Pour les articles homonymes, voirBataille de Rivoli.
| Date | 13 – (24 et25 nivôse an 5) |
|---|---|
| Lieu | Rivoli Veronese,république de Venise |
| Issue | Victoire française décisive |
| Napoléon Bonaparte Barthélemy Joubert André Masséna | Josef Alvinczy Peter Quasdanovich Josef Philipp Vukassovich |
| 22 000 hommes | 28 000 hommes |
| 3 000 morts ou blessés | 12 000 morts, blessés ou prisonniers |
Batailles
| Coordonnées | 45° 34′ 00″ nord, 10° 49′ 00″ est | |
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Labataille de Rivoli a eu lieu les13 et (24 et25 nivôse an V) aux environs deRivoli Veronese dans le Nord de l'Italie, entre l'armée française et l'armée autrichienne pendant lapremière campagne d'Italie. Elle s’inscrit dans la suite de batailles livrées pendant lesiège de Mantoue, mené par l’armée d'Italie du généralfrançaisBonaparte et les arméesautrichiennes envoyées pour y mettre fin.
Après lavictoire d'Arcole, le général autrichienJosef Alvinczy, trouvant que cette dernière victoire de Bonaparte avait été chanceuse alors que les effectifs français étaient bien inférieurs aux siens (19 000 Autrichiens et moins de 13 000 Français), décide d'attaquer pour soulagerMantoue assiégée.
Chargée de surveiller la vallée de la Brenta, les 3 500 hommes de la brigadeMittrowsky ne participent pas à la bataille[1].
Bonaparte a déployé ses troupes le long de l'Adige à moins de trois jours de marche de la région deMantoue,Rivoli etVérone.
Barthélemy Joubert bloque la vallée de l'Adige au Nord, à hauteur deFerrara di Monte Baldo etRivoli.André Masséna protègeVérone, etPierre Augereau surveille l'Adige à l'est à hauteur deLegnago.Gabriel-Venance Rey reste en réserve au sud duLac de Garde.
Début janvier 1797, quelques mouvements de troupes parAdam Bajalics von Bajahaza autour deVérone, et parGiovanni Provera àLegnago ne sont que des diversions créées parJosef Alvinczy, alors que l'attaque principale se fera au Nord que tientBarthélemy Joubert.
Alvinczy, avec 28 000 hommes, attaqueBarthélemy Joubert à la tête de 10 000 hommes, le. Ce dernier se replie sur le plateau deRivoli où il est rejoint parLouis-Alexandre Berthier et parBonaparte à 2 heures du matin le13 janvier.
On comprend que le général autrichien a fait l'erreur de diviser ses forces. Voulant prendre en tenailleBarthélemy Joubert, le GénéralAlvinczy avait détachéFranz Joseph de Lusignan sur son flanc droit le long duMonte Baldo oubliant la glace et la neige qui couvrent cette chaine de montagnes en hiver. En proie à des difficultés quasi insurmontablesFranz Joseph de Lusignan ne sera d'aucune aide à Rivoli.
Joubert reçoit l'ordre de reprendre la chapelle de San Marco, et il attaque à 4 heures du matin.
Mais les Français du corps deJoubert sont presque défaits, quand vers dix heures, après douze heures d'unemarche forcée, la division d'André Masséna arrive sur le champ de bataille et change le cours des événements. Sur l'aile gauche autrichienne, avec en outre les 2 000 hommes de la32e demi-brigade, Liptay est à nouveau repoussé.
Pendant ce temps, les autres colonnes autrichiennes ont avancé et apparaissent à leur tour sur les lieux du combat. Pour autant, épuisés par des combats commencés à l'aube, et alors que leurs troupes ne sont pas encore toutes arrivées, menacées sur leurs arrières par l'arrivée des troupes du généralGabriel-Venance Rey (3 000 hommes), l'aile gauche autrichienne est rapidement repoussée. Bonaparte lançant ses réserves dans le combat, le recul de l'aile gauche autrichienne se transforme en déroute. Les Autrichiens, paniqués par les tirs venant des hauteurs et par l'explosion de deux de leurs caissons d'artillerie, s'enfuient.
Les troupes françaises se concentrent alors contre le centre autrichien qui cède vers midi.
L'aile droite autrichienne se trouve alors relativement isolée et mal préparée à lutter contre une grande partie du dispositif français. Les Autrichiens se rendent alors massivement.
Bonaparte est libre d'achever lesiège de Mantoue, qui capitule le2 février.
Anecdote : Napoléon appellera Masséna, qui a fait 148 km en deux jours,l'enfant chéri de la victoire. Il dira mêmemieux que leslégions deCésar[pas clair]. Sous l'Empire, le, Masséna recevra le titre deduc de Rivoli, en souvenir de son action lors de cette bataille.
Larue de Rivoli àParis rappelle le souvenir de cette bataille.
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