Pour les articles homonymes, voirBataille et offensive de Raqqa.
| Date | - |
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| Lieu | Raqqa |
| Issue | Victoire des rebelles |
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| • Hassan Jalili • Souleiman al-Souleiman | • Abu Saad al-Hadrami |
| Inconnues | Inconnues |
| Plusieurs dizaines de morts[1],[2] 300 prisonniers[3] | Plusieurs dizaines de morts[1],[2],[4] |
Batailles
| Coordonnées | 35° 57′ 00″ nord, 39° 01′ 00″ est | |
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Labataille de Raqqa a lieu du2 au pendant laguerre civile syrienne. Elle oppose les rebelles auxforces armées syriennes pour le contrôle de la ville deRaqqa.

L'offensive est menée principalement parAhrar al-Cham, qui est alors le plus puissant groupe rebelle de la région, par leFront al-Nosra, qui joue un rôle plus marginal, par le Jabhat al-Wahida wa'l Tahrir al-Islamiyya, une formation salafiste, et par plusieurs groupes rassemblés au sein d'une alliance locale appelée leFront de libération de Raqqa, au sein duquel figurent notamment laBrigade al-Farouq, laBrigade Ahfad al-Rassoul, laBrigade des révolutionnaires de Raqqa et leLiwa al-Muntasir Billah, affiliés à l'Armée syrienne libre[5],[6],[7].

La bataille débute le2 mars lorsque les forces rebelles attaquent la ville par le nord[1],[8]. Dès le, la ville tombe presque entièrement entre leurs mains et des dizaines de manifestants en liesse abattent la statue en bronze de l'ancien présidentHafez el-Assad[9],[10].
La nuit du 4 au, des combats ont encore lieu autour du siège du gouvernorat de laprovince de Raqqa. Le bâtiment est pris et le gouverneur, Hassan Jalali, est fait prisonnier, ainsi que Souleiman al-Souleiman, le secrétaire-général local duParti Baas[11],[2],[10]. Le, les affrontements se poursuivent pour le contrôle de deux bâtiments du régime : le siège du renseignement militaire et le siège de la sécurité de l'État[2],[12]. Mais les soldats loyalistes, encerclés, finissent par se rendre[3]. Les rebelles déclarent que la ville est presque entièrement sous leur contrôle[13].
L'armée de l'air gouvernementale mène des frappes aériennes sur Raqqa le 5 et ; 39 personnes sont tuées, dont 17 en un seul raid mené sur une place de la ville[14],[15]. Le, 14 personnes sont encore tuées par des frappes aériennes[16].
Les dernières poches de résistance loyalistes tombent le6 mars, Raqqa devient alors la première capitale d'un gouvernorat à passer entièrement sous le contrôle des rebelles[17].
Le régime syrien conserve cependant le contrôle de la base militaire de la division 17, située au nord de la ville[18]. À l'exception de cette base et de l'aéroport deTabqa, tout legouvernorat de Raqqa est alors aux mains des rebelles[6].
Le, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) affirme que les combats ont fait des dizaines de morts dans les deux camps, mais sans pouvoir donner de bilan précis[1]. Le, il déclare que la bataille a fait plus de 100 morts en deux jours[2]. Il indique également que plus de 300 soldats du régime ont été faits prisonniers par les rebelles[3].