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Bataille du Mont Gargan

45° 37′ 14″ nord, 1° 38′ 52″ est
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Bataille du Mont Gargan
Description de cette image, également commentée ci-après
Stèle en mémoire des combats de juillet 1944 autour du mont Gargan.
Informations générales
Date18 –
LieuMont Gargan,Limousin,France
IssueVictoire tactique allemande, victoire stratégique française
Belligérants
Drapeau de la FranceFFIDrapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Drapeau de la FranceÉtat français
Commandants
Georges GuingouinOtto-Ernst Ottenbacher
. Walter Gleiniger
Jean de Vaugelas
Forces en présence
3 500 hommes[1]4 800 hommes
Pertes
38 morts
54 blessés
5 disparus
Allemagne
342 morts ou blessés[2]

Milice française
1 mort
3 blessés

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Données clés
Coordonnées45° 37′ 14″ nord, 1° 38′ 52″ est
Géolocalisation sur la carte :France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille du Mont Gargan
Bataille du Mont Gargan
Géolocalisation sur la carte :Limousin
(Voir situation sur carte : Limousin)
Bataille du Mont Gargan
Bataille du Mont Gargan
Géolocalisation sur la carte :Haute-Vienne
(Voir situation sur carte : Haute-Vienne)
Bataille du Mont Gargan
Bataille du Mont Gargan

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Labataille du mont Gargan opposa, du au, des soldatsallemands, épaulés par des membres des1re et3e centaines de la2e cohorte de laMilice française, auxmaquis dumont Gargan (Limousin), commandés parGeorges Guingouin (le « préfet du maquis »).

Préambule

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Du 18 au 24 juillet 1944, après le parachutage de 14 conteneurs d'armes par lesforteresses volantes alliées, lesfrancs-tireurs et partisans (FTP) du colonel Georges Guingouin, renforcés par des gardes mobiles et des éléments de l'école de la Garde mobile deGuéret passés à la Résistance, soit environ 3 500 hommes, se sont opposés sur les pentes du Mont Gargan, dont la région est appelée « petite Russie limousine », à environ 4 800 assaillants composés des colonnesOttenbacher le95e régiment de sécurité (Allemagne) etGleiniger forte de 2 500 hommes renforcées par le groupement Coqui de lacolonneJesser[3] et desmiliciens français des1re et3e Centaines de la2e Cohorte sous les ordres du chef régional de la Milice àLimoges et de directeur au Maintien de l'OrdreJean de Vaugelas.

La bataille

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Le 18 juillet 1944, de violents combats se déroulent sur les pentes dumont Gargan, prairies et bois, et autour de sa chapelle[4]. En fin d'après-midi, face aux armes lourdes allemandes postées sur les hauteurs, les positions trop faibles des FTP tombent. Une brèche est alors ouverte en direction deSussac, qui est atteint par les Allemands dès le 19, etEymoutiers occupé à partir du 23. Après plusieurs jours de ratissage, les troupes allemandes se retirent par manque de moyens matériels pour s'implanter à demeure. Les troupes de Guingouin trop faibles face à l'adversaire se sont dispersées, évaporées dans les bois et la campagne, grâce à leur connaissance de la région.

Bilan

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Cette bataille dumont Gargan est la plus sévère livrée par des hommes deGuingouin qui, au prix de 38 tués, 54 blessés et 5 disparus, ont réussi à freiner l'avance ennemie, en distribuant aux maquisards, des armes et du matériel parachuté, mais n'ont pu, malgré leur courage et leur combativité, empêcher la conquête du terrain par une colonne régulière allemande. Pourtant, cette dernière n'a pas été en mesure de disloquer définitivement les groupes de résistants de Georges Guingouin, qui se sont dispersés dans les forêts et la campagne aux alentours et ont repris leurs actions de guérilla une fois le matériel récupéré et sauvé. La résistance n'a donc pas eu l'impression d'avoir été vaincue. Selon un document allemand retrouvé lors de la Libération, les pertes allemandes ont été lors de cette bataille de 342 soldats tués ou blessés[2].

Hommage

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Le 6 septembre 1992 une pierre de mémoire a été édifiée au sommet du Mont Gargan par leConseil général de la Haute-Vienne, en hommage aux combattants du Lieutenant-Colonel Guingouin[5].

Le Mont Gargan constitue un site emblematique de laSeconde Guerre mondiale dans le département avec le village d'Oradour-sur-Glane.

Notes et références

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  1. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka),Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement,coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p.(ISBN 978-2-746-70495-4 et2-746-70495-1,OCLC 417826733,BNF 39169074), p 42
  2. a etbDominiqueLormier,Les grandes affaires de la Résistance, Saint-Paul (Haute-Vienne), Lucien Souny,, 360 p.(ISBN 978-2-84886-056-5,OCLC 63177259),p. 195.
  3. Sédentaires, réfractaires et maquisards : L'armée secrète en Haute-Corrèze
  4. PierreMontagnon,Les maquis de la Libération, 1942-1944, Paris,Pygmalion,coll. « rouge et blanche »,, 412 p.(ISBN 978-2-85704-621-9)
  5. https://www.haute-vienne.fr/nos-actions/tourisme/les-lieux-touristiques-departementaux/le-mont-gargan/la-bataille-du-mont-gargan-la-pierre-de-memoire

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