Pour les articles homonymes, voirBataille de Port-Saint-Père.
| Date | |
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| Lieu | Port-Saint-Père |
| Issue | Victoire républicaine |
| •Jean-Baptiste de Canclaux •Jean-Baptiste Kléber | •Louis-François Ripault de La Cathelinière |
| 23 000 hommes | 8 000 hommes (selon les républicains) |
| aucun mort 15 à 16 blessés |
Batailles
| Coordonnées | 47° 08′ 00″ nord, 1° 45′ 00″ ouest | |
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Lecombat dePort-Saint-Père se déroule lors de laguerre de Vendée.
Après labataille de Nantes, legénéralCanclaux avait reçu ducomité de salut public l'ordre de se jeter dans la Basse-Vendée, et d'employer, pour cette expédition, une partie des troupes de lagarnison de Mayence. Canclaux avait obéi, et de nombreuses colonnes de républicains parcouraient ce pays, portant partout le fer et la flamme et poussant devant elles les divisions royalistes effrayées. Mais pour opérer avec plus de sûreté, legénéral Beysser, qui commandait une de ces colonnes, résolut de s'emparer dePort-Saint-Père, qui passait pour une des clefs du pays, et que défendaientLa Cathelinière etPajot[1].
Le 9 septembre, il se présente devant la place.
Les républicains y lancèrent les premiers obus qu'on eût encore vus dans la Vendée. Ces terribles projectiles, inconnus des paysans, jetèrent parmi eux la terreur, et déjà l'effroi les faisait songer à se retirer lorsque le lieutenant-colonel Targe, de lalégion des Francs, qui, lesabre entre ses dents, avait, traversé la rivière, paraît tout à-coup sur la rive opposée. Suivi de quelques soldats aussi audacieux que lui, il tombe, labaïonnette en avant, sur les royalistes, et, par cette attaque imprévue, il achève de les mettre en déroute[1].
La Cathelinière, obligé de fuir, opére sa retraite surSaint-Philbert-de-Grand-Lieu où se trouvaitCouëtus[2],[3],[4],[5].