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Bataille de la mer de Barents

73° 15′ nord, 29° 00′ est
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Bataille de la mer de Barents
Description de cette image, également commentée ci-après
Fin du destroyer Z.16Friedrich Eckoldt
Informations générales
Date
LieuMer de Barents
IssueVictoire britannique
Belligérants
Drapeau du Royaume-UniRoyaume-UniDrapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Commandants
Robert Burnett
Robert St. Vincent Sherbrooke
Oskar Kummetz
Forces en présence
Drapeau du Royaume-UniRoyal Navy
2 croiseurs légers
5 destroyers
5 navires légers
Drapeau de l'Allemagne nazieKriegsmarine
1 croiseur lourd
1 cuirassé
6 destroyers
Pertes
env. 250 morts
1 destroyer et 1 dragueur de mines coulés,
2 destroyers endommagés
env. 330 morts,
1 destroyer coulé,
1 croiseur lourd endommagé

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Données clés
Coordonnées73° 15′ nord, 29° 00′ est
Géolocalisation sur la carte :océan Arctique
(Voir situation sur carte : océan Arctique)
Bataille de la mer de Barents
Bataille de la mer de Barents

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Labataille de la mer de Barents est unebataille navale qui a eu lieu dans les derniers jours de1942 dans l'océan Arctique. Elle a opposé l'escorte duconvoi JW 51B[1], destiné à l'Union soviétique, à une division de laKriegsmarine alignant lecroiseur lourdAdmiral Hipper, lecuirassé de pocheLützow et plusieursdestroyers de l'Opération Regenbogen.

L'escorte britannique, soutenue en cours de combat par la « force R » ducontre-amiralRobert Burnett de laRoyal Navy, a empêché les Allemands de couler un seul descargos composant le convoi.

La situation militaire

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Article détaillé :Convois de l'Arctique.

À la fin de l'année 1942, laSeconde Guerre mondiale voit se dérouler les batailles deStalingrad,Guadalcanal,El-Alamein. LeIIIe Reich est au plus haut de son expansion. Seule, l'Union soviétique combat encore sur le sol européen. Les Alliés envisagent des débarquements, mais ne sont pas encore prêts pour donner l'assaut à la forteresse Europe.

Pour aider l'URSS, les Alliés envoient d’importants tonnages de matériel militaire, par voie maritime, à destination des ports deMourmansk etArkhangelsk sur lamer Blanche. Les cargos sont groupés enconvois dits de l'Arctique, protégés par des escorteurs et, quelquefois, par desnavires de ligne. Pendant toute la durée de la guerre, quarante convois seront formés, totalisant 792 cargos. Les pertes, très variables d'un convoi à l'autre, se montant globalement à 7,5 %.

Le dispositif allemand pour rompre cette route d'approvisionnement est basé enNorvège, que les convois doivent longer pour aller enRussie, la banquise leur interdisant de s'en éloigner. Il comprend des navires de guerre, ainsi que desU-Boote et de l’aviation. Les U-Boote et les avions patrouillent pour repérer les convois et les signaler. Ils sont alors attaqués par des navires de surface, des meutes de sous-marins ou des escadrilles d'avions, bombardiers ou torpilleurs.

Les adversaires en présence

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Forces alliées

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Convoi

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Le convoi se compose de 14 navires marchands, de différentes nationalités. Il s'organise en quatre rangées de trois ou quatre cargos. Chaque rangée est distante d'environ 1 km des autres, et chaque cargo distant de 400 mètres de celui qui le suit ou de celui qui le précède. L'allure est réglée sur celle du navire le plus lent, en l'occurrence 8nœuds.

Le convoi est sous la direction du « commodore »[2]. Pour ce convoi, il s'agit d'un retraité, le capitaine de vaisseau R.A. Melhuish. Il a embarqué sur le cargoEmpire Archer dont le poste sera la tête de la seconde colonne de droite. Le rôle du commodore est de diriger le convoi, de s'assurer de sa bonne marche ; mais il n'a aucune autorité sur l'escorte[3].

Pour donner un exemple, c'est le commodore qui va ordonner l'organisation du convoi, selon un schéma qu'il a exposé, avant le départ, à l'ensemble des capitaines des cargos. Ceux-ci sortent à la queue leu-leu du port, puis le commodore fait un signal, « RZ2 » au cas particulier, et les navires passent en deux colonnes, ceux de rang impair déboîtant. Après, au signal « RV », la moitié arrière de chaque colonne déboîte à son tour pour former les quatre colonnes du convoi durant la traversée.

C'est aussi lui qui indique la vitesse à donner. En général, le commandant de l'escorte passe ses décisions au commodore qui donne alors les ordres aux navires du convoi.

Pour la marche, le convoi fait des zigzags. Chaque navire possède une horloge particulière dont le bruiteur indique le moment du changement de direction, dont l'ampleur a été fixée avant le départ. Cette marche en zigzags vise à gêner les attaques dessous-marins. Lestorpilles ne sont pas équipées, à l'époque, de systèmes d'autoguidage et leur trajectoire doit être calculée et programmée à l'avance. Les calculs se font donc en fonction de la route estimée du convoi. Si celui-ci change de route, le tir devient inutile ou impossible.

Ce convoi de petite taille transporte dans ses cales, ou dans des caisses amarrées sur le pont, 2 040 camions, 202chars d'assaut[4], 87avions de chasse, 33bombardiers. Il transporte aussi 54 321 tonnes de fournitures diverses, qui vont de lingots decuivre ou dezinc aux explosifs, en passant par desrations K... Deuxpétroliers transportent pour leur part 20 120 tonnes demazout et 12 650 tonnes dekérosène[5].

Groupe d'escorte

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Legroupe d'escorte est sous les ordres du capitaine de vaisseauRobert Sherbrooke[6], commandant la17e flottille de destroyers.

Il se compose de cinqdestroyers de laclasse O, quasi-neufs. Ce sont les destroyersHMS Onslow,HMS Obedient,HMS Obdurate, HMSOrwell etHMS Oribi. Seuls deux d'entre eux possèdent des canons modernes de 120 mm ; les autres sont équipés de vieilles pièces de 114 mm retrouvées dans un recoin de l'arsenal.

Il y a en plus le destroyerHMS Achates, plus ancien[7], lescorvettes HMSRhododendron et HMSHyderabad[8], ledragueur de minesHMS Bramble, leschalutiers militairesVizalma etNorthen Gem.

L'escorte entoure le convoi. La disposition prévue par Sherbrooke met en avant ledragueur ainsi que l'une descorvettes, en éclaireurs[9]. HMSOnslow est en tête de convoi, HMSObedient et HMSObdurate sur le flanc droit, HMSOribi et HMSOrwell sur le flanc gauche. HMSAchates est sur l'arrière-gauche. Leschalutiers prolongent les colonnes du centre du convoi, et lacorvette HMSRhododendron en serre-file.

Sur la passerelle d'un escorteur, en l'occurrence un destroyer, à la recherche de sous-marins (oct. 1941).

Pour éviter d'être repérés, les communications radio sont interdites. Les bateaux signalent parpavillon ou en morse par projecteur, même s'il existe un système de téléphonie à courte distance, difficilement repérable par les postes d'écoute ennemis. Les mauvaises conditions météo feront que le HMSOnslow, pour donner un ordre à l'un des bâtiments d'escorte, devra souvent passer par l'intermédiaire d'un autre escorteur chargé de répéter le signal. Par exemple, quand le HMSObdurate recevra l'ordre d'identifier les torpilleurs supposés russes, le HMSObedient servira de relais.

Force de soutien

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Elle se compose de la10e division decroiseurs du contre-amiralRobert Burnett,HMS Sheffield etHMS Jamaica. Le premier est de la classe "Southampton"[10] et le second de la classeFiji[11]. Ils disposent chacun de 12 pièces de 152 mm, en 4 tourelles triples, et sont de taille à se mesurer auxcroiseurs allemands. Ils sont accompagnés de deux destroyers,HMS Matchless et HMSOpportune.

Plus loin, trop loin pour intervenir, se trouvent aussi lecuirasséHMS Anson et lecroiseur lourdHMS Cumberland, accompagnés de 5destroyers.

En outre, neufsous-marins, dont un polonais et un hollandais, sont déployés devant les bases allemandes de Norvège, dans l'espoir detorpiller les unités allemandes qui voudraient gagner la haute mer.

Forces allemandes

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Les forces allemandes sont commandées par levice-amiralOskar Kummetz qui dirigera l'opération Regenbogen (Arc-en-ciel). Cette opération est approuvée parHitler sur proposition de l'état-major de la Marine. Il existe une dissension entre le dictateur nazi et les amiraux. Elle est née après la destruction duBismarck. Pour des raisons de prestige, au moins, il refuse que soient engagées dans des opérations à risque des grandes unités de surface de laKriegsmarine. Il sait que ses marins n'ont pas le mordant des Britanniques. Les amiraux espèrent donc le faire changer d'opinion en lui offrant une victoire. Le désastre du convoiPQ17, les pertes élevées infligées au PQ18 leur permettent d'espérer détruire le prochain convoi[12].

À cette époque, les Allemands disposent d'un bon nombre de navires embusqués enNorvège. En fonction de la saison, les convois ont une route de 1 500 à 2 000 milles nautiques à parcourir. Suivant la place de la banquise, la moitié du trajet est à portée de l'aviation. Ils doivent passer à 200 milles de l'Altafjord, voire 50 à 100 milles des bases les plus au Nord, commeKirkenes ouPetsamo.

ÀAltafjord, mouillent lecroiseur lourdAdmiral Hipper, lecuirassé de pocheLutzow, lecroiseur légerKöln et 5destroyers.

ÀTrondheim, sont basés le navire de ligneTirpitz et troisdestroyers.

ÀNarvik, attendent lecroiseur légerNurnberg et undestroyer.

Pour le début de l'année 1943, leScharnhorst, lePrinz Eugen et cinqdestroyers supplémentaires sont attendus.

Deux flottilles de sous-marins sont basées enNorvège.

Bâtiments de combat

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Destroyers

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Six destroyers sont désignés pour participer à l'opération.

Ils sont de deux types différents :

Le conducteur de flottille est leZ 16.

Ordres donnés

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Le vice-amiralOskar Kummetz a prévu d'étager les six destroyers en ligne pour dénicher le convoi. Les bâtiments de combat seront sur les ailes, leHipper au nord-ouest, leLutzow au sud. Il s'agira de surprendre le convoi à l'aube.

Ce plan est relativement simple. Les ordres adressés à l'amiral le compliquent : «...ne pas engager le combat avec adversaires de force égale, afin d'éviter risques trop grands pour les croiseurs... »[13]. Cette prudence exigée explique pour une bonne part le peu de succès des Allemands.

Chronologie des événements

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Le convoi appareille le à14 h 15 duLoch Ewe, en pleine tempête (force 12 sur l'échelle de Beaufort !)

Le 24, unCondor[14] est vu et les Britanniques pensent qu'il a les a repérés. Le sous-marin,U-354 est le premier à signaler le convoi, indiquant dans son message que son escorte est de faible importance.

Localisation de la bataille

La tempête disperse une partie du convoi. Pour donner une idée de sa violence, les tourelles avant des navires sont tournées au maximum vers l'arrière, pour éviter d'être endommagées. Cela n'empêchera pas deux des quatre tourelles du HMSOnslow d'être hors d'état de servir quand le navire de Sherbrooke attaquera l'Hipper.

Une partie des escorteurs est envoyée rallier les égarés, mais le HMSOribi ne retrouvera jamais le convoi, tout comme le HMSBramble, qui aura le malheur de tomber sur l'escadre allemande.

Les Allemands ont appareillé, passant inaperçus des sous-marins alliés qui les guettent.

Le, l'Hipper et leLutzow s'écartent, accompagnés chacun de troisdestroyers. Leur objectif est de se trouver à 8h00 à 75 milles d'écart, de chaque côté de leur proie.

Vers 9h15, les Britanniques distinguent les silhouettes de plusieurs bâtiments. Comme ce sont peut-être les Russes annoncés[15], le HMSObdurate reçoit l'ordre de les identifier. Les nouveaux venus ouvrent le feu.

L'Hipper arrive du Nord et fait feu. Malgré la disproportion des forces, le HMSOnslow et le HMSOrwell se lancent à l'attaque ducroiseur. En même temps, le convoi met cap au sud-est et le HMSAchates tend un rideau de fumée pour le dissimuler[16].

La réaction alliée rend hésitant le croiseur allemand qui craint des attaques à latorpille. Le convoi se dirige droit vers le cuirassé de poche.

L'Hipper rompt le combat à la faveur d'une bourrasque deneige qui ajoute ses effets au rideau defumée qu'il produit également. Les destroyers restent entre sa position estimée et le convoi. La même scène aura lieu plusieurs fois : L'Hipper apparaît pour tirer sur le convoi. Les deux escorteurs lui envoient des salves, sans effet sur sa cuirasse et simulent des attaques à la torpille, que le croiseur évite en s'éloignant dans la tempête.

Vers 10h15, c'est la quatrième attaque des Britanniques, qui simulent des lancers de torpilles. Le HMSOnslow est touché par un obus de 203 mm. L'obus éventre la cheminée et ses éclats ravagent la passerelle. Deux autres viennent le frapper à l'avant, détruisant ses deux canons avant. Sherbrooke, gravement blessé au visage, finit par remettre le commandement au HMSObedient.

Puis c'est le tour du HMSAchates, qui continue bravement à tendre des rideaux de fumée pour masquer le convoi, d'encaisser des projectiles de 203 mm. Sa coque crevée, il finira par sombrer. La petite corvetteHyderabad le remplace alors dans sa tâche de protection, aidée par un cargo qui largue des séries de bouées fumigènes[17].

Les Allemands n'exploitent pas leurs succès. Les conditions météo déplorables, les bourrasques de neige et les vents violents, qui limitent la visibilité et les ordres de prudence, les incitent à ne prendre aucun risque, rompant sans cesse le combat avant de revenir au contact. Les destroyers restent en support et ne lancent pas d'attaque, ce qui aurait augmenté les chances allemandes de parvenir à détruire le convoi.

Ledragueur de mines HMSBramble, isolé, est coulé par l'Hipper. Au sud, leLutzow rate son intervention, le convoi passant sur son arrière sans être remarqué.

À 11h32, l'Hipper signale par radio qu'il est «...au combat avec l'escorte... pas de croiseur à proximité du convoi... ». Quelques minutes plus tard, des salves de 152 mm s'abattent autour de lui. L'ayant repéré auradar, lescroiseurs de Burnett ont identifié le croiseur allemand à la lueur de ses tirs. Il reçoit un coup au but, qui met hors de service l'une de ses trois chaudières, ramenant sa vitesse à 15 nœuds. Il tourne au nord pour se porter à la rencontre de ces nouveaux arrivants et est touché encore deux fois, mettant le feu au hangar de sonhydravion.

L'Hipper rompt le combat. Ses destroyers le confondent avec le HMSSheffield[18], ce qui entraîne la perte du Z-16Friedrich Eckoldt.

À 12h00, leLutzow a retrouvé le convoi sur lequel il tire avec ses projectiles de 280 mm. À longue distance, 16 km, il ne fait que toucher le HMSObdurate. Peu après, l'escadre allemande se retire.

L'escorte peut se prévaloir d'une victoire. Aucuncargo n'a été détruit, au prix de la perte de trois escorteurs et de plusieurs autres endommagés.

Conséquences de la bataille

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À la suite de cette batailleHitler décide de limiter sa flotte de surface et de tout miser sur la guerre sous-marine, remplaçant legrand amiralErich Raeder parKarl Dönitz.

Il apprend des Britanniques[19] les résultats de la bataille, la marine allemande ayant piteusement pris son temps pour livrer sa version.

D'une certaine manière, ce combat aura été la victoire la plus rentable de la Royal Navy durant ce conflit. Au prix de quelques escorteurs, elle aura obtenu la neutralisation de la flotte de surface de son adversaire. Elle renforce surtout le complexe d'infériorité de la Kriegsmarine face à laRoyal Navy. Jamais le cuirasséTirpitz n'osera sortir en mer pour attaquer d'autres convois et, lorsque leScharnhorst s'y risquera ce sera pour être coulé par le cuirasséDuke of York.

Cette victoire stratégique est cependant passée quelque peu inaperçue à l'époque.

Littérature

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Les rudes conditions de la guerre des convois sont dépeintes notamment par deux romans écrits dans les années 1950 par des marins ayant participé à ces combats :

Notes

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  1. Après la tragédie du convoiPQ17, la numérotation des convois vers l'Union soviétique est modifiée. On a les lettres JW, suivies d'un nombre à 2 chiffres à partir de 51. Le convoi JW 51 est divisé en 2 parties indépendantes. JW 51A part le 15 décembre et rallie Mourmansk sans encombre. JW 51B sera l'un des acteurs de cette bataille.
  2. assisté, en cas de problème par un « vice commodore » et un « contre commodore » sur d'autres navires. Ce titre est sans relation avec le grade decommodore.
  3. Il ne remplace pas le capitaine du navire sur lequel il a pris place, ici le capitaine Maugham.
  4. L'équivalent de l'équipement d'unedivision blindée.
  5. Les marins despétroliers perçoivent ent une prime de risque
  6. Officiellement, son prénom est Robert, mais il est appelé Rupert pour éviter une confusion avec l'un de ses oncles. C'est un descendant de l'amiralJervis, Lord St Vincent, pour sa victoire en 1797 aucap St-Vincent, sur les Espagnols.
  7. Mis en service en 1930, c'est undestroyer de classe A de 1 540 tonnes pour 98 mètres de long. Il est équipé en principe de quatre canons de 120, deux d'entre eux ayant été remplacés, à l'avant, par un mortier ASM "Hérisson" ("hedgehog"), à l'arrière par des grenadeurs. Il porte aussi deux affûts quadruple lance-torpilles, deux canons AA de 40 mm et quatre œrlikons de 20 mm.
  8. Corvettes de classeFlower, construites d'après les plans d'un navirebaleinier, leSouthern Pride ; initialement prévues pour la défense côtière, ces corvettes se retrouveront à effectuer des tâches d'escorteur de haute mer. Leur surnom anglais était : « les Pékinois de la mer. » Elles appartiennent à la même classe que les corvettes FNFLAconit ouMimosa.
  9. HMSBramble dispose du meilleurradar de l'escorte. Cela peut expliquer le choix.
  10. La classeSouthampton est une sous-classe des croiseurs de typeTown.
  11. La classeFiji est une sous-classe des croiseurs de typeCrown Colony regroupant les huit premiers navires de cette dernière.
  12. Convoi qu'ils nomment PQ20, n'ayant pas encore eu vent du changement de dénomination.
  13. Bekker, page 338.
  14. Quadrimoteur, Focke-Wulf 200, utilisé pour la reconnaissance à long rayon d'action mais aussi comme bombardier. Les conditions météo de ce mois de décembre font que l'aviation allemande ne pourra intervenir contre ce convoi.
  15. Un message mal traduit a transformé en « navires » ce qui était des « avions ».
  16. Sur la passerelle, il y a un bouton spécial, relié à un bruiteur dans la salle des machines. Quand il retentit, les mécaniciens ouvrent en grand les brûleurs, déréglant la combustion. Cela génère énormément de fumée grasse qui reste au niveau de la mer et établit ce "rideau de fumée". Le navire qui le produit se détache alors parfaitement sur le fond noir et offre une cible nette. De nos jours, des dispositifs fumigènes sont employés.
  17. C'est l'une des tactique exposées avant le départ à tous les capitaines ; il n'y a rien d'improvisé dans ces manœuvres.
  18. LeFriedrich Eckoldt demande auHipper sur qui il tire. Celui-ci répond qu'il ne tire pas. Le commandant Bachmann n'aura pas le temps de réaliser ce que sous-entend cette réponse. Ledestroyer est touché par plusieurs obus de 152 mm et coule avec tout son équipage en quelques minutes.
  19. Via une dépêche de l'agence Reuters.

Annexes

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Bibliographie

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Les deux ouvrages suivants ont été utilisés comme sources :Le point de vue anglais.

  • Dudley Pope,La bataille de la mer de Barentz, 1960, Paris, France-Empire.

Le point de vue allemand.

  • Cajus Bekker,Mer Maudite, Paris, 1975, France-Empire.

Relation française de la bataille

  • Étienne Romat,Combats en mer (T1), Paris, 1964, Hachette et Éditions "J'ai luleur aventure" n°A70.

Articles connexes

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v ·m
1940
1941
1942
1943
1944
1945
v ·m
Atlantique
Arctique
Pacifique
Méditerranée
Océan IndienBataille de Madagascar
Voir aussi
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