Labataille de Monte Cassino (on trouve aussi les appellations « bataille du mont Cassin[a] » ou « bataille du Mont-Cassin[b] » dans la littérature delangue française) couvre une série de quatre batailles de laSeconde Guerre mondiale livrées, autour dumont Cassin dans leLatium de à, par lesAlliés contre les forces allemandes pour percer laligne Gustave, afin de faire la jonction avec les forcesdébarquées à Anzio (à environ une centaine de kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest du mont) et d'occuperRome.
Durant cet épisode, des centaines de bombardiers anéantirent l'abbaye du Mont-Cassin.
L’importance stratégique de cette bataille résidait dans le fait que ce point constituait un verrou sur la route vers Rome et que laWehrmacht y avait installé une importante garnison.
Après l'opérationHusky (débarquement et prise de laSicile par les Alliés) en, puis le débarquement enCalabre et la prise deNaples, le front d'Italie s'est enlisé. Certes lesAllemands ne peuvent aligner qu'une armée réduite face aux Alliés, mais le front lui-même se réduit à la largeur de la botte italienne, qui est bien plus facile à défendre que les immensités de l'espacerusse.
L'Italie a théoriquement rejoint le camp allié, mais la plupart des troupes italiennes ont été désarmées ou froidement exécutées par les Allemands, comme la division Acqui sur l'île grecque deCéphalonie[2]. Les Allemands ont installé une républiquefasciste fantoche dans le Nord de la botte, larépublique de Salò, dirigée parMussolini. Si les Allemands disposent de troupes moins nombreuses que les Alliés, celles-ci sont solidement retranchées sur un solide dispositif de défense couvrant toute la largeur de la péninsule italienne, qui atténue leur infériorité numérique : échelonné sur plusieurs lignes, ce dispositif est constitué par une série de fortifications plus ou moins denses, qui utilisent les sommets desApennins comme un véritable rempart. Les quelques vallées ou plaines littorales permettant les communications du sud vers le nord sont, quant à elles, entièrement minées et parsemées de réseaux de barbelés. La plus redoutable de ces rangées défensives est laligne Gustave, qui s'appuie sur la région montagneuse desAbruzzes et dont le verrou est constitué du massif fortifié dumont Cassin.
Le maréchal allemandKesselring barre ainsi fermement la route de Rome aux Alliés, tandis qu'après laconférence de Téhéran, fin1943 avec lesSoviétiques, un autre front doit être ouvert enEurope occidentale. Le théâtre de laMéditerranée et desBalkans est relégué au second plan, au grand dam duRoyaume-Uni, qui a bien du mal à influer sur le cours des événements, isolé entre les deux grandes puissances : l'Union soviétique et lesÉtats-Unis.
Du point de vuegéopolitique,Winston Churchill veut contrer directement et immédiatement l'avancée soviétique déjà amorcée dans les Balkans. Du point de vue militaire, la topographie montagneuse de la région desAbruzzes favorise la défense et les combats seraient très coûteux. Mais, après la campagne d'Afrique du Nord, les États-Unis mènent de plus en plus les affaires militaires par l’importance relative de leurs engagements, et l'URSS n'a aucun intérêt à voir contrariées ses ambitions en Méditerranée. Pour ces deux puissances, le débarquement enSicile n'est que le préambule à lacampagne d'Italie, qui elle-même n'est que le prélude à l'opérationOverlord (nom anglo-saxon de labataille de Normandie débutant par ledébarquement en Normandie), en attendant que le renforcement en matériel et troupes destinés à cette dernière soit achevé sur le territoire du Royaume-Uni.
Début1944, les Alliés ont donc finalement choisi laNormandie comme axe d'attaque principal, et le gros de leurs efforts se concentre sur la préparation de cette opération gigantesque. Dans ces conditions, les opérations alliées en Italie n'ont pas la priorité. De plus, les Allemands ne semblent pas prêts à abandonner Rome sans en faire payer le prix fort.
Plan allié de l'offensive de.Plan allié pour l'offensive de janvier dans le secteur au nord de Cassino.Des « Diables verts » se servant d'un mortier sur le mont Cassin.
Kesselring va définir la situation de la bataille autour du mont en tenant une coupe de vin d'Asti en présence de ses officiers :« Les Anglo-Américains et leurs alliés français occupent le fond de ce verre. Et nous, nous sommes assis sur le bord ! »
Les Alliés engagent à l'origine une division blindée et six divisions d'infanterie, puis, par la suite, trois divisions blindées et treize divisions d'infanterie, soit 300 000 hommes. Les Allemands ont au début quatre divisions de Panzers et cinq divisions d'infanterie, auxquelles s'ajoutent par la suite une division dePanzergrenadiere et cinq divisions d'infanterie, soit 100 000 hommes.
Il faut quatre opérations aux Alliés pour qu'ils parviennent à s'emparer du mont Cassin et de son monastère, pour dégager la vallée duLiri, seule voie pour prendre Rome. La hauteur sur laquelle se trouve le monastère (516 mètres) est la clef du dispositif défensif allemand. Elle surplombe la ville deCassino (aussi nommée enfrançais « Cassin »), ainsi que laroute nationale 6 Via Casiliana[3], et domine les vallées duRapido au sud-est et du Liri au sud-ouest. Durant trois mois, le généralvon Senger und Etterlin, commandant leXIVe Panzer-Korps, renforce ses défenses constituées par lapremière division parachutiste d'élite desFallschirmjäger soutenue par des bataillons d'infanterie et leXIVe Panzer-Korps.
Du 11 au ont lieu simultanément lestroisième et quatrième batailles du Monte Cassino : la bataille des Français et celle des Polonais.
Au printemps 1944, les Alliés opèrent un repositionnement de leurs unités en vue de leur nouvelle offensive. La8e armée britannique et le corps expéditionnaire français sont ainsi redéployés en secret. L'offensive alliée qui se prépare s'appuie sur les plans audacieux dugénéral Juin, qui a réussi à imposer ses vues à l'état-major anglo-américain. Juin veut éviter toute nouvelle attaque frontale contre le mont Cassin, dont les défenses ont été encore renforcées et d'où les troupes allemandes d'élite paraissent impossibles à déloger. C'est au contraire par la montagne, là où l'ennemi ne s'y attend pas, qu'il faut porter l'effort principal : à travers lesmonts Aurunci, à 25 kilomètres au sud-ouest de Cassino, considérés par les Allemands comme« impénétrables aux armées ».
Ce plan doit permettre de couper les positions arrière de l'ennemi, enveloppant ainsi toute la ligne Gustave. Pour Juin, seul le CEF est capable de mener à bien cette opération, grâce à l'aptitude au combat en montagne des tirailleurs et desgoumiers dugénéral Guillaume, ainsi que leurs trains muletiers.
Tout en acceptant ce plan, Anglais et Américains doutent néanmoins que les Français puissent réussir à accomplir la manœuvre de débordement qui permettrait d'ouvrir enfin les portes de Rome. La date et les objectifs de cette offensive restent inconnus des Allemands, comme en témoigne l'envoi de leurs réserves vers Anzio, où ils prévoient une tentative de percée des Alliés. Une autre inconnue inquiète Kesselring :« savoir où et comment le CEF avec ses divisions entraînées pour la montagne et ses solides combattants marocains allait être engagé. »[8]
L'armée polonaise au mont Cassin (carte polonaise).
Dans le même temps, les Polonais du2e corps polonais du généralAnders mènent la quatrième et ultime bataille. Ils ont commencé le leur assaut sur le monastère, et, au terme de combats acharnés, prennent l’Abbaye territoriale du Monte Cassino (monastère du mont Cassin) qui tombe le 1944.
Débarqués en Sicile en, 50 000 soldats du2e corps polonais du généralWładysław Anders, sous le commandement dugénéral Eisenhower ont participé à la campagne d'Italie. Alors que la progression des Alliés était arrêtée au pied du mont Cassin, ils prirent part de manière décisive à une bataille parmi les plus dures de toute la campagne d’Europe.
L'assaut avait été précédé de préparatifs, courts et discrets pour ne pas alerter l'adversaire : les sapeurs polonais ont aménagé, de nuit, chemins et routes pour acheminer en secret équipements et munitions le plus près possible du sommet et de l'abbaye. Ce chemin conserva longtemps son appellation de« Chemin du génie [ou des sapeurs] polonais »[11].
« Chaque Polonais se souvient avec orgueil de cette bataille qui, grâce à l'héroïsme de l'armée commandée par le général Anders, ouvrit aux Alliés la route de la libération de l'Italie et de la défaite des envahisseurs nazis. Au cimetière militaire du mont Cassin, se trouvent des tombes surmontées de croix latines et grecques, ainsi que des pierres tombales portant l'étoile de David. Là-bas reposent les héros tombés au feu, unis par l'idéal de lutter pour « votre liberté et pour la nôtre », qui inclut non seulement l'amour pour sa propre patrie, mais également la sollicitude pour l'indépendance politique et spirituelle d'autres nations. »
Les Alliés ont perdu environ 115 000 hommes (tués et blessés) (Pour comparaison, c'est bien plus que lors duDébarquement de Normandie).Concernant les Français de la première division française libre ainsi que lesgoumiers marocains et lestirailleurs algériens et tunisiens : les forces françaises eurent 6 255 soldats tués et 23 500 soldats blessés, dont environ les deux tiers étaient originaires duMaghreb[12]. Le, Kesselring écrit« Les Français et surtout les Marocains ont combattu avec furie et exploité chaque succès en concentrant immédiatement toutes les forces disponibles sur les points qui faiblissaient »[13].
Les Allemands perdirent 20 000 hommes.Il est également à noter qu'un certain nombre deMalgré-nous sont morts durant la bataille[14]. Ils sont toujours enterrés à Rome dans un cimetière militaire allemand.
Le, les Allemands — qui battent en retraite — voient leur situation s'aggraver : le 23, la percée des troupes alliées les encercle dansAnzio. Le,Piedimonte, extrémité est de laligne Hitler, est pris par les Polonais. Le, spahis et tirailleurs marocains s'emparent de la ville dePastena, tandis que la3e DIA occupe la localité deSan Giovanni, après une lutte très violente et le plus grand combat de chars de la campagne d'Italie, au cours duquel se sont illustrés les tankistes français. Labataille du Garigliano est terminée, l'ensemble desmonts Aurunci sont alors aux mains de l'armée française,qui a réussi où ses alliés avaient échoué durant des mois : faire sauter le verrou de Cassino et ouvrir la route de Rome[réf. nécessaire]. Le, la capitale italienne est libérée. Le colonel allemand Böhmler, l'un des défenseurs de Cassino, confie dans ses mémoires :« La grande surprise fut l'attitude au combat du corps expéditionnaire français. C'est Juin qui, en s'emparant du mont Majo et en faisant irruption dans la vallée du Liri, a réduit en miettes la porte de Rome. »[réf. nécessaire] Le, Kesselring note dans son rapport quotidien :« Spécialement remarquable est la grande aptitude tout terrain des troupes marocaines, qui franchissent même les terrains réputés impraticables, avec leurs armes lourdes chargées sur des mulets, et qui essaient toujours de déborder nos positions par des manœuvres et de percer par derrière »[15]. La plupart des analystes militaires considèrent la manœuvre des goumiers comme la victoire critique qui a finalement ouvert la route de Rome aux Alliés[16].
Après la libération deRome, les Alliés continuent leur avancée en direction du Nord de l'Italie avant de s'embourber de nouveau, au cours del'automne 1944, face à une nouvelle ligne de défense allemande, laligne gothique, au nord de l'Arno. Auparavant, plusieurs de leurs unités, dont celles du CEF, sont retirées d'Italie durant l'été pour participer à l'opérationAnvil : le débarquement allié qui se prépare en Provence, programmé le. Celui-ci constitue le deuxième acte de la priorité stratégique anglo-américaine définie en 1943 pour le front de l'Ouest, après le débarquement du. Malgré l'intensité des combats pour s'emparer de Cassino, le courage et les sacrifices des troupes alliées engagées dans cette bataille, les exploits de l'armée française permettant une libération de Rome fort prometteuse, la campagne d'Italie reste donc reléguée à un rôle secondaire :« L'une des tragédies de la campagne d'Italie fut que le triomphe des armées alliées coïncida avec le début du débarquement en Normandie »[17]. À la suite du retrait du CEF d'Italie, le général Clarke dans une lettre au général Juin soulignera« combien la part vitale prise par les troupes françaises de la5e armée pendant toute la campagne d'Italie contre l'ennemi commun a été universellement reconnue. »[18].
Lesgoumiers du corps expéditionnaire français ont été accusés de nombreuxcrimes de guerre qui ont été perpétrés au cours de cette campagne, notamment dans les environs de la région de laCiociaria. Destruction de villages, vols et violences, mais surtout viols de masse (et assassinat de ceux qui essayaient de s'interposer)[19] se seraient multipliés autour du mont Cassin. Si en1950, l’Union des femmes italiennes, organisation communiste féminine, parle d'environ 12 000 victimes[20] et tente d’obtenir des indemnités pour celles-ci[21], un rapport du Sénat italien de1996 fait état de 2 000 femmes violées et de700 hommes tués[22].
Ces viols commis autour du mont Cassin sont mis en relief pour leur gravité et pour le nombre de victimes. L'historienne Julie Le Gac estime que« le comportement du CEF lors de la libération de l'Italie est ainsi comparable à celui d'autres armées alliées envahissant le territoire de l'ennemi à la fin de la Seconde Guerre mondiale » sans atteindre« la dimension tragique des viols perpétrés par l'Armée rouge lorsqu'ils pénètrent en Allemagne » (entre 95 000 et 130 000 femmes violées lors de labataille de Berlin)[23].
De ces événements viennent les expressions populaires italiennes « marocchinate » (littéralement « marocanisés », dans le sens de « violé(e)s par des Marocains »[24]) et « marocchinare » (« marocaniser »). Ces événements servent de toile de fond à un roman d'Alberto Moravia, adapté au cinéma parVittorio De Sica :La ciociara.Alberto Moravia assimile les goumiers à des « turcos » qui était le surnom des tirailleurs (au départ, algériens). La traduction en français en 1958 par Claude Poncet parle de « Turcs »[25], faisant un lien, non voulu par l'auteur, entre les anciennes et les nouvelles catégories de sujets de ressentiment.
À titre de comparaison, l'historien américain J. Robert Tilly, dans son ouvrageLa Face cachée des GIs, rend compte de 379 dossiers archivés, de879 cas dénombrés officiellement, et extrapolant sur ces bases pour tenir compte des affaires n'ayant jamais donné lieu à des plaintes, estime que plus de 17 000 viols auraient été commis par les GIs pendant la campagne de France et innombrables ceux perpétrés une fois entrés en Allemagne entre1942 et1945[27]. Les viols commis par l'armée soviétique sont quant à eux estimés à plus de deux millions en 1944-1945 (dont 100 000 pendant la seulebataille de Berlin, cf. l'ouvrageUne femme à Berlin)[28].
sorte de« coupables passe-partout », les Marocains sont loin d'avoir été les auteurs de toutes les atrocités de cette campagne. Certains journalistes anglais ont reconnu que les seuls incidents dont ils se souviennent n'impliquèrent pas des Marocains, mais des GI's[30]. Une enquête de 1946 constatera que le gouvernement italien versait 15 000 lires au plaignant à chaque dépôt de plainte, ce qui aurait pu encourager certaines dérives ;
selon le général Guillaume, la campagne de dénigrement est probablement née dans les milieux diplomatiques de l'Axe en poste dans les pays neutres ;
le Reich avait également tout intérêt à diffuser les pires rumeurs sur le Corps expéditionnaire français. Une grande partie des prisonniers allemands se sont déclarés surpris du bon traitement accordé par les Français après tout ce que leurs chefs leur avaient dit sur la cruauté des Alliés. En mettant au pilori les Marocains, les Allemands auraient également tenté de leur faire endosser la responsabilité d'une partie de leurs propres crimes. De nombreux villages ont été massacrés par des éléments de laWehrmacht[réf. nécessaire] ;
pour les Italiens, faire passer les nouveaux conquérants pour les pires démons permet sans doute d'effacer une part de l'humiliation nationale et de la déchéance du fascisme.
Jean-Claude Notin conclut que« les regrettables exactions avérées, débarrassées des élucubrations de ceux qui ont voulu faire porter aux Marocains le chapeau de leurs propres turpitudes, ne fassent toutefois jamais oublier que ce même idéal guerrier les fera libérer la France et conquérir le Reich. »
PourDominique Lormier, il s'agit de faits« largement exagérés dans leur ampleur, généralisés par la propagande de Goebbels, grossis par les communistes et repris par les néo-fascistes »[31], Tommaso Baris confirme ce dernier point[32].
En 2015, une enquête du journalLibération a recueilli les témoignages de plusieurs victimes de violences sexuelles[33].
Au total,207 soldats, toutes unités confondues, sont jugés par la justice militaire pour violences sexuelles durant toute la campagne d'Italie et156 (87 Marocains, 51 Algériens, 12 Français, 3 Tunisiens et 3 Malgaches) sont condamnés dont 3 sont fusillés[34]. Parmi les 156 condamnés, on compte un seul goumier marocain[35]. À ces condamnations s'ajoutent28 soldats, dont l'unité d'appartenance est inconnue, exécutés sommairement, car pris sur le fait. Pour Julie Le Gac, le fait qu'un seul soldat des goums soit condamné pour viol « alors que les goumiers sont les coupables désignés » pourrait-être l’« indice d’un contrat tacite qui autorise ces troupes irrégulières à piller et à violer ». L'autre hypothèse, selon elle, étant que la justice expéditive, les exécutions sommaires soient plus appliquées aux goumiers (l'unité d'appartenance des28 soldats exécutés sommairement est inconnue) mais aucune source ne confirme cette hypothèse[36].
Le précédent de la « Honte noire » contre l'armée française en Rhénanie
Dans une lettre adressée au général de Gaulle le, le généralde Lattre écrit à propos des goumiers marocains,« je sais qu’ils sont accusés d’actes de violences commis à l’encontre des populations civiles italiennes, mais je crois que de tels faits ont été singulièrement déformés et exagérés à des fins anti-françaises »[37].
Jugeant suspecte la vigueur de la réaction italienne, le général Alphonse Juin, dans une lettre adressée le 22 juillet 1944 au généralClark, commandant laVe Armée américaine, dénonce une« manoeuvre habilement orchestrée dont le but est de discréditer les troupes françaises et de jeter partout une ombre sur la page de gloire qu'elles ont ouverte en Italie »[38].
Personnalités ayant participé à la bataille de Monte Cassino
Walter M. Miller, auteur que le véritable traumatisme de la destruction de l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin conduira à l'écriture de son premier roman :Un cantique pour Leibowitz en 1959 ;
↑Nom de bataille qui se réfère à l'endroit topographique où elle a eu lieu : lemont Cassin.
↑Nom de bataille qui se réfère à l'abbaye (au sommet du mont) où étaient retranchées les troupes allemandes qu'il convenait de déloger : l'abbaye territoriale du Mont-Cassin.
↑« But what I feared ... was an attack by Juin's Corps with its superb Moroccan and Algerian divisions. », John Ellis,Cassino, the Hollow Victory - The Battle for Rome, January-June 1944, Andre Deutsch, 1984, p. 209.En ligne.
↑Frido von Senger und Etterlin,Neither Fear Nor Hope, Presidio, 1989, p. 206 .En ligne
↑"Kesselring's answers to questionnaire events in the Italian campaign" cité dansJean-Christophe Notin,La campagne d'Italie. Les victoires oubliées de la France (1943-1945), éd. Perrin, 2002,p. 378.
↑Un correspondant de guerre américain remarque :« Les Français ont une haine froide, implacable de l'ennemi qui est presque effrayante ; ils sont guidés par un tel désir féroce […] de regagner leur honneur qu'on sait qu'ils ne seront arrêtés que par la mort, et que, dans la victoire, ils ne montreront aucune merci. […] Ils avancent si rapidement que les communiqués ne peuvent suivre leur rythme. » VoirFrançois Broche, Georges Caïtucoli etJean-François Muracciole (dir.),La France au combat, Paris, Perrin, SCÉRÉN-CNDP, 2007, seconde époque, première partie,p. 197 : « Vers la Libération ( -) »,chap. 3 : « Le corps expéditionnaire français en Italie ».
↑« In the widely seen British television documentary The "World at War", the work of the Tabors was also lauded. A british officer commented that after Diadem the Goums were held in awe, and British troops would often refer to any particulat audacious attack as "gouming it" », Edward L. Bimberg,The morocaan goums, Greenwood press, 1999,p. 68.
↑J. Robert Lilly,La face cachée des Gi's : Les viols commis par des soldats américains en France, Angleterre et en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, Payot, 2003(ISBN978-2-2288-9755-6), réédité en 2008, traduction Benjamin Guérif(ISBN978-2-2289-0325-7), 405 pages.
↑Jean-Christophe Notin,La campagne d'Italie. Les victoires oubliées de la France (1943-1945), éd. Perrin, 2002(ISBN2-2620-1734-4 et978-2-2620-1734-7), 629 pages.
↑« Le seul incident dont je me souvienne n'impliqua pas les Marocains aux cagoules mais des GI's » — Marsland Gander,After these Many quests, MacDonald, 1949.
↑Dominique Lormier,Les Victoires françaises de la Seconde Guerre Mondiale, Lucien Souny, 2009(ISBN978-2-8488-6214-9), 320 pages.
↑Jean de Lattre de Tassigny,Reconquérir : 1944-1945. Textes du maréchal Lattre de Tassigny réunis et présentés par Jean-Luc Barre, éditionsPlon, 1985,p. 32-33.
Jacques Augarde,Avec les Tabors en Tunisie, en Italie et au débarquement de Provence,Maroc-France, Histoire militaire et témoignages, Actes du colloque des 17, 18 et, sous la direction de Jean-Pierre Renaud et Jean-Luc Susini, Chmedn, 2001,p. 191-204.
Rudolf Bohmler,Monte Cassino, Plon, 1956.
Gérard Cardonne,Monte Cassino. La bataille des nations, -, éditions Feuillage, 2013.
Paul Gaujac,L'Armée de la victoire, Lavauzelle,t. 2,De Naples à l'île d'Elbe, 1943- 1944, 1985.
Gereon Goldmann,Un franciscain chez les SS (autobiographie), éditions Emmanuel, Diffusion Hachette(ISBN978-2-86679-473-6), 320 pages — le sous-officier etfranciscain allemand Gereon Goldmann raconte, dans ses mémoires, comment, en 1944 en pleine bataille, il visita les pères du mont Cassin et sortit du monastère incognito, sous la protection de la communauté et les saluts des soldats américains.
Alphonse Juin,Mémoires, Fayard, 1959.
Jean-Yves Le Naour,La Honte noire - L'Allemagne et les troupes coloniales françaises, 1914-1945, Hachette, 2003.
Gerhard Muhm, « La tattica tedesca nella campagna d'Italia », dansLinea gotica avamposto dei Balcani, a cura di Amedeo Montemaggi, Edizioni Civitas, Roma 1993.
Jean-Christophe Notin,La Campagne d'Italie - Les victoires oubliées de la France, 1943-1945, Perrin, 2002.
Jean-Pierre Riera et Christophe Touron,Ana ! Frères d'armes marocains dans les deux guerres mondiales, lycée Lyautey-Senso Unico, 2005.
Jacques Robichon,Le Corps expéditionnaire français en Italie, 1943/1944,Presses de la Cité, 1981.
John Ellis,Cassino: Une amère victoire, janvier-juin 1944, Albin Michel, 1987.