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Bataille de Beaumont

49° 32′ 21″ nord, 5° 03′ 29″ est
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Bataille de Beaumont
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de la bataille de Beaumont le 30 août 1870
Informations générales
Date
LieuBeaumont-en-Argonne (Ardennes)
IssueVictoire prussienne
Belligérants
Drapeau de la confédération de l'Allemagne du NordConfédération de l'Allemagne du Nord
Drapeau de la PrusseRoyaume de Prusse
Drapeau du Royaume de BavièreRoyaume de Bavière
Drapeau de l'Empire français Empire français
Commandants
Albert de SaxeGénéralde Failly
Pertes
3 529 hommes4 800 hommes
42 canons

Guerre franco-prussienne

Batailles

Données clés
Coordonnées49° 32′ 21″ nord, 5° 03′ 29″ est
Géolocalisation sur la carte :France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Beaumont
Bataille de Beaumont
Géolocalisation sur la carte :Champagne-Ardenne
(Voir situation sur carte : Champagne-Ardenne)
Bataille de Beaumont
Bataille de Beaumont
Géolocalisation sur la carte :Ardennes
(Voir situation sur carte : Ardennes)
Bataille de Beaumont
Bataille de Beaumont

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Labataille de Beaumont également appelésurprise de Beaumont ou encorebataille de Beaumont-Mouzon est un combat de laguerre franco-prussienne qui se déroule le àBeaumont-en-Argonne, dans lesArdennes française.

Elle oppose le5e corps d'armée de l'armée de Châlons du généralde Failly, à l'armée de la Meuse duPrince royal de saxe (IVe corps d'armée Prussien etXIIe corps d'armée Saxon). Les Français, surpris dans leur campement, sont repoussés jusqu'àMouzon.

Le corps d'armée de Failly est écrasé et découvre l'armée de Châlons deMac-Mahon, en marche surSedan. La déroute précipite le désastre final de l'armée française lors de labataille de Sedan.

Lors de ces combats, les Français perdent 4 800 soldats et 42 canons, les Prussiens 3 500 soldats.

Contexte

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Après la désastreuse campagne d'Alsace et la retraite qui l'avait suivie, le ministèrePalikao décrète la formation àChâlons d'unedeuxième armée. Le conseil de guerre du 17 août demande àNapoléon III de rentrer à Paris dont le généralTrochu est nommé gouverneur, lemaréchalBazaine devient généralissime des armées et lemaréchal de Mac-Mahon doit ramener l'armée de Châlons à Paris.

Contre-ordre le 19 : la retraite de l'armée de Metz surVerdun étant interrompue après labataille de Rezonville, Mac-Mahon doit marcher vers l'est pour lui venir en aide.

Partie du camp de Châlons le 21, l'armée de Châlons, partagée en trois groupes (le5e corps à gauche), devait se regrouper le 25 autour de Verdun. Pris de vitesse par l'armée allemande, le maréchal de Mac-Mahon doit changer plusieurs fois de direction. Voulant atteindreMontmédy, il décide de franchir laMeuse àMouzon etRemilly et se fait surprendreà Nouart.

Préliminaires

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Passage de la Meuse

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Parti deLa Besace, le12e corps et ladivisionMargueritte franchissent laMeuse àMouzon le 29 au soir et prennent position sur la rive droite. Le1er corps et ladivision Bonnemain, partant deRaucourt, se dirige surRemilly, puis surDouzy etTétaigne.
Les5e et7e corps, encore sur la rive gauche, se trouvent séparés du reste de l'armée. Talonné par leIer corps bavarois, le7e corps décide d'utiliser les deux ponts deMouzon et Villers pour franchir laMeuse, protégé par le5e corps encore à Beaumont.

Arrivée du5e corps français à Beaumont

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Général de Failly, commandant du5e corps d'armée.

Parti du Bois-des-Dames et deBelval, le5e corps arrive à Beaumont dans la nuit du 29 au 30 août et s'installe en hâte sur des positions déterminées sans étude préalable du terrain par le chef d'état-major, le général Besson. "Les troupes harassées de fatigue et difficilement dirigées par leurs officiers dans l'obscurité, s'entassent les unes sur les autres, la3e division à droite et la1re à gauche de la route avec l'artillerie de réserve à l'entrée de la ville. La brigade Maussion formant l'arrière-garde n'arrive qu'à cinq heures du matin et va camper devant la ferme dela Harnoterie. Les ambulances restent à Beaumont".
Vers sept heures, le maréchal de Mac-Mahon traverse Beaumont, donne l'ordre à de Failly de marcher le plus tôt possible sur Mouzon pour y franchir la Meuse sous la protection du12e corps. Celui-ci fait observer que ses troupes sont épuisées et sans ravitaillement depuis trois jours ; le convoi de vivres va arriver et on partira après les distributions. Le maréchal s'incline devant ces raisons mais insiste sur l'urgence à traverser la Meuse.
A neuf heures, le général de Failly convoque un conseil de guerre. Les rapports des grand'gardes et de la cavalerie ne signalant pas la présence de l'ennemi et pour cause, à la distance où se trouvaient du camp les unités chargées de la sécurité, il leur eût été difficile de voir quoi que ce soit, il est décidé de remettre un peu d'ordre dans les troupes, de les ravitailler et de faire nettoyer les armes. Les positions ne seront pas rectifiées, le départ étant imminent.

Description du champ de bataille

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Le bourg de Beaumont est situé au fond d'une cuvette, bordée au sud par les forêts qui vont de Stenay à La Besace. Une zone légèrement mamelonnée, mais découverte, s'étend sur 2 500 m des dernières maisons aux lisières de ces forêts en bordure desquelles on trouve quelques fermes. À l'est se dresse un plateau, les Gloriettes, qui se prolonge au nord en surplombant la Meuse.
Vu la topographie, le5e corps, serré de près par l'ennemi, aurait dû laisser sa cavalerie de l'autre côté des bois vers Belval, Bois-des-Dames, Beaufort et placer ses avant-postes d'infanterie dans les fermes de bordure. Protégé et averti, il aurait eu toute liberté pour se dérober au danger.
Mais, massé à bonne portée de positions dominantes auxquelles l'ennemi pouvait accéder par les couverts, avec ses grand'gardes à peine éloignées de quelques centaines de mètres et un service de renseignement inexistant, le
5e corps se privait de toute liberté d'action et de manœuvre. Il ne pouvait même pas refuser le combat.

Ordres donnés pour le départ

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L'artillerie française en position à Mouzon, le 30 août à midi.

L'heure fixée pour le départ de l'avant-garde étaitvers une heure. Quant aux autres groupes, ils devaientfaire connaître par un planton l'heure du départ, qui n'aurait lieu qu'après la soupe mangée... Un ordre de mouvement fort vague et bien peu conforme...
Le convoi de ravitaillement étant arrivé du Chesne, une distribution fut immédiatement faite. Les hommes mangèrent la soupe, nettoyèrent leurs armes et, le beau temps étant revenu, firent sécher leur linge et leurs effets. L'artillerie conduisit tous ses chevaux à l'abreuvoir.
Cependant, des paysans, fuyant devant les forces allemandes depuis Stenay, Belval et Bois-des-Dames, annonçaient que des colonnes ennemies s'avançaient à travers les fourrés. Rassuré par les renseignements de ses avant-postes mal placés, le commandant du5e corps demeurait persuadé que les Allemands ne le poursuivaient plus et qu'ils continuaient leur mouvement vers Stenay.
Tout à coup, vers midi et demi, plusieurs coups de canon retentirent du côté de la forêt de Dieuliet. Les projectiles tombèrent au milieu des tentes et des soldats désœuvrés. La surprise était complète!

Mouvement des armées allemandes

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Albert1er, Prince de saxe, commandant de l'armée de la Meuse.

Le 29 août au soir, l'armée de la Meuse du Prince royal de Saxe occupe les positions suivantes :

en deuxième ligne, à 4 kilomètres en arrière :

Plus au sud, laIIIe armée se trouve sur une ligne Vouziers-Grandpré-Vienne-le-Château. Le chef d'état-major général, M. de Moltke, en possession des dépêches contenant l'avis "des dispositions du commandant en chef des forces françaises pour la journée du 29 août", décide d'attaquer avec ses deux armées allemandes l'armée de Châlons avant qu'elle eût franchi la Meuse.
Le 30 à six heures du matin, renseigné par sa cavalerie du passage de la Meuse par une partie des corps français, le prince de Saxe décide de se porter immédiatement sur Beaumont :

Les troupes en présence

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Le5e corps français comptait environ 17 000 hommes et avait perdu une moyenne de 10 hommes par compagnie depuisReims. Avec les 4 000 hommes de la brigade de Villeneuve et du5e cuirassiers du12e corps, le total des troupes françaises engagées à Beaumont avoisine les 21 000 hommes.

Les forces allemandes opposées à l'armée française sont leIVe corps prussien, leXIIe corps saxon et leIer corps bavarois. L'ensemble s'élève à 80 000 avec la cavalerie.

Article détaillé :Ordre de bataille lors de la bataille de Beaumont.

Les combats de Beaumont

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Attaque de Beaumont

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Vers midi, l'avant-garde de la8e division prussienne débouche de la lisière nord du bois du Pont-Gérache et occupe le ferme de la Petite-Forêt. Ne voyant pas de poste avancé sur le front des campements français, le lieutenant-général de Schœler décide de passer à l'attaque avec sa16e brigade et ses batteries d'avant-garde. Au premier coup de canon, les régiments campés au sud de Beaumont parviennent assez vite à se ressaisir. La brigade Saurin (11e et46e de ligne) et la brigade Fontanges (30e et68e de ligne) se forment en bataille avec le4e bataillon de chasseurs en avant. Appuyée par les batteries de la division Goze et celles de la réserve, l'infanterie se lance sur la ferme et oblige les Prussiens à s'organiser défensivement.
À ce moment débouchent sur la ferme de Belle-Tour les batteries de l'artillerie de corps et les têtes de colonne de la7e division prussienne. Elles s'engagent immédiatement à droite de la Petite-Forêt et arrêtent l'offensive française. Le68e a perdu son chef, le lieutenant-colonel Pallier, ses trois chefs de bataillon, 26 officiers et 750 hommes. Le colonel de Béhagle du11e est mortellement atteint, le colonel Berthe du86e est grièvement blessé.

Cependant, depuis le plateau de la Harnoterie, le général de Failly, apercevant les colonnes ennemies qui s'avançaient sur les deux ailes duIVe corps et craignant d'être débordé, décide de replier sa première ligne. Les7e et8e divisions prussiennes avec les troupes saxonnes débouchant par la route de Stenay fondent sur Beaumont et bousculent les brigades Abatucci et Nicolas placées en seconde ligne. À deux heures, l'ennemi est maître de la ville et du camp. Les troupes françaises se replient sur les hauteurs au nord de Beaumont, les débris des divisions Goze et Guyot de Lespart à côté de la brigade Maussion, les restes de la brigade Fontanges avec le27e de ligne à la Harnoterie. Mais les 14 batteries prussiennes suivant l'offensive, postées sur les collines au sud de Beaumont, pilonnaient à la fois notre artillerie, la brigade Maussion et les troupes qui fuyaient vers le Nord.

Entrée en ligne duXIIe corps et duIer corps bavarois.
Retardé par le
IVe corps sur la route de Nouart à Beauclair, la24e division n'arrive que vers une heure et demie à Belle-Tour. La23e division, par la route de Stenay, se porte sur la ferme de Beaulieu. Les tirailleurs du68e retardent la mise en place de six batteries mais, refoulés, le reste de l'artillerie saxonne se met en place sur la crête des Gloriettes et deux régiments saxons (100e et108e) marchent surLétanne.
L'avant-garde de la2e division duIer corps bavarois arrive àSommauthe à midi. Entendant le canon, le général von der Tann marche sur Beaumont, à la gauche des Prussiens, et poste ses deux batteries qui tirent aussitôt sur les troupes françaises en retraite. À ce moment, le reste de la division ayant rejoint, le général Schumacker se porte sur la Thibaudine pour une attaque de flanc.

Engagement de la division Conseil-Dumesnil près de Warniforêt.
Cette2e division, débouchant de la lisière nord du bois des Murets, aperçoit une troupe sur la route de Stonne à Beaumont, à hauteur de Warniforêt : c'est la1re brigade de l'arrière-garde de la division Conseil-Dumesnil qui franchit la Meuse à Villiers. Le3e et21e de ligne font face à l'attaque pour donner au convoi le temps de s'échapper. A découvert et devant un ennemi supérieur en nombre, ces deux régiments sont refoulés mais reforment uneligne de bataille àYoncq. Les débris de la brigade gagnentRaucourt laissant la Thibaudine aux mains des Bavarois.

Continuation de la bataille au nord de Beaumont

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Vers quatre heures, sous la protection des 25 batteries installées sur les hauteurs sud de Beaumont, la2e division bavaroise occupe la Harnoterie, la1re arrivant à La Besace. Le prince de Saxe s'installe à Beaumont avec son état-major. LeIVe corps se déploie au nord de la ville tandis que leXIIe débouche de Létanne.
Pendant une heure, les troupes françaises entre Yoncq et la Sartelle, ripostent et contiennent les têtes de colonne du
IVe corps. Devant l'assaut des prussiens, combinés avec le mouvement des troupes saxonnes et bavaroises sur la gauche et la droite, le général de Failly reprend sa marche en retraite sur Mouzon, couvert par le88e du lieutenant-colonel Demange qui défend énergiquement le bois Givaudeau et trois batteries de la réserve encore en place sur la cote 295 à l'est de Yoncq. Cette résistance, bloquant la cavalerie allemande (12e hussards,7e dragons et un escadron saxon), permet au général de Failly de prendre une troisième position entre le mont de Brune et les collines au nord deVillemontry. De plus, à l'est de Mouzon, le général Lebrun (12e corps d'armée), entendant la canonnade, avait dirigé la division Grandchamp et toute la cavalerie du général de Salignac-Fénelon sur la rive gauche, l'infanterie prenant position sur les hauteurs au sud entre le ruisseau d'Yoncq et la route de Beaumont. En même temps, la division Lacretelle postait deux batteries sur la lisière ouest des bois des Flaviers et de l'Alma qui dirigeait un tir de flanc très efficace sur la13e brigade prussienne qui se trouve ainsi bloquée sur la lisière nord du bois Givaudeau. Pareillement, les régiments saxons qui progressaient le long de la Meuse, pris à partie par les mêmes batteries, suspendent leur mouvement offensif.

La14e brigade prussienne, rejointe par la8e division, suivie par un détachement de la2e division bavaroise, se porte à l'assaut du mamelon 295 et l'enlève sans grande peine. Les Prussiens y installent cinq batteries appuyant l'attaque du mont de Brune par le généralFranz von Zychlinski (27e et93e régiment) et permettant enfin à la13e brigade prussienne de déboucher du bois Givaudeau.

Charge du5e cuirassiers
Voyant la situation désespérée du5e corps, le général Lebrun avait fait repasser sur la rive gauche de la Meuse la brigade Cambriels, la brigade de Béville (6e et5e cuirassiers) restant massée devant le faubourg de Mouzon. Son aile droite presque enfoncée, le général de Failly demanda à cette brigade de charger pour sauver son infanterie. Pendant que le colonel du6e attendait les ordres de ses supérieurs directs, le colonel de Contenson, du5e cuirassiers, à la tête de ses escadrons, se jeta à toute bride sur le flanc gauche du27e prussien. Cette charge héroïque se solda par la perte de 4 officiers tués, 7 officiers blessés, 11 sous-officiers et 90 hommes hors de combat.

Attaque de Mouzon et fin de la bataille

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Débordant par l'ouest le mont de Brune, toujours tenu par la brigade de Villeneuve, la8e division prussienne et le détachement bavarois descendent la vallée de l'Yoncq et coupent en deux tronçons les débris du5e corps. Une partie poursuit sur Villers, l'autre rétrograde sur Mouzon. Vers six heures, toute l'infanterie allemande reprend l'offensive, appuyée par quinze batteries et, après une heure de lutte acharnée, atteint la Meuse.

Dans le Faubourg de Mouzon, deux bataillons du30e de ligne et quelques groupes du22e tiennent tête pour permettre l'écoulement par le pont de la brigade de Villeneuve, des cuirassiers de la brigade de Béville, de l'artillerie de réserve du12e corps et des restes du5e. Pour l'exemple, les généraux de Failly, l'Abadie d'Aydren et Abbatucci combattent en simples soldats ; le maréchal des logis Largentier, du5e hussards, donne son cheval à de Failly qui vient d'avoir le sien tué sous lui. Les batteries, à court de munitions, essayent de franchir la rivière au moyen du gué mais y perdent six pièces et un tiers de leurs chevaux. A sept heures, seule une batterie de mitrailleuses tient l'entrée du pont et empêche les allemands de progresser.

Passage de vive force du pont de Mouzon par des débris du88e de ligne
Après avoir tenu la ferme Givaudeau le plus longtemps possible, à la nuit tombée, le
88e recule pour passer le pont de Mouzon. Mais, avec 200 hommes et quelques égarés des27e et17e de ligne et du4e bataillon de chasseurs, le lieutenant-colonel Demange arrive trop tard et se trouve coupé du reste de l'armée. Plutôt que de se rendre, il repart à la ferme. A minuit il la quitte, s'approche du pont et prépare son attaque. Une heure avant le jour, il refoule la compagnie prussienne de garde et, en force, passe la barricade. 90 hommes réussissent à passer ; grièvement blessé, le lieutenant-colonel Demange, amputé de la cuisse, mourut le 12 septembre à l'hôpital de Mouzon.

Retraite sur Sedan
Dans la soirée du 30 août, les restes du
5e et12e corps prennent la direction deSedan. À une heure du matin, le5e est dirigé sur leVieux-Camp ; le12e n'arrivera àBazeilles qu'à l'aube du 31.

État des pertes

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Dans son ouvrage, le lieutenant colonel Rousset précise les pertes françaises et prussiennes[1].

Pertes françaises
  • 1 800 tués ou blessés
  • 3 000 disparus dont 2 000 prisonniers
  • 42 pièces et mitrailleuses
  • nombreux matériels abandonnés dans les différents camps

Parmi les unités les plus éprouvées, le11e ligne enregistre 35 officiers et 600 hommes hors de combat et le68e, 26 officiers et 779 hommes.L'encadrement de l'infanterie est particulièrement éprouvé, le lieutenant-colonel Pallier du68e, le colonel de Béhagle du11e de ligne périssent. Le colonel Berthe du86e et le lieutenant-colonel Demange du88e sont grièvement blessés. Ce dernier, amputé de la cuisse, meurt le 12 septembre à l'hôpital de Mouzon.
Les généraux ne sont pas plus épargnés, lors des combats du
7e corps à Warniforêt le général Bretteville est blessé tandis que le général Morand est tué.
Du côté de la cavalerie, le
5e cuirassiers est décimé et perd son chef de corps le colonel de Contenson[2].

Pertes allemandes
  • 3 529 hommes dont 847 tués

Notes et références

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  1. InHistoire générale de la guerre franco allemande, page 263 et 264.
  2. InLa guerre franco-allemande, tome 2 pages 238, 242, 251 et 256.

Sources et bibliographie

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  • Lieutenant-colonel Rousset,Histoire générale de la guerre franco allemande - 1870-1871, éditions Montgredien et Cie, 1900.
  • Paul etVictor Margueritte,Histoire de la guerre de 1870-71, Éditions G. Chamerot.
  • Général Niox,La guerre de 1870 - Simple récit, Librairie Ch. Delagrave, 1898.
  • (en) George Bruce. Harbottle's Dictionary of Battles. (Van Nostrand Reinhold, 1981)(ISBN 0-442-22336-6).
  • DanielHochedez,La guerre franco-allemande et l'occupation en Argonne (1870-1873), Revue Horizons d'Argonne, publication du Centre d'études argonnais,no  87, Juin 2010,(lire en ligne)]
  • AbbéDefourny,L'Armée de Mac-Mahon et la bataille de Beaumont (en Argonne). Lettres à Mme Urquhart sur la guerre et la situation présente, par M. Defourny, curé de Beaumont-en-Argonne. 2e édition revue et augmentée, librairie de l'oeuvre de Saint Michel,(lire en ligne)
  • La journée du 29 août 1870 à l'armée de la Meuse, par P. N., chef d'escadron d'artillerie, Paris : chez R. Chapelot & Cie, 1909 (Lisible sur Gallica)

Voir aussi

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Articles connexes

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