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Bartonella

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Bartonella
Description de cette image, également commentée ci-après
Endocardite àBartonella henselae.
(Les bactéries sont les petits grains noirs)
Classification
DomaineBacteria
EmbranchementProteobacteria
ClasseAlpha Proteobacteria
OrdreRhizobiales
FamilleBartonellaceae

Genre

Bartonella
R.P.Strong,E.E.Tyzzer &A.W.Sellards,1915

Espèces de rang inférieur

B. alsatica

B. bacilliformis
B. birtlesii
B. bovis
B. capreoli
B. clarridgeiae
B. doshiae
B. elizabethae
B. grahamii
B. henselae
B. koehlerae
B.muris
B. peromysci
B. quintana
B. rochalimae
B. schoenbuchii
B. talpae
B. taylorii
B. tribocorum
B. vinsonii spp. arupensis
B. vinsonii spp. berkhoffii
B. vinsonii spp. vinsonii
B. washoensis

etc.

Les espèces du genreBartonella sont desbactériesGram négatif. Les différentes maladies (zoonoses) causées par desBartonella sont dites « bartonelloses », la plus connue chez l'humain étant « lamaladie des griffes du chat ».

Les bartonelloses sont parfois difficiles à diagnostiquer et ont même parfois semblé ne pas répondre auxpostulats de Koch[1], notamment en cas de coinfections. Son épidémiologie est encore mal connue : des espèces de Bartonella ont été trouvées dans un grand nombre d'espèces demammifères, et l'ADN de ces pathogènes est retrouvé dans de multiples vecteurs (tiques[2] et mouches piqueuses notamment[3],[4]). Dans le contexte de la crise climatique et écologique, les bartonelloses ont parfois un caractère demaladie émergente[5].

En tant quezoonose mondiale et multiforme, la Bartonellose semble ne pouvoir être bien comprise et traitée que via une approcheOne Health[5].

Étymologie

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LaBartonella a été nommé en référence au docteurAlberto Barton (en), unmicrobiologisteargentin qui travaillait auPérou.

Cycle d'infection

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Bartonella (aumicroscope électronique)

On a longtemps pensé que les vecteurs de transmission des bartonelles sont lesarthropodes suceurs desang et que les hôtes réservoirs de la bactérie sont des animaux (mammifères, dont chiens[6] et surtout chats)[7].

On sait maintenant que les types et sous-types deBartonella sont plus nombreux qu'on ne le pensait, de même que leurs vecteurs. En outre la transmission à l'humain peut aussi se faire par des morsures d'animaux, des égratignures, divers arthropodes et même par des piqûres d'aiguilles, faisant que la clinique et le diagnostic des bartonelloses sont« vraisemblablement beaucoup plus complexe que ce qui est actuellement apprécié par les diagnosticiens, les biologistes des vecteurs, les écologistes, les médecins ou les vétérinaires »[5].Immédiatement après l'infection, la bactérie colonise une première niche, l'endothélium.

Tous les 5 jours, une partie des bactéries est libérée dans le sang où elles infectent lesérythrocytes, et à distance des cellules endothéliales, despéricytes, des cellules progénitrices CD34+ et diverses cellules de typemacrophage, dont les cellulesmicrogliales, les cellules dendritiques et les monocytes circulants. Chez l'animal comme chez l'humain elle peut ainsi causer des manifestations cliniques et pathologiques complexes et très diverses[5].

Chez l'humain

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Le risque de bartonellose semble avoir été sous-estimé.
Chiens et chats en sont souvent porteurs. Le chien semble rarement porteur sain[8] mais le chat est souvent malade, et présente alors en début d'infection parB. henselae ou deB. clarridgeiae des taux sanguins de bactéries très élevés (jusqu'à plus de 106 bactéries par millilitre de sang)[9].

Bien que cette possibilité ait été initialement contestée, certainestiques semblent pouvoir véhiculer la maladie d'animal à animal, ou de l'animal à l'humain. C'est le cas d’Ixodes ricinus qui a par exemple été trouvée porteuse en Allemagne d'Ehrlichia, deBorrelia burgdorferi (sensu lato) et de Bartonella, avec donc de possibles coinfections[10]

On connaît 19 espèces deBartonella, une dizaine étant pathogènes pour l'humain, parfois de manière persistante, chez desimmunodéprimés[11], mais aussi chez des patients en bonne santé (immunocompétents)[12])[13], les trois plus fréquentes étant :

À plusieurs reprises, il a été montré que desBartonella antérieurement réputées ne pas infecter l'humain, pouvaient finalement être pathogènes pour lui ; c'est le cas par exemple d’Ehrlichia ewingii[14] et deBartonella clarridgeiae[15].

60 % des cas de« maladie des griffes du chat » sont diagnostiquées de septembre à janvier, quand les chats domestiques sont les plus proches de leurs maîtres[16].

La maladie peut être associée à unpurpura de Henoch-Schönlein[17].

Elle est parfois confondue avec unemononucléose infectieuse[18].

Des co-infections sont possibles, notamment avec lamaladie de Lyme[19].

L'œil peut être atteint, avec, éventuellement, uneneurorétinite pouvant être causée par plusieursbartonella dontBartonella grahamii[20]. Remarque : certaines borrélies susceptibles de co-infecter l'organisme avec des bartonella peuvent aussi infecter l'œil.

C'est une cause fréquente d'endocardites infectieuses àhémocultures négatives (et dont le diagnostic est sérologique)[21].

Bartonella bacilliformis

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Article détaillé :Bartonella bacilliformis.

Ce germe est le premier du genre à avoir été reconnu. Il serait le plus souvent (ou toujours ?) transmis par une mouche spécifique,Lutzomyia verrucarum, présente uniquement au niveau de lacordillère des Andes.

Bartonella quintana

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Cette bartonelle provoque essentiellement lafièvre des tranchées, décrite durant laPremière Guerre mondiale. La maladie ne sévit actuellement qu'en conditions de déficit en hygiène.
Rarement, elle peut provoquer uneendocardite. Elle cause l'“angiomatose bacillaire” qui peut aussi être induite parBartonella henselae, caractérisée par une prolifération de petits vaisseaux sous la peau, mais également dans d'autres organes.

  • Zone d'endémie : monde entier

Bartonella henselae

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L'hôte servant de réservoir principal du bacille est réputé être lechat (domestique ou errant). Cette bactérie provoque :

Zone d'endémie : monde entier

Bartonella clarridgeiae

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  • Hôte servant de réservoir pour le bacille : Lechat a d'abord été considéré comme vecteur principal, mais des piqures d'arthropode ont été soupçonnées car 72 % des cas apparaissent de juin à décembre, et de fréquentes co-infectionBorrelia-Bartonella font penser que les tiques puissent être un vecteur vers l'humain plus fréquent que les griffures de chat[22].
  • Cette bactérie provoque la maladie dite « maladie des griffes du chat »

Bartonella koehlerae

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  • Hôte servant de réservoir pour le bacille :chat

Bartonella elizabethae

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  • Hôte servant de réservoir pour le bacille :rat

Bartonella vinsonii

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  • Hôte servant de réservoir pour le bacille :souris etchien (avec co-infections possibles, avec Ehrlichiose notamment[23]). Elle peut causer une endocardite chez l'humain[24]

Bartonella grahamii

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  • Hôte servant de réservoir pour le bacille :souris
  • Cette bactérie provoque :endocardite

Bartonella washoensis

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Bartonella rochalimae

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Il a été décrit pour la première fois en 2007 chez un patient fébrile de retour du Pérou[25].

Coinfections possibles

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Diverses études ont montré de fréquentescoinfections des tiques parBartonella henselae et d'autres « maladies à tiques » parfois susceptibles de doublement toucher le système nerveux[26]. Les co-infections perturbent souvent le diagnostic des deux maladies en en modifiant les symptômes respectifs.

Dessynergies infectieuses, au moins avec deux autres bactéries ;Babesia etBorrelia, pourraient contribuer à l'aggravation et à la chronicité de la maladie[27].

La tique comme vecteur

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La tique est fréquemment porteuse deBartonella, enEurope, comme enAmérique du Nord.

  • En, une étude néerlandaise basée sur laPCR détectait des bartonelles chez 70 % des tiques testées (contre 45 % pour les ehrlichia et 13 % pour les borrélies)[28]
  • Peu après, une étude montrait que 19 % destiques du cerf étudiées enCalifornie portaient desBartonella[29] et on en a trouvé chez un grand nombre de mammifères dont la plupart portait aussi des bactéries des genresBorrelia,Ehrlichia etBabesia.
  • Une autre étude détectait dans leMidwest américain que 46 % dessouris à pattes blanches portaient desBorrelia (détectées par mise en culture), alors que 12 % portaient desBabesia (détectées parPCR) et 5 % à 10 % portaient desBartonella (mise en évidence par cultures).

Notes et références

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  1. (en) VJacomo, PJKelly et DRaoult, « Natural history of Bartonella infections (an exception to Koch's postulate) »,Clin Diagn Lab Immunol.,vol. 9,no 1,‎,p. 8-18(lire en ligne)
  2. (en) Kai-LingKho, Fui-XianKoh, TariqJaafar et Quaza NizamuddinHassan Nizam, « Prevalence and molecular heterogeneity of Bartonella bovis in cattle and Haemaphysalis bispinosa ticks in Peninsular Malaysia »,BMC Veterinary Research,vol. 11,no 1,‎,p. 153(ISSN 1746-6148,PMID 26179499,PMCID PMC4502507,DOI 10.1186/s12917-015-0470-1,lire en ligne, consulté le)
  3. (en) EllenTijsse-Klasen, ManojFonville, FedorGassner et Ard MNijhof, « Absence of zoonotic Bartonella species in questing ticks: First detection of Bartonella clarridgeiae and Rickettsia felis in cat fleas in the Netherlands »,Parasites & Vectors,vol. 4,no 1,‎,p. 61(ISSN 1756-3305,PMID 21501464,PMCID PMC3087693,DOI 10.1186/1756-3305-4-61,lire en ligne, consulté le)
  4. SabaZouari, FatmaKhrouf, YoumnaM’ghirbi et AliBouattour, « First molecular detection and characterization of zoonotic Bartonella species in fleas infesting domestic animals in Tunisia »,Parasites & Vectors,vol. 10,no 1,‎,p. 436(ISSN 1756-3305,PMID 28927427,PMCID PMC5606017,DOI 10.1186/s13071-017-2372-5,lire en ligne, consulté le)
  5. abc etd(en) E. B.Breitschwerdt, « Bartonellosis: One Health Perspectives for an Emerging Infectious Disease »,ILAR Journal,vol. 55,no 1,‎1er janvier 2014,p. 46–58(ISSN 1084-2020,DOI 10.1093/ilar/ilu015,lire en ligne, consulté le)
  6. (en) AWDuncan, RGMaggi et EBBreitschwerdt, « Bartonella DNA in dog saliva »,Emerg Infect Dis.,vol. 13,no 12,‎,p. 1948-1950(lire en ligne)
  7. (en) EBBreitschwerdt et DLKordick, « Bartonella Infection in Animals: Carriership, Reservoir Potential, Pathogenicity, and Zoonotic Potential for Human Infection »,Clin Microbiol Rev.,vol. 13,no 3,‎,p. 428-438(lire en ligne)
  8. Gundiet al. 2004
  9. Site « Maladies à tiques » (4 mars 2010)
  10. (en) LMSchouls, IVan De Pol, SGRijpkema et CSSchot, « Detection and identification ofEhrlichia,Borrelia burgdorferi sensu lato, andBartonella species in DutchIxodes ricinus ticks »,J Clin Microbiol,vol. 37,no 7,‎,p. 2215-22(PMID 10364588,résumé,lire en ligne)
  11. (en) NSafdar, RBLove et DGMaki, « SevereEhrlichia chaffeensis infection in a lung transplant recipient: a review of ehrlichiosis in the immunocompromised patient »,Emerg Infect Dis,no 8,‎,p. 320-3(lire en ligne)
  12. (en) EBBreitschwerdt, RGMaggi, AWDuncan, WLNicholson, BCHegarty et CWWoods, « Bartonella species in blood of immunocompetent persons with animal and arthropodcontact »,Emerg Infect Dis.,vol. 13,no 6,‎,p. 938-941(lire en ligne[PDF])
  13. (en) BBChomel, RWKasten, JESykes, HJBoulouis et EBBreitschwerdt, « Clinical impact of persistent Bartonella bacteremia in humans and animals »,Ann N Y Acad Sci.,no 990,‎,p. 267–78(PMID 12860639)
  14. (en) RSBuller, MArens, SPHmielet al., « Ehrlichia ewingii, a newly recognized agent of human ehrlichiosis »,N Engl J Med.,no 341,‎,p. 148-55(lire en ligne)
  15. (en) DLKordick, EJHilyard, TLHadfield, KHWilson, AGSteigerwalt, DJBrenner et EGBreitschwerdt, « Bartonella clarridgeiae, a newly recognized zoonotic pathogen causing inoculation papules, fever, and lymphadenopathy (cat scratch disease) »,J. Clin. Microbiol.,no 35,‎,p. 1813-1818(lire en ligne)
  16. (en) TLGieger, JTaboada et MGGroves, « Cat scratch disease and otherBartonella infections »,Compendium on Continuing Education for the Practicing Veterinarian,vol. 20,no 12,‎,p. 1308-1317
  17. (en) JLRobinson, DWSpady, EPrasad, DMcColl et HArtsob, « Bartonella seropositivity in children with Henoch-Schonlein purpura »,BMC Infectious Diseases,no 5,‎,p. 21(DOI 10.1186/1471-2334-5-21,lire en ligne)
  18. (en) FMassei, FMessina, MMassimetti, PMacchia et GMaggiore, « Pseudoinfectious mononucleosis: a presentation ofBartonella henselae infection »,Arch Dis Child,no 83,‎,p. 443-444(lire en ligne)
  19. (en) LHalos, TJamal, RMaillard, FBeugnet, ALe Menach, HJBoulouis et MVayssier-Taussat, « Evidence ofBartonella sp. in questing adult and nymphalIxodes ricinus ticks from France and co-infection withBorrelia burgdorferi sensu lato andBabesia sp. »,Vet Res,vol. 36,no 1,‎,p. 79-87.(lire en ligne)
  20. (en) FTKerkhoff, AMCBergmans, Avan der Zee et ARothova, « Demonstration ofBartonella grahamii DNA in ocular fluids of a patient with neuroretinitis »,J Clin Microbiol,no 37,‎,p. 4034–8(lire en ligne)
  21. Fournier P-E, Thuny F, Richet H et al.Comprehensive diagnostic strategy for blood culture-negative endocarditis: a prospective study of 819 new cases, Clin Infect Dis, 2010;51:131-140
  22. (en) Ann FeinLesley, « Cat-Scratch Disease--A New Tick-Borne Disease ? »,Journal of Spirochetal and Tick-Borne Diseases,vol. 9,no 1,‎,p. 23-25(lire en ligne)
  23. (en) EBBreitschwerdt et RGMaggi, « Confusing case of canine vector-borne disease: clinical signs and progression in a dog co-infected withEhrlichia canis andBartonella vinsonii ssp. berkhoffii »,Parasit Vectors,vol. 2,no Suppl 1,‎, S3(lire en ligne[PDF])
  24. (en) VRoux, SJEykyn, SWyllie et DRaoult, « Bartonella vinsonii subsp. berkhoffii as an Agent of Afebrile Blood Culture-Negative Endocarditis in a Human »,J Clin Microbiol,vol. 38,no 4,‎,p. 1698-1700(lire en ligne)
  25. (en) MEEremeeva, HLGerns et SLLydy, « Bacteremia, fever, and splenomegaly caused by a newly recognized bartonella species »,New eng J Med,no 356,‎,p. 2381-2387(lire en ligne)
  26. (en) EEskow, VRao et EMordechai, « Concurent infection of the central nervous system by B burdgorferi and Bartonella henselae »,Arch Neurol.,no 58,‎,p. 1357-1363
  27. (en) PJKrause, SRTelford, ASpielmanet al., « Concurrent Lyme disease and babesiosis. Evidence for increased severity and duration of illness »,JAMA,no 21,‎,p. 1657-1660
  28. (en) LMSchoulset al., « Detection and identification ofEhrlichia,Borrelia burdgorferi sensu lato, andBartonella species in DutchIxodes ricinus ticks. »,J Clin Microbiol.,no 37,‎,p. 2215-2222
  29. (en) CCChanget al., « Molecular evidence ofBartonella sp. in questing adultIxodes pacificus ticks in California »,J Clin Microbiol.,vol. 39,no 4,‎,p. 1221-1226

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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