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| Date | 15 août - |
|---|---|
| Lieu | Vella Lavella,îles Salomon |
| Issue | Victoire alliée |
166 blessés 32 blessés |
Seconde Guerre mondiale -Pacifique
Batailles
Terrestres :
Navales :
Japon :
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
| Coordonnées | 7° 44′ sud, 156° 38′ est | |
|---|---|---|
Labataille de Vella Lavella est une bataille de laSeconde Guerre mondiale. Elle s'est déroulée du 15 août au 6 octobre 1943 sur le théâtre d'opération de l'Océan Pacifique, sur l'île deVella Lavella, dans l'archipel desÎles Salomon. Elle opposa leJapon auxforces alliées composées demarinesaméricains, d'unitésnéo-zélandaises etfidjiennes.
L'opération a suivi labataille de la Nouvelle-Géorgie qui était en train de s'achever.
Les combats sur Vella Lavella eurent lieu après la bataille de Nouvelle-Géorgie. Elle conduisit à l'évacuation des Japonais deGuadalcanal et les Alliés purent avancer vers les principaux ports japonais àRabaul conformément au plan de l'opérationCartwheel. Après la perte de l'aérodrome de Munda Field au profit des forces américaines, les Japonais se retirèrent àKolombangara et établirent une garnison de dix mille à douze mille hommes sous le commandement du généralNoboru Sasaki. Le plan américain consistait en une attaque sur Kolombangara. Mais l'amiralWilliam F. Halsey décida de contourner Kolombangara et les forces terrestres autour de Barakoma vers Vella Lavella, où les troupes américaines devaient capturer l'aérodrome japonais et développer une base navale[1].

Située à soixante-cinq kilomètres au nord-ouest de Munda, Vella Lavella était l'île la plus septentrionale de la chaîne deNouvelle-Géorgie et allait servir de tremplin aux opérations futures contre les forces japonaises sur lesîles Shortland etBougainville. Elle offrait également de meilleures perspectives de développement d'une base qu'à Kolombangara. En même temps, elle était assez proche des bases aériennes américaines deMunda.
Le 12 août, un détachement avancé composé de soldats du103e régiment d'infanterie est envoyé de Guadalcanal à bord de quatre torpilleurs. En cours de route, les bateaux sont soumis à une attaque aérienne qui fait plusieurs victimes mais leurs équipages peuvent continuer leur chemin et sont accueillis par des indigènes en canoë. Comme des rapports ont été reçus indiquant une force japonaise plus importante que prévu près de la plage de débarquement, cette troupe est renforcée le 14 août par la103e Division d'Infanterie. La troupe est chargée de tenir l'avant-garde de la force d'assaut et d'assurer la sécurité des prisonniers japonais dans les environs[2].
Le débarquement initial sur Vella Lavella est entrepris par une force d'environ quatre mille six cents membres des troupes américaines, commandée par le Brigadier GénéralRobert B. McClure. Les principaux éléments proviennent de la 35eRegimental Combat Team (RCT), commandée par le généralOscar Griswold. Ces troupes débarquent le 15 août et font partie d'un corps expéditionnaire placé sous le commandement du contre-amiralTheodore S. Wilkinson. Ce corps expéditionnaire se compose de plusieurs navires. En réplique à ce débarquement, les Japonais envoyèrent un grand nombre de chasseursZero et de bombardiers en piquéVal. Ils attaquent vers midi mais sont chassés par des tirs antiaériens. Une autre tentative en fin de journée est également vaine. Sur le trajet de retour, les avions japonais sont attaqués par desCorsairs des Marines qui ont été chargés de mener une mission de mitraillage autour deKahili. Les pertes américaines lors de ces attaques japonaises sont légères, aucun navire américain n'est coulé et seuls deux avions américains de défense sont abattus, contre des pertes japonaises entre dix-sept et quarante-quatre avions.
Les pertes lors du débarquement initial sont de douze morts et cinquante blessés pour les Américains. Après les combats, les Américains établissent unetête de pont et entreprennent des opérations de réapprovisionnement. Pendant ce temps, les Japonais décident de ne pas contre-attaquer, préférant évacuer l'île. Un groupe de destroyers japonais,Sazanami,Hamakaze,Shigure etIsokaze, commandé par le contre-amiralMatsuji Ijuin, quitte Rabaul, tandis qu'un groupe de renforts américains est également envoyé pour sécuriserHoraniu. Ce groupe se compose de deux compagnies du13e Régiment d'Infanterie, au sein d'une troupe combinée de trois cent quatre-vingt-dix soldats et d'un peloton duSpecial Naval Landing Force[3].
En réplique, quatre destroyers américains,Nicholas,O'Bannon,Taylor etChevalier, quittèrentPurvis Bay sous le commandement du capitaineThomas J. Ryan. Le 18 août, au cours de labataille d'Horaniu, des destroyers américains et japonais s'affrontent : deux destroyers japonais sont endommagés et plusieurs corvettes détruites. Pendant que ces combats se déroulent en mer, les péniches japonaises chargées de troupes se dirigent vers la côte nord, où elles se dissimulent. Elles parviennent à Horaniu le lendemain. Alors que les Japonais travaillent à l'établissement de leur dépôt de barges, deux renforts supplémentaires américains de troupes et de fournitures sont envoyés à Barakoma, les 17 et 20 août. Ceux-ci sont soumis à d'autres attaques aériennes japonaises et le destroyerUSS Philip entre accidentellement en collision avec l'USS Waller.
Gordan Rottman a écrit que la troupe japonaise de Vella Lavella avait finalement atteint sept cent cinquante hommes. Jon Diamond fournit un chiffre plus élevé, indiquant que mille Japonais se trouvaient sur l'île.
Pendant que l'action principale se déroule sur mer et dans les airs, les troupes américaines, au sol, travaillent à améliorer les défenses autour de la tête de pont et entament des opérations de patrouille. Fin août, une patrouille de reconnaissance américaine, à la recherche d'un emplacement approprié pour un site radar, découvre une forte concentration de troupes japonaises autour de Kokolope Bay. Le commandant américain McClure commence alors une avancée le long de la côte est de l'île, avec l'appui de guides autochtones et d'un petit groupe d'éclaireurs fidjiens, visant à s'emparer de Kokolope Bay afin de sécuriser le site radar. Alors que les troupes du1er Bataillon du35e Régiment d’Infanterie poussent au-delà de leur tête de pont, un bataillon du145e Régiment d'Infanterie arrive de Nouvelle-Géorgie pour garder le périmètre. Le3e Bataillon, le35e Régiment d'Infanterie et le64e Bataillon d'Artillerie de Campagne ont également rejoint le front de la côte est. Plusieurs escarmouches ont lieu mais dans la majorité des cas les Japonais cherchent à éviter un engagement décisif. Le 14 septembre, Horaniu est conquise après que la garnison japonaise s'est retirée au nord-est de l'île.
À la mi-septembre, les Américains sont relevés par les Néo-Zélandais de la3e Division du général de divisionHarold Barrowclough. La14e Brigade néo-zélandaise, composée d'environ trois mille sept cents hommes et placée sous le commandement du brigadierLeslie Potter, effectue une série d'opérations amphibies et de marches de fond pour traverser les zones côtières et sécuriser chaque secteur par des patrouilles. Deux bataillons d'infanterie, le35e et le37e, chacun affecté à huit péniches de débarquement, organisent une opération en tenaille pour prendre au piège la garnison japonaise de six cents hommes, tandis que le30e Bataillon d'Infanterie est maintenu en réserve autour de la principale concentration de troupes au sud de l'île.
Au départ de la plage de Maravari, le 21 septembre, les Néo-Zélandais établissent leurs zones avancées autour de Matu Soroto et Boro, puis, le 25 septembre, commencent leur progression. Au cours des dix jours qui suivent, les Néo-Zélandais mènent une série d'actions mineures pendant que le35e Bataillon d'Infanterie progresse sur la côte ouest et que le37e remonte par l'est. Le35e Bataillon remonte jusqu'à la baie de Pakoi, se dirige ensuite vers la baie de Timbala, et attaque la principale garnison japonaise, qui se retire sur les deux fronts. Plusieurs patrouilles alliées sont lancées en avant pour bloquer les itinéraires de retrait présumés en direction de la baie de Marquana. Ces patrouilles sont bientôt attaquées par les Japonais, et coupées du reste des troupes, mais deux pelotons sont envoyés pour les secourir. Ceux-ci se heurtent également à l'ennemi, et sont obligés de rebrousser chemin. La décision est prise d'attendre que le37e Bataillon rejoigne la35e avant de donner l'assaut.
Pendant que les pelotons attendent, d'autres patrouilles sont envoyées, et les patrouilles embusquées se fraient un chemin à travers les lignes japonaises, leur infligeant de lourdes pertes ; elles sont ensuite récupérées par barges. Le 5 octobre, les Alliés libèrent la baie de Warambari après de violents combats. Le jour suivant, les deux bataillons néo-zélandais sont sur le point de se rejoindre, après avoir repoussé les Japonais dans une petite poche, qui se réduit encore lorsque, dans l'après-midi du 6 octobre, le37e Bataillon atteint Mende Point. Un assaut à grande échelle contre les Japonais autour de Marziana Point est programmé ; un barrage épais est constitué sur la position. Cependant, l'apparition de l'aviation nippone a fait taire les canons et, pendant toute la nuit, la garnison japonaise est évacuée de l'île, imitant le retrait de Kolombangara entre le 28 septembre et le 4 octobre[4].
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