La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par la rivièreCéphons[2] et par le ruisseauNichat[2]. Leconfluent de ces deux cours d'eau est sur le territoire de la commune.
Au, Baudres est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].
Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauroux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[16]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (66,5 %), forêts (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), prairies (9,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le territoire de la commune de Baudres est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Pour anticiper une remontée des risques defeux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec ledérèglement climatique, les services de l’État en régionCentre-Val de Loire (DREAL,DRAAF,DDT) avec lesSDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Baudres, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Baudres.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 92,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 315 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 308 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[25],[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993 et 1998 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Le nom de la localité est attesté sous les formesBaudra en 1221,Baudre en 1237 et 1351, etBauldre en 1648[27]. Elle est issue d'une racine pré-latinebaudr-, « boue »[28]. De la racine pré-romanebaldr,bauldr qui a le sens de terrain boueux. Une baudrerie est également désignée comme un endroit boueux par le glossaire de l'IGN.
Avant que Baudres ne devienne une commune à part entière avec sa propre église, c’est la petite paroisse Saint-Sulpice de Balzème (mentionnée en1223), siège d'un prieuré relevant de l'abbaye de Déols, non loin de Baudres qui tenait lieu de commune. Elle a été rattachée à Baudres en1819.
Aulieu-dit Chambon se dressait unegentilhommière, demeure de la famille de Mazières de vieille noblesse berrichonne. En1719. Marie de Mazières fera une fondation de messes et donnera à la cure un quartier de prés aux Fontenelles. Le bâtiment existe toujours avec un corps principal et une tour.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2022, la commune comptait 400 habitants[Note 5], en évolution de −9,91 % par rapport à 2016 (Indre : −3 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑BrigitteCoulon et GérardCoulon,Les femmes à la conquête de leurs droits : autour d'une polémique dans la presse locale en 1913 (no 7),(ISSN0985-1569),p. 8.