Ne doit pas être confondu avecBataille de Verdun (1916).
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| Date | – |
|---|---|
| Lieu | Verdun,France |
| Issue | Victoire française |
| 2e armée française 13e corps d'armée 15e corps d'armée 16e corps d'armée 32e corps d'armée 10 divisions 2880 canons 16 escadrilles | Ve armée allemande |
| Du 20 au 27 août 1917 : 4 730 tués ou disparus 9 630 blessés | 10 300 prisonniers 30 canons 250 mitrailleuses |
Batailles
| Coordonnées | 49° 21′ 32″ nord, 5° 36′ 18″ est | |
|---|---|---|
Labataille de Verdun de 1917 ouseconde bataille de Verdun est une bataille qui se déroula dans larégion de Verdun, enLorraine, durant laPremière Guerre mondiale.
Le, l'armée de Verdun, sous les ordres du généralGuillaumat, attaque, à gauche et à droite de la Meuse, sur un front de18 kilomètres : à droite, la côte de Talou,Champneuville, lacote 344 sont enlevées ; à gauche,le Mort-Homme, le bois des Corbeaux, d'Avocourt, de Cumières sont repris. Le lendemain, prise deSamogneux sur la rive droite, deRegnéville et de la Côte de l'Oie sur la rive gauche. Le, après avoir repoussé des contre-attaques, lacote 304 est enlevée, et le, le bois des Fosses et le bois deBeaumont. En, après l'occupation du bois des Caurières, l'Armée française est revenue à ses anciennes lignes de 1916. Les tentatives allemandes du début d'octobre pour reprendre ces positions resteront infructueuses.
Abandonnant provisoirement toute idée d'offensive générale,Pétain, le nouveau commandant en chef des armées du Nord et du Nord-Est, va passer à des offensives limitées, mais énergiques avec l'emploi de l'artillerie lourde à grande portée, minutieusement préparées par des reconnaissances aériennes.
« L’offensive du fut intensivement préparée par des prises massives de photos aériennes en nombre inconnu jusqu’à cette date.Chaque division d’attaque disposait d’un ballon captif, de même que les corps d’armée et les groupements d’artillerie lourde. L’A.L.G.P. (artillerie lourde à grande puissance) avait, pour sa part, l’usage exclusif de deux ballons captifs de typeCaquot amélioré alors qu’un total de21 ballons était en ascension le jour de l’offensive[1]. »

Sur la rive gauche, engagé le plus à l'ouest, le13e corps dugénéral Linder progresse au nord du ruisseau de Forges, encercle lacote 304 et l'enlève le. À droite, aux côtés du16e corps du généralCorvisart, le81e RI reprend les hauteurs du Mort-Homme. Les tunnels Bismarck et du Kronprintz sont occupés, ainsi que le tunnel Gallwitz, pris par ladivision marocaine du généralDegoutte qui, engagée à la droite du16e corps, enlève également le bois des Corbeaux,Cumières et la Côte de l'Oie.
« Le, sous les ordres du lieutenant-colonel Rollet, lerégiment de marche de la Légion étrangère a enlevé le village de Cumières et son bois, avec une telle fougue, qu'il a dépassé l'objectif final qui lui était assigné. S'est ensuite rendu maître de la côte de l'Oie et deRegnéville[2]. »

Sur la rive droite, le15e corps du généralde Fonclare est engagé entre Vacherauville et Louvemont. La126e DI va s'emparer de la côte du Talou et de Samogneux, tandis que la123e DI occupe lescotes 326 et 344. Malgré les contre-attaques et les tirs de barrage de l'artillerie allemandes du Bois des Caures, le32e corps du généralPassaga se maintient au Bois des Fosses et, le, s'empare du bois des Caurières.
Lescotes 344 et 326 étant toujours à portée d'éventuelles contre-attaques allemandes, Guillaumat et Passaga voudraient poursuivre la lutte. Mais Pétain, commandant en chef, etFayolle, responsable du groupe d'armées, ne veulent pas d'une nouvelle bataille d'usure et le les opérations offensives sont suspendues.
« L’opération du à Verdun demeure, avecl’attaque de la Malmaison entreprise deux mois plus tard, un des symboles les plus achevés des attaques locales à objectifs limités. Les détracteurs du GQG du Général Pétain pouvaient certes objecter qu’une pareille stratégie amènerait à court terme la ruine du pays, puisque cette seule attaque absorba en sept jours 120 000 tonnes de projectiles correspondant au tir de4 millions d’obus couvrant de 6 tonnes d’acier chaque mètre du front, pour un prix de700 millions de francs de l’époque[1] ! »