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Basques

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Pour les articles homonymes, voirBasque.

Basques
Euskaldunak
Description de cette image, également commentée ci-après
1er rangée :Arista -Sancho III -Elkano -Loyola -Urdaneta -Oñate -Xavier
2e rangée :Bolívar,Zumalakarregi -Gardoqui-Garat -Biktoriano Iraola (eu) -Arana -Errázuriz
3e rangée :Garrastazu -Ravel -Perón -Atano VII (eu) -Nestor Basterretxea (eu) -Guevara -Atxaga
4e rangée :Pedro Miguel Etxenike (eu) -Garamendi -Ibarretxe -Indurain -Pasaban -Estitxu Fernandez (eu) -Simón
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Ledrapeau basque ou ikurriña est considéré et utilisé de façon informelle comme symbole national ou culturel par les Basques et pour les régions duPays basque.
Populations importantes par région
Drapeau du Pays basquePays basque1 400 000
Drapeau de l'EspagneEspagne2 200 000
Drapeau de la FranceFrance600 000
Population totalec. 800 000[1](ceux qui parlent basque)
c. 2,2 millions' (ceux qui se considèrent Basques)
c. 12 millions(descendants basques).
Autres
Régions d’originePays basque
LanguesBasque,espagnol,français[2]
ReligionsCatholicisme
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Carte du peuple basque dans le monde.
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LesBasques constituent unpeuple autochtone implanté principalement dans lePays basque, à cheval sur le sud-ouest de laFrance et le nord de l'Espagne. Une forte émigration historique a engendré unediaspora basque, principalement établie enAmérique du Sud.

Plusieurs caractéristiques anthropologiques et biologiques sont à l'origine de leur singularité, telles que la langue, composante incontournable et indissociable, uniqueisolat européen et la seule langue vivantepré-indo-européenne d'Europe de l'Ouest[3], laLingua Navarrorum (langue des Navarrais ou « euskara »), une assez forteendogamie[4], quelques caractéristiques génétiques, le partage detraditions, dereligion et dufolklore, un champ de communication, l'auto-identification[5] ainsi qu'une concentration territoriale[6], alors même que les fondements d'une histoire commune sont à géométrie variable[7].

Les Basques (ouEuskariens en français), qui ont pour ancêtres lesVascons et lesAquitains[8], sont desEuskaldunak quand ils « possèdent »[9] la languebasque ou desEuskotarrak, un néologisme souvent mentionné mais rarement utilisé, quand ils se définissent commeethniquement basques, s'exprimant enerdara avec ou sans le basque, ou simplement desEuskal herritarrak, des citoyens vivant au Pays basque.

Cependant, même si le mode de vie est similaire à celui qui existe en Europe, les Basques sont politiquement divisés entre les modérés, défenseurs de la culture basque mais favorables au projet européen, et lesradicaux qui prônent une hypothétique indépendance de l’Euskal Herria[10].

Ethnonymie

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Attestations

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AuIer siècle, l'ethnonymeVascon-es, -um (masc. pluriel), « lesVascons », est attesté, enlatin, chezPline l'Ancien (Naturalis historia, 3, 22) ; il désigne le « peuple qui habitait les deux versants des Pyrénées (les Basques) ». On le trouve aussi dans Juvénal (Satires, 15, 93)[11].

AuVe siècle,Paulin de Nole utilise le toponymeVascon-ia, -iae « Pays des Vascons » (Carmina, 10, 202), l'adjectifvasconic-us, -a, -um « des Vascons » (Carmina, 10, 217) et l'expressionVascone saltu « par les Pyrénées » (Carmina, 10, 311)[11].

LesBarscunes
Pièces de monnaie desIIe et Ier sièclesav. J.-C..

AuxIIe et Ier sièclesav. J.-C., plusieurs pièces de monnaie ont été trouvées dans le nord de l'Espagne, avec l'inscriptionBarscunes écrite avec un alphabet ibérien. Leur origine géographique n'est pas identifiée avec certitude mais les historiens[Qui ?] avancent l'hypothèse de la région de Pampelune ou deRoquefort, régions où se situaient les Vascons durant cette période[12].

LesAuscii

Parmi les peuples aquitains, lesRomains comptaient lesAusques (Auscii) qui ont donné le nom de la ville d'Auch dans le Gers (ancienneElimberrum, en basco-aquitain « ville neuve » ) et dont l'ethnonyme semble également venir de la même racine[réf. nécessaire]. LesAuscii sont mentionnés parJules César etPline l'Ancien. La formeAuscenses est attestée chezSidoine Apollinaire, auVe siècle[13].

Étymologie

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Le mot « basque » dérive du latin, lui-même dérivant d'un élément*wsk- qui a donné*eusk- (au sud) et*esku- (au nord). On trouve les formesBasco engascon etVasco enespagnol.

L'ethnonyme « Vascones » a également donné leur nom auxGascons[14].

L'approche latine du /w/ soutient que laconsonne labio-vélaire s'est typiquement transformée en uneconsonne occlusive bilabiale voisée c'est-à-dire le /b/ exprimé engascon et en espagnol, probablement sous l'influence du basque et de l'aquitain (une langue liée au vieux basque et parlée dans laGascogne antique). Ceci explique lecalembour : « Beati Hispani quibus vivere bibere est », attribué àScaliger, et qui se traduit par « Que lesIbères romains soient bénis, eux pour qui la vie (vivere) c'est boire (bibere) ».

Une autre théorie avance queVasco signifierait « de la terre boisée », déduction faite à partir du mot basque modernebasoko composé debaso- « forêt » et du suffixe-ko signifiant « de » (complément du nom). Par exempleBasoko piztiak se traduit par « les animaux de la forêt ». Cetteétymologie populaire est aujourd'hui totalement refusée par leslinguistes[15].

Usage contemporain

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En basque, les Basques se définissent comme deseuskaldunak, qui signifie à la fois « Basque » et « bascophone ».Euskaldun est formé de l'adjectifeuskal- (« basque » ) et dusuffixe-dun (« qui possède »), ainsieuskaldun signifie littéralement « celui qui possède la langue basque, qui parle basque ; locuteur basque »[16]

Il existe deux définitions de l'identité basque :

Tous ces mots proviennent du mot basque utilisé pour nommer leur langue :Euskara[17]

Des chercheurs ont reconstitué la prononciation et le vocabulaire du basque antique. Alfonso Irigoyen pense que le moteuskara vient du verbe signifiant « pour indiquer » en basque antique, soitenautsi prononcé (esan en basque moderne), et du suffixe-(k)ara (« manière (de faire quelque chose »).Euskara signifierait ainsi littéralement la « manière de dire » ou la « manière de parler ». Cette hypothèse serait confirmée dans le livre espagnolCompendio Historial écrit en 1556-1566 par l'auteur Esteban de Garibay de Vasco, qui a enregistré le mot originel de la langue basque en tant qu’enusquera, mais ce n'est pas certain[17].

AuXIXe siècle, le chef nationaliste basqueSabino Arana a pensé qu'il y avait uneuzko originel à partir de la racineeguzkiko (« du Soleil ») issue d'une religion solaire. Il créa par la suite le néologismeEuzkadi pour désigner un Pays basque indépendant. Cette théorie sur la racineeguzkiko est fortement remise en question aujourd'hui[17].

Histoire des Basques

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Article détaillé :Histoire des Basques.
Carte de la Novempopulanie.

LesVascons n'étaient pas les seuls ancêtres des Basques actuels. Les provinces basques occidentales étaient le territoire des :

Nationalisme

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Appartenance identitaire au Pays basque.
Article détaillé :Nationalisme basque.

Entourés par des locuteurs de langues indo-européennes romanes, les Basques, historiquement, parlaient une langue (et beaucoup la parlent encore) qui était non seulement non romane mais non indo-européenne. Cela les distinguait de leurs voisins, puis en tant qu'élément du renouvellement de l'identité nationale basque, l'idée ibérienne de « limpieza de sangre » (« la propreté du sang ») a été adaptée parSabino Arana, fondateur duParti national basque. Ce dernier a propagé l'idée que les Basques étaient un peuple différent des peuples voisins. Beaucoup de jeunes Basques, particulièrement en Espagne, sont fortement nationalistes, s'identifiant plus fermement comme ethniquement basques que comme citoyens espagnols ou français. Enfin, une dernière frange, autour d'ETA et de la gauche basque, est marxiste révolutionnaire[18].

Le nationalisme prend différentes formes ; il va du simple engagement citoyen (Batera,ikastola pour certains parents), en passant par l'implication politique (EAJ-PNV de tendance démocrate chrétienne, EA ouEusko Alkartasuna,Abertzale,Herri Batasuna,Ekaitza), par des liens informels (Liens entre nationalistes basques et bretons) à l'épreuve de force entre les partis (ETA ouEuskadi ta Askatasuna, GAL ouGroupes antiterroristes de libération,Kale borroka)[19].

En effet, la seule question semblerait de savoir si le terme de « groupe ethnique » est trop faible, ou si on ne devrait pas plutôt favoriser le terme de « nation ». De nos jours, en tant qu'Européens vivant dans un secteur fortement industrialisé, les différences culturelles des Basques avec le reste de l'Europe sont brouillées. La vie culturelle est différente à bien des égards, mais le mode de vie est similaire ; malgré tout, l'idée d'appartenir à un peuple ou une nation demeure très forte, de même que l'identification à leur patrie. Même parmi de nombreux Basques qui ont émigré vers d'autres régions de l'Espagne, de France, ou du monde, on remarque une forte appartenance à l'identité basque. Cependant, les distinctions les plus fortes entre les Basques et leurs voisins traditionnels sont génétiques, culturelles et linguistiques[20]

Euzko Abendaren Ereserkia est l'hymne national basque. Il ne doit pas être confondu avec l'Eusko Gudariak (« Les soldats basques ») qui est l'hymne de l'armée basque (Eusko Gudarostea), ou avec leGernikako Arbola (« L'arbre deGuernica »), hymne carliste écrit parJosé María de Iparragirre[20].

La fête nationale basque n'est pas une date fixe car elle se fête généralement le dernier dimanche de mars, le jour dePâques. C'est l'Aberri Eguna ou leJour de la Patrie basque. Elle fut créée à Pâques 1932, lors d'une grande manifestation à Bilbao, à la suite du refus espagnol de rétablir lesfors[20].

On parle souvent d'appartenanceethnoculturelle au Pays basque, car il est donné aux gens de décider d'appartenir à une communauté culturelle. La réalité est complexe car s'il y a des bascophones et de lignée basque qui se considèrent Espagnols ou Français, il y a desAndalous qui vivent au Pays basque et se sentent Basques. Un frère peut se prétendre français et sa sœur basque. Le développement identitaire, les rapports sociaux ainsi que des repères historiques et actuels peuvent décider de l'orientation personnelle et de l'acceptation d'un concept communautaire transnational ou national. En France, la confusion de la nationalité ethno-culturelle et de la citoyenneté brouille la situation[21].

Linguistique

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Langues non Indo-européennes en Europe.
Articles détaillés :Origines de la langue basque,Thèse d'une origine indo-européenne de la langue basque etBasque.

La question des origines de lalangue basque se pose d'une manière particulière du fait de son caractèreisolé et de sesdifférences structurelles par rapport à d'autres langues, qu'elles soient géographiquement proches ou non.

Avec le développement de lalinguistique comparée, des linguistes ont tenté de relier le basque à d'autresfamilles de langues en faisant des scénarios historiques, des chronologies ainsi que des comparatifs. Ces comparaisons, n'ont jusqu'à ce jour pas réuni de consensus scientifique.

Génétique

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Comparaison linguistique et génétique du peuple basque.
À Gauche : limite d'extension du basque.
À droite : carte génétique des populations d'Europe de l'Ouest d'après Bertranpetit.
Distribution de l'haplogroupe R1b-M269

Comme pour le reste du territoire français, les populations présentes dans cette région sont caractérisées par l'arrivée aunéolithique d'agriculteurs venus d'Anatolie qui se sont mélangés avec la population locale de chasseurs-cueilleurs. Il a ainsi été suggéré que les Basques et leur langue peuvent être liés à la propagation de l'agriculture à travers l'Europe[22]. L'étude du génome autosomal montre que les populations de langue basque comportent, en effet, une plus forte ascendance de fermiers néolithiques que les populations voisines, et montrent certaines particularités génétiques communes avec les populations sardes qui pourraient s'expliquer par cette composante ascendante[23].

De manière identique à l'Ouest de la France, le Pays basque voit environ 2.000 avant notre ère le remplacement de 40 % des ancêtres présents et de près de 100 % de seschromosomes Y par des personnes d'ascendance steppique. Les études de paléogénétique montrent que, pendant l'âge du fer, cette ascendance steppique s'est répandue non seulement dans les régions parlant deslangues indo-européennes, mais aussi dans les régions non indo-européennes. Elles révèlent que les Basques actuels sont mieux décrits comme étant une population typique de l'âge du fer sans les adjonctions qui ont ensuite affecté le reste de lapéninsule Ibérique[24],[25]. Ainsi, les Basques modernes se superposent génétiquement aux populations de l'âge du fer, montrant des niveaux substantiels d'ascendance steppique. Ils représentent seulement un isolement récent avec desgoulots d'étranglement de l'ADN-Y après les mouvements de population de l'âge du fer à l'époque romaine. L'haplogroupe R-DF27, un sous-clade de R-M269 haplogroupe très présent parmi les populations celtiques, se manifeste jusqu'à 74 % chez les Basques[26].

Ces résultats sont compatibles avec un scénario dans lequel la France atlantique au sud de la Loire partage l'héritage des Basques de l'âge du fer, tout en divergeant de celui des Basques, probablement en raison de niveaux plus élevés de flux génétiques associés à des migrations entrantes ultérieures (par exemple, invasions germaniques) ou simplement par l'isolement dû à l'éloignement des autres régions du nord et de l'est[27].

Répartition géographique

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La plupart des Basques vivent dans les sept provinces historiques duPays basque (20 747 km²) et se répartissent entre laFrance et l'Espagne, sur les deux versants desPyrénées et au bord de l'océan Atlantique (golfe de Gascogne).

Démographie

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Un des instruments de base pour étudier la composition démographique est lapyramide des âges ; bien évidemment en l'absence de recensements ethniques enFrance et enEspagne il s'agira de la pyramide des âges de la population duPays basque et non de sa composante ethnique basque. Ce graphique ne ressemble pas à une pyramide, mais un losange élargi. Les plus de 65 ans dépassent de loin les moins de 15 ans. Les Basques sont non seulement le peuple le plus vieux d'Europe, mais après l'Italie, la région a la population la plus vieille de toute l'Europe. Durant les 30 dernières années, la pyramide des âges a subi un grand changement. Si, en 1975, les moins de 19 ans représentaient 35,4 % de la population, en 1999 ce chiffre a été réduit de moitié à 18,9 %. Par province, le Labourdin est le plus jeune et Souletin le plus vieux (37 % des Labourdins sont nés hors du Pays basque). Dans les années 1990, on a constaté pour les 7 provinces un solde négatif de 13 695 personnes entre les décès et les naissances avec un taux de naissances de 8,1 par 1 000 habitants. Il y a eu une légère remontée durant ces dernières années mais pas assez pour assurer le renouvellement démographique, chaque femme devant avoir 2,1 enfants. C'est une faible immigration récente (depuis 1998) qui empêche la population totale de baisser[réf. nécessaire].

Immigration

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L'évolution de la population a fortement changé le visage ethnique du Pays basque. Les chantiers navals et les industries métallurgiques avaient besoin de beaucoup de main- d'œuvre au milieu duXIXe siècle alors pour y remédier, on fit appel aux travailleurs espagnols. Le Pays basque qui avait tout au long de son histoire vu passer les peuples sur son territoire, et les siens partir vers le nouveau monde, vit pour la première fois un grand afflux migratoire sur son territoire.

En 1877, la Biscaye, qui comptait 190 000 habitants, va augmenter de 48 % à 311 000 en moins de vingt-cinq ans, alors que l'Alava augmentera de seulement 3 000 personnes. Cette émigration espagnole vivait dans des conditions de travail difficiles et s'entassait dans deschabolas, sortes debidonvilles nouvellement créées. Ils étaient discriminés et appelés péjorativement lesMaketos. Cependant, ces travailleurs immigrants furent si nombreux qu'un clivage rural nationaliste conservateur basque confronta celui d'une industrialisation urbaine socialiste espagnole, et c'est ainsi que la donne politique, démographique et linguistique du Pays basque changea. Ce flux migratoire va se poursuivre, et une partie des ouvriers basques va rejoindre le socialisme, créant un nouveau clivage entre Basques. Malgré tous ces changements, les patrons des institutions financières et des grandes industries seront toujours très majoritairement basques.

De 1950 à 1975, la population biscayenne va cette fois-ci doubler passant de 570 000 à 1 140 000 habitants et, au Guipuscoa, de 375 000 à 675 000. De 1955 à 1965, l'arrivée d'immigrés est égale à celle durant le siècle antérieur, et le taux d'urbanisation devint supérieur à 80 % dans les années 1980.

Le visage ethnique se diversifie et l'hispanisme continue de grandir sousFranco. En 1975, les descendants directs des Basques avant l'industrialisation de 1880 représentent moins de la moitié de la population totale du Pays basque.

Avec l'arrivée au pouvoir du PNV en 1978, une nouvelle loi pragmatique surgit avec l'article 7 du statut d'autonomie qui dispose :que toute personne ayant établi sa résidence administrative dans la région jouira de la qualité de Basque. Cette redéfinition sera à l'origine de l'intégration des populations immigrantes dans laCAB, car aujourd'hui 38 % des fils d'immigrants espagnols se disent basques d'abord contre 92 % pour les descendants basques. Par contre seulement 43 % se considèrent basque auLabourd et 34 % en Navarre, où respectivement on se sent d'abord plus français et navarrais (espagnol ou basque ensuite). La migration au Pays basque français fut négative, beaucoup de Basques vont faire leur vie ailleurs comme àBordeaux ouParis, tandis que de nombreux retraités français s'installent depuis vingt-cinq ans sur la côte. Quant à la Navarre, elle a plutôt subi une migration des régions rurales vers ces centres urbains. L'Alava et la Navarre ont rattrapé leur retard économique dans les années 1960 à 80.

Un tiers des immigrants après quinze ans de vie dans la CAB se considère plus basque qu'espagnol (Statistiques similaires que l'on retrouve chez les immigrantscanadiens). 38 % des immigrants sont déjà en faveur d'une quasi ou complète indépendance après cinq ans, et 35 % disent apprendre le basque.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette intégration mesurée par l'Ikuspegi, Observatoire basque d'immigration :

  1. une société civile basque qui s'éloigne de plus en plus des deux extrêmes que sont les pro-Madrid et les pro-ETA ;
  2. un certain nationalisme basque qui ne se cache pas de vouloir intégrer ses immigrants. La preuve est que les immigrants pro-basque ont tendance à être plus radicaux que les Basques de souche, comme Juan Paredes Manot, membre d'ETA, fusillé en 1975 et qui n'était au Pays basque que depuis dix ans ;
  3. une bonne santé économique en Hegoalde comparé à ses voisins est sûrement un gage de futur et de sécurité pour toute la société civile basque qui vote pour le même parti depuis trente ans et qui sebasquise tranquillement tant que la prospérité est au rendez-vous.

Cependant, les problèmes inhérents pour les immigrants au Pays basque sont les mêmes qu'ailleurs. Depuis cinq ans, de nouveaux immigrants venus d'Amérique latine et d'Afrique s'installent principalement en Biscaye et au Guipuscoa, et lacrise économique argentine a poussé de nombreux membres de la diaspora basque à revenir au Pays.

Diaspora

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Article détaillé :diaspora basque.

Durant tout leXIXe siècle, avec un très haut taux de natalité, la population d'environ 120 000 habitants enIparralde resta stable du fait de la perte de 90 000 Basques qui émigrèrent. Aujourd'hui, on estime à 15 millions le nombre de personnes ayant une ascendance basque après cinq siècles d'émigration vers l'Amérique.Simón Bolívar etChe Guevara en sont deux exemples célèbres. La majorité d'entre eux se sont assimilés aux sociétés qui les ont accueillis et ont coupé leurs liens avec le Pays basque. Cependant, il reste de nombreuxpatronymes d'origine basque. Parmi cette diaspora, quelques milliers de gens se définissent comme étant d'origine ethnique basque tout en restant nationalement attachés au pays dans lequel ils sont nés[28],[29].

L'émigration s'est pratiquement arrêtée dans lesannées 1960[réf. nécessaire].

Les membres de la diaspora vivent principalement dans les pays suivants[réf. nécessaire] :

  • Colombie, dans la région d'Antioquia àMedellin : 40 % des habitants d'Antioquia seraient d'origine basque (2 800 000 personnes), faisant de cette région colombienne le lieu ayant la plus grande concentration de descendants basques dans le Monde, dépassant le Pays basque lui-même. Le cyclisteSantiago Botero et le chanteur connuJuanes, tous deux nés à Medellin, ont un patronyme basque.
Entre 1640 et 1859, 18,9 % des habitants de la Colombie étaient d'origine basque ; aujourd'hui plus de la moitié de la population colombienne aurait des ancêtres basques.

LesEuskal etxeak (« maisons basques ») se chiffrent par centaines ; ces associations proposent des activités socio-culturelles et favorisent les échanges entre la diaspora et laCommunauté autonome basque, ainsi qu'avec les municipalités du reste du Pays basque. Nombreux sont leschorales et les danseurs traditionnels qui parcourent l'Amérique pour faire découvrir leur culture régionale par l'intermédiaire desEuskal etxeak[réf. nécessaire].

Patronymes basques

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En France, 800 000 personnes ont un patronyme basque (1,3 % de la population totale) et 4 400 000 en Espagne (13 % de la population totale). En France, la plus forte concentration de noms de famille basques se trouve dans le département desPyrénées-Atlantiques. De plus, le gouvernement basque (CAB) a recensé plus de 10 100 patronymes basques ou noms de famille en les croisant avec le recensement électoral national, enEuskadi et dans d'autres communautés autonomes. Donc la vaste majorité des personnes ayant un patronyme basque aujourd'hui sont des personnes unilingues espagnoles ou françaises et qui vivent hors du Pays basque. Cependant, la forte majorité des 1 120 000 personnes vivant enHegoalde et ayant un nom basque peuvent exprimer avec plus de facilité leurbasquitude, et sont le plus souvent bascophones[réf. nécessaire].

Les études de José Aranda Aznar indiquent que 55 % des Navarrais avaient un nom basque alors que le pourcentage est plus bas en Biscaye (40 %) et en Alava (37 %). Cela prouve qu'il n'y a pas de corrélation entre le fait de se considérer basque et le patronyme basque car c'est en Navarre que le taux d'appartenance à se considérer basque est le plus faible des sept provinces[réf. nécessaire].

Institutions

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Lesfors (oufueros en espagnol) sont deschartes conclues entre les Basques et le roi. Ces contrats déterminaient avec une grande précision toutes les libertés dont les Basques pouvaient jouir sans que le roi intervienne. Cela concernait le quotidien de chacun, tels que les marchés, les foires, les impôts et les obligations militaires. Quant au roi, lors de son couronnement, il jurait de respecter les différents fors et se devait de le refaire en présence des Basques en faisant le tour des vallées et villages. Les diverses provinces basques ont généralement considéré leurs fors comme équivalents à uneconstitution, comme des droits acquis ou de reconnaissances. Ces lois ont été maintenues par des assemblées démocratiquement élues (juntes ou juntas), et un grand soin était pris pour s'assurer de l'honnêteté duscrutin. Il n'était pas rare qu'un pêcheur préside des réunions dans lesquelles des nobles espagnols prenaient part[réf. nécessaire].

La démocratie directe à base familiale fut appliquée de facto bien longtemps avant ses voisins limitrophes. Les terres appartenaient à la collectivité et étaient gérées par les ancêtres, et non sous la tutelle d'unsuzerain. Un syndic s'occupait de gérer les terres incultivables en donnant le droit aux paroisses de les utiliser suivant un mode de gestion juste et équitable pour tous. Quant aux terres cultivables, leur usage était privé (avec un droit de propriété), mais elles étaient gérées par toute la famille, symbolisée par la maison, et pas seulement par le maître de maison. Tous les dimanches, après la messe, les assemblées paroissiales regroupant tous les maîtres de maison répartissaient entre eux les droits d'usage sur les terres communes, et décidaient collectivement des divers droits appartenant à la communauté, des dépenses des communes de la paroisse, des emprunts, des taxes à payer. Cette démocratie directe a prouvé son efficacité durant des siècles. Mais c'est au sein même de l'unité familiale que cette dynamique démocratique prenait forme. L'etxeko-jaun ou maître de maison avait le privilège de participer à l'administration de toute la communauté paroissiale dans un système de démocratie directe. Chaque paroisse déléguait par la suite des représentants à l'assemblée générale (juntas) de la vallée ou de la province qui avait une compétence politique, législative, administrative et financière. Sous la présidence d'unbailli, les rapports du pays avec la royauté, lesdoléances à présenter au roi étaient discutés.

Les fors enHegoalde[Quoi ?] furent supprimés par Madrid à la fin de la troisièmeguerre carliste en 1876, et enIparralde[Quoi ?] par les autorités révolutionnaires en 1789.

Structure familiale

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Cependant, avant même que les fors soient signés, les Basques géraient leurs affaires internes selon des codes bien précis :

  • ledroit d'aînesse, qui sera pratiqué jusqu'à l'âge industriel, forçait les pauvres paysans basques, habituellement les plus jeunes, à émigrer vers l'Espagne, la France ou les Amériques. Comme l'aîné héritait de tout, les plus jeunes n'avaient que le choix de s'exiler pour subvenir à leurs besoins (tels que saintFrançois Xavier, etconquistadores commeLope de Aguirre). Ces règles successorales mettaient sur un pied d'égalité autant les hommes que les femmes, car si l'aîné était une femme, elle héritait de tout.
  • le droit familial était indivisible puisque le couple héritier devait vivre à égalité avec le couple des parents, et chaque enfant pouvait rester sur la ferme à condition d'y travailler.

Système politique

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Les Basques vivent sous quatre systèmes institutionnels, ceux de laCommunauté autonome basque[Quoi ?], de laNavarre, de l'Espagne et de la France.

Les principaux partis politiques sont nombreux et différents :

Système culturel

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Cinq universités dont deux en Navarre et trois dans la CAB (Université publique de Navarre, de Navarre,du Pays basque, Deusto et de Mondragón) sont primordiales quant à la diffusion du savoir basque. L'euskerisation de l'Université du Pays basque pose des problèmes car les étudiants doivent connaître le basque. La langue et la culture basque sont aussi enseignées auCenter for Basque Studies qui est une université situé àReno.

160Euskal Etxeak diffusent la culture basque à travers le monde. Le NABO ouNorth American Basque Organizations réunit trente associations auxÉtats-Unis depuis 1973. Tous les ans, les Basco-américains se réunissent dans une ville où la diaspora est située.

Culture

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Symboles

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Il existe un grand nombre de symboles[réf. nécessaire] :

  • la croix basque, ouLauburu qui signifie « quatre têtes » en basque), est un symbole mythologique et se rapproche de lasvastika. Il n'est pas spécialement basque mais a été privilégié pour l'emblématique basque depuis plusieurs siècles.
  • ledrapeau basque, ouIkurriña qui signifiele drapeau, a été créé en 1894 parSabino Arana ; il est considéré comme le drapeau national unique du peuple basque. On le trouve des deux côtés de la frontière.
  • leZazpiak Bat signifie « les sept (provinces) font un ». Cette devise a été créée en 1876 et figure sur les armoiries du Pays basque. Il est formé de six parties représentant chaque province, la Navarre et la Basse-Navarre ayant le même blason.
  • l'Arrano beltza signifie « l'aigle noir ». Ce symbole basco-navarrais représente la puissance et la victoire du peuple basque. Considéré comme le roi des oiseaux, l'aigle est utilisé par de nombreuses nations comme animalemblématique. Il est actuellement utilisé par le secteur proche de ETA.
  • leGernikako Arbola est le chêne antique qui se tient dans la ville deGuernica devant laCasa deJuntas. Dans les fait, il s'agit d'une succession de chênes, de génération en génération. Celui duXXe siècle, qui avait survécu aux bombardements fascistes durant laguerre d'Espagne, est mort des suites de la canicule de 2003. Il a été remplacé. Les souverains espagnols juraient sous l'arbre et y confirmaient les libertés basques. L'arbre a longtemps été considéré comme le symbole et l'incarnation physique de ces libertés.
  • Le Lauburu.
    LeLauburu.
  • Drapeau.
    Drapeau.
  • Arbre de Guernica (2006).
    Arbre de Guernica (2006).
  • Symboles basques.
    Symboles basques.

Artisanat

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Le béret basque

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Lebéret basque est d'originebéarnaise ; il est mentionné en 1461 dans un texte landais. Il servait d'abord aux bergers pour se protéger du froid et du soleil. Tricoté à partir d'un fil unique de 500 m, il acquit son « label basque » à Biarritz au début des années 1900 quand les touristes s'amusaient à le porter[réf. nécessaire].

Le linge basque

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Le linge basque servait soit de linge vestimentaire, draps et nappes, soit demarregue ou mante à bœuf (une épaisse toile contre les mouches). Grâce à la culture dulin sur leursparcelles de terre, des centaines de familles basques confectionnaient depuis leMoyen Âge des tissus à sept bandes bleues et rouges. Dans les années 1950, le coton anglais a mis à mal toute l'industrie souletaine[réf. nécessaire].

Il n'existe plus à ce jour que très peu de tisserands au Pays basque : les tissages Lartigue(site web) Et les tissages Moutet(site web) en sont l'un des derniers. Depuis plus de quatre générations, cette entreprise perpétue le savoir-faire des tisserands d'autrefois.

Le Chistéra

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Chistéra.

Lechistéra est fait de paille tressée avec de fines lamelles dechâtaignier enhegoalde[Quoi ?]. Il est conçu pour résister à l'impact de la pelote, contrairement à ceux enosier fabriqués à l'étranger[réf. nécessaire].

Lemakhila

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Makhila.

Lemakhila (« le bâton » ; le mot pourrait venir du latinbacillus) est conçu dans du bois denéflier ; il est à la fois une canne de marche et une arme de défense avec un pic en acier caché sous une poignée de métal ou de cuir tressé surmontée d'un pommeau gravé. Aujourd'hui, c'est un objet décoratif, et la coutume veut qu'il soit présent dans la maison basque[réf. nécessaire].

Autres objets

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Il y a d'autres objets en bois typique tels que lekaiku, récipient pour traire les brebis, et lesjougs de bœufs. Le mobilier basque se distingue par son style et ses ornements particuliers : lezüzülü, coffre qui sert de banc, reste le meuble le plus typique.

Les objets de cuir typiquement basques que sont lachahakoa, une gourde enduite de poix, et la pelote de cuir. La maroquinerie et le tannage ont constitué une tradition artisanale très ancienne, les éleveurs de moutons fournissant la matière première.

Ces dernières années, de jeunes artisans enpoterie en émail blanc et ocre, et dans le travail du métal, ont revitalisé le secteur, surtout au Guipuscoa où se situent les anciens ateliers des forgerons.

Architecture

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La maison basque

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Article détaillé :Maison basque.
Maison basque deBasse-Navarre.

La maison basque ouetxea. Les Basques ont un attachement exceptionnellement étroit à leurs maisons. La grande majorité des maisons au Pays basque ont un nom qui reflète le lieu, ou la situation familiale. Plusieurs noms de famille basques parmi les plus communs peuvent être traduits comme ceux-ci : « au-dessus de la colline » ou « par le fleuve », car ils correspondent et sont en phase avec l'endroit où se trouve leur maison héréditaire. Avec le climat rude des montagnes, les Basques ont construit de grandes maisons, la façade principale au sud, sud-est avec la grange au rez-de-chaussée. Les animaux chauffaient par leur chaleur naturelle le premier étage dans lequel la famille vivait. Comme on peut le voir sur la photo, la grande porte d'entrée est une ancienne porte d'étable aujourd'hui rénovée.

Le fronton de pelote basque

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Fronton deBidart.

Lefronton est un symbole très connu et indissociable du Pays basque. Chaque municipalité à le sien dans son centre, près de la mairie (Herriko-Etxea ouUdal-Etxea) ou de l'église. Les premiers frontons ont été construits au début duXVIe siècle et leur introduction correspond à la découverte par les européens des jeux de balleMayas.

Manifestations populaires

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Il existe un grand nombre de fêtes au Pays basque, elles sont traditionnelles, religieuses, folkloriques, paganistes, sociales, participatives et même sportives, sans parler des festivals et autres activités de la vie moderne. Toutes les couches de la société sont ainsi satisfaites.

D'origine basque

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Article détaillé :Force basque.

Autres festivités

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  • Tous les villages au Pays basque, organisent au moins uneFête ou Feria patronale annuelle en l'honneur de leur saint patron, regroupant diverses activités qui reflètent le village comme lafête du thon àSaint-Jean-de-Luz. D'autres fêtes, plus connues, rassemblent des millions de gens comme lesfêtes de Bayonne en l'honneur de saint Léon ou deSan Fermín à Pampelune en l'honneur de San Saturnin. Toutes ces fêtes sont les plus grands mouvements migratoires qui permettent aux Basques des deux pays de se rencontrer et de fêter ensemble sur les mêmes chansons.
  • À la Sainte-Agathe, où l'on va chanter de maison en maison, un chanteur improvise les couplets en basque mais le refrain est repris en cœur par les habitants.
  • Les courses de taureaux ouencierros et de vaches existent depuis fort longtemps au Pays basque. D'ailleursBayonne fut l'une des toutes premières villes à lâcher lestoros dans ses rues dès 1289. La tradition voulait qu'autrefois les jeunes hommes défient les toros quand les éleveurs les emmenaient vers l'arène. Les encierros de San Fermin sont connus mondialement. Certains se pratiquent la nuit comme à Mendigorria pour le danger et le plaisir qu'ils procurent. Les blessures sont très fréquentes, voire les morts.
  • Lafête des rois du 6 janvier qui est le jour où les enfants reçoivent des cadeaux en Hegoalde. Les fêtes de la Vierge Marie du Monte Carmel ou de laVirgen del Carmen comportent une procession de marins à la mi-août où des gens costumés défilent dans les ports.
  • Lescorridas sont surtout populaires en Navarre, soit dans le sud de la Sierra Gorbeia et dans les grands centres urbains. En Navarre, chaque village a saplaza de toros ouarène et c'est dans cette province que la corrida formelle et moderne fut inventée auXVIe siècle. Latauromachie se pratiquait à cheval, mais les paysans navarrais étaient trop pauvres pour en posséder. En Iparralde, la première corrida eut lieu seulement en 1852.
Article détaillé :Corrida.

Sports

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Sports basques

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Article détaillé :Pelote basque.
Joueur de chistéra.

De nombreux jeux sont originaires et ne sont pratiqués qu'au Pays basque, en Béarn ou au sud de Landes.

L'origine de lapelote basque est lejeu de paume. Pratiqué en France, il fut ensuite délaissé, sauf au Pays basque. On classe les jeux selon le terrain :

  • Letrinquet, qui se jouepartout dans le monde[réf. souhaitée], est unfronton couvert utilisant quatre murs. On y jouela main nue,la paleta cuir,le xare etla pasaka.
  • Lejaï-alaï d'origine espagnole, se joue aussi àCuba et enFloride, est un fronton couvert avec un mur à gauche et arrière. On y jouela cesta punta. De nombreux joueurs professionnels basques et cubains s'expatrient en Floride, où les paris sur les joueurs sont très populaires tout comme au Pays basque.
  • Laplace libre est le fronton municipal situé en plein air où se jouentla pala,la paleta cuir,le joko garbi,la main nue etla chistéra.
  • Lefronton avec un mur à gauche, couvert ou découvert, se disputela main nue,la pala corta,la paleta cuir,le joko garbi etle frontenis.

Lesestropadak sont des courses detraînières (trainura) ouaviron de mer, tradition basque de 130 ans issue des barques qui servaient à lachasse aux baleines dans le golfe de Biscaye depuis des siècles. La coutume voulait que le premier qui arrivait au port pouvait vendre le plus cher son poisson. La première course officielle eu lieu àDonostia en 1878. De nos jours, lesrégates se font avec des traînières pesant 200 kg et faites de fibres de carbone. C'est un sport de compétition de haut niveau. Il y a de 8 à 10 équipages, un seul d'Iparralde, formés de 14 personnes soit 13 rameurs et lepatron (barreur) sur lapoupe, qui font la course de façon intense pendant 20 à 25 minutes sur une distance de 3milles nautiques. La course dans labaie de La Concha à Saint-Sébastien réunit tous les ans plus de 100 000 spectateurs. Les paris d'argent sont populaires durant tout le championnat des mois de juillet et août et lesplay-offs, en septembre.

Sports populaires

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Il y a deux sports très populaires suivant que l'on vit du côté français ou espagnol.

Lerugby à XV[30] est pratiqué enIparralde avec, par exemple, les clubs duBiarritz olympique, ou celui de l'Aviron bayonnais, respectivement champion de France à cinq et trois reprises, et duSaint-Jean-de-Luz olympique rugby.

Lefootball est pratiqué enHegoalde avec, par exemple, le club de l'Athletic Bilbao. La particularité de ce dernier est que tous les joueurs, peu importe leurs origines, se font imposer une des deux conditions suivantes : - soit être né au Pays basque français, espagnol ou en Navarre commeBixente Lizarazu - soit avoir été formé dans un club basque. Il y a eu des exceptions, comme le Brésilien Biurrun faisant état d'une solide ascendance basque.

Les loisirs sont nombreux et très populaires grâce à la variété des paysages.

En montagne, les Basques, mais aussi les touristes, pratiquent la randonnée pédestre dans la réserve écologique d'Urdaibai ou sur les cheminsde Compostelle, les balades àvélo de montagne àLekunberri, les balades à cheval sur despottoks ou duparapente dans les environs deMendionde, duski de fond dans la vallée d'Iraty, durafting àBidarray, de l'escalade sur le pic d'Aralar en Navarre, de laspéléologie dans la forêt desArbailles, de la pêche en eau douce àMontory.

Autre sport populaire des deux côtés de la frontière, lecyclisme. Régulièrement, leTour de France montre à des millions de téléspectateurs la ferveur des Basques qui brandissent des centaines d'Ikurriña le long de chaque étape. Composée aussi exclusivement de coureurs cyclistes basques et active entre 1994 et 2013, l'équipeEuskaltel-Euskadi est constituée de cyclistes professionnels considérés comme étant représentatifs de l'équipe nationale du Pays basque.

Les loisirs en mer tels que lessports nautiques àZarautz, lecanoë à Ibarranguelua, la pêche à Guétaria, la pêche à lapibale de nuit, laplongée sous-marine au pied du Jaizkibel àHondarribia sont possibles, sans oublier la baignade à la plage.

Un sport qui a fait connaître le Pays basque dans le monde est lesurf. La conjonction d'une fortehoule venue du large et d'un fond abrupt fait jaillir de grandes vagues lorsque la lame heurte le fond.Biarritz etMundaka sont deux villes connues mondialement dans le circuit du championnat de surf professionnel. Ces vingt dernières années, des industries, des associations environnementales et des écoles de surf ont changé la dynamique sportive des jeunes sur la côte basque. Aujourd'hui, le surf attire autant les jeunes que le rugby en Iparralde.

Outre le rugby, autre héritage de la domination anglaise durant trois siècles en Aquitaine, legolf fut un sport fortement développé par l'aristocratie européenne. Legolf du Phare, inauguré en 1888, avec les dix autres terrains de golf qui longent la côte basque sont des preuves de l'engouement pour ce sport. Ilbarritz, avec sonspot de surf bien connu, a aussi une grande école d'entraînement faiseuse de champions basques.

Chants, musique et danse

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Article détaillé :Musique basque.

La musique moderne est aussi variée qu'ailleurs, cependant quelques instruments traditionnels lui donnent un son particulier tels que les flûtesTxistu et Txilibito, l'accordéon diatonique (trikitixa), la tambourine (pandero), le hautbois (dultzaina), des percussions (txalapartaTxalaparta), des tambourins (tamboril outtun-ttun), le supriñu, le musukitara et la clarinette (alboka).

Article détaillé :Danse basque.

LesEuskal dantzak existent sous 200 formes différentes. La plus célèbre est lefandango, mais chaque province à ses danses. La Biscaye a leKaxarranka,Dantzari Dantza,Xemeingo Dantza (danza de Jeméin) et l’ezpata dantza ou danse de l'épée. Le Guipuscoa a l’Arku Dantza (des arcs),Zinta Dantza (du ruban),Kontrapas et laSorgin Dantza (des sorcières). La Navarre a l’Otsagiko Dantzak (d'Ochogavía),Axuri Beltza,Luzaideko Ihauteria (carnaval de Lazaide),Sagar Dantza (de la pomme),Iribasko Ingurutxoa etLarrain Dantza. Et en Iparralde, il y a leLapurdiko Ihauteria (carnaval du Labourt),Zuberoako Maskarada (mascarade souletine), leskaskarotak qui sont costumés avec des grelots,banderriak ou les porteurs d'Ikurriña,aurresku,ariñ-ariñ,joaldunak couverts d'une peau de mouton,brokel dantza,ziganteak ou les géants et bien d'autres.

Littérature etbertsolari

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La littérature orale basque avec ses contes traditionnels, son théâtre populaire, ses ballades et poésies lyriques ainsi que lebertsolarisme, phénomène d'improvisation de chants poétiques sur la place publique, sont les prémices de cet art dontMattin Treku et Xalbador (Aire) fut l'un des illustres improvisateurs. Le premier livre basque fut écrit par un curé, le père Dechepare, qui écrivit un recueil de poésies en 1545. En 1571, J. Leizarraga traduisit le Nouveau Testament en basque. La littérature basque était fondamentalement religieuse jusqu'au milieu duXXe siècle. Aujourd'hui1 500 livres sont produits chaque année, du conte pour enfants à l'essai politique. Les grands écrivains sont entre autresMiguel de Unamuno,Pío Baroja, Iribarren Rodríguez etArturo Campión,Txillardegi,Jon Mirande,Bernardo Atxaga,Joseba Sarrionandia,Joxe Azurmendi, Itxarro Borda,Aurelia Arkotxa, Lurdes Oinederra…

Gastronomie

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Article détaillé :Cuisine basque.

Les Basques sont toujours très fiers des produits qu'ils fabriquent ainsi que de leurs plats. Ils en font si fortement la promotion que même des étals entiers de grande surface en sont remplis. Outre les marchés, les foires aux fromages de Roncal à Burgi ou du jambon à Bayonne sont très prisées.

La réputation des grands chefs tels quePedro Subijana,Andoni Aduriz, Eneko Atxa, José Ramón Elizondo ouMartín Berasategui place la cuisine basque comme une des plus représentatives et des plus importantes en Espagne, mais aussi à l'international[31].

Autres

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LeMus est un jeu de carte populaire qui ressemble auPoker. Les Basques s'y adonnent, soit dans des championnats officiels et locaux, soit entre amis.

Religion

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Mythologie

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Article détaillé :Mythologie basque.

La religion que les Basques pratiquaient avant lechristianisme est peu connue ; il en subsiste des légendes et quelques traditions[32].

Il est possible que la religion ait été centrée sur un génie féminin nomméMari, accompagnée de nombreuses divinités de forme animale. Des mythes solaires et lunaires ainsi que la relation au ciel étaient aussi très présents dans tout le Pays basque[33].

Les légendes parlent aussi desBasajaunak « seigneurs de la forêt », et du dragonErensuge[34].

Lors de l'introduction du christianisme, il fallut concilier beaucoup de légendes avec l'annonce de la naissance deKismi (leChrist) et le suicide collectif desJentilak qui possédaient de grandes capacités physiques et intellectuelles[34].

Aujourd'hui laVierge Marie est toujours chantée à la fin de chaque messe, peut-être en référence àMari[réf. nécessaire].

Ces croyances ont survécu jusqu'auXXIe siècle dans des histoires ou des légendes. Elles ont été utilisées par certains artistes basques (notammentXabier Lezama)[35].

En 1615,Guaman Poma, chroniqueur indigène du Pérou de l'époque de la conquête des Amériques,a écrit « Idolos de los ingas,Inti Huana Cauri Tombo Toco ». La déesse-mère des Basques s’appelle précisément :Loanna Gorri Anbotoko, prononcé aussiMari Anbotoko[36].

Christianisme

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Stèle discoïdale avecLauburu, cimetière d'Ainhoa.

Pendant la Révolution, dans les années 1793-1794, plusieurs prêtres basques se sont opposés aux idées républicaines et à la sécularisation ; certains furent suspendus.

Leclergé basque compte plusieurs personnages célèbres :Ignace de Loyola (fondateur desJésuites),François-Xavier, le cardinalEtchegaray ou Xabier Arzalluz, ancien jésuite et ancien président duEAJ-PNV.

Les Basques affichent une forte pratiquecatholique. La religion est une part importante du calendrier des festivités. LaSemaine sainte (Aste Nagusia en basque) donne lieu à des processions et invite les catholiques à la messe enHegoalde[Quoi ?] alors que laFête-Dieu se souligne enIparralde[Quoi ?][réf. nécessaire].

Leclergé basque a toujours eu de nombreux prêtres actifs et activistes qui s'impliquaient politiquement - un peu moins aujourd'hui - pour défendre leurs paroissiens. EnHegoalde, ils sont farouchement nationalistes. Le monastère d'Arantzazu est à l'origine du combat linguistique[réf. nécessaire].

Les églises

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Les églises basques se distinguent par une disposition particulière et unique, le chœur et l'autel sont largement surélevés dans lanef et des galeries l'entourent. La particularité principale est que les hommes, qui se placent dans les galeries en hauteur, sont séparés des femmes qui se placent dans la nef. Si une partie de la messe est enerdara, la grande majorité des chantsliturgiques sont toujours en basque, et toute la ferveur de la foi basque s'exprime quand, aux voix des femmes rassemblées dans la nef, se mêlent les voix puissantes des hommes groupés dans les galeries.
Dans les églises sans galerie, les hommes vont à droite et les femmes à gauche pour faire face à l'autel.
La raison d'une telle disposition se trouve dans la tradition duXVIe siècle où l'on enterrait les morts dans l'enceinte de l'église. Chaque maison possédait dans la nef un emplacement appeléjarkelu consistant en une dalle funéraire sur laquelle les femmes étaient chargées des rites. Lors des messes, les femmes avaient donc le privilège de s'installer, dans la nef, près desjarkelu tandis que les hommes s'installaient dans les galeries[réf. nécessaire].

Les cimetières

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Article détaillé :Stèle discoïdale.

Il y a différents types de pierres tombales : la croix oustèle discoïdale reste populaire dans les milieux ruraux, discoïdales avec des symboles solaires,IHS et Marie, leLauburu et des virgules, des plaques-stèles et des symboles végétaux-arbres.

Personnalités

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  • José Miguel de Barandiarán Ayerbe (1889-1991) : prêtre, chercheur et scientifique, auteur de nombreuses recherches en anthropologie, en linguistique, en archéologie et en ethnologie, il est considéré comme le patriarche de la culture basque.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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Références

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  1. a etbEn basque « être basque », c'est êtreeuskaldun : Composé deeuskal- (« basque ») et du suffixe-dun (« qui possède ») donc littéralement, « celui qui possède la langue basque ». Par conséquent enlinguistique, c'est un bascophone, personne parlant la langue et enethnologie, un Basque, personne originaire du Pays basque. Pour un grand nombre de bascophones, seuls sont Basques leseuskaldunak, ceux qui possèdent le basque, et ce, quelles que soient leurs origines. Pour d'autres, le sentiment d'appartenance est suffisant.((eu)Eranskinak : Euskal nortasuna eta kultura XXI. mendearen hasieran)
  2. V. Inkesta Soziolinguistikoa (2016)
  3. (en)José IgnacioHualde,Joseba AndoniLakarra etLarryTrask,Towards a History of the Basque Language, Amsterdam; Philadelphia, John Benjamins Publishing,, 365 p.(ISBN 9027236348 et9789027285676,OCLC 709596553,lire en ligne)
  4. History of biological anthropology of the Basque population : empiricism with molecular genetics, Frédéric Bauduer, Histoire des sciences médicales, 2008.
  5. PhilippePoutignat et JocelyneStreiff‑Fenart (préf. Jean-William Lapierre),Théories de l'ethnicité, Paris,Presses universitaires de France,coll. « Georges Balandier », (réimpr. 1999 et 2005)(ISBN 2130466273 et9782130466277,OCLC 33119628), « suivi de,Les groupes ethniques et leurs frontières, deFredrik Barth (trad. par Jacqueline Bardolph) »
  6. Basé selon des critères anthropologiques culturels et historiques principalement.(en) DavidLevinson,Ethnic Groups Worldwide : a ready reference Handbook, Phoenix, Arizona, The ORYX Press,, 436 p.(ISBN 1573560197 et9781573560191,OCLC 38430636) ; et(en) Amiram Gonen et Rachel Gilon (dir.),The Encyclopedia of the Peoples of the World, New York, Marwyn Samuels & Michael Zand,coll. « Henri Holt Reference Book, Ethnic Groups - Encyclopaedias »,, 703 p.(ISBN 9780805022568 et0805022562,OCLC 28256724)
  7. Pierre Letamendia, article « Basques » dans l'Encyclopædia Universalis, tome 2,p. 849,(ISBN 2-85229-550-4)
  8. (en) Torsten Günther et al.,Ancient genomes link early farmers from Atapuerca in Spain to modern-day Basques, Proceedings of the National Academy of Sciences, vol 112, p.11917–11922, 2015
  9. Le mot Euskaldunak signifie littéralement « ceux qui possèdent la langue basque », bref « les bascophones ».
  10. Jean-MarieIzquierdo,La Question basque, Bruxelles, Complexe,coll. « Théorie politique »,, 191 p.(ISBN 2870278551 et9782870278550,OCLC 300461346)
  11. a etbhttps://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?q=vasc Dictionnaire Latin Français Gaffiot, page 1648.
  12. JacquesAllières,Les Basques, Paris,Presses universitaires de France,coll. « Que sais-je ? », (1re éd. 1997), 127 p.(ISBN 213053144X et9782130531449,OCLC 77097933).
  13. Dictionnaire Latin Français Gaffiot, page 193.
  14. ManexGoyhenetche et Christian Desplat,Les Basques et leur histoire : mythes et réalités, Donostia / Bayonne,Elkarlanean,, 353 p.(ISBN 290342134X et9782903421342,OCLC 30151157).
  15. El origen del vasco y de su idioma, de Iberia a Iberia la voz de los abolengos, Gabino de Seijo y de Zarrandicoechea, 1952.
  16. a etbRamónZallo,Les basques, aujourd'hui : culture, histoire et société à l'ère de la diversité et de la connaissance [« El pueblo vasco, hoy »], Irun, Alberdania,coll. « Ensayo, 33. »,, 318 p.(ISBN 9788496643581 et8496643581,OCLC 434506467),p. 131.
  17. ab etc(es)La Cuestión Vasca Desde la Prehistoria hasta la muerte de Sabino Arana,José Luis Ortigosa, 2013.
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  19. Georges Minois,Nouvelle Histoire de la Bretagne, Fayard, 2014, 928 pages
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  25. Évelyne Heyer,L'Odyssée des gènes, Flammarion, copyright 2020, 388 p.(ISBN 978-2-0814-2822-5,OCLC 1198824907),p. 177.
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  27. (en) Isabel Alves et al.,Genetic population structure across Brittany and the downstream Loire basin provides new insights on the demographic history of Western Europe, biorxiv.org, doi.org/10.1101/2022.02.03.478491
  28. (es)Los jóvenes vasco-chilenos están al día de todo lo que está pasando en Euskadi. Sur le site Diariovasco.
  29. (es)Présentation du livreSantiago de Chile par Ainara Madariaga, auteur de l'étude "Imaginarios vascos desde Chile - La construcción de imaginarios vascos en Chile durante el siglo XX". 2008.
  30. Le rugby à XIII a également été pratiqué (à Bayonne notamment) de l'introduction du sport dans les années 1930 à l'après-guerre
  31. Referentes de la cocina vasca.
  32. voir par exemple :Julien d'Huy etJean-Loïc Le Quellec (2012)Les Ihizi : et si un mythe basque remontait à la préhistoire? Mythologie française, 246, pp.64-67.
  33. ClaudeLabat,Libre parcours dans la mythologie basque : avant qu'elle ne soit enfermée dans un parc d'attractions, Bayonne; Donostia, Lauburu ;Elkar,, 345 p.(ISBN 9788415337485 et8415337485,OCLC 795445010).
  34. a etbAnuntxiArana (trad. Edurne Alegria),De la mythologie basque : gentils et chrétiens [« Euskal mitologiaz : jentilak eta kristauak »], Donostia,Elkar,, 119 p.(ISBN 9788497838214 et8497838211,OCLC 698439519).
  35. (es) « Mitología Vasca », surDiario digital,(consulté le)
  36. Basques et pré-Incas appartiennent à la même culture. - Objectif Terre | Au Nom de la Mère.
v ·m
Peuples d’Europe, selon « National Minorities In Europe »
> 50 millions
> 20 millions
> 5 millions
< 5 millions
Christoph Pan, Beate Sibylle Pfeil, Michael Geistlinger,National Minorities In Europe, Purdue University Press, 2004(ISBN 978-3700314431) : « The Peoples of Europe by Demographic Size », table 1,p. 11f.
v ·m
Ethnies,peuples et autres groupes d'habitants deFrance métropolitaine
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