Lebaseball (/bɛz.bɔl/[1]Écouterⓘ ;de l'anglais :/ˈbeɪs.ˌbɔl/[2]Écouterⓘ) est unsport collectif dérivé des mêmes racines que lecricket, qui se pratique sur un terrain de gazon et de sable. Il se joue avec desbattes pour frapper uneballe lancée, et desgants pour rattraper la balle. Les origines du baseball prêtent à controverse, mais il est indiscutable que les premières règles modernes (les « Knickerbocker Rules ») ont été codifiées aux États-Unis en1845. Les racines européennes du jeu, longtemps négligées par les autorités américaines afin de faire du baseball un sport typiquement américain, sont connues de longue date par les historiens américains du sport. La récente mise en lumière d'une description d'un match joué en1755 dans leSurrey (Angleterre) va dans ce sens[3].
C'est bien auxÉtats-Unis, toutefois, que ce sport s'organise et se structure. Les premiers championnats y voient le jour dès1857-1858, le professionnalisme est autorisé à partir de1869 et la Ligue nationale est créée en1876. Trente franchises, l'une d'elles basée auCanada, àToronto, évoluent au plus haut niveau, dans laLigue majeure de baseball (ligue également connue sous lesigle de son nomanglais : MLB pourMajor League Baseball). Depuis1903, lesséries mondiales opposent en octobre les vainqueurs des deux ligues formant la MLB.
Le jeu anglais durounders apparaît comme l'un des ancêtres du baseball. La première référence au rounders est faite dans un livre anglais de John Newbery en1744 :A Little Pretty Pocket-Book[4]. Un autre jeu à l'origine du baseball est « La balle empoisonnée » : constitué de quatre bases dont l'une est nommée « maison », un lanceur, un batteur et des équipes de dix ou douze joueurs[5].
En1845, les premières règles modernes (les « Knickerbocker Rules ») sont codifiées parAlexander Cartwright en adaptant celles du rounders et du town ball. Elles sont adoptées le23 septembre 1845. Selon les recherches de l'historien Charles A. Peverelly, les Knickerbockers commencèrent probablement à jouer de façon formelle dès1842[6]. Ainsi, le New York Baseball Club fête son deuxième anniversaire le 11 novembre 1845 tandis qu'un club de Brooklyn joue à l'Elysean Field en 1845[6].
Une légende est construite de toutes pièces au début duXXe siècle faisant d'Abner Doubleday l'inventeur du baseball en1839 àCooperstown. Une célébration du centenaire de cet événement se tient même en1939. Cette légende est réfutée dès sa publication par de nombreux connaisseurs du jeu tel Will Irvin qui publie un article sur ce thème en1909 dans le magazineCollier's[9]. Joe Williams écrit le13 juin1936 dans leNew York World-Telegram un article intituléThe Myth of Doubleday (le mythe de Doubleday)[10]. Robert W. Henderson publie dès 1939[11] des travaux sur les liens entre le baseball et le rounders puis en1947,Ball, Bat and Bishop qui invalide les conclusions de la Commission Mills (1908) à l'origine de cette légende. Le, leCongrès des États-Unis crédite officiellementAlexander Cartwright de l'invention du sport[12] en raison de son rôle déterminant dans la codification du jeu moderne.
Match de baseball à New York en 1866.Barack Obama sur le terrain pour le lancer cérémoniel de la première balle de lasaison américaine[Quoi ?] de baseball, en 2010.
Dans l'état actuel des recherches il est impossible de déterminer avec précision la tenue du premier match. Par convention, la rencontre du19 juin1846 jouée àHoboken (New Jersey)[13] fait office de premier match[14].
La première convention de clubs a lieu à New York en janvier1857 avec une douzaine de clubs deBrooklyn et de New York[15]. Un championnat non officiel est mis en place. Il est remporté par lesBrooklyn Atlantics. En mars1858, laNational Association of Base Ball Players (NABBP) est créée àNew York par seize clubs toujours originaires de Brooklyn et New York[16]. Jusqu'à laGuerre de Sécession, plusieurs dizaines de clubs de « New York Game » se montent à travers les États-Unis et adoptent le règlement desKnickerbockers. À la fin de la guerre, le sport touche l'ensemble du pays quand les soldats rentrent dans leurs foyers. Ils ont été initiés au jeu par les New-Yorkais de leurs régiments[17].
Ce sport national américain (« national pastime ») connaît un retentissant scandale en1919, celui desBlack Sox impliquant plusieurs joueurs desWhite Sox de Chicago pour corruption à l'occasion des Séries mondiales. Le jugeKenesaw Mountain Landis est nommé comme commissaire des ligues majeures ; il reste en poste de1920 à1944, impose une discipline de fer au monde du baseball, mais renforce le pouvoir des propriétaires sur les joueurs. Les premiers syndicats de joueurs sont formés dès1885, mais il faut attendre1966 et la création de la MLBPA pour voir les joueurs obtenir des avancées significatives. Des conflits avec desgrèves en1971,1982 et1994 marquèrent les rapports houleux entre joueurs et propriétaires à propos de leurs possibilités de transfert et de la fixation d'un salaire minimum, notamment. La grève la plus importante fut celle de1994-1995 qui entraîna l'annulation de 938 matches et l'ensemble des matches de play-offs et même des Séries mondiales1994.
Cette situation perdure jusqu'en1947 avec l'arrivée deJackie Robinson auxDodgers de Brooklyn. Robinson est recruté par le manager général des Dodgers,Branch Rickey, et débute en Ligue majeure le 15 avril 1947. Victime de nombreuses attaques racistes, Robinson tient bon et ouvre la voie aux joueurs noirs dans laMajor League Baseball (MLB). Depuis l'an2000, le 15 avril est célébré par la MLB comme le « Jackie Robinson Day », tandis que son numéro 42 estretiré en1997 dans l'ensemble des franchises de la MLB[20].
La première référence à l'expressionNational Pastime (passe-temps national) remonte à1889[24]. Comme sport populaire, lefootball américain concurrence le baseball depuis un demi-siècle. La bascule semble s'effectuer au milieu des années 1960. En1965, un sondage donne encore un net avantage au baseball sur le football américain par 38 % contre 25 % (45 % - 23 % en1964)[25]. En1967, le football américain prend pour la première fois l'avantage par 39 % contre 29 %[25]. Le baseball atteint son point bas en1975. Cette saison-là, la finale serrée entre lesRed Sox de Boston et lesReds de Cincinnati passionne les téléspectateurs, relançant du même coup l'intérêt du public pour une discipline qui souffrait depuis dix ans d'une image de sport du passé[25]. Depuis lors, les affluences sont clairement à la hausse pour atteindre des records historiques au début duXXIe siècle. En2007, 79 502 524 spectateurs ont assisté aux 2 425 matchs de la saison régulière de la MLB, soit une moyenne record par match de 32 785 spectateurs et une hausse de 4,5 % par rapport à la saison record de2006[26]. De plus, 42 812 812 spectateurs ont rempli les tribunes des stades desligues mineures en 2007. C'est également un record pour lesMinors[26]. Année de crise économique,2009 est marquée par un léger tassement des affluences. Avec 73 418 479 spectateurs en saison régulière de Ligue majeure, le cru 2009 se place au cinquième rang de l'histoire de la MLB[27]. En2010, lefootball américain professionnel reste en tête des sports préférés des Américains (31 %) devant le baseball (17 %), lefootball américain universitaire (12 %), lesport automobile (7 %), lebasket-ball professionnel masculin (6 %), lehockey sur glace (5 %), lebasket-ball universitaire (4 %) et lefootball masculin (4 %)[28].
AuCanada, une ligue professionnelle américano-canadienne est en place dès1886 : laLigue internationale, qui résulte de la fusion de la Ligue de l'état de New York, fondée en1885, et de la Ligue de l'Ontario, également créée en 1885[39]. L'International Association avait déjà expérimenté le concept de ligue américano-canadienne en1877, mais l'expérience stoppa après deux saisons[40]. Il faut attendre1969 pour assister à la création de la première franchise canadienne de ligue majeure : lesExpos de Montréal, transférés en2005 àWashington. LesBlue Jays de Toronto, créés en1977, restent la seule formation canadienne deMLB. Enligues mineures, quelques représentants canadiens sont encore présents, mais nombre de ligues jadis américano-canadiennes deviennent exclusivement américaines. Chez les Triple-A, l'élite des ligues mineures, laLigue de la côte du Pacifique (Pacific Coast League) se sépare de sa dernière franchise canadienne en2002 ; idem pour laLigue internationale (International League) à l'automne2007.
Depuis un demi-siècle, le baseball cubain vit, à l'image du pays sous embargo américain, en quasi autarcie. Quelques joueurs cubains parviennent à quitter l'ile, parfois de façon rocambolesque. Les meilleurs d'entre eux rejoignent laLigue majeure. Dernier cas en date,Aroldis Chapman, jeune lanceur cubain qui se fait la belle le à l'occasion d'un déplacement de l'équipe nationale auxPays-Bas. Il signe un contrat de six ans pour 30 millions de dollars chez lesReds de Cincinnati six mois plus tard[46]. Ces défections ne facilitent pas les rapports déjà houleux entre Cuba et les États-Unis. La passion commune du baseball reste pourtant une source de diplomatie positive, comme le confirment les archives américaines déclassifiées, avec la mise en place d'une diplomatie du baseball en1975 afin de réchauffer un peu les relations entre les deux pays[47]. La « Beisbol Diplomacy » est également utilisée auNicaragua, notamment[48].
Un lexique franco-anglais des principaux termes utilisés au baseball.
Les termes marqués avec unastérisque (*) sont ceux qui sont majoritairement utilisés en France. Quand aucun des mots (français ou anglais) n'est marqué, c'est que les deux termes sont autant utilisés l'un que l'autre.
Une rencontre de baseball se joue avec deux équipes qui alternent en défense et en attaque. Les neuf joueurs d'une équipe passent successivement à la batte (batteurs) dans un ordre précis (le line-up) et constituent l'attaque, les neuf joueurs de l'autre équipe se trouvent sur le terrain en défense : unlanceur, unreceveur et sept autres joueurs (quatre dans lechamp intérieur :première base,deuxième base,arrêt-court,troisième base, et trois dans lechamp extérieur : champ droit, champ centre et champ gauche) répartis sur le terrain pour attraper la balle, et tenter d'éliminer le batteur et les éventuels coureurs présents sur le parcours qui relie le marbre aux bases.
Une partie se joue en neuf manches composées de deux demi-manches. Une demi-manche prend fin quand trois batteurs/coureurs sont éliminés. Une manche prend fin quand les deux équipes sont passées en attaque et en défense. En cas d'égalité après neuf manches, on joue d'autres manches pour départager les deux équipes. Par tradition, l'équipe qui reçoit commence par défendre.
Le but du batteur est de devenir coureur, le plus souvent en frappant uncoup sûr. Un coureur a pour objectif de toucher toutes les bases dans l'ordre, première base, deuxième base, troisième base et enfin de toucher le marbre ce qui rapporte un point à son équipe. Un coureur qui est contraint de rejoindre une base plus avancée est dit « forcé » : il suffit pour l'éliminer qu'un défenseur contrôlant la balle touche la base sur laquelle il est obligé de se rendre pour l'éliminer : le batteur est ainsi toujours « forcé » en première base. Un batteur dont la balle frappée est attrapée de volée par la défense est éliminé et les éventuels coureurs sont de plus « forcés » de retourner sur la base où ils se trouvaient lors du lancer. Un coureur non forcé peut être éliminé si, alors qu'il n'est pas en contact avec une base, il est touché par un défenseur contrôlant la balle, au moyen de la balle ou de la main du défenseur qui contrôle celle-ci. Un coureur qui touche la première base a le droit de revenir sans risque sur celle-ci tant qu'il ne tente pas d'aller en seconde base, en revanche, le coureur doit impérativement rester en contact avec les deuxième et troisième bases s'il ne veut pas risquer l'élimination, d'où la pratique des plongeons, tête ou pieds en avant, afin d'augmenter la surface de contact avec la base. Un coureur, généralement rapide, peut également tenter unvol de base. La présence de coureur sur base permet à la défense d'effectuer undouble jeu, voire untriple jeu, c'est-à-dire éliminer sur une même action plusieurs adversaires.
Un batteur qui expédie la balle au-delà des limites du territoire des bonnes balles est autorisé, sans risque, à courir sur toutes les bases dans l'ordre et à rentrer au marbre marquer un point : c'est uncoup de circuit (Home Run). Les éventuels coureurs présents sur base sont « forcés » sans risque à toucher dans l'ordre les bases restant à parcourir, marquant également un point que l'on nommegrand chelem quand les bases sont pleines (4 points en tout : 3 pour les coureurs et un pour le batteur qui arrive en dernier).
La zone de prises.
Lelanceur, qui est le premier défenseur, a pour objectif d'éliminer les batteurs/coureurs généralement en obtenant de l'arbitre trois jugements de prise (en anglais « strike ») en servant deslancers variés au batteur : rapides, glissants, courbes, déviants, etc. Si le lanceur réussit trois bons lancers (prise), le batteur est éliminé sauf règle particulière. Le lanceur vise lazone de prises, volume virtuel allant de sous la rotule du batteur à mi-chemin entre le dessus de ses épaules et de sa ceinture en hauteur. Le marbre définit la base du volume de la zone. Quand le lancer a traversé la zone de batting, il est jugé par l'arbitre. Un lancer qui touche le volume de la zone de prise est jugé « prise » (strike). Un lancer en dehors de la zone de prise est jugée « balle ». Si le lanceur accumule quatre jugement « balles » face à un même batteur, ce dernier est forcé de rejoindre sans risque la première base : c'est unbut-sur-balles. Le batteur qui selon l'appréciation de l'arbitre, a tenté de frapper la balle transforme un jugement « balle » en « prise », même si la balle ne touche pas la zone de prise.
L'effort produit par les lanceurs est considérable au niveau de l'épaule et du bras lanceur, nécessitant plusieurs jours de repos entre deux matches. Les calendriers prévoyant des cadences quotidiennes, une équipe possède plusieurs (généralement de quatre à cinq)lanceurs partants, ceux qui commencent les rencontres. Leslanceurs de relève sont ceux qui sont sollicités, parfois quotidiennement, afin de terminer les parties. Dans certaines occasions, un même lanceur peut débuter et terminer le match ; on parle alors de match complet. C'est notamment le cas pour quelques rencontres exceptionnelles, tels lesmatches parfaits au cours desquels aucun batteur ne parvient à atteindre la première base.
En baseball, l'arbitre (umpire en anglais) est la personne chargée du respect des règles pendant les matches. Lors des matches des années 1850, un seul arbitre positionné à côté de la première base dirige le jeu[49]. Cette méthode est abandonnée en1858[49]. Deux arbitres, un en première base et l'autre au marbre, sont parfois utilisés de1887 à1912, date à laquelle laLigue nationale adopte définitivement cette disposition[50]. Un troisième arbitre est introduit en1933[50] puis un quatrième en1952[50]. En Série mondiale, deux arbitres sont responsables du jeu jusqu'en1908. Un troisième arbitre fait son apparition en1909[50] puis un quatrième en1910[50]. Six arbitres sont sur le terrain lors desSéries mondiales à partir de1947[50] après une tentative avortée en1925[50].
Lors des matches où officient plus d'un arbitre, l'arbitre en chef est celui qui officie derrière le marbre. Tous les arbitres ont toutefois les mêmes pouvoirs pour le respect des règles de jeu comme pour la discipline.
L'arbitre officiant derrière le marbre est responsable du suivi des remplacements. Il est chargé desprises et les balles ainsi que des jeux qui se déroulent au marbre. Un geste du bras droit (voir illustration ci-contre) indique une prise (strike). Si l'arbitre reste sans réaction, c'est une balle. L'arbitre au marbre gère également les balles. Il doit s'assurer après chaque contact que la balle est en bon état. Si cette dernière est abîmée, l'arbitre sort de sa besace une balle neuve.
En séries éliminatoires, laMLB applique un système à six arbitres. Les deux arbitres supplémentaires sont situés sur chacune des lignes délimitant le territoire des bonnes balles et des fausses balles et ont comme responsabilité de juger les attrapés, ainsi que les bonnes balles - fausses balles dans le champ extérieur.
Arbitres discutant une décision.
Les arbitres de la MLB sont professionnels. Ils perçoivent 5 dollars par match durant les années 1870. N'hésitant pas à pratiquer la grève (1968,1970,1978,1979,1984,1987,1991,1994-95, crise de 1999-2002) afin de protéger leurs intérêts, les arbitres de la MLB perçoivent en1995 un salaire minimum annuel de 100 000 dollars avec un plafond à 282 500 dollars[51].
Comme dans de nombreuses autres disciplines, l'arbitre est la cible de nombreuses critiques. L'arbitrage électronique, notamment pour contrôler la zone de prises, est utilisé pour l'entraînement des arbitres et par certaines chaînes de télévision mais n'a aucune valeur officielle. Le système est utilisé un temps pour évaluer les arbitres, mais le refus des arbitres de valider ce système d'évaluation provoque son rapide abandon[52]. Le3 septembre2008 àTampa Bay à l'occasion d'un match opposant lesRays auxYankees de New York, les arbitres utilisent pour la première fois le ralenti diffusé sur les écrans du stade pour inverser une décision[53].
Un marqueur officiel s'occupe principalement de juger les erreurs, coups sûrs, optionnels, etc. Le baseball est notoire pour ses nombreusesstatistiques.
Lesgants de réception de la balle que portent les joueurs de défense varient selon le poste occupé. Les premiers gants sont utilisés en1875[54]. L'origine exacte du gant de baseball reste toutefois nébuleuse.Albert Spalding rapporte que le premier gant qu'il ait vu utiliser en match était porté en 1875 par un joueur de première base àBoston, Charles C. Waite[55].
Batteurs et receveurs portent descasques visant à les protéger de violents lancers de balle à la tête. Le casque du receveur est le plus complet et comprend une grille faciale. Le premier masque de receveur apparaît en mai1876[56]. La visibilité étant réduite avec ce casque, un receveur qui doit effectuer un lancer vers un coéquipier pour éliminer un adversaire retire son casque d'un geste très rapide avant de relancer la balle. Les batteurs portent un casque sans grille faciale mais dessiné pour protéger la tempe qui fait face au lanceur. Le port du casque pour les nouveaux batteurs est obligatoire depuis1971 enMLB. Le dernier batteur sans casque dans la MLB est Bob Montgomery en1979[57]. Les autres joueurs portent des casquettes : les fameusesBaseball caps (casquettes de baseball). Ces dernières sont dessinées dès 1860[58]. Elles sont d'abord enflanelle, puis prennent la forme de boîte àcamembert dans les années 1870. Les premières casquettes modernes apparaissent au début duXXe siècle. La visière reste assez courte jusque dans les années 1930, puis s'allonge[59].
Les joueurs de baseball portent despantalons trois-quarts. Jadis plutôt amples, ils se portent désormais près du corps. Les maillots dits traditionnels sont deschemises avec boutons. Toutefois, nombre de formations, même enMLB, arborent aussi des maillots sans boutons. Les deux couleurs traditionnelles des tenues sont le blanc et le gris mais les couleurs entrent progressivement dans les mœurs. En Ligue majeure, lesAthletics d'Oakland sont autorisés en1963 à arborer des tenues colorées[60].
En plus du casque avec masque, les receveurs portent par-dessus leur maillot un plastron protégeant leur buste. Cet équipement est introduit en1886. Avant cette date, une légère protection du buste se porte sous le maillot[61].
Statistiques de base affichées sur un écran vidéo dans un stade.
Le baseball génère des statistiques sur l'ensemble des évènements de jeu depuis la fin duXIXe siècle. Le journalisteHenry Chadwick est déterminant dans la collecte et la diffusion des premières statistiques[62]. Hy Turkin publie en1951The Complete Encyclopedia of Baseball compilant des données jusque-là peu accessibles aux fans. En1969, MacMillan Publishing édite sa premièreBaseball Encyclopedia, première compilation de statistiques utilisant l'outil informatique. Les Ligues majeures tiennent des statistiques officielles depuis le début duXXe siècle :1903 pour laLigue nationale et1905 pour laLigue américaine[63]. Ces données officielles publiées par Elias Sports Bureau contiennent des erreurs que pistent les statisticiens indépendants, comme ceux de laSociety for American Baseball Research (SABR) qui a mis en place de puissants outils informatiques et autres bases de données librement consultables par les chercheurs.
Il existe deux grandes catégories de statistiques : les moyennes et les données brutes additionnées. Parmi les moyennes les plus importantes, citons pour les batteurs lamoyenne au bâton (nombre decoups sûrs par le nombre de présences au bâton) et pour les lanceurs lamoyenne de points mérités (points mérités multipliés par neuf et divisé par manches lancées). Un batteur crédité d'une moyenne au bâton (BA ou AVG) de 0,300 (noté .300 aux États-Unis) tape trois coups sûrs pour dix passages à la batte. Un lanceur qui affiche 3,000 (noté 3.000 aux États-Unis) de moyenne de points mérités (ERA), accorde en moyenne trois points par match aux batteurs adverses. Du côté des données brutes, les records les plus fameux sont ceux concernant lescoups de circuit (sur une saison ou en carrière).
Les statistiques au baseball sont comparées, étudiées, mises en relations comme dans aucun autre sport. Plus que les titres acquis ou les exploits réalisés, ce sont elles qui donnent droit à chaque joueur d'entrer ou non dans la postérité dutemple de la renommée. Ces statistiques sont notamment exploitées dans lesligues fantasy (oupool de baseball), qui connaissent un fort développement depuis les années 2000 et l'arrivée d'Internet. Le joueur endosse le rôle d'entraîneur et effectue des choix stratégiques avec un budget fictif, puis gagne des points en fonction des performances réelles des joueurs.
Le champ extérieur comprend l'espace entre les buts et la clôture. La distance à laquelle se trouve la clôture varie d'un stade à l'autre, mais également à l'intérieur même d'un stade, souvent asymétrique. Par exemple, la clôture sur la ligne du premier but (champ droit) peut se trouver à 100 m du marbre, celle du troisième but (champ gauche) à 105 m et celle du champ centre à 120 m.
Dans le territoire des fausses balles, les règles varient en ce qui concerne les coups sûrs et lesretraits.
Les joueurs non présents sur le terrain attendent dans des abris (dugout), sorte de banc des remplaçants couverts[74]. L'échauffement des lanceurs de relève s'effectue dans un espace clos : l'enclos des releveurs (bull-pen).
Les premiers stades n'étaient pas clôturés et il était difficile de faire payer les spectateurs. Une cinquantaine de terrains de jeux existent àNew York et dans ses environs immédiats dès les années 1850, et c'est l'Union Grounds deBrooklyn, utilisé par lesNew York Mutuals, qui devient le premier stade clôturé en mai1862[75].
Sous la pression des supporters, quelques anciennes enceintes résistent aux tentations de démolition commeFenway Park àBoston etWrigley Field àChicago. LeDodger Stadium àLos Angeles et l'Astrodome àHouston, premier stade couvert inauguré en1965, assurent la transition dans les années 1950-60 entre les anciens et les nouveaux stades. L'Astrodome est remplacé en2000 par leMinute Maid Park ; entre1994 et2004, 13 des 30 franchises de laMLB se dotent de nouveaux stades[76].
Suivant l'exemple de l'Astrodome de Houston, quelques équipes succombent à la tentation de construire des stades recouverts d'un dôme, dans les années 1970 et 1980. Ainsi naissent leKingdome àSeattle, leMetrodome àMinneapolis et leSkyDome àToronto.Montréal essaie aussi, malgré d'innombrables problèmes techniques, de couvrir sonStade olympique. Mais au début des années 1990, cette tendance se renverse, alors que plusieurs franchises préfèrent construire de nouveaux stades à ciel ouvert, alliant les récentes possibilités modernes à un look d'autrefois. LeOriole Park at Camden Yards deBaltimore et leJacobs Field (aujourd'hui appeléProgressive Field) deCleveland en sont deux exemples probants.
L’effectif d’une franchise de laMLB compteactuellement[Quand ?] 25 joueurs. Or, un nombre beaucoup plus important de joueurs sont sous contrat avec les franchises de baseball de la MLB. Ces jeunes joueurs ou joueurs de réserve évoluent dans lesligues mineures organisées selon des niveaux de jeu :rookie, A,AA etAAA. Le niveau Triple-A est le plus haut niveau sous la Ligue majeure. En dehors du cadre de l'organisation de la MLB, il existe également aux États-Unis desligues indépendantes, au nombre de huit en2010, et des compétitions universitairesNCAA dont lesCollege World Series. La MLB a aussi créé, en2006, laClassique mondiale de baseball, sorte de coupe du monde professionnelle.
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Le paragraphe suivant est à actualiser : cette compétition a disparu en 2011.
Chez les jeunes, les compétitions de référence sont les épreuves desPetites ligues (Little League). Né en1939, ce mouvement indépendant de la Fédération internationale de baseball compte 2,6 millions de joueurs[79] dans plus de 100 pays[80], dont 359 000 filles[81]. Il propose aux jeunes de 5 à 18 ans, par catégories d'âge, des compétitions pyramidales annuelles. Les meilleures formations des différents continents s'affrontent en juin lors de tournois internationaux dont les rencontres sont diffusées surABC depuis1963[82].
Lescartes de baseball (Baseball cards) constituent également un élément important de la culture du baseball et même de la culture américaine. Ces cartes sont apparues dès la fin duXIXe siècle dans les paquets decigarettes, dechewing-gum ou debonbons et les plus rares d’entre elles atteignent aujourd'hui des prix importants. À ce niveau, la plus fameuse carte est celle d'Honus Wagner de1909 (référenceT206) dont le prix s'est établi à 2,35 millions de dollars lors d'une vente aux enchères le26 février2007[83].
La chansonTake Me Out to the Ball Game (1908) est l'hymne du baseball. Ce titre est traditionnellement joué et repris par les spectateurs lors de lapause de la septième manche. Après lesattentats du 11 septembre 2001, nombre de franchises jouentGod Bless America à la septième manche.2008, qui marque le centenaire de la création deTake Me Out to the Ball Game, donne lieu à nombre de célébrations[84]. La collection de Francis Driscoll comprend plus de 50 000 chansons dédiées au baseball[85], mais aucune n'a atteint la notoriété deTake Me Out qui figure sur le podium des chansons les plus jouées aux États-Unis derrière l'hymne américain etHappy Birthday to You[84].
Inclassable, le poèmeCasey at the Bat (1888) est présenté en public en mai 1889 parDeWolf Hopper au Wallace's Théâtre deNew York[87]. Hopper récite plus de dix mille fois ce poème en public au long de sa carrière. Il est diffusé à la radio le27 décembre1932. Ce poème a inspiré nombre d'imitations et d'adaptations.
D'abord nomméscranks (oukranks) depuis les années 1880[89] oubugs depuis1907[90], les supporters de baseball héritent du nom defans. Le terme est utilisé dès les années 1880 dans leMidwest mais remplacecranks etbugs bien plus tard àNew York[91]. Après les rencontres, ces supporters de la première heure portent en triomphe les héros du match. L'ambiance devient nettement plus houleuse tout à la fin duXIXe siècle avec des fans n'hésitant pas à entrer sur le terrain en plein match pour aller s'expliquer avec joueurs et arbitres. LaLigue nationale souffre particulièrement de ces maux et, sous la conduite deBan Johnson, laLigue américaine en profite pour émerger en drainant au stade un public plus familial. La violence ne disparaît toutefois pas. Des bagarres et autres agressions diverses contre les joueurs, arbitres et supporters adverses aux réactions racistes contre les premiers joueurs noirs alignés en Ligue majeure en passant par les émeutes urbaines récentes marquant les gains de titres, les fans de baseball restent actifs en matière de violence. Comme toujours chez les supporters sportifs, la violence ne concerne qu'une minorité et parfois même des opportunistes n'ayant qu'un rapport parfois vague avec le baseball comme dans le cas des émeutes urbaines qui marquent souvent les gains de titres depuis1971 et la saccage de la ville dePittsburgh à la suite de la victoire desPirates enSérie mondiale. Cette détestable tradition touche ensuite d'autres sports enAmérique du Nord[92].
Les supporters de baseball sont généralement festifs lors des parties importantes. Ils participent de bon cœur aux pauses chantées, notamment lors de lapause de la septième manche quand retenti généralement le fameuxTake Me Out to the Ball Game. Laola (vague) est pratiquée pour la première fois dans un stade de baseball de la Ligue majeure en1984 à l'occasion d'un match de séries éliminatoires joué àDétroit[95].
Le baseball est le premier sport à bénéficier aux États-Unis d'un important support médiatique. Dès1853, le quotidien new-yorkaisMercury propose un compte-rendu de match suivant les règles modernes du journalisme sportif[96]. Depuis1886, leSporting News est qualifié de « Bible du baseball ». En1889,Albert Spalding lance sonBaseball Guide, qui est très efficace pour populariser les exploits des champions[97]. Ce type de guides existent depuis1866[98]. De nos jours, il existe plusieurs dizaines de publications traitant exclusivement de baseball. CitonsBaseball Digest, créé en1942, etBaseball America (1991), les plus fameuses d'entre elles. En parallèle, le baseball dispose d'importants espaces dans la presse généraliste, duNew York Times auWashington Post en passant parUSA Today auxÉtats-Unis. Idem auJapon, enCorée du Sud ou enAmérique centrale. Parmi les grandes plumes, citonsShirley Povich qui officie auWashington Post de1923 à1998.
Laradio émerge dans les années 1920. Le premier match est diffusé en1921[99] et en 1926, pas moins de 26 stations transmettent en direct lesSéries mondiales[96].Graham McNamee est le plus fameux journaliste sportif américain officiant à la radio pendant l'entre-deux-guerres[100].Red Barber[101],Mel Allen[102] puisVin Scully[103] prennent ensuite le relais. Devant le conflit généré par la baisse des affluences à la suite de ces premières retransmissions en direct, nombre de franchises américaines de baseball décident d’interdire l'accès du stade aux reporters radio. Après le succès de la retransmission de la Série mondiale 1926 et la mise en place de premiers contrats réguliers en1929 par lesReds de Cincinnati, les franchises signent des accords leur permettant de conquérir un nouveau public et d’assurer des rentrées financières[104]. C'est le même modèle qui est repris avec latélévision. Le17 mai1939, la première retransmission d'un match de baseball (un match universitaire entrePrinceton etColumbia) est proposée par la télévision américaine[105]. Depuis2006, laMLB diffuse en direct via son site internet l'intégralité des plus de 2400 parties que comprend une saison complète :MLB.TV[106]. EnEurope, la chaîne de télévisionESPN America (ex-NASN) diffuse en moyenne un match en direct chaque jour tout au long de la saison de la MLB.
Dès la fin duXIXe siècle, l'affaire semble entendue pour de nombreux auteurs : « le baseball n'est plus un sport, c'est un business »[107]. Vente de matériel, construction de stades, médias, billetterie, publicité dans les stades, produits dérivés et professionnalisme sont déjà de mise auxÉtats-Unis depuis plus d'un siècle. L'une des premières sociétés importantes liées au baseball estSpalding, fondée en1876. Sous la conduite d'Albert Spalding, sa société part même à l'assaut du monde dès les années 1880 afin d'y implanter le baseball et de créer de nouveaux marchés pour les nombreux produits du catalogue Spalding, alors exclusivement dédié au seul baseball. Cette approche est globalement un échec, surtout enEurope[108].
Au niveau des clubs professionnels, les débuts financiers sont également difficiles. En1877, l'ensemble des clubs de laLigue nationale affichent des déficits, parfois importants (8 000 dollars pour Saint-Louis, par exemple)[109]. L'instabilité des clubs est alors de mise. Les propriétaires n'hésitent pas à changer de ville pour trouver une meilleure audience. La situation se stabilise au début duXXe siècle.
Les avancées syndicales des trente dernières années avec les quatre grands mouvements de grève des joueurs en1972,1981,1990 et1994 et la montée en puissance des revenus des franchises de laMLB à la suite de l'explosion des droits liés à latélévision permettent aux joueurs de percevoir des revenus élevés. Le joueur le mieux payé en2009 estAlex Rodriguez avec 37 millions de dollars de revenus (33 millions de salaires et 4 millions de revenus annexes) devant l'autre YankeeDerek Jeter, 31 millions. Ces deux joueurs pointent au5e et8e des sportifs les mieux payés auxÉtats-Unis derrière legolfeurTiger Woods, premier du classement avec 90,5 millions de dollars de revenus[110]. En2011, le salaire minimum annuel est de 414 000 dollars pour un joueur deLigue majeure[111]. La moyenne des salaires est de 2 996 106 dollars par an en2009[112].
Selon une étude de Forbes et Deloitte, laLigue majeure de baseball est deuxième au monde en matière de chiffre d'affaires généré en2009 (3,71 milliards d'euros) derrière laNFL (football américain avec 5,13 milliards d'euros) et devant le championnat du monde deFormule 1 (3,2 milliards d'euros)[113].
SelonForbes, LesYankees de New York ont généré un chiffre d'affaires de 441 millions de dollars en 2009[114], tandis que lesPirates de Pittsburgh, trentièmes et derniers du classement des revenus enMLB, émargent à 145 millions de dollars[114]. En 2009, seulement deux franchises sont déficitaires (Tigers de Détroit etDiamondbacks de l'Arizona), tandis que 24 affichent un bénéfice supérieur à 10 millions de dollars[114]. Les Marlins de la Floride s'avèrent la franchise la plus rentable avec un bénéfice de 46,1 millions de dollars en 2009[114]. La masse salariale est limitée à 48 millions de dollars chez les Marlins[115] afin de financer la construction duMarlins Ballpark.
Des équipes de baseball féminin se forment dès les années 1860 dans le milieu scolaire et universitaire[116]. Un club féminin non scolaire opère àNew York en1869 dans le quartier de Perterboro[117]. Harry S. Freeman tente d'organiser un championnat féminin àNew York dans les années 1880 ; sans succès. W.S. Franklin parvient à mettre sur pied le premier championnat féminin à New York en1890[116]. En dehors de ce championnat, l'équipe la plus significative est celle du Young Ladies Baseball Club, créée en1883[118], qui effectue des tournées à travers les États-Unis. Elles affrontent régulièrement des équipes d'hommes[116]. Ces rencontres attirent public et médias mais sont condamnées par la morale de l’époque[116]. Une jeune fille n'a pas à jouer au baseball[119].
Elizabeth Stroud, plus connue sous le nom de Lizzie Arlington, effectue en1898 quelques rencontres professionnelles enAtlantic League au poste de lanceur[120]. Une équipe itinérante est ensuite montée autour d'elle. Suivie par des cohortes de fans, cette équipe connaît un succès populaire et médiatique certain.
Bloomers Girls, du nom du pantalon large (bloomer) que portent les joueuses, est un nom générique donné aux joueuses de baseball durant les années 1890 et les deux premières décennies duXXe siècle[116]. Durant l'entre-deux-guerres, quelques joueuses s'illustrent comme l'omnisportsMildred Didrikson, qui lance pour lesAthletics de Philadelphie et lesCardinals de Saint-Louis lors de matches exhibitions en1934,Lizzie Murphy, qui joue en semi-professionnel avec les hommes, Slapsie Maxie et Jackie Mitchell.
La première ligue professionnelle est fondée en1943 :All-American Girls Professional Baseball League. Elle arrête ses activités en1954[121]. LaLadies Professionnal Baseball prend le relais en 1997 mais les affluences sont très médiocres et l'expérience cesse dès 1998[122]. Depuis lors, les femmes doivent se contenter d'opérer dans des compétitions locales amateurs. En2000, la principale organisation aux États-Unis est laWomen's National Adult Baseball Association, qui regroupe plus de 2 000 équipes[122]. L'American Women's Baseball Association prend le relais au début duXXIe siècle[123] sous l'autorité de l'IBAF qui a lancé un plan de développement du baseball féminin[124].
Le baseball féminin dispose d’un Temple de la renommée à part entière depuis1998. Il est situé àChevy Chase dans leMaryland[125].
Lesoftball, ou balle-molle, est une déclinaison du baseball inventée vers1900[85] par des joueurs de baseball désirant poursuivre la pratique en salle durant l'hiver. Le softball trouve ses racines dans le baseball intérieur, inventé en1887 àChicago par George Hancock[85]. Le terme de softball est forgé en1926[127]. Le jeu devient un phénomène national auxÉtats-Unis durant laGrande Dépression des années 1930[128]. Parmi les joueurs ayant marqué l'histoire du jeu, citons Eddie Feigner, surnommé « The King », et chez les femmes, Jennie Finch.
Deux versions de softball existent : le slow-pitch et le fast-pitch. Le slow-pitch se joue à dix joueurs par équipe et le lanceur est obligé de décrire un arc de cercle lors de son lancé, ralentissant ainsi son mouvement. De plus, les vols de base et les amortis sont interdits en slow-pitch. Le fast-pitch se joue à neuf joueurs par équipe et le lanceur peut réaliser des lancers plus rapides qu'en slow-pitch.
Le softball de compétition est essentiellement pratiqué par les femmes et figure jusqu'en2008 au programme olympique uniquement dans sa version féminine. Les hommes ne sont toutefois pas absents avec le premier championnat national américain organisé en1933[85].
↑en Roberto Gonzalez Echevarria, The Pride of Havana : a History of Cuban Baseball, New York, Oxford University Press, 1999(ISBN0195146050), chapitre « Baseball and Revolution »,p. 352-406.