| Pays | |
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| Régions | |
| Départements | |
| Communes | |
| Coordonnées | |
| Cours d'eau |
| Vocation | Énergie électrique |
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| Propriétaire | État français |
| Opérateur | |
| Date du début des travaux | |
| Date de mise en service |
| Type | Barrage double voûte mince en béton |
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| Hauteur (lit de rivière) | 82 m |
| Hauteur (fondation) | 89,5 m |
| Longueur | 347 m |
| Épaisseur en crête | 3 m |
| Épaisseur à la base | 19 m |
| Altitude | 417 m |
|---|---|
| Volume | |
| Superficie | 2 km² |
| Nombre de turbines | 4 en rive droite et 1 en rive gauche |
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| Type de turbines | |
| Puissance installée | 146 MW rive droite et 120 MW en rive gauche MW |
| Production annuelle | 310 GWh/an |
| Facteur de charge | 9 % |
Lebarrage de Marèges est un barrage situé entreLiginiac etSaint-Pierre, sur le cours de laDordogne. Inauguré en1935, il alimente deuxcentrales hydroélectriques. Sa retenue forme un lac artificiel de47 millions de m3. Il s'agit du premier barrage au monde à être équipé d'une évacuateur de crue en forme de saut à ski. C'est aussi le premier barrage d'Europe avec une voute double courbure[2].
Lebarrage de Marèges est situé enFrance sur les communes deLiginiac (Corrèze) et deSaint-Pierre (Cantal), dans leMassif central. L'accès routier à l'édifice n'est possible que par la rive droite (côté Corrèze). Situé en aval dubarrage de Bort-les-Orgues et en amont dubarrage de l'Aigle, il retient les eaux de laDordogne.
Sa retenue, longue d'environ quinze kilomètres, reçoit également les eaux de son affluent, laDiège, et borde six autres communes :Madic etChampagnac en rive gauche (Cantal), ainsi queBort-les-Orgues,Sarroux - Saint Julien,Roche-le-Peyroux etSainte-Marie-Lapanouze en rive droite (Corrèze).
Destiné à pouvoir retenir47 millions dem3 d’eau, il a été construit de1932 à1935 par laCompagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, il a une hauteur de 89,50 m et une longueur de247 m. Son concepteur est l'ingénieurpolytechnicienAndré Coyne, spécialiste dubarrage voûte, concepteur de plus de cent ouvrages à travers le monde, dont lebarrage de Malpasset. Il est inauguré le en présence d'Henri Queuille et des dirigeants duParis-Orléans[3]. En 2016, ses deux usines hydroélectriques (de Saint-Pierre-de-Marèges en rive gauche et Marèges en rive droite) alimentent en électricité plus de 150 000 personnes.
Obligatoire pour tous les barrages français de plus de 20 m de hauteur, la vidange décennale permet une inspection détaillée et une étude technique complète de l'état des parties normalement immergées[4].
La dernière se déroule en 2016, du à fin août, avec un retour en exploitation prévu pour le. Elle est préparée par laSHEM depuis 2015. Pour l'occasion, unbelvédère a été construit, offrant un panorama du site du barrage[5],[6]. Des précautions environnementales sont obligatoires, d'autant que le barrage est situé enzone Natura 2000 et dans la plus granderéserve de biosphère de France, classée comme telle par l’UNESCO. Une« pêche de sauvegarde (parpêche électrique) du pied du barrage jusqu’au canal de sortie des eaux » vise à atténuer les impacts halieutiques de cette vidange, les poissons récupérés ayant notamment été utilisés pour réempoissonner d’autres cours d’eau de la région[4]. Unbatardeau construit dans la Dordogne (au niveau de l’usine hydroélectrique de la rive droite) doit bloquer les sédiments les plus lourds emportés lors de la vidange puis les laisser se déplacer dans le courant[4]. Lors des quarante jours que dure l'opération, des contrôles dequalité de l'eau sont effectués de l'amont jusqu'à l'aval de la zone concernée[4]. Uneévaluation environnementale de l'opération est prévue en 2017[4].
Dans le même temps, le barrage et les deux installations de production hydroélectrique font l'objet d'une campagne de cinq ans de travaux entamée en 2015[4].
LaSHEM (Engie) exploite ce barrage et les usines équipées de quatreturbines Francis d’un débit nominal de 60 m3/s et d'une puissance unitaire de 37,5 MW sur la rive droite (côté Liginiac) et d'uneturbine Francis d’un débit nominal de 190 m3/s et d'une puissance de 120 MW sur la rive gauche (côté Saint-Pierre)[7].
Ces installations assurent une production annuelle d’environ 310 GWh.
Untimbre pour colis postaux, d'une valeur de 1franc, représentant le barrage de Marèges a été émis en1944[8].
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