| Barrick | |
| Création | |
|---|---|
| Fondateurs | Peter Munk |
| Forme juridique | Société par actions |
| Action | New York Stock Exchange (GOLD) etBourse de Toronto (ABX) |
| Siège social | Toronto |
| Direction | Mark Hill (intérim depuis septembre 2025) |
| Activité | Exploitation minière |
| Produits | Or etcuivre |
| Site web | www.barrick.com |
| Capitalisation | 35 658 millions USD (avril 2024)[1] |
| Chiffre d'affaires | 12 922 millions USD (2024)[2] |
| Résultat net | 3 088 millions USD (2024)[2] |
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Barrick Mining Corporation, anciennement jusqu'en avril 2025Barrick Gold est une entreprise d'exploitation et de développement de sites miniers (or, argent, cuivre).
La société fait partie des cinq plus gros producteurs d'or mondiaux. Elle occupait jusqu'en 2018 la place de numéro un mondial dans l'extractionminière de l'or, devant l'américaineNewmont Mining et les sud-africainesGoldfields etAngloGold Ashanti[3].
L'entreprise exploite différents sites auxÉtats-Unis, auCanada, enAustralie, auPérou, auChili, enArgentine, enRDC, auMali et enTanzanie.
En 2003, elle a produit 5,5 millions d'onces troy (170 000 kg) d'or à un coût moyen de 189 dollars américains par once troy (environ 6 $ par g). Au 31 décembre 2003, elle affirme avoir une réserve d'or de 86 millions d'onces troy (2 700 000 kg).
Près du tiers de cette production vient du site deGoldstrike Property, situé à 60 km au nord-ouest d'Elko, dans leNevada, exploité à ciel ouvert (mine Betze-Post) et souterrainement (mines de Meikle et Rodeo), qui a produit 58,2 tonnes d'or en 2005[3].
En octobre 2005, elle a fait uneOPA de 9,2 milliards de dollars américains sur l'une de ses rivales :Placer Dome, autre entreprise canadienne. En décembre 2005, elle a bonifié son offre, qui passe à 12,1 milliards de dollars canadiens. Placer Dome a accepté cette dernière offre[4].
Le 20 janvier 2006, elle a obtenu le contrôle dePlacer Dome, devenant ainsi le premier producteur mondial d'or[5].
Le 12 mai 2006, elle vend quatre mines dePlacer Dome àGoldcorp pour la somme de 1,6 milliarddollars américains[6].
En janvier 2009, elle fait l'objet d'un litige devant unecour de justiceaméricaine : des groupes autochtones s'opposent à l'exploitation d'un site aurifère, le projet Cortez Hills, situé dans le nord-est duNevada[7].
Les principaux sites miniers aurifères dans le monde en 2007, avec leurs propriétaires :
Depuis 2011, Barrick tente de faire annuler une loi sur la protection des glaciers en Argentine[8].
Le 6 avril 2017, Barrick vend 50% d'une mine aurifère en Argentine au groupe chinoisShandong Gold Group (en).
En septembre 2018, Barrick annonce l'acquisition deRandgold Resources pour 6,5 milliards de dollars, en échange d'actions[9].
En avril 2025, Barrick Gold change de nom pour s'appeler Barrick Mining Corporation[10],[11].
En juin 2025, le tribunal de commerce de Bamako place sous administration provisoire la mine de Loulo-Gounkoto, la plus grande du Mali, détenue par Barrick , en raison d'un conflit entre la société canadienne et la junte militaire, qui réclame des arriérés d'impôts[12].
Le 29 septembre 2025, Mark Bristow quitte le groupe et Mark Hill, ancien directeur de la zone Amérique latine Asie Pacifique, le remplace en tant que directeur des opérations et PDG par intérim[13].
Au 16 février 2020[14]:
| Capital Research & Management | 5,60 % |
| Van Eck Associates | 4,78 % |
| Fidelity Management & Research | 4,72 % |
| BlackRock Investment Management | 3,19 % |
| Fidelity (Canada) Asset Management | 3,05 % |
| First Eagle Investment Management | 2,70 % |
| The Vanguard Group | 2,67 % |
| Flossbach von Storch | 2,60 % |
| Capital Research & Management WI. | 2,33 % |
| Boston Partners Global Investors. | 1,97 % |
La compagnie est accusée de pratiques douteuses en ce qui concerne l'environnement. Par exemple, elle aura probablement recours aucyanure pour extraire de l'or aulac Cowal[réf. souhaitée]; elle prévoit d'excaver desglaciers constitués d'eau relativement pure àPascua Lama auChili[réf. souhaitée] et elle a déversé, en 2004 et en 2005, au moins sept tonnes demercure dans une mine près de la ville deKalgoorlie-Boulder enAustralie.[réf. souhaitée]
Elle a subi une poursuite judiciaire pour avoir, semble-t-il, manipulé le prix de l'or.[réf. souhaitée]
En avril 2008, Barrick a mis en demeureLes Éditions Écosociété et les trois auteurs - Alain Deneault, Delphine Abadie et William Sacher - du livreNoir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique[15], et a entamé une poursuite-bâillon en dommages et intérêts (5 millions $ pour dommages moraux compensatoires et un million à titre de dommages punitifs) au mois de mai, après que ces derniers eurent décidé de publier leur ouvrage quand même[16]. Le montant de la poursuite en diffamation est alors monté à 11 millions $, ce qui a obligé la maison d'édition à retirer le livre ; cette affaire« a contribué à l'adoption d'une loi contre les poursuites-bâillons » au Québec[17].
En 2015, la compagnie a été condamnée par le gouvernement deSan Juan en Argentine, à une amende de 145 millions de pesos pour le déversement de solution decyanure depuis lamine de Veladero[18].