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Bataille de la Malmaison

49° 28′ nord, 3° 29′ est
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Bataille de la Malmaison
Description de cette image, également commentée ci-après
Bataille de la Malmaison, en octobre 1917.
Informations générales
Date23 –
LieuFort de la Malmaison
IssueVictoire française
Belligérants
Drapeau de la France FranceDrapeau de l'Empire allemandEmpire allemand
Commandants
Paul MaistreMax von Boehn
Forces en présence
6e armée française

14e corps d'armée
21e corps d'armée
11e corps d'armée
7 divisions en ligne
1845 tubes
64 chars
VIIe armée allemande

VIIIe corps de réserve
Generalkommando 54
Pertes
4 000 morts
10 000 blessés
6 chars
8 000 morts
30 000 blessés
11 500 prisonniers
210 canons lourds capturés
750 mitrailleuses

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Données clés
Coordonnées49° 28′ nord, 3° 29′ est
Géolocalisation sur la carte :France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de la Malmaison
Bataille de la Malmaison
Géolocalisation sur la carte :Picardie
(Voir situation sur carte : Picardie)
Bataille de la Malmaison
Bataille de la Malmaison
Géolocalisation sur la carte :Aisne
(Voir situation sur carte : Aisne)
Bataille de la Malmaison
Bataille de la Malmaison

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Labataille de la Malmaison est une bataille de laPremière Guerre mondiale qui se déroula du au. Elle tient son nom dufort de la Malmaison, situé à côté duchemin des Dames, dans l'Aisne. Son issue sera le repli des Allemands sur la rive droite de l'Ailette.

Ce qui la rend notable est sa préparation d'artillerie, la plus forte de toutes les batailles de la Première Guerre mondiale, d'une intensité qu'on ne reverra plus avant labataille de Koursk en 1943[1] : près de 1 800 pièces d’artillerie françaises, pour 12 km de front, ont envoyé plus de3 millions de projectiles en3 jours. Cette bataille est remarquable pour son utilisation des chars, stratégie que l'on doit au généralJean Estienne, qui a créé une arme blindée en France, ce qui lui a valu le surnom de « Père des chars ».

Contexte

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Front de l'Aisne,1917.

Labataille de la Malmaison est une bataille opposant la6e armée française commandée par le généralPaul Maistre à laVIIe armée allemande du généralMax von Boehn.

Elle se déroule sur la partie ouest duChemin des Dames, théâtre de l'offensive dirigée par le généralNivelle au printemps. À la suite d'une préparation d'artillerie particulièrement violente, les troupes françaises s'emparent des différentes lignes allemandes, dufort de la Malmaison. Elles atteignent les rives de l'Ailette obligeant les troupes allemandes à quitter le plateau du Chemin des Dames jusqu'àCraonne du fait de leur exposition aux nouvelles positions de l'artillerie française.

Description du champ de bataille

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La ligne d'attaque s'étire deVauxaillon à l'ouest, passe par le moulin deLaffaux, la ferme de Mennejean pour s'étirer le long du Chemin des Dames jusqu'à la ferme de la Royère soit une longueur de 12 km. Les lignes allemandes sont sur les pentes d'un plateau à l'ouest où se situent de nombreux ouvrages défensifs ainsi que des creutes (carrières en picard) résistant aux obus les plus lourds. Le fort de la Malmaison se situe au centre du dispositif le long du Chemin des Dames.

Troupes en présence

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Drapeau de la France France

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À gauche :
Au centre :
À droite :
Artillerie

Drapeau de l'Empire allemandEmpire allemand

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Artillerie
  • 180 batteries, dont 63 de gros calibre (parmi celles-ci64 batteries dont 40 de gros calibre sont arrivées sur le front entre le et le)

Déroulement de la bataille

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Char Schneider à la bataille de la Malmaison.

Bilan

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Colonne de prisonnier allemands capturés à la bataille de la Malmaison.

La bataille de la Malmaison est du point de vue français un grand succès, avec des pertes minimes sauf pour la66e division (le24e bataillon de chasseurs alpins perd à lui seul450 chasseurs). Pour la première fois leschars d'assaut Schneider etSaint-Chamond ont été correctement employés et ont pesé sur l'issue de la bataille. L'artillerie française trois fois plus forte que l'artillerie allemande a été correctement utilisée pendant les combats, sauf au11e corps. Le plan d'engagement de l'artillerie de ce corps d'armée pour la journée du, trop minutieux et trop rigide, ne comporte pas moins de75 pages[2] ! LaCaverne du Dragon est reprise.

À l'arrière, dans les journaux français, après avoir, à l'annonce des résultats de la première journée, espéré une percée versLaon, la victoire est tout de suite éclipsée par ledésastre italien de Caporetto. La décision de conduire une bataille avec des objectifs limités est critiquée en mettant en regard les résultats avec ceux obtenus par les Allemands lors de la poursuite de l'armée italienne en déroute. Le choix de l'état-major français de faire une longue et coûteuse préparation d'artillerie est à nouveau critiqué par les journalistes lorsque les Anglais percent le front par surprise avec leurs tanks un mois plus tard à Cambrai.

Le résultat final de labataille de Cambrai, un sanglant match nul, prouve néanmoins que la doctrine de conduite des opérations offensives de l'état-major français est bien la bonne face à un ennemi qui ne s'est pas encore effondré moralement[3].

Décoration

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  • LA MALMAISON 1917 est inscrit sur le drapeau des régiments cités lors de cette bataille.

Notes et références

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  1. Jean Lopez,Koursk : Les 40 jours qui ont ruiné la Wehrmacht, Paris,Economica,coll. « Campagnes & Stratégies »,, 317 p.(ISBN 978-2-7178-5514-2),p. 220
  2. Edmond Buat,Journal : 1914-1923, Paris,Perrin,, 1481 p.(ISBN 978-2-262-03839-7),p. 449
  3. Marcel Prévost,D'un poste de commandement : (PC du 21e CA) Bataille de l'Ailette (23 octobre - 2 novembre 1917), Paris,Flammarion,, 247 p.,p. 213-228

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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