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Bataille de Vezins

47° 07′ 15″ nord, 0° 42′ 37″ ouest
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Bataille de Vezins

Informations générales
Date
LieuCholet etVezins
IssueVictoire vendéenne
Belligérants
Drapeau de la France République françaiseDrapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
François LeigonyerCharles de Bonchamps
Maurice d'Elbée
Jean-Nicolas Stofflet
Jacques Cathelineau
Henri de La Rochejaquelein
Forces en présence
5 000 à 8 000 hommes[1],[2]20 000 hommes[3]
Pertes
Inconnues
147 prisonniers[4]
Inconnues

Guerre de Vendée

Batailles

Batailles de la guerre de Vendée
Campagne de Noirmoutier




 
Données clés
Coordonnées47° 07′ 15″ nord, 0° 42′ 37″ ouest
Géolocalisation sur la carte :France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Vezins
Bataille de Vezins
Géolocalisation sur la carte :Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Vezins
Bataille de Vezins
Géolocalisation sur la carte :Maine-et-Loire
(Voir situation sur carte : Maine-et-Loire)
Bataille de Vezins
Bataille de Vezins

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Labataille de Vezins oubataille de Bois-Grolleau se déroule le lors de laguerre de Vendée.

Prélude

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Articles détaillés :Bataille de Chemillé (11 avril 1793),Bataille de Coron (9-11 avril 1793) etBataille des Aubiers (1793).

Le 10 avril, les forces républicaines d'Angers, commandées par le généralBerruyer, lancent une offensive dans lesMauges avec trois colonnes[2]. Celle du généralGauvilliers bouscule les forces deBonchamps auMesnil-en-Vallée[2] et se rend maître deSaint-Florent-le-Vieil[5]. La colonne menée directement par Berruyer est repoussée dans un premier temps àChemillé, mais elle prend la ville le 13[6] ou le 14 avril[7],[8],[9]. La troisième colonne, commandée parLeignoyer, batStofflet àCoron[2], et prend position le 12 avril àVezins, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest deCholet[5]. Le 16 avril, les avant-postes de Berruyer et de Leigonyer communiquent ensemble près deNuaillé[7]. Le 17, sur ordre du général Leigonyer, les deux compagnies degrenadiers desgardes nationales deSaumur et deMontreuil-Bellay occupent le château de Bois-Grolleau[7],[10]. Elles font une reconnaissance jusque dans la ville deCholet, où elles ne rencontrent aucune résistance, avant de retourner s'établir à leur poste[7],[11],[9]. Le même jour, le commandant Villemet, le second de Leigonyer, est blessé dans un accrochage au château de la Crilloire, près deMaulévrier[12],[13].

Les forces insurgées d'Anjou, commandées pard'Elbée,Bonchamps,Stofflet etCathelineau, se replient surTiffauges le 13 avril[14],[7]. Cependant le même jour, dans lesDeux-Sèvres, un rassemblement mené parHenri de La Rochejaquelein met en fuite les forces du général républicainQuétineau auxAubiers, puis accourt à Tiffauges en amenant de la poudre et des munitions, qui manquaient grandement aux insurgés[15]. Revigorés par ce secours, les Vendéens se mettent en marche surCholet le 16 avril[8], avec 20 000 hommes[3].

Du côté des républicains, l'annonce de la défaite de Quétineau et le mauvais état de ses troupes paralyseBerruyer qui n'ose pousser plus en avant, malgré la situation encore plus critique des insurgés[14],[16]. Lorsqu'il est informé de la contre-attaque des Vendéens, il fait donner l'ordre àGauvilliers de se porter surMontrevault etBeaupréau — qui seront occupées le 20 et 21 avril[12] — tandis que lui-même part le 19 avec 2 000 hommes pour se porter surJallais et que 500 autres prennent position auMay[17].

Déroulement

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Le 19 avril, les Vendéens attaquent les avant-gardes républicaines près deCholet[18]. Les grenadiers se retrouvent encerclés au château du Bois-Grolleau, à l'est de la ville[18]. Leigonyer envoie alors en renfort 2 000 hommes, mais ils sont repoussés par les insurgés aux landes de Pagannes[18],[10],[8]. Les républicains sont rapidement mis en fuite et se replient en désordre surVezins[18],[10],[8]. À leur arrivée, la panique se répand dans le reste des troupes et la déroute devient presque générale[18],[10]. Les Vendéens entrent dans Vezins presque sans rencontrer de résistance[18],[10],[13]. Seuls les 250 hommes d'un demi-bataillon de volontaires duFinistère soutiennent la retraite et parviennent à protéger la fuite de l'artillerie[18],[13].

Les républicains se replient surVihiers sans être longtemps poursuivis[18]. Leigonyer attend des ordres de Berruyer et tente de rallier ses troupes pour une éventuelle contre-attaque, mais la débandade se poursuit[17]. Au milieu de la nuit, le général républicain n'a plus sous ses ordres que le demi-bataillon du Finistère et lesdragons du19e régiment[17]. Il fait donc retraite surDoué[17].

Pendant ce temps, au Bois-Grolleau, les 180 grenadiers assiégés opposent une résistance désespérée[10]. Le château prend feu et une aile d'effondre[10]. Le 20 avril, après 24 heures de résistance, les défenseurs se rendent[4].

Pertes

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D'après les mémoires de la marquiseVictoire de Donnissan de La Rochejaquelein, alors épouse du généralLescure, les Vendéens ont« très peu de monde de tué » dans ce combat[19].

Dans le château de Vezins, les Vendéens s'emparent d'uncaisson qui renferme quelques barils de poudre[18].

Les républicains capturés au Bois-Grolleau sont conduits àMortagne-sur-Sèvre[4]. Ils sont au nombre de 147, soit 65 grenadiers de Saumur et 82 grenadiers de Montreuil[4],[20]. Le 29 avril, deux d'entre-eux, nommés Frémery et Huguet, sont libérés par les chefs vendéens pour proposer un échange de prisonniers[4]. Le1er mai, les deux hommes remettent à la commission deDoué un message rédigés par l'ensemble des grenadiers, qui affirment avoir été bien traités, puis ils repartent le 12 mai se constituer prisonniers pour respecter leur serment[4],[20]. Entre-temps le général Leigonyer écrit au ministre de la guerre et au président de laConvention nationale pour leur demander des instructions quant à la conduite à tenir à ce sujet, mais il ne recevra aucune réponse[4],[20]. Les prisonniers sont finalement relâchés par les Vendéens vers fin mai, à l'exception de deux officiers, dont le commandant Tribert, qui seront quant à eux libérés en octobre àSaint-Florent-le-Vieil[21].

Conséquences

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Le généralBerruyer apprend la défaite de Leigonyer peu de temps après son entrée dansJallais et fait aussitôt demi-tour surChemillé[17]. Le 21, il écrit au ministre de la guerre pour demander plus de troupes, plus d'officiers, plus d'armes et plus de munitions[22].

L'historienÉmile Gabory estime que Berruyer a trop divisé ses forces et compare la contre-attaque des Vendéens aucombat des Horaces et des Curiaces[10].

Références

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  1. Gras 1994,p. 32.
  2. abc etdGabory 2009,p. 147-148.
  3. a etbDupuy 1988,p. 75.
  4. abcdef etgSavary, t. I, 1824,p. 203-206.
  5. a etbSavary, t. I, 1824,p. 155.
  6. Hussenet 2007,p. 192.
  7. abcd eteSavary, t. I, 1824,p. 161.
  8. abc etdGras 1994,p. 34.
  9. a etbChassin, t. I, 1893,p. 102.
  10. abcdefg ethGabory 2009,p. 150.
  11. Martin 2014,p. 97.
  12. a etbSavary, t. I, 1824,p. 163.
  13. ab etcChassin, t. I, 1893,p. 103.
  14. a etbGras 1994,p. 31-32.
  15. Gabory 2009,p. 149.
  16. Savary, t. I, 1824,p. 162.
  17. abcd eteSavary, t. I, 1824,p. 165.
  18. abcdefgh etiSavary, t. I, 1824,p. 164.
  19. La Rochejaquelein 1994,p. 119.
  20. ab etcChassin, t. I, 1893,p. 295-297.
  21. Savary, t. I, 1824,p. 236.
  22. Savary, t. I, 1824,p. 165-166.

Bibliographie

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v ·m
Première guerre de Vendée (1793-1795)
Campagne de mars-octobre 1793
Virée de Galerne
Campagne de Noirmoutier
Colonnes infernales
Campagne de juin 1794-mai 1795
Massacres
Deuxième guerre de Vendée (1795-1796)
Troisième guerre de Vendée (1799-1800)
Quatrième guerre de Vendée (1815)
Cinquième guerre de Vendée (1832)
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