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Bataille de Hong Kong

22° 16′ 55″ nord, 114° 09′ 43″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bataille de Hong Kong
Description de l'image Battle of Hong Kong, 1941-en.svg.
Informations générales
Date
(17 jours)
LieuHong Kong et environs
IssueVictoire japonaise,occupation de Hong Kong jusqu'en 1945.
Belligérants
Drapeau de l'Empire du JaponEmpire du JaponDrapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni
Drapeau de l'Empire britanniques des IndesRaj britannique
Drapeau du CanadaCanada
Drapeau de la France France libre
Commandants
Takashi Sakai
Mineichi Koga
Tadamichi Kuribayashi
Masaichi Niimi
Drapeau du Royaume-UniMark Aitchison Young
Drapeau du CanadaChristopher Maltby
Forces en présence
52 000 hommes,
Service aérien de la Marine impériale japonaise
14 000 hommes
(incluant : contingent canadien, soldats coloniaux indiens, milice de volontaires, garnison chinoise)
1 destroyer
Pertes
706 morts, 1 534 blessés4 500 tués ou blessés, 8 500 prisonniers

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Données clés
Coordonnées22° 16′ 55″ nord, 114° 09′ 43″ est
Géolocalisation sur la carte :Chine
(Voir situation sur carte : Chine)
Bataille de Hong Kong
Bataille de Hong Kong

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Labataille de Hong Kong est un affrontement militaire qui a lieu du 8 au 25 décembre 1941, au cours de laguerre du Pacifique pendant laSeconde Guerre mondiale. Elle oppose les forces de l'empire du Japon à lagarnison britannique de Hong Kong, qui comprend également des troupes canadiennes, indiennes et chinoises. L'offensive japonaise débute huit heures après l'attaque de Pearl Harbor, marquant l'entrée en guerre du Japon contre les puissances alliées.

Après avoir envahi lesNouveaux Territoires et repoussé les défenseurs sur l'île de Hong Kong, les troupes japonaises poursuivent leur progression malgré la résistance organisée autour des positions fortifiées dumont Parker (en) et dumont Davis (en). Les combats sont intenses et se déroulent dans des conditions difficiles, causant de lourdes pertes des deux côtés. Face à la supériorité numérique et matérielle des assaillants, la garnison alliée capitule le 25 décembre, jour désigné par la suite sous le nom de « Noël noir » (Black Christmas).

La bataille de Hong Kong se solde par une victoire japonaise et la première reddition de troupes canadiennes pendant le conflit. L'île reste occupée par le Japon jusqu'à sa libération en 1945. Le traitement des prisonniers de guerre et des civils pendant l'occupation fait l'objet de nombreuses controverses et a marqué durablement la mémoire collective des pays impliqués.

Contexte

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En1936, la colonie britannique deHong Kong commence à se préparer contre une éventuelle menace posée par les troupes japonaises, l’armée impériale japonaise occupeCanton en octobre 1938, en construisant la ligne de fortificationsGin Drinkers. Le territoire ne disposait cependant que d'une force armée limitée, malgré le renfort de deux bataillons desoldats coloniaux indiens desrégiments du Rajput et duPunjab et d'unemilice locale, leCorps des Volontaires de la Défense de Hong Kong (Hong Kong Volunteer Defense Corps). Le2e bataillon du régimentRoyal Écossais était stationné à Hong Kong, de même que le1er bataillon du régiment du Middlesex.

Malgré les intentions manifestement belliqueuses du Japon dans les mois précédents, le gouvernement duRoyaume-Uni n'avait envoyé que peu de renforts de troupes, préférant se concentrer sur la défense de ses autres territoires asiatiques. LeCanada avait néanmoins fourni un contingent issu des corps desWinnipeg grenadiers (en) et desFusiliers royaux du Canada, arrivé six semaines avant l'attaque japonaise, et dont une partie n'avait pas encore d'expérience du combat[1].

Bataille et reddition britannique

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Infanterie canadienne à Hong Kong.

Les Britanniques, les Canadiens, les soldats Indiens et les volontaires, soutenus par des renforts de laRoyal Air Force, résistèrent 17 jours aux troupes japonaises commandée parTakashi Sakai.

Les Japonais gagnèrent la supériorité de l'air le premier jour de la bataille et les forces défensives étaient trois fois moins nombreuses que l'ennemi. L'équipement des troupes postées dans laGin Drinkers Line s'avéra insuffisant pour arrêter l'avance des Japonais. Les Anglais et les Indiens se retirèrent de la ligne, et par conséquent deKowloon, sous le bombardement de l'aviation et de l'artillerie. Un combat féroce continua sur l'île de Hong Kong ; le seul réservoir dans Hong Kong fut perdu. Les Winnipeg Grenadiers défendaient le quartier stratégique deWong Nai Chong Gap qui contrôlait le flux entre le centre-ville et les parties sud de l'île plus reculées. Les quarante membres du comité local de laFrance libre, constitué en 1940 par le consul de France, participèrent à la défense parmi les unités de volontaires[2]. Larépublique de Chine venant d'intégrer lesAlliés, il fut question que les troupes chinoises interviennent pour prêter main-forte aux Britanniques, mais la défense de Hong Kong tomba avant qu'une action ne puisse être entreprise.

À la date du, connue sous le nom de « Noël noir » par les habitants de Hong Kong, les hauts fonctionnaires coloniaux britanniques, avec à leur tête legouverneur de Hong Kong,Mark Aitchison Young, se rendirent au lieutenant-généralTakashi Sakai et à son chef d'état-major,Tadamichi Kuribayashi, au troisième étage duPeninsula Hôtel.

Certaines troupes retranchées audépôt central de munitions d'artillerie au sud de l'île résisteront cependant jusqu'au 27 décembre.

Conséquences et crimes de guerre

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Au matin du 25, des soldats japonais investirent l'hôpital installé dans le St Stephen's College, et massacrèrent une soixantaine de soldats blessés, ainsi que le personnel hospitalier[3]. On estime que 10 000 femmes ont été violées dans les premiers jours après la chute de Hong Kong. Un grand nombre de résistants réels ou supposés furent exécutés.

Hong Kong fut ensuite soumise à une administration militaire japonaise.Rensuke Isogai en devint le premier gouverneur.

Philip Snow, un historien de la période, raconte que les rations des civils furent sévèrement réduites afin de conserver la nourriture pour les soldats. Il y eut de nombreuses expulsions vers des régions de laChine continentale qui étaient encore plus dépourvues et plus touchées par la famine et les maladies. Les expulsions visèrent la plupart des rapatriés chinois qui avaient rejoint Hong Kong quelques années plus tôt, lors de laguerre sino-japonaise.

Les prisonniers de guerre furent envoyés dans des camps de travail, situé sur le territoire de Hong Kong ou bien auJapon[4].Des forces de résistance chinoises, comptant notamment les réseaux duParti communiste chinois basés dans leGuangdong, furent actives dans lesNouveaux Territoires. Ces colonnes menèrent des actions deguérilla et informèrent les forces armées britanniques jusqu'à la fin du conflit mondial, amenant les Japonais à organiser des opérations de répression et à raser plusieurs villages[5],[6].

Hong Kong fut occupé jusqu'au 15 août 1945, peu avant lacapitulation du Japon. À la maison du Gouvernement à Hong Kong, des officiers supérieurs japonais, le général de division Okada et le contre-amiral Fujita signeront la capitulation de l'occupation de Hong Kong à des officiers britanniques dirigés par l'amiral SirBruce Fraser,1er baron Fraser de North Cape.

Filmographie

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  • La bataille de Hong Kong, réalisé par Brian McKenna, de la sérieLa bravoure et le mépris, l'ONF du Canada, 1992, no. 9291098.
  • La période sombre : Les Canadiens à Hong Kong, 1941, par Norm Christie, de la sériePour le roi & le pays (version fr.King & Country), Breakthrough Entertainment & History Television, 2004.
  • Les survivants de la bataille de Hong Kong, par Jean Guénette, Georges Amar (PourRDI), Gaspa, Canada, 2011,Lien web.

Voir aussi

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Notes et références

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Sur les autres projets Wikimedia :

  1. « Bataille de Hong Kong »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),L'Encyclopédie canadienne
  2. « Consulat général de France à Hong Kong et Macao », surhongkong.consulfrance.org(consulté le)
  3. Charles G.Roland, « Massacre and Rape in Hong Kong: Two Case Studies Involving Medical Personnel and Patients »,Journal of Contemporary History,vol. 32,no 1,‎,p. 43–61(ISSN 0022-0094,lire en ligne, consulté le)
  4. Les Anciens Combattants du Canada à Hong Kong : La question de l’indemnisation, Les Amputés de guerre(présentation en ligne,lire en ligne)
  5. (en)« East River Column: Hong Kong Guerrillas in the Second World War and After »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surhkupress.org
  6. (en) MingChan (editor) et John D. Young,Precarious balance : Hong Kong between China and Britain, 1842-1992, Abingdon, Oxon New York, NY,Routledge,coll. « Hong Kong becoming China », (1re éd. 1994)(ISBN 978-1-317-46222-4,lire en ligne)
v ·m
Participants
Alliés
Axe
Résistance
Chronologie
1939
1940
1941
1942
1943
1944
1945
Aspects
Généralités
Théâtres
Après-guerre
Crimes
Viols
Prisonniers
Shoah
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