0,6- 0,5+ 0,0+ 1,4- 0,2

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,3 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 23 822 hommes pour 27 589 femmes, soit un taux de 53,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[167]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,6 
6,4 
75-89 ans
11,0 
14,1 
60-74 ans
17,0 
19,6 
45-59 ans
18,2 
22,0 
30-44 ans
19,0 
22,3 
15-29 ans
19,1 
14,8 
0-14 ans
13,0 
Pyramide des âges du département desPyrénées-Atlantiques en 2021 en pourcentage[168]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
8,7 
75-89 ans
11,8 
18,9 
60-74 ans
19,8 
21 
45-59 ans
20,3 
17,9 
30-44 ans
17,3 
16,2 
15-29 ans
14 
16,3 
0-14 ans
14,2 

Activité de la population

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Raison : Données obsolètes.

La population de la commune demeure dans les moyennes du département, voire légèrement plus jeune. Le taux d’activité local (70,8 % en 2011) est plus faible que celui du département (72,4 % en 2011) et plus particulièrement dans la tranche d’âge 25 - 54 ans (87,9 % comparé à 91,1 %)[Note 51]. Ce taux s’est amélioré de 160 points de base entre 2009 (69,2 %[169]) et 2011 (70,8 %) dans toutes les tranches d’âge.

Activité et emploi de la population de 15 à 64 ans par âge en 2011[Insee 7].
PopulationActifsTaux d’activité en %Actifs ayant un emploiTaux d’emploi en %
Ensemble29 00720 53870,817 50560,3
15 à 24 ans5 9582 61243,81 88831,7
25 à 54 ans17 88815 73287,913 61176,1
55 à 64 ans5 1612 19442,52 00538,9

L'aire urbaine de Bayonne, comprenant notammentBiarritz etAnglet, comptait 226 811 habitants en2011[170], contre 213 969 en 1999[171].

Bayonne fait partie des 96espaces urbains de France. Elle dispose d'unplan de déplacements urbains depuis le.

Enseignement

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La commune de Bayonne est rattachée à l’académie de Bordeaux[172]. Elle dispose d’uncentre d'information et d'orientation (CIO).

Au, Bayonne compte23 écoles maternelles et élémentaires publiques et8 écoles primaires privées, dont deuxikastolas[172], deuxcollèges publics, le collège Albert-Camus et lecollège Marracq, et cinq collèges privés, les collèges La Salle-Saint-Bernard, Saint-Joseph, Saint-Amand, Notre-Dame et Largenté. Elle dispose en outre de troislycées publics, le lycée René-Cassin (enseignement général), le lycée Louis-de-Foix (enseignement général, technologique et professionnel) et le lycée professionnel Paul-Bert, auxquels s’ajoutent quatre lycées privés, le lycée Saint-Louis-Villa-Pia (enseignement général), les lycées Largenté et Bernat-Etxepare (enseignement général et technologique immersif en langue basque) et le lycée professionnel Le Guichot.

Lecampus de la Nive, autour du Château-Neuf dans lePetit Bayonne, regroupe depuis 2008 la plupart des étudiants, auparavant dispersés dans la ville[173]. L'UFR pluridisciplinaire de Bayonne - Anglet - Biarritz dépend de l'université de Pau et des Pays de l'Adour[174]. Le site de Bayonne accueille également unIUT, un site de l'IAE des Pays de l'Adour, lequel offre des formations en gestion et management[174], ainsi qu'une antenne délocalisée de l'université de Bordeaux (institut universitaire professionnalisé sport, management et gestion des entreprises)[175]. UnIFSI (institut de formation en soins infirmiers) se situe à proximité du site Saint-Léon duCentre hospitalier de la Côte Basque[176].

La commune accueille enfin leconservatoire à rayonnement régional Maurice-Ravel et l'école d'art de la communauté d'agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz.

Manifestations culturelles et festivités

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Photographie d’une arène taurine vide.
Lesarènes de Bayonne.

Chaque jeudi, vendredi et samedi saints, depuis 550 ans, lafoire du jambon auquel la ville a donné son nom vient marquer le début de la saison[177],[Note 52].

Lesfêtes de Bayonne reviennent chaque année rythmer le milieu de la période estivale de la commune depuis 1932 pour cinq jours[Note 53], organisées autour de défilés, de courses de vachettes, defeux d'artifice et de musique dans la tradition basco-gasconne. Ces fêtes sont devenues un des événements festifs les plus fréquentés de France.

Article détaillé :Fêtes de Bayonne.

Bayonne aurait la plus ancienne tradition taurine française. Un arrêté municipal réglementant l'encierro date de 1283 : vaches, bœufs et taureaux sont lâchés chaque année dans les rues du Petit Bayonne durant les fêtes estivales. Lesarènes de Bayonne actuelles, inaugurées en 1893, sont les plus grandes duSud-Ouest, avec plus de 10 000 places. Une douzaine de corridas y sont proposées chaque année, attirant les plus grands noms de la tauromachie. Tout l'été, plusieursnovilladas ont également lieu. La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.

Bayonne est classée deuxième des villes de France où il fait bon vivre, selon le premier palmarès national réalisé par l'association "Villes et villages où il fait bon vivre" en 2019[178].

Santé

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Bayonne concentre une grande partie des services hospitaliers de l’agglomération de Bayonne et du sud des Landes[41]. Dans cette zone, les habitants se trouvent à moins de 35 km d’un équipement hospitalier proposant des services de médecine, d’obstétrique, de chirurgie ou des soins psychiatriques. L’offre ducentre hospitalier de la Côte Basque, principalement établi à Bayonne (site principal de Saint-Léon et site de Cam-de-Prats) mais également à Saint-Jean-de-Luz, se complète de plusieurs cliniques[41].

Sports et équipements sportifs

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Aviron

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Vue d’un garage à bateaux devant lequel sont sortis quelques embarcations.
Aviron bayonnais, section... aviron.

L'aviron est un sport pratiqué depuis longtemps sur la Nive et l'Adour par les Bayonnais. Deux clubs s'affrontent, la Société nautique de Bayonne (SNB) (créée en 1875) et l'Aviron bayonnais — créé en 1904 par d'anciens membres de la SNB — qui devient par la suite unclub omnisports.

Basket-ball

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Denek Bat Bayonne Urcuit est un club debasket-ball dont la section masculine évolue enNM1 (3e échelon national duchampionnat français). Le club est basé dans la ville d'Urcuit, mais évolue au palais des sports de Lauga à Bayonne.

Football

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Lefootball est représenté par l'Aviron bayonnais football club qui évolue à domicile au stade Didier-Deschamps enCFA 2 (5e division française) lors de la saison 2013-2014, après une année passée enCFA et trois années consécutives enNational.Didier Deschamps a commencé sa carrière à l'Aviron bayonnais. Le stade, ex-stade du Grand-Basque, porte aujourd’hui le nom de ce joueur.

Il existe aussi trois autres clubs bayonnais de football, les Croisés de Saint-André évoluant en division supérieure régionale, les Étoiles portugaises de Bayonne (première division district) et l'association Bayonne rive droite (3e division district).

Omnisports

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L'Aviron bayonnais, créé en 1904, regroupe de nombreuses sections sportives et un grand nombre de licenciés[Note 54]. L'Aviron bayonnais rugby pro et l'Aviron bayonnais football club sont deux des sections les plus connues de ce club.

Les installations du Club olympique bayonnais, créé en 1972, sont situées dans le quartier desHauts de Sainte-Croix. Le club propose un large panel de disciplines sportives dont la pelote, la gymnastique, les sports de combat ainsi qu'une section billard. Le club comptait près de 400 licenciés pour l'année 2007.

Pelote basque

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Bayonne est un lieu important de lapelote basque. La Fédération française de pelote basque a d'ailleurs son siège auTrinquet moderne, près des Arènes[179]. De nombreux titres ont été remportés par les pelotaris de la ville. Deschampionnats du monde y ont eu lieu en 1978, en association avec la commune deBiarritz[180][réf. à confirmer].

Rugby

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Photographie sépia de 19 sportifs. La représentation porte l’inscription : photo Aubert 1914 - Aviron bayonnais.
L'Aviron bayonnais en 1914.
Photographie d'une phase d'un match de rugby, avec en premier plan un joueur de l’Aviron bayonnais rugby pro.
L'Aviron bayonnais rugby pro austade Marcel-Michelin le.

Le rugby est apparu au Pays basque à la fin duXIXe siècle, avec l'arrivée en 1897 au lycée de Bayonne d'un Landais de 20 ans qui convertit ses camarades aufootball-rugby, qu'il avait lui-même découvert à Bordeaux[181]. Pratiquant dans les espaces de la porte d'Espagne, ils communiquèrent leur engouement aux autres collèges de Bayonne et de Biarritz, conduisant à la création du Biarritz Sporting Club et du Biarritz Stade qui fusionneront en 1913 pour devenir leBiarritz olympique.

Bayonne a deux clubs de rugby :

  • l'Aviron bayonnais rugby pro joue pour la saison 2014 - 2015 enTop 14, et ce sans discontinuer depuis la saison 2004 - 2005. L'Aviron bayonnais, fondé en 1904, a remporté trois titres de champion de France (1913,1934 et1943). Il fut le premier club d'une petite ville à devenir champion de France, créant de surcroît la légende dujeu à la bayonnaise, allusion à son jeu basé sur l'évitement et l'attaque à outrance. Son stade est lestade Jean-Dauger. L'ambiance qui y règne et la ferveur de tout le Pays basque pour l'Aviron bayonnais lui ont rapporté le prix du« Meilleur public du Top 14 » pour la saison 2005 - 2006 ;
  • l'équipe masculine de la section rugby du club omnisports l'Association sportive bayonnaise (ASB) évolueà ce jour[Quand ?] enFédérale 3 comme en2017-2018

Il existe également uneéquipe féminine au sein de l'ASB, évoluant enDivision nationale 1B. Cette équipe a remporté en 2014 lechallenge Armelle-Auclair.

Médias

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Presse écrite locale

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La presse écrite est essentiellement représentée par le quotidienSud Ouest, qui propose une édition locale « Pays basque » couvrant l'actualité de Bayonne et de son agglomération. Le quotidien bascophoneBerria, au tirage plus modeste, dispose également d'une rédaction à Bayonne.

Télévision

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La chaîne de télévisionFrance 3 Aquitaine propose un décrochage local à destination de l'agglomération bayonnaise, France 3 Euskal Herri Pays basque. La chaîneTVPI couvre également l'actualité de Bayonne, du Sud des Landes et du Pays basque français. Enfin, en plus des chaînes nationales françaises diffusées depuis l'émetteur de la Rhune, il est possible de capter les chaînes publiques basques du groupeETB et les chaînes nationales espagnoles, diffusées depuis l'émetteur duJaizkibel.

Radios locales

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Les principales stations de radio françaises et espagnoles sont diffusées à Bayonne.France Bleu Pays basque est la station locale du groupeRadio France et dispose d'une rédaction à Bayonne, maisFrance Bleu Gascogne peut également être reçue. Parmi les autres stations locales figurentRadio Lapurdi Irratia,Irulegiko Irratia etGure Irratia (en basque).

Cultes

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Vue en clair obscure d’un groupe statuaire représentant un âne portant un homme et un enfant.
Le groupe sculpté ditl'âne de saint Bernard : la fuite en Égypte[182].
Église Saint-Esprit.
Vue d’une chaire à prêcher en bois dans un édifice religieux.
Chaire à prêcher, en bois, enchâssée dans une cuve en fonte.
Temple protestant.
Photographie d'une scène représentant des soldats allemands saluant et regardant une femme portant un meuble.
Réquisition de lasynagogue par laWehrmacht en 1942.

Culte catholique

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Bayonne dépend dudiocèse de Bayonne, Lescar et Oloron,suffragant depuis 2002 de l’archidiocèse de Bordeaux[183].Marc Aillet est l’évêque de ce diocèse depuis le.L'évêché est situé à Bayonne, place Monseigneur-Vansteenberghe.

Outre lacathédrale Sainte-Marie (quartier du Grand Bayonne), Bayonne dispose deséglises Saint-Esprit,Saint-André (rue des Lisses), des arènes (avenue de la Légion-Tchèque), Saint-Étienne, et Saint-Amand (avenue Maréchal-Soult).

Le carmel de Bayonne, situé dans le quartier Marracq, accueille une communauté decarmélites depuis 1858.

Lavoie du Baztan (ruta del Baztan oucamino Baztanés) est la voie dupèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui traverse lesPyrénées le plus à l'ouest et par lecol le plus bas (col de Belate, 847 m). C'est la voie antique qu'empruntaient les pèlerins descendus à Bayonne, soit le long de la côte sur lavoie de Soulac, soit parce qu'ils y débarquaient depuis l'Angleterre par exemple, pour rejoindre lecamino francés le plus rapidement possible, àPampelune.

Lavoie de Bayonne (es) rattrape lecamino francés plus en aval, àBurgos.

Culte israélite

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Lasynagogue est construite en 1837 dans le quartier Saint-Esprit, au nord de la localité[184].La communauté juive de Bayonne est ancienne. Elle est constituée de différents groupes de fugitifs deNavarre et duPortugal, établis àSaint-Esprit-lès-Bayonne après l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492 et du Portugal en 1496. En 1846, unconsistoire est installé à Saint-Esprit, qui est intégré à Bayonne en 1857.

Culte musulman

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La mosquée de Bayonne est située rue Joseph-Latxague. Elle est le siège de l'association culturelle des Musulmans de la Côte basque[185].

Culte protestant

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Letemple protestant de Bayonne, fondé en 1849, se trouve à l'angle de la rue Albert-Ier et de la rue du Temple. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France[186].

Une égliseévangélique est située dans le quartier Saint-Esprit, ainsi qu’une église appartenant à l'Église évangélique tzigane, membre également de laFédération protestante de France[187].

Économie

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Photographie d’une rue étroite, s'incurvant vers la droite et bordée d’immeubles de 3 étages, aux façades blanches à pans de bois peints.
Rue de la Salie, rue commerçante du Grand-Bayonne.
Vue d’une rue de bâtiments de 3 et 4 étages, aux façades blanches à pans de bois peints.
Rue Poissonnerie, rue commerçante du Grand-Bayonne.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2011, lerevenu fiscal médian par ménage était de 22 605 €, ce qui plaçait Bayonne au 28 406e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[188].

En 2011, 47,8 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[Insee 8].

Emploi

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En 2011, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 29 007 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,8 % d'actifs dont 60,3 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs[Insee 9].

On comptait alors 30 012 emplois dans la zone d'emploi, contre 29 220 en 2006. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 17 667, l'indicateur de concentration d'emploi est de 169,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de deux emplois pour un habitant actif[Insee 10].

Entreprises et commerces

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Bayonne est la capitale économique de l'agglomération de Bayonne et du sud des Landes.Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Bayonne selon leur secteur d'activité[Insee 11] :

Structure de l’économie à Bayonne au.
Nombre d’établissements concernés
TOTAL4 665
Industrie270
Construction375
Commerce, transport et services divers3 146
Administration publique, enseignement, santé, et action sociale874
Champ : activités marchandes hors agriculture.

Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés[Insee 12] :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011.
Total%0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble5 946100,03 7971 70821315573
Agriculture, sylviculture et pêche460,8386020
Industrie2924,915010123153
Construction4287,22998426154
Commerce, transports, services divers3 95366,52 3901 3461177327
dont commerce et réparation automobile1 11518,857945738329
Administration publique, enseignement, santé, action sociale1 22720,6920171475039
Champ : ensemble des activités.

Les deux tableaux précédents amènent les remarques suivantes[Note 55] :

  • l'essentiel de l'activité économique est assuré par des entreprises dusecteur tertiaire ;
  • l'agriculture n'est pratiquement pas représentée[Note 56] ;
  • moins de 5 % de l'activité est assuré par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentré sur des structures de moins de 50 salariés, tout comme les activités liées à la construction ;
  • l'administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale forment une activité qui regroupe plus de 20 % des entreprises, confirmant en cela, l'importance du pôle administratif et de santé bayonnais au sein de l'agglomération de Bayonne et du sud des Landes. Ainsi Bayonne est le siège de lachambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque.

En 2013, 549 entreprises ont été créées à Bayonne, dont 406 par desauto-entrepreneurs[Insee 13],[Insee 14].

Artisanat et industrie

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Bayonne regroupe peu d’industries, comme l'indiquent les tableaux précédents. Les dernières grandes industries ont récemment fermé, parfois après des tentatives de reprise : les Fonderies de Mousserolles (jusqu'à 600 salariés), dont les origines remontaient à la révolution industrielle, a définitivement fermé en 2011[189][190] ; et Plastitube (jusqu'à 240 salariés), en 2017[191][192].

L’entrepriseIzarra, dont la distillerie s’installe en 1912 quai Amiral-Bergeret, a longtemps symbolisé la richesse économique de Bayonne.

Les activités industrielles se sont concentrées dans les communes voisines deBoucau,Tarnos (Turbomeca),Mouguerre etAnglet.

Activités de service

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Le secteur tertiaire très actif regroupe quelques grandes enseignes de la distribution, telles celles détaillées par le géographeRoger Brunet[193] :BUT (240 salariés),Carrefour (150 salariés),E.Leclerc (150 salariés),Leroy Merlin (130 salariés) ou encore lesGaleries Lafayette (120 salariés). Les banques, des sociétés de nettoyage (Onet, 170 employés) ou de gardiennage (Brink's, 100 salariés) sont également des grands employeurs de la commune, tout comme les transports urbains qui occupent près de 200 employés.

Cinq cliniques, représentant plus de 500 lits, emploient chacune de 120 à 170 salariés[193].

Le port de Bayonne

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Photographie d’un cargo porte-container bleu, à quai dans un port.
Le cargoBBC-Magellan dans leport de Bayonne, en 2014.
Photographie d’un trois mats sur un cours d'eau salué par un jet d’eau.
Entrée duBelem dans leport de Bayonne, en août 2006.
Article détaillé :Port de Bayonne.

Le port de Bayonne est situé à l'embouchure de l'Adour, en aval de la ville. Son emprise concerne également les communes d'Anglet etBoucau dans les Pyrénées-Atlantiques etTarnos dans lesLandes[194].Il a considérablement bénéficié de l'exploitation dugisement de gaz naturel de Lacq, auquel il est relié par ungazoduc.

C'est le9e port de commerce français, son trafic annuel est d’environ 4,2 millions de tonnes dont 2,8 exportées. Il est également le premier port français d’exportation de maïs[193]. Il est la propriété de larégion Nouvelle-Aquitaine qui gère et contrôle le site[195].

Les produits métallurgiques représentent un mouvement sur Tarnos de plus d’un million de tonnes et les exportations de maïs vers l’Espagne varient entre 800 000 et 1 000 000 tonnes. Le port reçoit également des hydrocarbures raffinés de la raffinerieTotal deDonges (800 000 tonnes). Les engrais représentent un trafic de 500 000 tonnes annuelles et le soufre en provenance de Lacq, quoiqu’en net déclin, 400 000 tonnes[193],[196].

Le port reçoit également en stockage des véhiculesFord etGeneral Motors en provenance d'Espagne et du Portugal, ainsi que des bois tropicaux et landais[193].

Il abrite uneaciérie électrique productrice debillettes[197] laminées en fil machine depuis 2022[198], sur Boucau et Tarnos (Celsa France), ainsi qu’un terminal de stockage de produits chimiques et pétroliers liquides.

Activités de services liées au tourisme

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Compte tenu de sa proximité de l'océan et des contreforts desPyrénées, ainsi que de son patrimoine urbain historique, Bayonne a développé une importante activité liée au tourisme[Insee 15].

Au, 15 hôtels de la commune offraient plus de 800 chambres aux visiteurs, mais aucun camping n'était dénombré[Insee 16].L'infrastructure touristique de l'aire urbaine de Bayonne vient compléter l'offre locale avec près de 5 800 chambres réparties sur près de 200 hôtels et 86 campings proposant plus de 14 000 emplacements[199].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Bayonne.

Le centre de Bayonne se caractérise par son urbanisme médiéval, marqué par le tracé desrues, la subsistance de nombreux vestiges de bâtiments (fortifications, cathédrale, cloître, caves) et par l’importance économique des voies fluviales tout au long de son histoire. La période allant duXVIe au XIXe siècle a vu la construction de nombreuses demeures nobles, souvent fondées par les membres des corporations, très actives à Bayonne, et témoignant de la vitalité de la ville et de son activité commerçante et portuaire.

Bayonne compte 22 monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[200] et 4 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[201]. Par ailleurs, elle compte 68 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[202].

De plus, de nombreux bars et restaurants demeurent de véritables lieux de vie historique, essentiels à la vie de la population en ce qui concerne leur santé mentale. Des noms tel que le black pig, le kubata, le p'tit pub ou bien encore le moka sont des grands lieux de festivités

Patrimoine civil

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LeChâteau-Vieux, duXIe siècle, a été construit par les vicomtes du Labourd[203]. C'est là que la rançon deFrançoisIer, prisonnier deCharles Quint à Madrid après avoir été capturé à labataille de Pavie en 1525, y a été rassemblée.Du Guesclin y a été prisonnier en attendant le paiement d'une rançon de100 000 livres. Le château a accueilli de nombreux invités de marque commeLouis XI, FrançoisIer,Charles IX ouLouis XIV[DN 6]. Il est aujourd’hui occupé par le1er régiment parachutiste d'infanterie de marine.

Le Château-Neuf a été élevé sousCharles VII, à la fin duXVe siècle, sur d’anciennes enceintes duXIIIe siècle[204].

Larésidence dite de Marrac, actuellement connue sous le nom de « château de Marracq », a été achetée en parNapoléonIer sur sa cassette personnelle. Il fut construit au début duXVIIIe siècle parMarie-Anne de Neubourg[27].

L’ensemble formé de lacitadelle[35], renommée en 1999CitadelleGénéral-Georges-Bergé, et des fortifications[205], s’élève au nord de l’Adour, sur une colline dominant le quartier Saint-Esprit. Il s’agit d’unouvrage fortifié dessiné parVauban en 1680 et construit à la fin duXVIIe siècle, à la demande deLouis XIV[Note 57]. L’ensemble est percé de sept portes, dont la porte d'Espagne, la porte de Mousserolles et la poterne.

Lechâteau du Vigneau est un ancien domaine viticole situé au nord-ouest de la citadelle[206]. Racheté en 1848 et restauré par la famille Fonsèque, éminente parmi la communauté juive de Bayonne, il accueillePierre Mendès France à plusieurs reprises[207]. L’édifice est à nouveau restauré et embelli en 1918 après avoir été le témoin de violents combats durant lesiège de Bayonne en 1814.

Édifices religieux

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  • La cathédrale Sainte-Marie à différentes époques.
  • Gravure sur cuivre aquarellée représentant un édifice religieux, avec des charettes au repos en premier plan.
    La cathédrale en 1823.
  • Gravure représentant un édifice religieux dominé de deux flèches.
    La cathédrale en 1907.
  • Vue d’un édifice religieux depuis l'intérieur d’un cloitre.
    La cathédrale en 2006.
  • Vue d’un édifice religieux à deux flèches en arrière-plan d’une rue en perspective.
    La cathédrale en 2007.
  • Vue d’une flèche d’un édifice religieux depuis une ouverture en ogive brisée.
    La cathédrale en 2011.
Article détaillé :Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne.

Cette cathédrale ogivale, de style gothique fleuri, commencée en 1213 et achevée auXVe siècle, est surmontée de deux clochers de 85 mètres de haut, ajoutés auXIXe siècle. Elle renferme la châsse desaint Léon, patron de la ville. Uncloître datant de 1240 lui est attenant au sud. Le cloître a longtemps servi de cimetière ; des niches et des tombeaux y subsistent[DN 1].

  • L'église Saint-André de Bayonne, rue des Lisses, construite enstyle néogothique sous le règne deNapoléon III, domine le quartier du Petit-Bayonne. Elle abrite deux œuvres remarquables :L'Assomption deLéon Bonnat et un orgue du facteurGeorges Wenner classé monument historique.
  • L'église Sainte-Croix, avenue du Béarn.
  • L'église Saint-Amand, rue Pierre Laporte de Saint-Amand.
  • L'église Saint-Bernard, avenue du Docteur Camille Delvaille.
  • L'église Saint-Léon, avenue de l'Interne Jacques Loeb de Marracq.
  • L'anciennechapelle Notre-Dame, rue Douer, date de 1860.
  • La chapelle du Carmel, chemin d'Arancette.
  • La chapelle du collège La Salle Saint-Bernard, rue Antoine Labarthe.
  • Lachapelle des Capucins, avenue de la Légion Tchèque.
  • La chapelle de l'hôpital Saint-Léon, avenue de l'Interne Jacques Loeb
  • La chapelle de l'ancien hôpital militaire, rue Ravignan.
  • La chapelle de la Citadelle.
  • La chapelle Saint-Léon, avenue Raymond de Martres (cimetière).
  • La chapelle de la clinique Caradoc, avenue du.
  • La chapelle oratoire, avenue du.
  • La chapelle du château Biscardy, rue de Laharie.
Article détaillé :Séminaire de Bayonne.

Patrimoine naturel

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Photographie d'un banc rouge adossé à un muret de pierres
Lejardin botanique de Bayonne.
Carte de Bayonne montrant des zones colorées, rouge pour les sites classés, saumon pour les sites inscrits.
Sites inscrits (saumon) et classés (rouge) pour leurs qualités environnementales.

Leréseau Natura 2000 a retenu l’Adour pour sa faune aquatique, et en particulier pour laGrande alose (Alosa alosa), l’Alose feinte (Alosa fallax), lesLamproie de rivière (Lampetra fluviatilis),marine (Petromyzon marinus) etde Planer (Lampetra planeri), leToxostome (Parachondrostoma toxostoma) et leSaumon atlantique (Salmo salar). Il vise également à préserver leVison d'Europe (Mustela lutreola) ainsi qu’une fleur, l’Angélique des estuaires (Angelica heterocarpa). Les espèces atlantiques concernent étroitement la zone affectée par les marées en amont et en aval de Bayonne.

Bayonne a été récompensée de quatre fleurs auconcours des villes et villages fleuris depuis 1998, soulignant les efforts accomplis dans les domaines de la décoration florale, de l’environnement, de la propreté et de l'assainissement, de l’affichage et de l’habitat[219]. En 2008, la ville se désengageait cependant du Conseil national des villes et villages fleuris pour des divergences sur les méthodes d'obtention du fleurissement. La commune organise en revanche un « concours des jardins et balcons fleuris »[M 11].

La commune entretient180 hectares de parcs, jardins, terrains de sports et autres espaces verts[M 12]. Sont en particulier l'objet de soins attentifs les parcs et des jardins de qualité tels le jardin public, lejardin botanique, la promenade des remparts et le parc de Caradoc. Dans ce dernier, unMagnolia grandiflora a été labelliséarbre remarquable en 2016[220]. Il aurait été planté après 1873 et l'enchevêtrement de ses branches qui tombent au sol et repartent vers le haut le font ressembler à un bosquet[220].Elle dispose également de plusieurs espaces naturels[M 13], dont un milieu remarquable d'une centaine d'hectares, laplaine d'Ansot[M 14], situé au sud de la ville et au bord de la Nive[221], où l'Angélique des estuaires (Angelica heterocarpa),espèce menacée etprotégée au niveaueuropéen, a trouvé refuge[M 14].

Ladirection régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) Aquitaine a sélectionné à l’inventaire général du patrimoine culturel quatre sites et des paysages de la commune. Ainsi, l’ensemble urbain de Bayonne fait l’objet d’une inscription depuis le, et le château Lauga et ses abords immédiats depuis le. Sur la rive gauche de la Nive, l’allée Lauga est classée depuis le, et les pépinières Maymou, au nord de la localité, depuis le[222].L’allée Lauga est qualifiée de site d’intérêt pittoresque, s’étendant sur0,84 ha[223], tout comme le château du même nom (1,35 ha)[224]. Le vieux bourg de Bayonne est inscrit à l’inventaire des sites historiques et pittoresques pour plus de39 ha[225].Les pépinières Maymou couvrent une surface de près de8 ha dans le quartier Saint-Étienne. Créées en 1880, elles bénéficient d’un micro-climat proche de celui de l’Asie du Sud-Est ; elles constituent un conservatoire et un centre de production horticole[226].

Équipements culturels

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Vue panoramique de bâtiments à façade blanche se reflétant dans un cours d’eau sous un ciel bleu intense.
Le théâtre Michel-Portal partage le bâtiment de droite avec la mairie.

Scènes

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Lethéâtre Michel-Portal a reçu, avec la salle Paul-Vaillant-Couturier, àBoucau, le labelscène nationale du ministère de la Culture en 1990 et porte donc le nom deScène nationale Bayonne - Sud-Aquitain[227]. Il est situé place de la Liberté, dans le même bâtiment que l'hôtel de ville.

Outre le complexeMéga CGR, qui propose des films grand public, la localité abrite uncinéma d'art et d'essai de renommée nationale[228], l’Atalante, situé dans le quartier Saint-Esprit[M 15].

Musées et galeries

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Photographie en gros plan d’une maison traditionnelle, formant le coin d'une rue.
La maison dite de Dagourette oumusée basque.
Photographie du premier étage d’un édifice.
Lemusée Bonnat-Helleu.

Quatre musées sont à découvrir dans la localité. Lemusée basque et de l'histoire de Bayonne propose une collectionhistoriographique etethnographique consacrée auPays basque français. Il a reçu en 2003 le labelMusée de France. Il est installé depuis 1924 au Petit Bayonne, dans la maison Dagourette, demeure bourgeoise de la fin duXVIe siècle, elle-même protégée par lesmonuments historiques depuis 1991[229].

Lemusée Bonnat-Helleu est également situé dans le quartier du Petit Bayonne, dans un bâtiment duXIXe siècle dû à l'architecteCharles Planckaert. La collection du musée doit son origine à un legs du peintreLéon Bonnat à la ville de Bayonne, en 1891[230],[231]. Musée desbeaux-arts de la commune, il recèle une remarquable collection de peintures, de dessins anciens et de sculptures constituée de 1880 à 1900, et, à la suite de legs successifs, il conserve à l'heure actuelle près de 7 000 œuvres.

Le muséum d'histoire naturelle, égalementMusée de France, fut fondé en 1856, grâce à un legs de son premier conservateur,Ulysse Darracq[M 16]. Après avoir été fermé durant près de 60 ans, il s'offre de nouveau au public depuis 2010, auquel il propose 430 m2 d’expositions permanente et temporaire et 20 000 objets du patrimoine naturel régional[M 16]. Il est situé dans la plaine d'Ansot, sur la rive droite de la Nive.

Le musée du judaïsme bayonnais Suzanne-et-Marcel-Suarès a, lui, ouvert ses portes en 2022. Ce musée retrace l'histoire de la communauté juive à Bayonne depuis son arrivée auXVIe siècle, et sa relation par exemple avec l'arrivée du chocolat à Bayonne. Il rend aussi hommage à des noms commeRené Cassin, né à Bayonne et co-rédacteur de ladéclaration universelle des droits de l'Homme, etMarcel Suarès, résistant[232],[233].

Outre ces quatre musées, quatre autres espaces communaux proposent des expositions temporaires[M 16] : la médiathèque (sur des thèmes liés à la littérature et à l'écrit[234]), la Poudrière (expositions d'art contemporain), leCentre communal d'action sociale (peintures et photographies d'artistes locaux) et depuis 2015 le DIDAM[235] (expositions de photographies).

La ville comporte plusieurs galeries d'art, situées à Saint-Esprit et dans les Grand et Petit Bayonne.

Bibliothèques

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La médiathèque municipale comporte deux sites, en centre-ville en face de la cathédrale et dans le quartier des Hauts de Bayonne[M 17]. La ville accueille également une bibliothèque universitaire et des centres de documentation dans les musées[M 17].

Patrimoine culturel

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Langues

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Photographie d'un panneau trilingue indiquant un cours d’eau.
Panneau trilingue sur le pont Marengo.

Les habitants de Bayonne ont parlé legascon duMoyen Âge jusqu'au début duXXe siècle, et on le trouve usité dans tous les textes officiels médiévaux de la ville.

Lors de la création des départements, Bayonne est incluse dans ledépartement desBasses-Pyrénées, devenues Pyrénées-Atlantiques le. Ce département est formé de la réunion duBéarn, des provinces basques deSoule, deLabourd et deBasse-Navarre, et d'une mince frange gasconne suivant le cours inférieur de l'Adour, ceci malgré l'opposition des membres dubiltzar du Labourd — de population rurale —, qui avaient déjà refusé que Bayonne —  population bourgeoise — votât avec eux pour l'élection des représentants auxÉtats généraux.Lors de la dernière séance dubiltzar, le, consacrant la création d’un district et la disparition dudit biltzar, le délégué Mundutéguy souligne que Basques et Bayonnais réunis dans une instance politique, ne purent s’entendre« à cause de la différence des langues »[236].

En faisant de Bayonne le chef-lieu d'un des cinq arrondissements du département nouvellement créé — les quatre autres étant ceux de Pau, d'Orthez, d'Oloron et de Mauléon — la Révolution transforme Bayonne en un centre urbain primordial pour le Pays basque intérieur. Auparavant, les Labourdins et les Navarrais voyaient Bayonne comme une ville portuaire de débouchés pour leurs productions, et se rendaient occasionnellement dans cette cité marchande qui avait été détachée du Labourd parRichard Cœur de Lion en 1177.

Avec l'inclusion dans le département des Basses-Pyrénées, Bayonne devient le principal centre urbain à la périphérie immédiate du Pays basque. Bayonne tourne de ce fait en partie le dos à la Gascogne avec laquelle elle s'est construite et à laquelle elle doit une partie de son visage actuel. La francisation grandissante auXXe siècle marque un recul du gascon à Bayonne qui n'est guère plus compris ou parlé que par une frange assez mince de la population. La même francisation menace le basque, soutenu par l'action de collectifs de défense de la langue et de la culture basques. Les drapeaux gascon et basque continuent ainsi de flotter côte à côte sur la façade de l'hôtel de ville. Despanneaux de signalisation trilingues — français/basque/gascon — sont visibles dans la commune.

Carte des sept provinces basques (1), 1863.
Carte des sept provinces basques (2), 1863.

Les deux versions de laCarte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le princeLouis-Lucien Bonaparte placent Bayonne en dehors de l'airebascophone.

LeRecueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 parJulien Sacaze nous livre pour Bayonne (Saint-Étienne et Mousserolles compris) cinq versions engascon, composées d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.

La langue basque se développe alors plus significativement à Bayonne, avec l'arrivée de Basques venus de l'intérieur et même duPays basque espagnol. Elle cohabite longtemps avec la langue vernaculaire de la ville, le gascon dit « maritime », utilisé depuis le Moyen Âge. Ce gascon est un mélange de vocabulaire et de syntaxe du bas-latin avec un substrateuskarien (i.e.basque). Il fut langue officielle, on ne sera donc pas étonné si la toponymie bayonnaise rappelle encore cette époque et cette tradition linguistique où Bayonne parlait officiellement gascon : le pont Mayou, la rue Pannecau, la rue des Graouillats, la rue Pusterle, larue Passemillon, la rue Gosse, la rue de l'Abesque, le passage des Menouns, sans compter les rues dont les noms anciennement gascons ou basques gasconnisés ont été francisés ou modifiés (rue Charcutière, rue Poissonnerie).

L’Office public de la langue basque (OPLB) a été créé en 2004 à Bayonne. Il propose un projet de politique linguistique en ouvrant des sections d'enseignement bilingue dans le Pays basque[237].

D'après Eguzki Urteaga, citant une étude similaire, Bayonne comptait en 2006 13 % de bilingues passifs et 11 % de bilingues actifs, soit près d'un quart de la population[238]. Concernant le gascon, l'étude de 2001 précise pour la même zone un chiffre de 12 % de la population déclarant parler deun peu àbien la langue et 17% déclarant la comprendre[239]. La répartition des locuteurs de gascon, n'est pas homogène dans la zone considérée, pas plus que pour le basque d'ailleurs, les bilingues actifs de gascon ne représentant à Bayonne que 1 % de la population, la compréhension du gascon étant pour sa part également répartie (17 %)[238].

D'après une étude conduite pour le compte duGouvernement basque, instance exécutive de lacommunauté autonome du Pays basque en Espagne, il y avait en 2011 8,7 % de bilingues actifs et 6,0 % debilingues réceptifs en basque dans les trois communes du BAB (Bayonne,Anglet etBiarritz)[240].


Musique

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La culture musicale à Bayonne offre plusieurs facettes contrastées[M 18]. En effet si la musique classique s'offre une place de choix dans les programmes grâce aux prestations de l'orchestre régional Bayonne-Côte basque[241] et si la musique traditionnelle est très vivante, représentée en particulier par les interventions desbandas, la scène de la musique populaire moderne est très dynamique, comme le prouve le certificat de naissance de nombreuses formations de rock bayonnaises.

Danse

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Lapamperruque est une danse ancienne traditionnelle bayonnaise[242].

Philatélie

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Deux timbres mettent à l'honneur la ville de Bayonne. LeRené-Cassin a été vendu enpremier jour d'émission à Bayonne le, référencé sous leno 2283 dans la nomenclatureYvert et Tellier[243]. Il fait partie de la série despersonnages célèbres. D'autre part, le timbre en l'honneur duchocolat figure une carte de France mentionnantBayonne 1609 ; il a été émis uniquement en petites feuilles de dix timbres parfumés au chocolat. La feuille a été vendue en premier jour d'émission à Bayonne le. Le timbre est référencé sous leno 4361 par Yvert et Tellier[243].

Gastronomie

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Photographie de deux jambons pendus, dans un marché.
Jambon de Bayonne.
Le jambon de Bayonne
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Bayonne est souvent associée au jambon du même nom. Aujourd'hui, lejambon de Bayonne est protégé par uneIGP[244]. Les principaux critères pour prétendre à l'appellation sont d'une part une sélection assez large de l'aire d'élevage des porcs (22 départements dans une zone allant desDeux-Sèvres auxPyrénées-Orientales) ; transformé dans la vallée de l'Adour, le jambon doit être salé au sel sec dans les salines du bassin de l’Adour ; la période d'affinage est de sept mois au minimum.

Le porc, et en particulier leporc noir, à ne pas confondre avec le porc noir de Bigorre[245],[246], n'a été introduit dans le Pays basque que dans lesannées 1960 pour faire face à une grave crise agricole. Lefoehn, vent sec de la région, permet lors du séchage de faire pénétrer le sel à l'intérieur du jambon.

En 1672,Louis de Froidour note que les jambons de Soule étaient appelésjambons de Bayonne parce qu'ils étaient exportés par le port de Bayonne[Note 58],[247].

Article détaillé :Jambon de Bayonne.
Le chocolat
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Photographie d'une moitié de truffe de chocolat noir.
Chocolat noir aupiment d'Espelette.

Bayonne est à l'origine de l'introduction duchocolat en France, importé par les Juifs portugais chassés par l'Inquisition, au début duXVIIe siècle. À la fin duXIXe siècle, la ville comptait130 artisans chocolatiers[248]. Cette tradition a perduré, et sept artisans continuent aujourd’hui encore à élaborer localement un chocolat noir qui se distingue par une forte teneur encacao et un goût amer[M 19].L’Académie du chocolat, association militant pour le rayonnement du chocolat de Bayonne, organise chaque année à l'Ascension, lafête de la gourmandise[M 19].

Article détaillé :Premiers entrepreneurs du chocolat au Pays basque.

Personnalités liées à la commune

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De nombreuses personnalités ont eu un attachement particulier à la ville de Bayonne, notamment celles appartenant à la liste ci-après(classement par année de naissance) :

Voir les catégories :Personnalité liée à Bayonne,Naissance à Bayonne etDécès à Bayonne.
Article détaillé :Liste de personnalités liées à Bayonne.

Héraldique et logotype

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Héraldique

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BlasonBlasonnement :
Degueules à la tour talutée d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer au naturel, ondée d'or et de sable, accostée de deux lions d'or, affrontés, lampassés, brochant sur le fût de deux chênes au naturel englantés d'or, et surmontée d'une fleur de lys d'or, l'écu timbré d'une couronne comtale[Note 61].
Commentaires :Paul Raymond note en 1863, que les armoiries de la ville sontd'azur à la tour crénelée et talusée d'argent, ondée au naturel sous le pied, cantonnée à dextre d'un N couronné d'or, avec deux pins de sinople, chargés chacun de sept fruits d'or et posés en pal derrière deux lions d'or[PR 8].

Logotype

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  • À partir de 1993.
    À partir de 1993.
  • À partir de 2008.
    À partir de 2008.
  • Depuis mars 2018.
    Depuis mars 2018.

Bibliographie sélective

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La bibliographie portant sur Bayonne est riche. Quelques ouvrages peuvent plus particulièrement être consultés, qui permettront au lecteur d'acquérir les notions essentielles. Ils sont cités dans la liste qui suit, qui ne se veut pas exhaustive.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. EnGascogne et auPays basque, on appellebarthe (dugasconbarta) les plaines alluviales inondables longeant les cours d'eau.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bayonne (partie française) comprend deux villes-centres (Anglet et Bayonne) et26 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Soit lesIRIS Beyris-Saint-Amand et Beyris-Polo.
  8. Soit les IRIS Saint-Léon-Saint-Crouts, Saint-Léon-Marracq et Saint-Léon-Maignon.
  9. Au sujet des caves gothiques du Grand Bayonne,Didron déclarait :« elles sont si belles que le peuple les prend pour de petites églises ou de grandes chapelles ».
  10. Louis XIV logea auno 9 de la rue Orbe, dans la maisonSorhaindo, à la veille de son mariage avecMarie-Thérèse d'Autriche infante d'Espagne le.
  11. Le Château-Vieux fut ainsi nommé après le début de la construction du Château-Neuf au Petit Bayonne sous le règne deLouis XI.
  12. Le quai Galuperie, aux nombreuses maisons à arceaux, était un port fluvial pour lesgalupes.
  13. Soit les IRIS Arenes-Allees Marines, Arenes-Lachepaillet, et Forum Pontots (ce dernier n'ayant qu'un seul habitant en 2010).
  14. Marcel Breuer (1902-1981), architecte et designer d’origine hongroise, a signé divers projets parmi lesquels, outre lesHauts de Bayonne, le siège de l’Unesco àParis, leWhitney Museum of American Art deNew York et l’ambassade d’Australie à Paris.
  15. Successeur du pont ferroviaire duraccordement d'Aïtachouria, le Pont Blanc est utilisé depuis 2003 pour relier la plaine des sports dela Floride à l'espace naturel de la plaine d'Ansot.
  16. Le pont Marengo fut maçonné sousNapoléon III.
  17. Le pont Mayou, anciennement nomméMajor ouMaior, fut reconstruit en pierre en 1857.
  18. Les lignes A1, A2, B, C, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 14 et N (information à jour au 9 septembre 2014).
  19. Un quart de la superficie seulement, comprenant l'extrémité ouest de la piste, est situé sur Biarritz. L'aéroport fut remis en service en 1954, après réparation des dommages subis lors de bombardements durant laSeconde Guerre mondiale.
  20. Les arrêtés correspondants ont été publiés respectivement les,, et.
  21. LeLivre d’or de Bayonne oucartulaire de Bayonne, ouvrage de l’abbé Jean Bidache publié en 1896, consiste en une sélection de textes sur une période qui s’étale duXe siècle auXIVe siècle.
  22. Les données desVe,VIe,XIIe,XIIIe et XIVe siècles et des années 980, 1140, 1248 et 1253 proviennent de l’ouvrage dePaul Raymond,Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque, PyréMonde(ISBN 2 84618 230 2),p. 24. Celles des années 1063, 1122, 1130, 1160 et 1198 sont issues de l’ouvrage deJean-BaptisteOrpustan,Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux (monographie), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux,coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », [éd. revue et corrigée] (1re éd.), 244 p., 21 cm(ISBN 2867813964 et9782867813962,OCLC 72757865,BNF 40190262,présentation en ligne),p. 26.
  23. Jean-BaptisteOrpustan,Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux (monographie), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux,coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », [éd. revue et corrigée] (1re éd.), 244 p., 21 cm(ISBN 2867813964 et9782867813962,OCLC 72757865,BNF 40190262,présentation en ligne),p. 26 :« Au début duXIIe siècle le pèlerin Aimeri Picaud écrit […] que "la terre des Basques a sa ville Bayonne en bord de mer",tellus basclorum habens urbem baionam in maritime (1140) ».
  24. Achille Luchaire,Annales de la Faculté des Lettres de Bordeaux (1879), note 12 et 24, reprenant laNotitia Provinciarum qui mentionne lacivitas Boatium (var.Boasium, Bohatium, Boaccensium, Boacium)« dont l’identification avec Bayonne, proposée par Scaliger et Valois, est absolument inadmissible (voir Desjardins, Gaule rom., II, 874, note 1) ».
  25. Les archives de Bayonne sont regroupées en deux recueils, l’un nomméRegistres gascons et l’autreRegistres français.
  26. Outils de pierre néandertaliens (- 80 000 / - 45 000 correspondant à la période Moustérien – Glaciations de Riss et de Würm II).
  27. Céramiquesigillée de couleur rouge brique, au décor en relief obtenu, avant cuisson, par application de poinçons.
  28. Gérard Coulon,Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C. - 486 ap. J.-C., Paris, Errance,coll. « Hespérides »,(ISBN 2-87772-331-3),p. 21, retient le chiffre de10 hectares.
  29. SelonEugène Goyheneche,Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau,(BNF 34647711), l’enceinte romaine, en grande partie encore visible, représente un polygone de 1 125 mètres de périmètre, d’une superficie de 6 à9 hectares.
  30. Pierre Hourmat,(Histoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789, Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne,,p. 27 à 35) déplore la pénurie des sources pour la période duVe au Xe siècle :

    « Si l’existence d’une construction militaire importante est attestée par les restes de l’enceinte à tours d'un castrum, siège ou refuge d’une cohorte aux derniers temps de l’Empire romain, le long demi-millénaire qui suivit l’effondrement de ce dernier nous plonge dans une ignorance quasi-totale de ce que furent et l’occupation du castrum et l’évangélisation des populations. Le silence le plus épais recouvre le sort de Lapurdum et les documents dont nous disposons pour cinq siècles se comptent sur les doigts de la main et donnent lieu à des interprétations différentes… ou contradictoires. Ainsi cette histoire devient-elle une longue suite de points d'interrogation, à l’exemple notons-le de celle de laNovempopulanie. »

    .
  31. Letraité d’Andelot, signé en 587, entre Gontran, roi de Bourgogne, et son neveu Childebert, roi de Neustrie, mentionneLapurdo ; il consacre la restitution à Childebert de plusieurs cités parmi lesquelles Aire, Couserans etLapurdo, chacune« avec ses territoires » (cum terminibus).Manex Goyhenetche indique qu’auVIe siècle, le termecivitas est employé pour désigner une place forte.« Les dynasties franques d’Austrasie et de Neustrie, par le traité d’Andelot, assuraient leur mainmise sur une partie de l’ancien territoire des Neuf Peuples […] Comme auIVe siècle, Lapurdum continue ainsi, en cette fin duVIe siècle, à remplir sa fonction de place forte. Lapurdum contrôle, d'une part les voies menant aux passages pyrénéens, d’autre part les parcours de cabotage des flottilles franques depuis Bordeaux jusqu’aux Asturies »[84].
  32. Le vicomte résidait au Chatelet (lou Castet), constitué par la porte desCinq-Cantons actuelle, qui est la porte romaine donnant vers le port (source :Eugène Goyheneche,Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau,(BNF 34647711).
  33. On en conçoit donc qu’elle existait antérieurement à cette date.
  34. Le,Jean sans Terre octroie à Bayonne la personnalité juridique qui perdurera durant tout le Moyen Âge, et dans une certaine mesure, jusqu’à laRévolution française, sous la forme d’une charte de commune semblable à celle deLa Rochelle. SelonEugène Goyheneche,« la ville est gouvernée par les Cent Pairs qui en réalité se décomposent en un maire, douze échevins, douze conseillers et soixante-quinze pairs qui se cooptent et proposent chaque année le maire au choix du roi. Le maire a des pouvoirs administratifs, judiciaires, militaires ; il a la garde des clés de la ville, et certains maires seront amiraux de la flotte bayonnaise. Le roi est représenté par unprévôt » (source :Eugène Goyheneche,Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau,(BNF 34647711).
  35. Les relations avec leLabourd furent souvent difficiles, à l’origine de nombreux conflits sanglants. Le plus célèbre d’entre eux eut lieu en 1343, lorsque le maire de Bayonne, Pé de Poyane, fit tuer cinq nobles labourdins, épisode qui est, selonEugène Goyheneche, à l’origine du récit romancé ditdu pont de Proudines àVillefranque, repris parAugustin Chaho etHippolyte Taine.
  36. On retiendra par exemple la participation d'une flotte bayonnaise ausiège de Calais mené par les Anglais en 1346, forte de 15 vaisseaux et de 439 hommes (source :Eugène Goyheneche,Le Pays basque : Soule, Labourd, Basse-Navarre, Société nouvelle d’éditions régionales et de diffusion, Pau,(BNF 34647711),p. 163.
  37. Lesiège dura neuf jours, du 12 au, selonPierre Hourmat,Histoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789, Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne,,p. 143.
  38. Deux foires annuelles, l’une le premier jour du carême et l’autre le1er août :« […] leur octroyer à perpétuité des foires franches de toutes aydes, imposicions, impostz et de tous autres subsides quelxconques, dont l’une se tiendra le premier jour de karesme, et l’autre le premier jour d’aoust […] », selon« les lettres patentes », surbooks.google.fr deLouis XI établies à Montferrand en mai 1462.
  39. FrançoisIer fut remplacé en captivité par ses deux fils aînés,François de France etHenri de France, finalement libérés en 1530, après versement de la rançon.
  40. La seconde gare de Bayonne succède au début duXXe siècle au bâtiment provisoire en bois et métal construit pour la mise en service duchemin de fer, en 1854.
  41. Les forges de l’Adour sont de fait situées àBoucau, sur la rive droite du fleuve.
  42. Le Courrier de Bayonne du relate le départ du49e régiment d'infanterie dans les termes suivants :« […] Quant aux trains qui emportaient nos braves petits pioupious du49e, ils étaient ornés de fleurs. Sur les wagons se lisaient des inscriptions plaisantes ou patriotiques. Nous avons remarqué la suivante : « Train de plaisir pour Berlin, aller et retour » ; sur d’autres les mots : « Vive la France ! Vive l’Angleterre ! Vive la Russie ! » étaient encadrés par des guirlandes, et sur les locomotives les drapeaux de ces trois pays claquaient fraternellement au vent… Si les Allemands voyaient cela, peut-être ne seraient-ils pas très sûrs de la victoire. […] » (source :Maurice Sacx,Bayonne et le Pays basque — Témoins de l’histoire, Biarritz, musée basque de Bayonne,).
  43. L’avenue de la Légion tchèque, à Bayonne, leur rend honneur.
  44. La compagnie polonaise fut citée à l’ordre de l’armée, le, par le généralPétain (source :François Lafitte Houssat,Bayonne de Nive et d’Adour, Joué-lès-Tours, Alan Sutton,(ISBN 2-84253-557-X)).
  45. C’est en ces termes que le journalLe Courrier de Bayonne relate l’événement quelques jours plus tard.
  46. La fusillade eut lieu au carrefour Saint-Léon, près de la gare et aux abords de lacitadelle.
  47. Le Château-Neuf est achevé en 1507 par Roger de Gramont.
  48. Un groupe scolaire porte le nom de ce maire.
  49. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  50. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  51. Le taux d’activité représente la part des actifs dans la population totale.
  52. En 2014, lafoire au jambon a été organisée du 17 au 20 avril.
  53. Les fêtes de Bayonne commençaient traditionnellement le mercredi qui précédait le premier week-end du mois d'août, mais le calendrier a été modifié et le début des fêtes a été avancé depuis quelques années en raison de l’affluence devenue trop importante. Elles se terminent le dimanche suivant.
  54. 20 sections sportives en incluant l'Aviron bayonnais rugby pro et l'Aviron bayonnais football club, selon le« site de l'association », suraviron-bayonnais.asso.fr(consulté le).
  55. Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.
  56. Cahier des charges de l'appellation d'origine ossau-iraty., La commune fait partiellement partie de la zone d"appellation de l'ossau-iraty, mais ne fournit en 2014 pas de producteur
  57. Dans sonMémoire de 151 articles, Vauban propose de rectifier certains ouvrages existants et de procéder à de nouvelles fortifications car« si le Roi prenait la résolution de fortifier Bayonne, il était indispensable de fortifier aussi le faubourg Saint-Esprit » et sur sa hauteur de Castelnau, de faire construire laCitadelle.
  58. Louis de Froidour :« Ce qu'il y a de plus commun sont les porcs qui y sont petits mais excellents, en telle sorte que les meilleurs jambons du Royaume, après ceux de Lahontan, sont ceux de Soule. Ils sont connus sous le nom de jambon de Bayonne et il n'est pas mal à propos de remarquer qu'encore que cette ville soit si fameuse et si renommée par ses jambons, néanmoins il ne s'y en fait presque point, mais on y débite ceux qui y sont portés du Labourd et de la Basse-Navarre, où il s'en fait quantité, et de la Soule, d'où l'on porte peu, parce qu'elle en est plus éloignée ».
  59. Autoportrait deLéon Bonnat, daté de 1855, et conservé aumusée d'Orsay àParis.
  60. Photo de Michel Camdessus, réalisée lors du6e Forum mondial de l'Eau en 2012.
  61. Ce blason est en vigueur depuis le 3 août 1919, sur délibération du conseil municipal de la ville de Bayonne, citée par René Broca en préface de l'ouvrageHistoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789 — Pierre Hourmat — Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne — 1986. La délibération citée est la suivante :
    Le Conseil Municipal,
    Vu le rapport présenté par M. Grimard vice-président de la Société des Sciences Lettres et Arts, au nom de la commission d'Études des Armoiries. Ouï le rapport de M. Simonet, conseiller Municipal, considérant que les armoiries actuellement usitées contiennent au point de vue historique et héraldique des erreurs qu'il importe de rectifier, au moment où divers édifices doivent porter les emblèmes de la ville,
    Délibère :
    I - À partir de ce jour, les armoiries de la ville de Bayonne seront blasonnées de la manière suivante :
    De gueule à la tour talutée d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer au naturel, ondée d'or et de sable, accostée de deux lions d'or, affrontés, lampassés, brochant sur le fût de deux chênes au naturel englantés d'or, et surmontée d'une fleur de lys d'or, l'écu timbré d'une couronne comtale.
    Devise : Nunquam polluta
    Modifier en conséquence les sceaux et timbres de la Ville.
    II - Charger M. André Grimard, d'établir le projet en couleur des armoiries modifiées, dont deux exemplaires demeureront déposés aux Archives de la Ville et au Secrétariat Général de la Mairie, à la disposition des intéressés.
    Fait et délibéré en l'Hôtel de Ville de Bayonne le 3 août 1919.
  • Cartes
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  78. Cette phrase présente plusieurs problèmes, notamment parce que les villes romaines ne sont pas fortifiées avant leIIIe siècle et que les Tarbelles sont une cité de l'Empire romain, chargée de maintenir l'ordre sur son territoire.
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  85. En 1453, les royaumes de Castille et d'Aragon sont distincts, voire ennemis. C'est seulement en 1474 que commence l'unification, après le mariage de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle de Castille.
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Voir aussi

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Articles connexes

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v ·m
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