Cette bataille est parfois nommée le « miracle de la Marne » : le gouvernement français s'est réfugié à Bordeaux, tandis queJoffre ne veut pas engager les gros des forces armées dans la protection de Paris ; lesuhlans ont été aperçus à 20 kilomètres de Paris. Mais legénéral von Kluck ne suit pas leplan Schlieffen qui prévoyait un contournement de Paris par l'ouest : il a préféré poursuivre l’armée française, en passant par l'est de Paris, en espérant vaincre complétement les Français en retraite. En faisant cette manœuvre, il a exposé son flanc aux troupes couvrant Paris sous le commandement deGallieni, notamment laVIe armée dugénéral Maunoury[8]. Gallieni persuade Joffre de changer son plan d'établissement d'un front sur laSeine et l'Aube et de faire retourner les troupes au combat. Les combats se déroulent le long d'un arc-de-cercle de 225 km[n 2] à travers laBrie, laChampagne et l'Argonne, limités à l'ouest par lecamp retranché de Paris et à l'est par laplace fortifiée de Verdun. Ce champ de bataille est subdivisé en plusieurs batailles plus restreintes : à l'ouest les bataillesde l'Ourcq etdes deux Morins, au centre les bataillesdes marais de Saint-Gond et deVitry, et à l'est labataille de Revigny[9]. La bataille donne lieu à un célèbre épisode : celui des « taxis de la Marne ».
Au cours de cette bataille décisive, les troupes franco-britanniques arrêtent puis repoussent les Allemands, mettant ainsi en échec leplan Schlieffen (revu parMoltke) qui prévoyait l'invasion rapide de la France en passant par laBelgique, pour éviter lesfortifications françaises et ensuite rapatrier le gros des troupes sur lefront de l'Est. La retraite allemande se termine sur la rive droite de l'Aisne dès le, ce qui déclenche labataille de l'Aisne.
« Les armées allemandes sont entrées en France, deCambrai auxVosges, après une série de combats continuellement victorieux. L'ennemi, en pleine retraite, n'est plus capable d'offrir une résistance sérieuse. »
De son côté, le communiqué français du même jour annonce que« dans le Nord, les lignes franco-anglaises ont été légèrement ramenées en arrière[11]. », celui du au soir évoque la retraite à mots couverts :« la situation de notre front, de laSomme aux Vosges, est restée aujourd'hui ce qu'elle était hier. Les forces allemandes paraissent avoir ralenti leur marche[12] ».
Si sur leplateau lorrain et dans les Vosges, l'armée française arrête sa retraite dès le et arrive à tenir ses positions face aux attaques allemandes (bataille de la trouée de Charmes du 24 au), toutes les unités françaises et britanniques qui s'étaient avancées enBelgique battent en retraite à partir du soir du.
Dominées numériquement et en danger d'être contournées par le flanc, les armées franco-britanniques repassent rapidement lafrontière franco-belge pour se réfugier en France, puis foncent vers le sud-sud-ouest : cette retraite franco-britannique s'éternise pendant quinze jours, jusqu'au début du mois de septembre, moment où les troupes arrivent à hauteur de Paris.
« On a vu déjà les effets dissolvants de ces marches en retraite répétées, le plus souvent de nuit [...]. Effectifs fondus, nombreux traînards tombés aux mains de l'ennemi, bagages perdus, fusils et canons enlevés et, surtout, disparition du moral de la troupe ; tels étaient les résultats des retraites effectuées ces derniers jours par nos différentes armées. »
— État des lieux par le généralGallieni, au tout début de[15].
Convoi defourrage arrivant dans lebois de Boulogne, où sont parqués des troupeaux de bovins : lecamp retranché de Paris se prépare en catastrophe à unsiège, rappelantcelui de 1870.Situation à la fin d' : l'aile droite allemande a traversé la Belgique et le Nord de la France jusqu'à l'Aisne, tandis que les offensives françaises enAlsace-Lorraine et dans l'Ardenne ont échoué.
Le commandant en chef français, le généralJoffre, garde malgré tout l'espoir d'un rétablissement, et dans son rapport au ministre de la GuerreAdolphe Messimy, il affirme que l'armée française peut encore lancer une contre-attaque victorieuse[16]. Il rejette la responsabilité de la défaite et des replis sur ses subalternes, critiquant ses généraux qu'il estime ne pas avoir été assez offensifs. Il prend des sanctions etlimoge ceux qu'il juge incompétents, y compris les commandants d'armée tel que les générauxRuffey (3e armée, remplacé le parSarrail)[17] etLanrezac (5e armée, remplacé le parFranchet d'Espèrey)[18]. Aux échelons inférieurs, c'est un total de huit commandants decorps d'armée et 38 dedivision qui sont « limogés » par Joffre entre le et le[19].
Le[20], l'État-Major français prévoit d'arrêter la retraite derrière laSomme et l'Aisne. Six divisions sont prélevées sur le front d'Alsace-Lorraine et envoyées à partir du par chemin de fer en renfort autour dePéronne, d'Amiens et deMontdidier, regroupées au sein de la6e armée créée pour l'occasion. Mais le débarquement de ces troupes est menacé dès le début de l'opération par l'approche des unités de cavalerie allemandes : le projet de bataille sur la ligne Somme-Aisne est annulé le et la6e armée se joint à la retraite.
« Anglais et Français […] étaient une proie qui s'offrait aux coups des Allemands et qu'il fallait saisir avant qu'ils aient pu s'arrêter, se fortifier et se reconstituer. On s'occuperait de Paris ensuite. Mais cette opération obligeait les Allemands à défiler, à40 kilomètres environ, à l'est du camp retranché : c'était montrer un mépris non déguisé pour l'armée de Paris et, j'ajouterai, pour son chef. »
Puis Joffre informe le ministre de la GuerreMillerand, réfugié àBordeaux devant la menace pesant sur Paris :« […] la lutte qui va s'engager peut avoir des résultats décisifs, mais peut aussi avoir pour le pays, en cas d'échec, les conséquences les plus graves. Je suis décidé à engager toutes nos troupes à fond et sans réserve […] »[35].
Enfin, un ordre du jour est adressé le au matin à toutes les troupes françaises. Cet ordre du jour a été trouvé le 6 au soir par les Allemands sur le champ de bataille près deVitry, et a été transmis par téléphone du colonel von Werder (de l'état-major de laIIIe armée) au lieutenant-colonelTappen (de l'OHL)[36].
Carte de la bataille, avec les positions au 9 septembre.
Il est admis que c'est de la butte de la Saulorette àMonthyon que la première bataille de la Marne aurait débuté, le 5 septembre 1914 à 12h30. L'armée allemande positionnée deSaint-Soupplets à Monthyon voyant surgir dans la plaine les troupes françaises, décide d'engager le combat par des tirs d'artillerie[37],[38].
Dans la nuit du au, Joffre prescrit à Foch d'entreprendre une action offensive sur les troupes allemandes présentes devant son armée. Le, les troupes françaises commencent leur mouvement vers le nord mais sont rapidement contenues par les troupes allemandes. Foch est contraint d'établir des positions défensives et de les protéger.
Les troupes allemandes tentent au cours de cette bataille de percer les lignes françaises en lançant des combats frontaux très meurtriers. Les troupes françaises sous la pression sont contraintes d'adopter une posture défensive, l'arrivée du15e corps d'armée en provenance de Lorraine permet au général Sarrail de renforcer son aile gauche malmenée par les attaques allemandes et d’empêcher la rupture du front.
Cavalerie française encadrant des prisonniers allemands.
Le coup d'arrêt de la Marne marque l'échec de la manœuvre allemande à travers la Belgique et le Nord de la France (surnommée « plan Schlieffen »). Mais, selon le mot dugénéral Chambe, alors jeune officier de cavalerie,« ce fut une bataille gagnée mais une victoire perdue » : en effet, si les armées franco-britanniques mettent alors un terme à l'avancée irrésistible des armées allemandes commandées parMoltke, elles ne peuvent ou ne savent exploiter cet avantage en repoussant ces armées hors du territoire français. D'une part, les troupes françaises sont trop épuisées et affaiblies pour se lancer dans une poursuite. D'autre part, l'État-Major allemand a redéployé une partie de ses forces, envoyant de Lorraine plusieurs corps d'armée en renfort sur leur aile droite.
L'aile droite allemande s'arrête dès le, s'installant sur les rives de l'Aisne : les attaques française et britannique n'arrivent pas à les repousser lors de labataille de l'Aisne et cette partie du front se stabilise en s'enterrant dans des tranchées.
Les belligérants recherchent alors la décision par une série de tentatives mutuelles d'enveloppement vers l'ouest, puis vers le nord, qui les mènent jusqu'aux rives de lamer du Nord, lors des combats appelés la « course à la mer » (septembre à).
Le rôle d'initiateur de la bataille est attribué soit àJoffre, soit àGallieni[47]. Plusieurs généraux (Foch,Pétain,Dubail,Fayolle,Franchet d'Espèrey...) attribuèrent la victoire à Joffre ; selon Pétain« Que cela plaise ou non, Joffre est à jamais le vainqueur de la Marne »[48].
L'historien militaireRemi Porte explique que la victoire de la bataille est la conséquence des mesures prises sur ordre du général Joffre[49]
La victoire de la Marne n’est ni la conséquence des seules erreurs d’appréciation allemandes, ni un « miracle » comme voudrait le laisser croire une littérature plaçant de toute éternité la France sous la protection de Dieu, ni le résultat des succès particuliers d’une armée par rapport à une autre, mais bien la conséquence des mesures prises sur ordre de Joffre à l’échelle de l’ensemble du front.
Elle a été rendue possible par l’abnégation dont firent preuves officiers, sous-officiers et soldats, en dépit des fatigues endurées depuis plusieurs semaines. On répète souvent la célèbre formule de von Kluck, selon laquelle « que des hommes ayant reculé pendant dix jours, que des hommes couchés par terre à demi morts de fatigue puissent reprendre le fusil et attaquer au son du clairon, c’est là une chose avec laquelle nous n’avions jamais appris à compter ».
Mais les armées allemandes résistèrent, contre-attaquèrent, menacèrent parfois de repousser les Français, comme dans le secteur de Foch. Les causes de la victoire finale sont enfin à rechercher dans l’épuisement relatif de l’ennemi qui fut contraint de laisser en arrière au cours de sa progression un certain nombre de grandes unités et dont la logistique trop distendue devint moins performante.
Selon le généralLéon Zeller, chef d’état-major dans une division, qui analyse la victoire de la Marne[50]
« Nous avons tous dit que le général Joffre avait une prodigieuse faculté “d’encaisser”, et ce verbe paraît inventé pour les besoins de la cause : subir les coups du sort, ceux de l’ennemi, ceux des mécontents, sans agitation, sans fièvre ni dépression, sans insomnie, et cependant ne verser ni dans l’apathie ni dans le fatalisme, choisir tranquillement entre les solutions possibles la plus simple, la plus efficace, communiquer à ceux qui vous approchent sa foi dans l’avenir. [...]
Je me permets de résumer les conversations qui se tiennent depuis quinze ans, à propos de ces grands chefs eux-mêmes, dans les milieux militaires que, par mon âge et ma situation, j’ai fréquentés :
“Mettez Foch à la place de Joffre en 1914, et la partie se serait jouée en vitesse, bien ou mal, mais avec de très lourdes pertes, à cause de notre pauvreté en moyens matériels.
Mettez Pétain, et nous aurions fourni une superbe résistance... dans le Massif central".
À l’occasion de la mort du maréchal, le colonel Fernand Feyler, chroniqueur et théoricien militaire suisse, qui sur de nombreux points n’avait pas été tendre avec Joffre pendant le conflit, évoquera dans le Journal de Genève du 5 janvier 1931 les analyses de la bataille faites depuis la fin de la guerre par les vaincus, à l’occasion d’exercices sur carte en particulier[50]:
« On a fait et refait en Allemagne la bataille de la Marne. [...] On a examiné à la loupe tous les gestes, tous les actes, toutes les résolutions des acteurs, se demandant comment on aurait dû agir et penser pour imprimer au fatal événement un autre cours.Mais la victoire n’a pas changé de camp. Le jugement est resté vrai du chef d’état-major de Guillaume II, le feld-maréchal von Moltke : “Sire, nous avons perdu la guerre" ».
Charles Péguy est mort au combat àVilleroy le. Le père de l'écrivainAlbert Camus est mort des blessures subies lors de cette bataille.
Diplôme de la bataille de la Marne décerné au lieutenantBrébant du48e RI.
En réaction à la victoire franco-britannique lors de cette bataille, les prises de décision de l'empereur d'Allemagne furent mises à mal, ce qui provoqua en Allemagne la rédaction spontanée d'unmanifeste par93 intellectuels germaniques de renommée internationale, le. Ce document avait pour fonction de montrer au monde entier le soutien univoque de la classe dirigeante et des intellectuels allemands à leur souverainGuillaumeII.
En raison de son influence décisive sur le déroulement de la campagne, et donc de la guerre, la bataille de la Marne a fait l’objet de nombreuseshypothèses contrefactuelles, proposant généralement un scénario de victoire allemande, dans la continuité de l’historiographie desannées 1920 et 1930 :« Si la voiture du pessimiste lieutenant-colonel Hentsch s’était écrasée sur un arbre quelque part au cours de son voyage du, nous aurions eu deux semaines plus tard un cessez-le-feu et ultérieurement obtenu une paix dans laquelle nous aurions pu demander n’importe quoi », écrivait en 1965 un ancien aide de camp de Bülow[57]. On trouve également ce point de bifurcation dans la pièce de théâtreLa Bataille de la Marne, illustrée ci-dessus.
Une telle inversion des résultats de la mission Hentsch est également à l’origine du récit contrefactuel de l’uchronieL’autre siècle, pour lequel :« Le lieutenant-colonel Hentsch, représentant dugrand état-major allemand, joua ici un rôle déterminant : s’étant persuadé sur place que l’adversaire était au bord de la rupture, il poussa à la décision de maintenir la pression en interdisant toute retraite »[58]. En conséquence,« partout donc, mais à des moments différents selon les emplacements et les unités, l’ensemble de la ligne française a fini par céder après le. La défaite entraîne une seconde retraite, plus éprouvante encore que celle qui avait suivi labataille des frontières, un mois auparavant »[59].
Monument de Notre-Dame-de-la-Marne avec l'inscription :« Tu n'iras pas plus loin ».
LeDictionnaire des « apparitions » de laVierge Marie indique que l'échec de l'offensive allemande tiendrait pour partie d'un miracle divin. Le, un prêtre allemand engagé comme soldat raconte :« Nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec la ceinture bleue, inclinée vers Paris... Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser. » Deux officiers allemands crurent reconnaître cette « apparition surnaturelle » qui leur avait barré la route en contemplant une statue deNotre-Dame de Lourdes, et une infirmière d'Issy-les-Moulineaux raconte qu'un Allemand, décrivant le phénomène alors qu'il recevait l'extrême-onction, disait« [qu']une Vierge... se tenait devant nous, les bras tendus, nous repoussant chaque fois que nous avions l'ordre d'avancer… ». Il débattait avec ses compagnons de son identité, se demandant si c'étaitJeanne d'Arc ouGeneviève de Paris[62].
Après la bataille, sur la foi de ces témoignages, l'évêque de Meaux Emmanuel-Jules-Marie Marbeaux demanda qu'un monument commémoratif soit édifié. Il le sera en 1924 et sera l'objet de nombreux pèlerinages. L’édifice est en granit et en fonte et représente la Vierge Marie avec l’inscription « Tu n’iras pas plus loin »[63]. LeDictionnaire sus-cité reste néanmoins critique sur cetteapparition mariale car les témoignages ne s'accordent pas tous et sont anonymes.
La bataille de la Marne signe l'échec duplan Schlieffen. Les Allemands, après des succès indéniables remportés enBelgique et dans le Nord de la France, ne sont pas parvenus à prendre Paris. Sur le million d'hommes engagés de part et d'autre, on estime les pertes, dans chaque camp, à près de 250 000 tués, blessés et disparus, auxquels s'ajoutent plus de 15 000 prisonniers allemands qui iront remplir les premiers camps de détention. La bataille de la Marne, au cours de laquelle les fameux taxis ont joué un rôle pittoresque mais peu décisif, met un coup d'arrêt à l'offensive allemande et voit s'évanouir l'espoir d'une guerre fraîche, joyeuse — et courte. Les pertes ont été extrêmement sévères, bien plus importantes que les états-majors ne l'avaient prévu. Les deux camps vont à présent se lancer dans ce que l'on a appelé « lacourse à la mer ». LaPremière Guerre mondiale ne fait que commencer et va bientôt entrer dans une véritable impasse.
↑Surnommé l’« as de carreau », le havresac modèle 1893 que doit porter tout fantassin français contient l'habillement de rechange et les vivres de réserve (pour deux jours) ; il est en prime surmonté par une couverture, une toile de tente, une paire de chaussures, un fagot de bois et un des ustensiles de cuisine (gamelle, marmite, moulin à café, bidon, sac ou seau) ou outils (pelle-bêche, pelle-pioche, hache, hachette, cisaille, serpe, scie ou lanterne) que les hommes d'une même escouade se répartissent.
↑Le commandant de l'armée allemande est, du moins nominativement, l'empereur d'AllemagneGuillaumeII, avec le titre de « seigneur de guerre suprême » (Oberster Kriegsherr), mais la direction réelle est en fait assurée en son nom par le « chef de l'État-Major général des armées » (Chef des Generalstabes der Armee)Helmuth von Moltke.
↑a etbHenriOrtholan et Jean-PierreVerney,L'armée française de l'été 1914, Paris, Bernard Giovanangeli et Ministère de la Défense,, 159 p.(ISBN2-909034-48-8),p. 147.
↑Stéphane Audoin-Rouzeau,« Septembre 1914 : la victoire allemande de la Marne », dans Xavier Delacroix,L’autre siècle : Et si les Allemands avaient gagné la bataille de la Marne, Fayard,(ISBN978-2-213-71015-0),p. 29.
GustaveBabin,La bataille de la Marne (6-12 septembre 1914), esquisse d'un tableau d'ensemble, Paris, Plon-Nourrit et Cie, (réimpr. 1916), 91 p., in-16(lire en ligne).
ArturBaumgarten-Crusius,Le Haut-commandement allemand pendant la campagne de la Marne en 1914 : Contribution à l'étude de la question de la culpabilité, Limoges, Paris et Nancy, Charles-Lavauzelle et Cie,, 278 p.(BNF31777454,LCCNltf90023468).
Karlvon Bülow,GerhardTappen et WilhelmMuller-Loebnitz (trad. Louis Koeltz),Documents allemands sur la bataille de la Marne : Mon rapport sur la bataille de la Marne par le général feldmaréchal von Bulow ; Jusqu'à la Marne en 1914, par le général Tappen, chef de la section des opérations du G.Q.G. en 1914 ; La Mission du lieutenant-colonel Hentsch, par le lieutenant-colonel en retraite W. Muller-Loebnitz, Paris, Payot,, 223 p.(BNF34086937).
FrançoisCochetet al.,Les batailles de la Marne : de l'Ourcq à Verdun, 1914 et 1918 (actes du Colloque Batailles emblématiques, combats oubliés, tenu à Reims et Verdun les 6 et 7 mai 2004), Saint-Cloud, Soteca-14-18 éd.,, 324 p.(ISBN2-9519539-2-5).
Philippe Conrad,Le Sang de la Marne : septembre 1914, Bayeux, Heimdal, 1994.
Henry Contamine,La victoire de la Marne,, Paris, Gallimard, 1970.
YannickRogier et PhilippeBraquet,Bataille de la Marne : 5 septembre 1914, le choc d'une rencontre, Villeroy, Association Musée 14-18,, 141 p.(ISBN978-2-9545774-0-1).
La contemporaine (Nanterre) : Archives photographiques numérisées de la section photographique des Armées (SPA) consacrées à la Marne pendant la Première Guerre mondiale et notamment à la Bataille de la Marne de 1914.Inventaire