| Date | |
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| Lieu | Chantonnay,Puybelliard |
| Casus belli | Les vendéen veulent reconquérir le chef-lieu Chantonnay |
| Issue | Victoire vendéenne |
| •René François Lecomte •François-Séverin Marceau-Desgraviers | •Maurice d'Elbée •Charles de Royrand •Jean-Nicolas Stofflet •Charles d'Autichamp •Jacques Nicolas Fleuriot de La Fleuriais |
| 8 000 hommes | 18 000 hommes |
| 200 morts ou disparus | inconnues |
Batailles
| Coordonnées | 46° 41′ 16″ nord, 1° 02′ 58″ ouest | |
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Laseconde bataille de Chantonnay est unebataille qui a eu lieu le àChantonnay, enFrance, lors de laguerre de Vendée pendant laRévolution française.
Forts de leur victoire à labataille de Luçon, les Républicains commandés parAugustin Tuncq s'étaient emparés deChantonnay, (qui fut déjà conquise le 17 mai 1793 par legénéralLouis Henri François Marcé lors de la premièrebataille de Chantonnay) et avaient établi un camp retranché auxRoches-Baritaud sur la route deNantes. Néanmoins, Tuncq, blessé des suites d'unechute decheval, avait dû partir se faire soigner àLa Rochelle le3 septembre.
Les 8 000 soldats républicains commandés par Lecomte en l'absence de Tuncq occupaient le fort des Roches,Chantonnay,Puybelliard, le pont Charrault puis Saint-Philbert-du-Pont-Charrault elle même et menaçaientSaint-Fulgent,Les Herbiers etMortagne.
Afin de les déloger,Charles de Royrand demanda l'aide de l'armée d'Anjou. Celle-ci, dirigée par le généralissimeMaurice Gigost d'Elbée, fit sa jonction avec les troupes de l'armée du centre aux Herbiers. D'Elbée était secondé parFleuriot de La Fleuriais qui remplaçaitBonchamps, blessé, etStofflet.
L'armée vendéenne, forte de 18 000 hommes, se mit en route pendant la nuit ; à 5 heures du matin, Royrand attaqua le fort des Roches mais dans le but d'y fixer la garnison. Fleuriot attaqua le pont Charrault, mais les Républicains se replièrent sans livrer de combat alors que Royrand attendait le bruit de la canonnade au pont avant de lancer une attaque générale. Quant à d'Elbée, il attaquaPuybelliard.
Depuis le fort, Lecomte envoya l'adjudant-généralMarceau en renfort avec deux bataillons àPuybelliard. L'aide était insuffisante, bientôt Marceau réclama d'autres renforts, Lecomte envoya alors deux autres bataillons mais ce fut en vain et les Vendéens s'emparèrent dePuybelliard puis deChantonnay.
Royrand décida alors de lancer l'attaque générale, l'artillerie bombarda le fort qui ne résista pas ensuite à l'assaut des Vendéens.
Les Vendéens purent récupérer leur artillerie et les munitions qu'ils avaient perdues àLuçon.
Pendant le combat, le bataillon desDeux-SèvresLe Vengeur, fort de 300 hommes, qui s'était distingué lors des précédentes batailles, fut presque entièrement détruit.
Le général Lecomte, blessé lors de la bataille, accusa ensuite Tuncq de n'avoir pris aucune disposition sur les défenses, de l'avoir laissé sans renseignements et d'être parti avec les cartes et les correspondances.Rossignol, général en chef de l'armée des côtes de La Rochelle, en profita pour faire destituer Tuncq et le mit aux arrêts. Tuncq ne fut libéré et réintégré dans l'armée qu'après le9 Thermidor.
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