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Pendant ce temps, l'information parvient au généralLa Fayette queLord Cornwallis a pris position àYorktown enVirginie près de larivière York. Avant de se rabattre sur la bourgade virginienne, Cornwallis campait avec ses 7 500 hommes dans les colonies du Sud. Il en occupait une bonne partie, mais fut obligé d'abandonner ses positions pour se ravitailler et permettre à ses soldats de reprendre des forces à Yorktown. Ceux-ci étaient très exposés à lamalaria, qui joua un rôle important dans l'affaiblissement ultérieur de ses forces[1]. De plus, ses effectifs avaient aussi fondu en raison de la campagne queNathanael Greene avait menée sans relâche contre ses troupes depuis deux ans. Clinton souhaite aussi ce mouvement sur Yorktown afin que les troupes puissent faire corps avec laRoyal Navy.
Rochambeau prend la décision de marcher sur Yorktown, contrairement à la décision précédente — prise en commun avec Washington — et sans le dire à ce dernier. Washington, ayant appris la position des Britanniques en juillet, accepte avec beaucoup de récriminations cette décision de mener les troupes françaises et américaines en Virginie, espérant que Cornwallis maintienne ses forces à Yorktown. Contrairement à ce qu'il affirmera plusieurs années plus tard, Washington n'a donc pas joué de rôle réel dans la définition de la stratégie autour de la bataille de Yorktown, celle-ci ayant été faite par les Français[2].
Concernant les opérations navales, l'espoir est à l'évidence aussi français, Washington a la confirmation, le14 août, que l'amiral de Grasse, qui était jusqu'alors auxAntilles, mouillait désormais dans labaie de Chesapeake avec une puissante flotte de vingt-huit navires.
Soldats américains et français lors du siège du Yorktown, par Jean-Baptiste-Antoine de Verger. De gauche à droite : un soldat noir du Régiment de First Rhode Island, un milicien de Nouvelle-Angleterre, un fusilier de la Frontière de l'Ouest, et un officier français.
La bataille se déroule donc àYorktown, colonie deVirginie assiégée depuis plusieurs semaines. D'un côté, on trouve 7 500 Britanniques commandés parLord Charles Cornwallis, et de l'autre 8 845 insurgés américains, les volontaires deLa Fayette, menés par lecolonel Armand, marquis de la Rouërie, etGeorge Washington, ainsi que les 6 000 hommes du corps expéditionnaire français deRochambeau[3] (10 800 Français au total).
Carte de la partie de la Virginie où l'armée combinée de France et des États-Unis d'Amérique a fait prisonnière l'armée Anglaise commandée par Lord Cornwallis, le 19 octobre 1781.
Après avoir pris les redoutes et bastions qui devaient la défendre, l'armée franco-américaine assiège la ville. L'artillerie française montre son efficacité. C'est la première utilisation du nouveau type d'artillerie conçu parGribeauval[4].
Lord Cornwallis se rend. Prétendant être malade, il envoie un de ses subordonnés remettre son épée aux vainqueurs. À Londres, la défaite provoqua le renvoi du cabinet deLord North, qui fut remplacé par deswhigs favorables à la paix.
PlusieursCanadiens français ont pris part à la bataille de Yorktown. Ainsi, par exemple, le majorClément Gosselin, Germain Dionne et plusieurs autres combattent avec La Fayette et Washington. La défaite britannique amène 40 000 loyalistes britanniques à se réfugier auQuébec et enNouvelle-Écosse, sur une population de 90 000 francophones. Ce sera la création duCanada anglais.
Opérations navales et terrestres conduisant à la bataille de Yorktown.
Capitulation de Cornwallis. À« York-town » en 1781, parNathaniel Currier. D'Amour Museum of Fine Arts. Quoique Cornwallis soit représenté sur cette gravure, il refusa de se montrer, prétextant être malade.